Source internet : les torpilleurs de 1500 tonnes classe L`Adroit http

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Source internet : les torpilleurs de 1500 tonnes classe L’Adroit http://forummarine.forumactif.com
Construction
Par le marché 2480A d'avril 1927, la construction du deuxième torpilleur de la tranche 1926 est
attribuée à l'établissement des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) mais pas au site de La
Seyne sur Mer mais à celui du Havre.
Le Forbin est mis sur cale le 29 juin 1927, lancé le 17 juillet 1928 et armé pour essais le 1er mai
1929. Il entre en armement définitif le 20 janvier 1930, la clôture d'armement est prononcée le 1er
mai 1930 et son admission au service actif à lieu le 12 décembre 1930.
Carrière opérationnelle
A son admission au service, le Forbin est affecté à la 9ème DT à Toulon, retrouvant ses sister-ships
Foudroyant, Brestois et Boulonnais.
Le 9 avril 1931, les torpilleurs Brestois, Foudroyant et Forbin appareillent de Villefranche en
compagnie des croiseurs Colbert et Duguay-Trouin. Le président Doumergue se rend en Tunisie à
bord du Colbert et traverse le lac de Bizerte à bord du Foudroyant pour rendre hommage à
l'hydravion du croiseur lourd qui s'était abimé au dessus de Sidi-Ahmed.
Le 1er octobre 1934, les 7ème, 9ème et 11ème DT sont dissoutes et la majorité des torpilleurs de
ces divisions confiés aux groupes de complément. Le Forbin lui, participe à la reformation d'une 1ère
DT en compagnie de La Palme, de La Railleuse et du Brestois. A partir du 1er novembre 1935, la
1ère DT est composée du Forbin, de La Palme et du Mars.
Le Forbin participe comme tous les autres torpilleurs collaborant aux opérations liées à la guerre
d'Espagne. Il surveille ainsi la ligne aérienne Marseille/Alger à l'automne 1937, puis est détaché au
Maroc en compagnie du Basque, formant la 9ème DT et chargé de patrouiller dans le secteur de
Tanger à partir de mars 1938.
Les missions liées à la crise espagnole consistent souvent à empêcher l'arraisonnement de navires
français par des patrouilleurs et des navires nationalistes. Le Forbin montre ainsi les dents pour
empêcher l'arraisonnement du cargo Grand-Quevilly avec l'aide du Basque. La mise en place d'une
patrouille permanente d'un torpilleur dans le détroit de Gibraltar stoppera ces arraisonnements.
Si la fin de la guerre d'Espagne en avril 1939 voit la démobilisation des réservistes rappelés en
septembre 1938 suite à la crise des Sudètes, les deux torpilleurs de la 9ème DT (Basque & Forbin)
restent à effectif de guerre, patrouillant depuis Tanger. Ils cohabitent avec des navires anglais,
espagnols, allemands et italiens, ce qui occasionne parfois frictions et bagarres dans les ports de la
Casbah.
***
Quand la guerre éclate, le Forbin est toujours détaché à Casablanca mais il ne s'y attarde guère,
puisqu'il remonte sur Brest pour subir un carénage au mois d'octobre. De retour quelques semaines
plus tard, il reprend ses missions d'escorte et de patrouille.
Avant son carénage, il va ainsi protéger quatre navires entre Casablanca et le cap Bojador le 18
septembre, deux navires filant vers Dakar qu'il abandonne le lendemain du départ qui avait eu lieu
le 8 octobre 1939. Il fit de même avec deux navires au départ de Casablanca le 20 octobre, mais
escorta ensuite le convoi 19K de cinq navires entre Casablanca et Brest du 26 au 30 octobre.
