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Figure 4: Variation saisonnière de l’indice d’équitabilité dans les quatre stations d’étude.
4. discussion et conclusion
Au cours de notre étude nous avons récoltés 2209 individus appartenant à 16 espèces. Les
espèces les plus dominantes sont : Helix aspersa , Rumina decollata, Cernuella , Xerosecta,
Xerotricha. Alors que Damerdji (2008), dont le but de l’étude est de déterminer un profil
écologique malacofaune de la zone sud de la région de Tlemcen, a évalué une richesse
spécifique de 8 espèces seulement. Notre prélèvement s’est effectuer dans des stations de
différentes altitudes, la plus basse altitude est de 344 m pour la station 3 (Boghni) qui
présente une richesse spécifique la plus élevée, qui est de 12 espèces. L’altitude la plus élevée
est de 800 m pour la station 2 (Taguemount), avec une richesse spécifique de 09 espèces. Pour
les autres stations, situées à 400m pour la station 1 et environ 600m pour la station 4, le
nombre d’espèces est de 06 espèces. La richesse spécifique ainsi marquée, diminue
progressivement en allant de la plus basse à la plus haute altitude. La variation de l’altitude
engendre les variations mensuelle et saisonnière des températures, humidité et d’éclairement.
Cependant, la richesse spécifique des milieux suit exactement les mêmes fluctuations. Les
données de Bonovita et al., (1962) confirment qu’une vie active n’est possible pour les
mollusques méditerranéens que dans un intervalle assez restreint des variations de
l’environnement qui, en condition naturelles correspondraient typiquement aux conditions de
l’automne, d’une partie du printemps et de l’hiver ainsi que quelques nuits d’été. Dans le
cadre de notre étude, la richesse spécifique est plus élevée au printemps et en hiver dans les
différentes stations, cela est due au fait de la levée de dormance, ce qui peut s’expliquer par
l’adoucissement des températures de l’hiver de l’année d’étude et bien évidemment au
printemps. Les résultats soulignent que la structure du peuplement des gastéropodes terrestres
de ces quatre stations est composée d’une espèce constante, 05 espèces accessoires ainsi que
09 accidentelles. La population est en équilibre dans la station 1, 2 et 3, par contre dans la
station 4 la population est en déséquilibre, du fait de la dominance de Rumina decollata qui
est un carnivore. Nos observations indiquent des richesses spécifiques différentes selon
l’altitude et selon les conditions climatiques. Bien évidemment la présence des escargots est
étroitement liée à ses exigences écologiques comme la température, l’humidité, le couvert
végétal. En effet, en automne et lorsque la température moyenne devient inférieure à 15°C, les
escargots déclenchent un processus de mise en repos ; l’hibernation est aussi une absence
prolongée d’humidité avec une température supérieure à 15°C, elle provoque l’estivation.
5. Références bibliographiques
DAMERDJI A. (2008). Contribution à l’étude de la malacofaune de la zone sud de la région de Tlemcen
(Algérie). Université Abou bekr belkaid- Tlemcen, Algérie. PP 138-153.
BONOVITA A., BONAVITA D. (1962). Contribution à l’étude écologique de l’Euparipha pisana Müller des
rivages méditerranéens de la Provence, note préliminaire, publ. Statez. Zol. Napolie. PP 89-204.