Trait d`union - Association des intérêts du quartier de Beaumont

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Trait d'union
Monséjour
Journal de l'Association des
intérêts du quartier de Beaumont - Vignettaz - Monséjour
Beaumont Vignettaz
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UN NOUVEL AN DANSANT !
Les corbeaux freux alimentent tou-
jours les conversations dans les chau-
mières de Beaumont
-
Vignettaz et
Monséjour. Pour essayer d'adoucir ce
problème lancinant, nous vous propo-
sons d'inciter votre régie ou proprié-
taire à faire le nécessaire pour deman-
der l'autorisation au Service des forêts
et de la faune de déposer les nids mé-
caniquement ou par jet d'eau. Les de-
mandes doivent se faire le plus rapide-
ment possible par immeuble ou groupe
d'immeubles. Vous pouvez par contre
nous transmettre une copie des autori-
sations pour que nous puissions éven-
tuellement grouper les interventions.
Celles-ci pourront se réaliser au début
février 2013. Les frais sont à la charge
des propriétaires des immeubles.
Les locaux de l'ancien magasin Den -
ner de Beaumont -
Centre ont été dé-
barrassés des dernières marchandises
qui pourrissaient sur place et remis
en ordre de fonctionnement. Malheu-
reusement, les grands distributeurs
alimentaires ne s'intéressent plus à
ces locaux vétustes et peu pratiques.
La banque UBS ne se décourage pas et
cherche encore à installer un magasin
d'alimentation. Mais pour combien de
temps ? Espérons encore et « pa capona »
comme diraient les Saviésans.
Nos pompiers ont posé gratuitement
nos illuminations de Noël sur un sapin
existant à Beaumont et sur un sapin
offert par la Bourgeoisie à la Vignet-
taz, Fort-St-Jacques. Nous demandons
aux membres habitant Monséjour de
nous proposer un sapin existant bien
placé dans le quartier pour que l'an-
née prochaine nos pompiers puissent
aussi poser des illuminations de Noël
dans cette partie de notre quartier.
Merci beaucoup au Bataillon des
sapeurs - pompiers de la ville et plus
particulièrement à son commandant,
à la Bourgeoisie, à la ville de Fribourg
pour l'énergie électrique, au groupe e
et à nos deux Maîtres d'Oeuvre Daniel
Bonfils et Jean - Daniel Rotzetter. N'ou-
blions pas d'illuminer durant ces fêtes
notre beau et bien habité quartier de
Beaumont - Vignettaz
- Monséjour !
Pour bien finir l'année, nous vous
proposons une soirée dansante le 31
décembre dès 23.00 h. à la salle poly-
valente de l'école de la Vignettaz. Les
boissons seront offertes à tous les
membres de l'association de 23.30 à
00.30 h. Prenez vos CD préférés et votre
bonne humeur pour bien commencer
cette nouvelle année !
Nos sincères remerciements vont
aussi au nouveau Président de la Land
wehr, à ses musiciennes et musiciens,
à tous les membres cotisants, les col-
laborateurs, les annonceurs, les dona-
teurs et à tous ceux qui ont oeuvré au
rayonnement de notre association du-
rant cette année.
Nous vous souhaitons d'excellentes
fêtes et vous présentons nos meilleurs
voeux de santé, de bonheur et de pros-
périté pour la nouvelle année.
A bientôt et pourquoi pas à la soirée
dansante du Nouvel An !
Jean-Jacques Métrailler
Sommaire
Appel aux artistes du quartier
Rétrospective 2012
Au coin de la rue
Le chemin de Bethléem
Procès - verbal de l'Assemblée
générale du 25 janvier 2012
Convocation à l'Assemblée
générale du 31 janvier 2013
Agenda
Soirée dansante du
Nouvel-An dès 23h
Salle polyvalente de l'école
de la Vignettaz
Assemblée générale
de l'Association des intérêts
du quartier de Beaumont
-
Vignettaz-Monséjour
Salle polyvalente de la
Vignettaz à 2oh
(voir convocation en page 11)
Match aux cartes
Salle polyvalente de l'école de
sa 23.02
la Vignettaz,14h3°
lu
31.12
je 31.01

EXPOSITION 2013 « ARTISTES DU QUARTIER »
tous les jours de 14 à 18 heures, 26 et 28 mars jusqu'à
22
heures
La troisième exposition des « Artistes du quartier » se déroulera du samedi 23 mars au dimanche 31 mars 2013 à la salle
polyvalente de l'école de la Vignettaz. Nous invitons dès lors chaque personne âgée d'au moins 16 ans et exerçant ses
talents d'artiste tout au long de l'année dans les domaines tels que : peinture sur tout support, dessin, poterie, sculpture,
photographie, broderie ou autre technique de bien vouloir s'inscrire, au moyen du talon ci-dessous, à notre exposition
« Artistes du quartier ». Le vernissage, auquel toute la population est conviée, est prévu le samedi 23 mars à 18 heures.
Nom :
Prénom :
Adresse :
No. tél. .
Type d'activité pratiquée :
Talon d'inscription à renvoyer jusqu'au 28 janvier 2013 à l'AIQBVM,
case postale 29, 1709 Fribourg ou
jj
[email protected]
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Chemin de
BETHLEEM
au coin de la rue
BETHLÉEM
Adjacent à la route Nicolas-Chenaux,
qui avait fait l'objet du premier article
consacré au nom de nos rues, le che-
min de Bethléem rejoint perpendicu-
lairement la route de la Vignettaz à la
route de Villars. En application de la
loi cantonale, une liste de cinquante
noms de routes, avenues, rues, che-
mins, ruelles et impasses, proposés
par le Conseil communal de Fribourg
en 1943, avait été ratifiée la même
année par le Conseil d'État. Cette liste
concernait essentiellement les nou-
veaux quartiers sis à la périphérie
et, plus rarement, le centre de la cité
et la vieille ville. On y trouve, entre
autres, les noms de la plupart des voies
de communication des quartiers de
Beauregard et de la Vignettaz. Pour
le quartier de Beaumont, il faudra at-
tendre son développement à partir des
années soixante.
