
n° 35 - décembre 2015
La lettre infos Onisep Equipes Éducatives - 5/7
Zoom sur le métier d'ambulancier-ière
Auxiliaire de soins, l'ambulancier-ière assure le transport des
blessés et des malades au moyen d'un véhicule adapté. Il ou elle
se charge également de tâches annexes : tenue de documents de
bord, entretien du véhicule, etc.
Transporter en toute sécurité
L'ambulancier-ière transporte les blessés, les malades, les per-
sonnes handicapées ou âgées vers les hôpitaux, les cliniques ou les maisons de retraite. Il
ou elle doit veiller au confort du passager même en conduisant à grande vitesse dans une
situation d'urgence.
Connaître l'état du malade
L'ambulancier-ière s'informe des consignes auprès des médecins et des infirmier-ière-s :
degré d'urgence du transport à effectuer, type de blessures de la personne à prendre en
charge... A l'arrivée il ou elle doit également savoir transmettre au personnel soignant les
informations sur l'état du patient.
Au service du malade
L'ambulancier-ière aide le malade à monter dans l'ambulance, puis l'installe. Durant le
trajet, il faut veiller à son confort, être disponible, calme, patient-e, posséder des qualités
d'écoute et savoir rassurer le patient si cela est nécessaire. Il ou elle doit aussi veiller
à son état de santé et intervenir en cas de besoin pour apporter les premiers secours.
L'ambulancier-ière peut être aidé-e par un ou une auxiliaire ambulancier ou ambulancière,
en particulier à bord des VSL (véhicule sanitaire léger). Sang-froid et réactivité sont très
appréciés dans ce métier.
Un véhicule en parfait état
L'ambulancier-ière se charge également de l'entretien de son véhicule et de la stérilisation
du matériel et peut effectuer en parallèle des tâches administratives : facturation, encais-
sement...
Une santé à toute épreuve
Les interventions pouvant être longues et pénibles, impossible d'être ambulancier-ière
sans une solide résistance physique. Une visite médicale auprès d'une commission préfec-
torale est obligatoire.
Salaire
En début de carrière, les ambulanciers ou les ambulancières gagnent environ le Smic.
En entreprise ou à son compte
La majorité des ambulancier-ière-s sont salarié-e-s dans de petites entreprises familiales
ou artisanales. Leurs horaires sont irréguliers. Ils ou elles peuvent être appelé-e-s le jour,
la nuit, le week-end ou les jours fériés. Dans un service d'urgence, la permanence s'effec-
tue à plusieurs, par roulement, chaque équipe étant relevée toutes les 24 heures.
Surtout en milieu rural, de nombreux ambulancier-ière-s travaillent à leur compte, sans
auxiliaire. Pour s'installer en libéral, outre la possession de la qualification professionnelle,
il faut préalablement obtenir un agrément auprès des services préfectoraux et investir
dans l'achat d'un véhicule conforme aux normes.
Perspectives d'évolution
Il est possible, après plusieurs années de pratique professionnelle, de devenir régulateur
ou régulatrice d'une structure de soins.
Accès au métier
Le diplôme d'État d'ambulancier est indispensable pour exercer la profession. Ce diplôme
peut être préparé sans condition de niveau d'étude. Il faut être titulaire du permis de
conduire B depuis au moins 3 ans, ainsi que de l'attestation de formation aux gestes et
soins d'urgence, niveau 1. Une attestation préfectorale d'aptitude à la conduite d'une am-
bulance et un certificat médical de vaccinations sont également exigés pour se présenter
aux épreuves d'admission dans les établissements qui préparent au diplôme d'État. La
sélection s'effectue sur tests et entretien. La formation dure 18 semaines et comporte un
stage obligatoire en service ambulancier.
En région Centre-Val de Loire, la formation au DE d'ambulancier est dispensée à l'insti-
tut de formation d’ambulanciers de Chambray-Lès-Tours et à l'institut de formation des
ambulanciers du CHRO d'Orléans.
Institut de formation
d’ambulanciers
- CHAMBRAY-LÈS-
TOURS
2 rue Mansard
37170 CHAMBRAY-LÈS-
TOURS
Tel : 02 47 47 87 40
www.chu-tours.fr
Institut de formation
des ambulanciers
CHRO - ORLÉANS
89, faubourg St-Jean
45000 ORLÉANS
Tel : 02 38 78 00 00
www.ifpm-orleans.fr
Les chiffres en
région
De 2012 à 2014, 158 am-
bulancier-ières ont été
formé-e-s dans les deux
écoles de la région (107
hommes et 51 femmes).
A la sortie de formation,
138 ont déclaré avoir un
emploi (39 en CDD et 78
en CDI). Selon l’ORFE,
85% des 2 500 ambu-
lancier-ière-s recensé-e-s
dans notre région sont à
temps complet et 35 %
ont moins de 35 ans, soit
une population relative-
ment jeune.
Au concours, on compte
en moyenne deux can-
didat-e-s pour une place.
Après sélection, alors que
les deux écoles d’Orléans
et de Tours ont une capa-
cité de 130 places, seules
65 ont été occupées pour
60 diplômés en 2015.
Or, les employeurs sont à
la recherche de personnel
diplômé.