Poissons

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Anguille d’Amérique
(Anguilla rostrata)
En voie de disparition
Description
»» Ce poisson au corps allongé, presque rond en coupe transversale peut
atteindre 1 m de longueur et 1,5 kg.
»» Possède une seule nageoire dorsale anale et caudale (qui se prolonge autour
de la queue jusqu’au ventre), ainsi que des nageoires pectorales (sur les flancs).
»» Les jeunes Anguilles d’Amérique ont le dos foncé et le ventre jaunâtre ou verdâtre
alors que les adultes sont uniformément grises avec un ventre blanchâtre.
»» Sa mâchoire est saillante et ses dents sont bien visibles.
»» Est assez similaire au Lamproie, qui n’a pas de nageoires pectorales (sur les
flancs) et qui a une gueule en forme de disque suceur muni d’odontoïde au
lieu de la mâchoire saillante de l’Anguille d’Amérique.
Cycle de vie
»» Retourne frayer dans la mer des Sargasses près des Bermudes; les petits
migrent ensuite vers le nord où ils entrent dans les réseaux d’eau douce
dans l’année qui suit l’éclosion.
»» De 10 à 25 ans plus tard, l’Anguille d’Amérique, enfin mature, parcourra de
nouveau 6 000 km jusqu’à la mer des Sargasses pour frayer.
»» En Ontario, toutes les Anguilles d’Amérique sont des femelles.
»» Les adultes se nourrissent principalement de poissons, d’écrevisses, de
mollusques et de larves d’insectes.
Habitat et répartition
»» En Ontario, on la retrouve dans le fleuve Saint-Laurent, la rivière des
Outaouais, le lac Ontario ainsi que dans leurs affluents.
»» Rarement observée dans les Grands Lacs, en amont du lac Ontario.
»» Vit dans de nombreux habitats aquatiques au cours de sa vie incluant l’océan
Atlantique, les zones côtières d’eau salée ainsi que les fleuves, lacs et rivières
d’eau douce.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Les barrages hydroélectriques et autres obstacles entravant la montaison.
»» Lorsqu’elles migrent pour aller frayer, les turbines des barrages hydroélectriques
peuvent causer des blessures et même la mort des Anguilles.
»» Des changements dans les courants océaniques liés aux changements
climatiques peuvent avoir un effet sur la répartition des jeunes Anguilles.
Photo : Allen
Credit
Woodliffe
: Joseph R. Tomelleri
Photo : Jason
Joe Crowley
Mortlock, OMNR, COA
Anguille d’Amérique
(Anguilla rostrata)
Bec-de-lièvre
(Exoglossum maxillingua)
Menacée
Description
»» Se distingue par sa mâchoire inférieure trilobée.
»» Méné de taille moyenne vert olive aux flancs souvent argentés et au
ventre pâle.
»» Les jeunes présentent parfois des bandes foncées latérales distinctes
(sur les deux flancs).
»» Peut être confondu avec le Naseux des rapides ou le Naseux noir, tous deux
de plus petite taille.
Cycle de vie
»» Se nourrit de larves d’insectes, surtout de porte-bois et de petits crustacés,
mais est aussi connu pour attaquer d’autres poissons dont il mange les yeux,
d’où son surnom d’« eye-picker »
»» Pendant le frai, les mâles creusent une dépression dans le fond du cours
d’eau et le tapissent de fin gravier qu’ils transportent dans leur bouche.
Les femelles pondent ensuite leurs œufs dans ce nid que les mâles
recouvrent de gravier pour protéger leur progéniture.
Habitat et répartition
»» En Ontario, on retrouve le Bec-de-lièvre dans le fleuve Saint-Laurent,
dans la partie inférieure de la rivière des Outaouais et dans ses affluents.
»» Il a pour habitat les bassins et courants des rivières ou ruisseaux tempérés
et limpides au débit lent et au fond graveleux, idéaux pour le frai.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Dégradation de l’habitat par l’envasement qui résulte de la déforestation des
bassins hydrographiques et de l’agriculture.
Photo : New York State Department of Environmental Conservation
Bec-de-lièvre
(Exoglossum maxillingua)
Chat-fou du Nord
(Noturus stigmosus)
En voie de disparition
Description
»» Ce membre petit et robuste de la famille des Ictaluridés (ou barbotes)
atteint une taille maximale de 13 cm de longueur.
»» Sa nageoire adipeuse (nageoire charnue entre le milieu du dos et la queue)
rejoint la queue et forme une profonde encoche là où elle la rejoint.