Il reprend ses missions d'escorte en février 1940, escortant le convoi 26BF de six navires entre Brest
et Casablanca du 9 au 13 février, le convoi 19DF entre Casablanca et jusqu'à la hauteur de Tarifa,
deux navires entre Casablanca et les atterrages de Gibraltar les 11 et 12 mars, le convoi 25DF entre
Casablanca et Gibraltar le 30 mars et enfin le convoi 50XF Le Verdon-Casablanca du 19 au 24 avril
1940.
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Toujours le même 24 avril, le Forbin aborde le paquebot Alsina mais les dégâts sont limités pour le
paquebot comme pour le torpilleur qui reprennent le cours normal de leur existence.
En avril 1940, le Basque et le Forbin de la 9ème DT renforcent un temps les Patrouilles de la
Méditerranée Occidentale ou PATMOC avec pour base Bizerte.
L'entrée en guerre de l'Italie devenant chaque jour plus probable, les alliés décident de regrouper
d'importantes forces en Méditerranée orientale. La force X est ainsi créée en avril 1940. Elle se
compose de la 2ème Escadre de Ligne (cuirassés Provence, Bretagne, Lorraine), de la 2ème Division
de Croiseurs (croiseurs Duquesne, Tourville plus le Suffren venu d'Extrême-Orient), de la 4ème DCT
(Tigre et Lynx, le troisième bâtiment de la division, le contre-torpilleur Panthère ne ralliant pas la
force X) et du torpilleur Forbin.
La Force X déployée au grand complet au début du mois de mai à Alexandrie, entame un
entrainement intensif avec des manœuvres communes avec les britanniques les 14 et 15 mai.
Le 19 mai pourtant, l'Amirauté fait rapatrier les cuirassés Provence et Bretagne ainsi que les deux
contre-torpilleurs qui sont remplacés respectivement par le croiseur léger Duguay-Trouin et les
torpilleurs Fortuné et Basque qui reforment une 3ème DT avec le Forbin.
Le Fortuné, en réparation à Oran, avait appareillé le 16 mai par grosse mer, retrouvant le Basque à
Bizerte, les deux torpilleurs repartant le 21 mai en escorte des paquebots transporteurs de troupes
Président Doumer et Providence. Ils arrivent à Beyrouth le 25 mai, y retrouvant le Forbin, le
Tourville et le Suffren. La 3ème DT est officiellement reformée le 7 juin ce qui entraine de facto la
dissolution de la 9ème DT (Basque & Forbin).
Après une sortie d'entrainement le 6 juin, la 3ème DT appareille de Beyrouth le 11 juin en
compagnie des quatre croiseurs de la force X (Duguay Trouin, Suffren, Tourville et Duquesne) pour
un raid en mer Egée, raid infructueux, les navires rentrant à Alexandrie le 13 juin 1940.
Ils rentrent à Beyrouth le 16 juin avant que la 3ème DT ne reparte le 17 pour une escorte de
convois jusqu'à Chypre afin de renforcer les défenses de la grande île. La 3ème DT ravitaille
rapidement à Beyrouth le 20 juin avant de gagner Haïfa pour prendre en charge deux pétroliers
britanniques qu'ils conduisent à Alexandrie, où ils arrivent le 24 juin 1940 à la veille de l'Armistice
qui met fin à la Campagne de France.
***
Entre une France hors jeu et une Grande Bretagne luttant pour sa survie, les relations se tendent,
les navires intacts de la Royale suscitant bien des inquiétudes et bien des convoitises, débouchant
sur l'opération Catapult le 3 juillet 1940.
Si l'opération prend un tour conflictuel en Angleterre et tragique à Mers-El-Kébir, à Alexandrie tout
se passe pour le mieux, l'amiral Godeffroy chef de la force X et l'amiral Cunningham commandant en
chef de la Mediteranean Fleet passant un Gentleman 's agreement le 4 juillet 1940, qui neutralise la
flotte française après que les navires français eurent participé à la défense du port contre les avions
italiens.