Un lieu-dit : Bethléem
Un plan de Fribourg et des environs,
daté de l'année 1881, mentionne l'exis-
tence d'un lieu-dit
Bethléem, situé en
dehors des limites communales de
l'époque, entre le Guintzet et Pérolles,
plus précisément entre la route de Ro-
mont - la route de Villars actuelle - et la
route de Bulle, qui sera rebaptisée plus
tard avenue du Midi. Un autre plan, de
1904, signale la présence d'une clinique
Bethléem,
propriété d'une famille de
Weck, qui avait accueilli durant une
dizaine d'années des mères célibataires.
Plus tard, cet immeuble avait été repris
par un horticulteur, puis démoli vers la
fin des années soixante pour faire place
au complexe locatif et commercial de
la route de Bethléem 3 à 9, à l'empla-
cement de l'actuel Beauregard Centre.
Enfin, l'Inventaire Suisse d'Architecture
1850-1920, consacré à Fribourg, nous
apprend aussi qu'une
villa Bethléem
avait été édifiée, vers 1885, à la route de
Bertigny, construction exécutée dans
le style des chalets de l'Oberland ber-
nois, avec façades en maçonnerie. Par
la suite, ce bâtiment a été démoli, peut-
être en relation avec la création du futur
hôpital Jules Daler, dès 1915.
La maison Bethléem
Comme son nom ne l'indique pas, cette
maison a pour adresse la route de la
Vignettaz 57. Propriété d'une famille
von der Weid dès 1870, elle est située au
centre d'un magnifique parc. L'histoire
nous rapporte que la maison Bethléem
fut le lieu d'une rencontre au sommet
entre les émissaires de l'empereur d'Au-
triche et ceux de la France dans le but de
mettre fin au premier conflit mondial.
Voir encadré.
En 1944, la
maison Bethléem fut acquise
par la communauté des Pères Blancs.
Elle abrite la direction de la Province
suisse. Sur les trente-trois membres
La Maison Bethléem en 1930. La tour a été démolie lors des travaux de 1958
La Maison Bethléem en 2012
Trait d'union
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eferQ
Extrait du plan de Fribourg et des environs, daté de 1881
suisses, sept sont engagés
dans les pays du sud, un
à Bruxelles et un à Rome.
En 1958, d'importants tra-
vaux ont conduit à la dé-
molition de la tour, située
à l'angle sud-est du bâti-
ment, et de la véranda puis
à la construction d'une aile
annexe, sur son flanc nord.
Cette maison accueille ré-
gulièrement des membres
de la communauté pour
des retraites ou des réu-
nions à l'échelon euro-
péen. De 1978 à 1997, elle
a œuvré comme centre de
formation pour les sémi-
naristes d'origine africaine.
Par la suite, cette tâche a
été déplacée au Burkina
Faso.
Nicol
as Jord an
RENCONTRES À FRIBOURG POUR SAUVER LA PAIX
Le premier conflit mondial, déclenché en 1914 par l'Allemagne et l'Autriche-Hon-
grie, rejointes plus tard par l'empire ottoman et la Bulgarie, contre la France, la
Grande-Bretagne et la Russie, avait causé durant deux ans des pertes énormes en
vies humaines et des pénuries alimentaires considérables dans les deux camps. En
novembre 1916, la mort de l'empereur d'Autriche François-Joseph ter, à l'âge de 86
ans, ouvrait en quelque sorte la porte aux négociations de paix car son successeur,
Charles ier, avait le dessein de mettre un terme au conflit et de sauver la monarchie
de la destruction, ce qu'il fit à plusieurs reprises.
Dans l'une de ces tentatives, il chargea son ministre des affaires étrangères, le
comte Czernin, d'engager des entretiens exploratoires avec la France. Ce dernier
confia au comte Nikolaus Revertera, conseiller diplomatique auprès de la légation
d'Autriche-Hongrie à Berne, la mission de rencontrer le comte Abel Armand, offi-
cier de renseignements de l'état-major général français. Des pourparlers eurent lieu
durant l'été 1917 et en janvier 1918, à Fribourg, à la maison Bethléem. Entre autres
concessions, l'Autriche suggérait que l'Alsace-Lorraine soit restituée à la France
tandis que cette dernière souhaitait que la Bavière, la Silésie et la Pologne soient
annexées à l'empire austro-hongrois dans le cadre de la signature d'un traité de paix
honorable. Les Allemands n'étant pas du tout d'accord avec de telles concessions, ces
propositions restèrent lettres mortes, d'autant plus qu'il était apparu que les émis-
saires des deux parties ne semblaient pas être dotés des pouvoirs indispensables pour
engager leur pays respectif dans de telles négociations.
En novembre 1917, Georges Clemenceau devient président du conseil. Investi à
la tête d'un cabinet de guerre, il veut mener son pays à la victoire. Il s'attache alors
à redresser la France après les échecs militaires et diplomatiques des mois écoulés.
Devant l'avance des armées alliées, Charles ier demande la paix le 3o octobre 1918 et
le 4 novembre l'armistice est signé. Côté allemand, il en est de même le 11 novembre.
En réalité, la fin de l'empire austro-hongrois allait déstabiliser l'Europe centrale, car
il avait eu l'indéniable avantage d'unifier autour de la même couronne des peuples
opposés depuis des siècles.
NJ
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