»» Son corps est d’un brun moucheté qui lui procure un efficace camouflage
sur les fonds sablonneux, graveleux ou boueux.
»» Possède des barbillons (moustaches) à sa bouche et des épines acérées
et venimeuses sur ses nageoires dorsales (dos) et pectorales (flancs).
»» Est souvent marqué de deux ou trois taches foncées qui ressemblent à des
selles sur ses flancs.
Cycle de vie
»» Chasseur nocturne de larves d’insectes, de crustacés et de petits poissons.
»» Le frai a lieu l’été : les nids sont construits sous de grands rochers ou débris
ou sur des fonds sablonneux entourés de végétation dense.
»» Les mâles protègent les nids puis les jeunes pendant quelques semaines.
Habitat et répartition
»» En Ontario, on le retrouve dans les eaux du lac Sainte-Claire ainsi que dans
les rivières Détroit et Thames.
»» Son habitat est constitué de ruisseaux au courant rapide et de rivières
graveleuses; on le retrouve aussi dans des eaux tempérées et peu
profondes (lac Sainte-Claire).
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Dégradation de l’habitat due à la pollution.
»» Altération de la qualité de l’eau causée par le développement urbain et
l’intensification de l’agriculture.
Chat-fou du Nord
Photo : : Joseph R. Tomelleri
(Noturus stigmosus)
Chevalier noir
(Moxostoma duquesnei)
Menacée
Description
»» Petite espèce de poisson suceur pouvant atteindre 50 cm de longueur.
»» Sa bouche, située sur la partie inférieure de sa tête, est constituée d’une
lèvre supérieure étroite et d’une lèvre inférieure concave.
»» Son corps est gris (parfois métallique) et brun olive, ses nageoires sont
grises et son ventre est blanc argenté.
»» La nageoire caudale (queue) des adultes est de couleur ardoise.
»» Les adultes peuvent être facilement confondus avec d’autres espèces de
poissons suceurs en particulier avec les autres chevaliers à queue grise
(Chevalier blanc et Suceur doré).
Cycle de vie
»» L’âge de la maturité varie de deux à six ans; le frai a lieu au printemps
lorsque les températures en eau peu profonde atteignent 15 à 21 °C.
»» La femelle pond ses œufs directement sur le gravier des rivières ou des
cours d’eau.
»» Les adultes se nourrissent de crustacés et d’insectes alors que les jeunes
préfèrent le plancton.
»» Le Chevalier noir peut vivre jusqu’à 16 ans.
Habitat et répartition
»» En Ontario, se retrouve dans six bassins hydrographiques liés aux lacs
Huron et Érié.
»» Vit dans les rivières et les ruisseaux de taille moyenne avec un courant
constant et un fond graveleux, sablonneux ou boueux.
»» Habitat d’été constitué de bassins d’eaux de profondeur moyenne et habitat
d’hiver constitué de bassins d’eaux plus profondes.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Dégradation et fragmentation de leurs habitats de prédilection par les
barrages et autres obstacles.
»» Altération de la qualité de l’eau due à l’activité urbaine et agricole :
envasement, régime et vitesse du courant accrus.
Photo : Joseph
Joe Crowley
R. Tomelleri
Chevalier noir
(Moxostoma duquesnei)
Cisco à mâchoires égales
(Coregonus zenithicus)
Menacée
Description
»» Ce membre de la famille des salmonidés atteint en moyenne 35 cm de longueur.
»» Possède un corps de forme elliptique argenté et un dos brun olive.
»» Mâchoire supérieure proéminente et bouche dépourvue de dents.
»» Très facile à confondre avec d’autres espèces de Cisco (par ex. le Cisco de
lac) surtout dans les Grands Lacs.
Cycle de vie
»» Se nourrit de larves d’insectes, de petits crustacés et de crevettes d’eau douce.
»» Le frai a lieu au printemps ou à l’automne; les œufs sont déposés au fond
d’un lac.
»» Atteint sa maturité à l’âge de cinq ans.
Habitat et répartition
»» Présent dans les lacs Supérieur, Nipigon, Huron et d’autres plans d’eau
intérieurs du nord de l’Ontario.
»» Vit dans des lacs d’eaux froides d’une profondeur variant entre 20 et 180 m.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» La surpêche du 20e siècle est la cause du déclin spectaculaire de l’espèce.
»» La concurrence entre les espèces telles que l’Éperlan et le Gaspareau et
la prédation de la Lamproie (un parasite) sont aussi considérées comme
des menaces.