C'est ainsi que les croiseurs Duquesne (navire-amiral) Tourville, Suffren et Duguay-Trouin, les
torpilleurs Basque, Forbin et Fortuné, ainsi que le sous-marin Protée arrivé le 27 juin à Alexandrie,
vident leurs soutes et débarquent les obturateurs et percuteurs d'artillerie.
Les réservistes sont rapatriés en France et les torpilleurs ne conservent que l'équipage nécessaire
pour appareiller soit 5 officiers, 12 officiers et 49 marins.
Le 12 juillet 1940, la force X est regroupée dans l'avant-port; Le Fortuné avec le Duquesne, le
Forbin avec le Tourville, le Basque avec le Suffren, le Protée avec le Duguay-Trouin, le cuirassé
Lorraine au tirant d'eau plus important restant à l'écart.
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L'amiral Godeffroy craint un temps une attaque de marins FNFL très présents à Alexandrie, mais à
part des bagarres en ville et des désertions (dont l'EV Lesieur du Forbin), rien de bien significatif. Du
26 au 29 avril 1942, Le Forbin dont la coque présente quelques signes de faiblesse passe
rapidement au bassin.
La force X va ainsi rester paralysée jusqu'au 17 mai 1943 quand l'amiral Godeffroy se décide enfin à
reprendre le combat. Il prévient même Vichy de sa décision, recevant comme réponse de saborder
ces navires.
La remise en état des navires prend du temps tout comme le complément des équipages, une partie
des hommes prévus ayant péri dans le torpillage du transport britannique Yoma le 17 juin.
Les torpilleurs peuvent néanmoins effectuer quelques sorties d'essais. Le 22 juin, ils appareillent
pour Port Saïd en convoyage de la Lorraine et d'une partie des croiseurs qui doivent gagner l'Afrique
du Nord par le canal de Suez et le Cap de Bonne Espérance. La 3ème DT est de retour à Alexandrie
le 23 et empruntera la voie méditerranéenne pour reprendre le combat.
Après avoir embarqué une équipe de liaison britannique (un officier, deux radios, un timonier et un
chiffreur), la 3ème DT appareille le 24 juin, escortant le convoi MKS16 de 34 bâtiments mais le
lendemain, le Basque subit une avarie (eau salée dans le bouilleur) et Le Fortuné doit le remorquer
jusqu'à Tobrouk. Le convoi fait ensuite escale à Tripoli, Malte et Gibraltar.
Le 2 juillet 1943, les torpilleurs arrivent à Bône puis gagnent Casablanca le 3 juillet avant un
passage par Gibraltar, puis un retour à Casablanca le 8 juillet 1943. Le 26 juillet, Le Fortuné et le
Forbin et trois patrouilleurs type PC américains escortent le convoi K59 direction Gibraltar. Du 18 au
21 août, ils participent à l'escorte des paquebots Gouverneur Général Lépine et Sidi Brahim entre
Setubal et Casablanca alors qu'ils transportent en Afrique du Nord des évadés de France libérés des
prisons espagnoles.
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Le 8 septembre 1943, l'Italie signe un armistice avec les alliés et sort du conflit. La Corse se soulève
et demande l'intervention des alliés, les allemands ne tenant que Bastia alors qu'Ajaccio n'est
contrôlé que par que deux bataillons italiens neutres.
Giraud comprend le symbole d'un premier département français libéré et décide d'envoyer des
troupes françaises sur l'Ile de Beauté en dépit de moyens limités. Ce sont des contre-torpilleurs, des
torpilleurs et des sous-marins qui vont assurer les premiers transports.
Le Forbin va assurer plusieurs missions d'escorte sur la ligne Alger-Ajaccio-Alger. La première
concerne trois navires du 1er au 8 octobre 1943 en compagnie de La Toulonnaise et du CH3. Ce
sont ensuite deux navires entre le 12 et le 17 octobre en compagnie de La Gracieuse, trois navires
en compagnie du Basque du 22 au 27 octobre, deux navires du 4 au 10 novembre avec La Tempête,
trois navires avec le Basque du 19 au 26 novembre, six navires à l'aller et cinq au retour avec la
Boudeuse et le CH52 (aller) du 29 novembre au 8 décembre 1943.