Photo : Michigan Department of Natural Resources
Cisco à mâchoires égales
(Coregonus zenithicus)
Dard de sable
(Ammocrypta pellucida)
En voie de disparition
Description
»» Petit membre de la famille des perches pouvant atteindre environ 8 cm
de longueur.
»» Son corps est long et mince avec peu de pigmentation, il est presque
transparent.
»» Une étroite bande de marques à peine visibles s’étire de sa tête à sa queue.
Cycle de vie
»» Le frai commence à la fin du mois de juin et se termine à la fin du mois de juillet.
»» La femelle pond les œufs sur le sable et le gravier.
»» Le Dard de sable peut vivre jusqu’à quatre ans.
»» Se nourrit de larves d’insectes de fond de cours d’eau.
Habitat et répartition
»» Se retrouve dans les lacs Sainte-Claire et Érié ainsi que dans quelques
rivières du sud-ouest de l’Ontario.
»» Son habitat se compose de ruisseaux et rivières. Il a une nette préférence
pour les fonds de sable et de gravier où il peut s’enfouir, en ne laissant
souvent que ses yeux découverts.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» La dégradation de l’habitat par l’envasement, le retrait de barres de sable ainsi
que la construction de barrages, l’altération du débit du courant, la diminution
de la qualité de l’eau et la compétition/prédation du Gobie à taches noires ont
tous contribué au déclin de l’espèce.
Photo : Alan
Allen Dextrase
Woodliffe
Photo : Alan
Joe Crowley
Dextrase
Dard de sable
(Ammocrypta pellucida)
Dard gris
(Percina copelandi)
Menacée
Description
»» Petit poisson de forme allongée.
»» Sa couleur varie entre jaune sable et olive. Ses flancs sont tachetés de brun
et son ventre est pâle.
»» Nageoires parfois discrètement tachetées, mais généralement transparentes.
»» Les mâles prennent une couleur sombre et leur tête devient presque noire
lors du frai.
»» Facile à confondre avec d’autres espèces de dards telles que le Dard noir et
le Dard de sable.
Cycle de vie
»» La période de frai a lieu au printemps ou au début de l’été dans des cours
d’eau au débit rapide; les mâles protègent un petit territoire centralisé sur
un gros rocher ou plusieurs rochers au milieu d’un courant fort.
»» Les femelles parcourent chaque territoire et peuvent frayer avec plusieurs
mâles.
»» Le Dard gris se nourrit d’insectes aquatiques et de petits crustacés qui vivent
aux fonds des rivières et des ruisseaux (moucherons et Porte-bois).
Habitat et répartition
»» Présent dans les affluents des lacs Ontario, Érié, Sainte-Claire, de la rivière
des Outaouais ainsi qu’à proximité des rives du lac Érié et dans les zones
de substrats de sable et de gravier du lac Sainte-Claire.
»» Se retrouve le plus fréquemment dans de grands réseaux hydrographiques,
mais peut aussi vivre dans de plus petits réseaux ayant un courant modéré
à rapide avec substrats de sable et gravier et dont la profondeur est de plus
de 1 m.
»» Sa répartition sur le territoire qu’il occupe est inégale.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Dégradation de la qualité de l’eau due à l’agriculture et au développement
urbain.
»» Déclin des territoires de frai en raison des altérations du courant,
des changements de températures de l’eau, de l’envasement et de
la construction d’obstacles.
»» Compétition pour les ressources et le territoire de frai avec l’envahissant
Gobie à taches noires.
Photo : George Coker
Photo : Joe Crowley
Dard gris
(Percina copelandi)
Esturgeon jaune (Acipenser fulvescens)
Préoccupante (population du sud de la baie d’Hudson - baie James)
Menacée (population du nord-ouest de l’Ontario)
Menacée (population des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent)
Description
»» Il s’agit du plus grand poisson d’eau douce du Canada (en Ontario, il peut
atteindre 2 m).
»» De gris clair à brun foncé sur les flancs et le dos, mais de couleur plus pâle
sur le ventre.
»» Sa peau est recouverte de plaques ou de disques osseux qui disparaissent
souvent chez les adultes de grande taille dont la peau a un peu la texture
de papier abrasif.
»» Se caractérise par sa tête triangulaire, son museau allongé et ses barbillons
(moustaches) qui lui permettent de percevoir son environnement et de trouver
sa nourriture.
»» Tout comme le requin, sa queue est asymétrique.
Cycle de vie
»» Les mâles atteignent la maturité sexuelle entre 18 et 20 ans tandis que les
femelles atteignent la leur entre 20 et 24 ans.
»» Le frai a lieu au printemps. L’Esturgeon jaune migre souvent sur de grandes
distances pour rejoindre son aire de reproduction (par ex. 500 km).
»» Le frai a lieu sur un fond d’argile durci, de sable, de gravier ou de blocs
rocheux.
»» L’Esturgeon jaune se nourrit de poissons, de mollusques, d’écrevisses et de
larves d’insectes de fond de lac ou de rivière.
Habitat et répartition
»» Présent dans tous les Grands Lacs et dans les bassins hydrographiques des
Grands Lacs et de la Baie d’Hudson.
»» Vit au fond de vastes lacs et rivières d’eau douce.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» La surpêche pour la consommation de chair et de caviar a eu une incidence
importante sur la population.
»» La construction de barrages divise son habitat et nuit aux migrations de frai.
»» La contamination par des substances chimiques et toxiques ainsi que par les
engrais a dégradé son habitat traditionnel.
Photo : US Fish and Wildlife Service
Photo :Todd Stailey/Tennessee Aquarium
Esturgeon jaune
(Acipenser fulvescens)
Gravelier
(Erimystax x-punctatus)
Disparue de l’Ontario
Description
»» Petit mené fragile d’une longueur moyenne de 7 cm.
»» Possède un museau arrondi qui surmonte sa petite bouche et de petits
barbillons (moustaches) aux coins de sa bouche.
»» Son corps est argenté et son dos, vert olive; présente des marques discrètes
en forme de « x » sur les flancs.
Cycle de vie
»» L’historique des populations de l’Ontario est très peu connu.
»» Il fraierait au début du printemps.
»» Sa diète se composerait de petits insectes benthiques (qui se retrouvent
au fond des lacs ou des rivières) et de larves.
Habitat et répartition
»» Au Canada, le Gravelier n’a été vu que dans deux zones de la rivière Thames.
»» N’a pas été observé au Canada depuis 1958, où il est considéré comme une
espèce disparue.
»» Son habitat serait constitué de rivières d’eau froide ou tempérée avec bassins
au fond tapissé de sable, de roches et de pierres et parfois de matières
organiques molles et de vase.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Il aurait disparu en raison de la dégradation et de la perte de son habitat,
résultat de l’envasement excessif, de la dégradation de la qualité de l’eau
et de la pollution associée à l’agriculture et au développement urbain intensifs
ainsi qu’à la retenue.
Gravelier
Photo : Joseph R. Tomelleri
(Erimystax x-punctatus)
Lépisosté tacheté
(Lepisosteus oculatus)
Menacée
Description
»» En Ontario, dépasse rarement 75 cm de longueur.
»» Possède un corps cylindrique et un museau long et large.
»» Son corps brun olive est marqué de larges taches foncées qui marquent
aussi sa tête, ses nageoires et son museau.
»» Se confond avec le Lépisosté osseux, espèce plus courante, qui a un
museau plus long et mince.
Cycle de vie
»» Se nourrit presque exclusivement de petits poissons.
»» Au printemps, les adultes se déplacent vers des eaux peu profondes
à végétation dense afin d’y frayer. Les œufs se fixeront à la végétation
aquatique.
»» Les femelles sont plus grandes et vivent plus longtemps que les mâles.
»» Les différentes espèces de Lépisostés ont la capacité d’absorber l’oxygène
de l’air à la surface de l’eau.
Habitat et répartition
»» Le Lépisosté tacheté se retrouve dans quelques zones des lacs Érié et
Sainte-Claire, de la rivière Sydenham et de l’est du lac Ontario.
»» Il vit dans les marais côtiers, les baies tranquilles et les eaux de retenue ayant
une végétation aquatique dense : le fond des lacs est riche en argile, en débris
organiques et en terre tourbeuse.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» La dégradation de l’habitat due à l’altération de la qualité de l’eau, la pollution,
l’assèchement des marais, l’augmentation de la sédimentation ainsi que la
destruction des baies peu profondes, riches en végétation aquatique.
Lépisosté tacheté
Photo : US F&W Service
(Lepisosteus oculatus)
Méné camus
(Notropis anogenus)
En voie de disparition
Description
»» Méné fin et délicat pouvant atteindre 6 cm de longueur.
»» Possède une petite bouche retroussée qui rejoint ses narines et des yeux
relativement grands.
»» Son corps est argenté teinté de jaune sur le dos.
»» Une ligne noire parcours ses flancs, du museau à la queue et jusque sous
sa bouche.