Le Forbin commence l'année 1944 par une escorte avec L'Ajaccienne du 28 janvier au 4 février (trois
navires) puis du 24 février au 5 mars 1944 avec sept navires en compagnie de l'Alcyon et du
Gillstone. Ce sont ensuite cinq navires (quatre au retour) qui sont protégés avec l'aviso
Commandant Bory du 13 au 19 mars 1944, quatre navires protégés avec La Boudeuse du 31 mars
au 7 avril 1944, trois navires du 16 au 21 avril avec La Tempête et le Tigre (la DCA du torpilleur
abat le 20 avril une bombe planante qui le visait), trois navires avec La Tempête et L'Alcyon du 24
au 29 avril, deux navires à l'aller et cinq au retour avec l'Alcyon et le CH52 (aller) du 15 au 23 mai,
deux navires à l'aller et cinq au retour avec Le Tunisien et le Cimeterre (retour) du 29 mai au 5 juin
1944 et deux navires escortés avec Le Fortuné du 30 juillet au 5 août 1944.
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Le 13 mai, il escorte le Sénégalais endommagé à la remorque de l'Hippopotame mais la remorque à
été rompue par un convoi escorté par le Basque, la remorque n'est remise que trois heures plus
tard. Le 30 mai, il repêche deux aviateurs sud-africains rescapés du crash de leur appareil.
Le Forbin est ensuite engagé dans le débarquement de Provence en compagnie du Fortuné. Ils
escortent ainsi le convoi TF1 du 13 au 16 août entre Tarente et les côtes de Provence en compagnie
du Simoun et des DE Hova Algérien et Marocain. Il enchaine par l'escorte d'un convoi de bâtiments
vides en direction de Naples où il arrive le 18.
Le Forbin escorte ensuite un convoi de 15 Liberty Ship et de 25 LST entre la baie de Briande au sud
de Saint Tropez à Oran en compagnie du Fortuné et de la Tempête. Il enchaine par le convoi AM6
composé de 25 LST et 13 Liberty Ship entre Oran et Marseille avec Le Fortuné, la Tempête et
l'américain USS Cormick du 5 au 9 septembre.
Le 13 septembre, le Forbin et Le Fortuné mouille en rade des Vignettes à Toulon avant que deux
sections de débarquement ne participent au défilé en ville le 14, les deux torpilleurs participant le 15
septembre à la revue navale présidée par le général de Gaulle à bord de l'escorteur Pique. Ils
escortent ensuite le Lorraine en direction d'Oran où il arrive le 19.
Le Forbin repart le lendemain 20 septembre 1944 pour rejoindre la Task Force 86. Il se ravitaille
auprès du pétrolier Mékong et appareille le 24 pour relever le destroyer américain USS Edison et
patrouiller avec le USS Madison, effectuant plusieurs tirs contre la terre.
Le 26 septembre 1944, il engage une lutte sans merci contre des sous-marins de poche allemands
en compagnie du USS Madison. Un premier sous-marin fait surface et il est chaleureusement
accueilli par les canons de 20 et de 40mm du Forbin avant de sombrer (le pilote disparu). Trois
pilotes seront ainsi fait prisonniers.
Au total le torpilleur à coulé au moins trois sous-marins de poche (mais un quatrième et un
cinquième peuvent lui être attribué) même si pour des raisons de secret de défense, peu de publicité
aura été faite autour de cet événement. Le même jour, le Forbin tire 271 obus de 130mm. Le
lendemain, 27 septembre, il quitte la zone pour Ajaccio où il se ravitaille avant de rallier Toulon le
30 septembre 1944.