»» Se confond facilement avec le Menton noir, le Museau noir et le Méné d’herbe.
Cycle de vie
»» Le frai a lieu en juin lorsque la température de l’eau est de 21 à 29 °C.
»» Les habitudes de frai du Méné camus sont très peu connues.
»» Il se nourrit d’insectes aquatiques, de petits crustacés et d’algues.
Habitat et répartition
»» Présent dans le fleuve Saint-Laurent, le canal Old Ausable et les affluents
des lacs Érié et Sainte-Claire.
»» Son habitat est constitué d’eaux froides et limpides au courant lent et aux
fonds sablonneux, vaseux ou argileux dotés d’une végétation aquatique
abondante (souvent associé au riz sauvage).
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» La dégradation de son habitat due à l’altération de la qualité de l’eau, à
l’augmentation de la turbidité (opacité), à la suppression de la végétation
aquatique, à la pollution et à l’envasement.
»» La prolifération de l’envahissant Myriophylle en épi étouffe la végétation
indigène que préfère le Méné camus.
Photo : New York State Department of Environmental Conservation
Méné camus
(Notropis anogenus)
Méné long
(Clinostomus elongatus)
En voie de disparition
Description
»» Méné coloré qui peut atteindre 12 cm de longueur.
»» Possède une grande bouche avec une mâchoire inférieure protubérante.
»» Son corps est argenté alors que ses flancs sont d’un rouge vif souvent
souligné d’un jaune de la tête à la queue; il possède de très petites écailles.
»» Se confond facilement avec le Ventre rouge du nord et le Ventre citron,
qui ont aussi de petites écailles et des flancs rouges, mais dont la bouche
est plus petite.
Cycle de vie
»» Se nourrit principalement d’insectes terrestres qu’il attrape juste au-dessus
de la surface de l’eau.
»» Le frai a lieu au printemps dans des rapides ou des bassins à l’eau peu
profonde.
»» Peut pondre ses œufs dans les nids du Méné de lac ou du Méné des
ruisseaux.
»» Peut vivre jusqu’à quatre ans.
Habitat et répartition
»» Présence dominante dans les affluents du lac Ontario, centralisé autour de
la région du grand Toronto. Quelques populations isolées se retrouvent aussi
dans les affluents des lacs Érié, Simcoe et Huron.
»» Son habitat est constitué de cours d’eau froide au courant lent et au fond de
sable et de gravier avec rapides et bassins avec une végétation en surplomb
(souvent associé aux baissières).
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» Dégradation et perte de l’habitat dues à l’urbanisation, qui cause une
altération du débit et de la profondeur/largeur de l’eau; diminution de
la végétation riveraine qui fournit un couvert et envasement.
»» Les activités agricoles telles que la culture en rang et la préparation
de pâturages menacent aussi la qualité de l’habitat, car elles causent
l’envasement et la perte de la végétation qui borde les cours d’eau.
Méné long
Photo : W. N. Roston
(Clinostomus elongatus)
Sucet de lac
(Erimyzon sucetta)
Menacée
Description
»» Cette espèce de Meunier (petite et large) peut atteindre 25 cm de longueur.
»» Son museau est émoussé et sa bouche est légèrement tombante
(propre aux Meuniers).
»» Son dos est vert olive à verdâtre bronzé, tandis qu’une ligne d’écailles aux
contours plus foncées parcours ses flancs. La couleur de son ventre varie
entre le jaune clair et le blanc.
»» Possède de larges écailles et une grande nageoire dorsale arrondie.
»» Les jeunes ont souvent une longue bande foncée particulière sur les flancs.
Cycle de vie
»» Se nourrit de petits crustacés, de mollusques, d’insectes aquatiques et d’algues.
»» Le frai a lieu entre le mois d’avril et le début du mois de juin : la femelle pond
ses œufs dans la végétation aquatique.
Habitat et répartition
»» En Ontario, le Sucet de lac se retrouve dans les bassins hydrographiques
des lacs Sainte-Claire, Érié, Huron et de la rivière Niagara.
»» Son habitat est constitué de marécages, de lacs ainsi que de cours d’eau
(au débit lent) tempérés, limpides avec une végétation dense.
Facteurs ayant une incidence sur la population
»» La dégradation et la perte de son habitat dues au drainage des marécages.
»» L’altération de la qualité de l’eau, la pollution et l’augmentation de
l’envasement et de la turbidité (opacité) de l’eau.
Photo : New York State Department of Environmental Conservation
Sucet de lac
(Erimyzon sucetta)
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