Le Forbin est de retour sur zone le 5 octobre, déposant du matériel à Golfe Juan puis rallie le
destroyer USS Eberle pour patrouiller au sud du cap Ferrat. Il escorte ensuite le croiseur Emile
Bertin engagé dans une mission de bombardement du port de Porto-Maurizio près d'Imperia avant
de rentrer à Toulon le 7 octobre.
Le 17 octobre, le torpilleur d'escadre quitte Toulon pour rejoindre sa zone d'opération où il doit
assurer la protection de six dragueurs de mines. L'opération est suspendue le 19, mais elle est
reprise le 20 avec huit dragueurs.
Le torpilleur est pris pour cible par les batteries côtières allemandes et le torpilleur riposte avec ses
trois canons de 130mm à partir de 11h41. Une grande explosion est vue à 11h50 et le tir suspendu
à 12h00 après avoir tiré 179 coups sans incident. L'équipage du torpilleur peut voir une série
d'explosions qui provoquent un immense panache de fumée noire.
Le duel repart à 12h05 entre les torpilleurs et les batteries côtières. Le Forbin est gêné dans ses
manœuvres par la présence des dragueurs. La situation se complique avec une quatrième batterie
fort précise à partir de 12h19, mais elle cessera son tir au bout de quelques salves.
Libéré de la protection des dragueurs, le Forbin peut tirer pendant plusieurs heures jusqu'à 16h19
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quand il est relevé à 16h19 par le destroyer américain USS Jouett et ralliera le croiseur Montcalm en
baie de Saint-Tropez.
Ce n'est qu'en 1978 que la raison de cette explosion fût connue. Le bâtiment touché par les obus de
130mm du Forbin, la Halle aux Fleurs de San Remo, abritait 48 vedettes explosives, 6 vedettes
d'assaut, 1 vedette lance-torpilles. Ces armes spéciales devaient attaquer les navires alliés au
mouillage.
Le Forbin tire encore contre la terre les 30 et 31 octobre avec 265 coups le premier jour et 55 coups
le deuxième jour. Il séjourne ensuite à Toulon jusqu'au 7 novembre 1944. Il repart ensuite avec le
Georges Leygues pour un tir infructueux contre un canon sur voie ferrée se réfugiant dans un tunnel
entre deux tirs.
Après une dernière mission sur la côte italienne du 16 au 19 novembre, le Forbin appareille pour
Bizerte le 29 pour entrer en grand carénage qui va l'y immobiliser pendant près d'un an puisqu'il ne
reprend la mer que le 29 octobre 1945 pour une première sortie d'essais.
Le lendemain, 30 octobre 1945, le Forbin quitte Bizerte pour Toulon le 30. Affecté à la 1ère région
maritime, il appareille le 5 novembre pour Brest où il arrive le 27 novembre après des escales à
Alger, Arzew, Oran, Gibraltar, Casablanca et Lisbonne. Il repart le 12 décembre pour son nouveau
port d'attache : Cherbourg.
Le Forbin se rend à Greenock du 12 au 26 janvier pour représenter la marine française lors de
l'inauguration du monument élevé à la mémoire des marins français morts dans la bataille de
l'Atlantique. Il transporte ensuite l'équipage d'un bâtiment de la Kriegsmarine transféré à la France,
profitant pour visiter les ports de Hambourg et de Brême.
A son retour à Cherbourg, il est mis en réserve le 31 mars 1946 suite à des avaries de coque dues
au mauvais temps.
Au cours de l'été 1947, il est remorqué de Cherbourg à Brest pour être affecté comme ponton à
l'Ecole Navale en remplacent du vieil aviso Amiens trop petit pour loger l'Ecole de manœuvre. Il est
dans un état matériel pitoyable à tel point qu'il sera au final remorqué au cimetière marin de
Landevennec.
Il est condamné le 10 novembre 1952 devenu le Q49 puis vendu à la démolition le 10 avril 1956…
La broche en métal émaillé du torpilleur Forbin (collection G. DUFRECHE)
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