durable qui vise à diminuer son impact sur l'environnement, participer au progrès social et s'ouvrir
sur la société civile. Cette politique s'applique tant dans ses métiers que dans son fonctionnement,
avec une implication toujours plus forte des collaborateurs. » source site web Natixis) mais n’en
respecte pas les principes fondamentaux : les femmes et les hommes ainsi que le
maintien de ses activités nécessaires au bon maillage territorial.
- Natixis est profondément ancrée dans les territoires. Oublier cet ancrage, c’est oublier son
histoire, ses valeurs, son rôle et ses devoirs de banque mutualiste.
Un parti-pris flagrant dans les analyses réalisées menant à une décision stratégique
surprenante
A la lecture des documents communiqués au CCE par la Direction et des éléments
complémentaires fournis toujours en cours d’étude, il apparaît de façon flagrante que la
localisation en région des services informatiques (Bordeaux, Nantes, Caen, Reims,
Toulouse…) n’a jamais été une option. Et la raison économique, critère numéro un pour
optimiser les coûts, est tout aussi discutable : les données à disposition montrent une
économie de 27 millions d’euros en externalisant les emplois à Porto…l’économie serait de 15
millions d’euros en implantant l’activité en Province. Et encore, les subventions et autres aides
restent à identifier. Surtout en régionalisant les activités liées aux services informatiques, on
éviterait tout risque opérationnel.
Ces points suffisent à nous interroger sur la bonne conduite des décisions stratégiques prises
par la direction.
Une absence de patriotisme économique à dénoncer
Enfin, alors que le pays est tous les jours durement touché par les suppressions d’emplois, il
semble invraisemblable que Natixis, sauvée de la faillite par l’état et donc par les
contribuables français (7,8 milliards d’euros en 2009), ne daigne pas considérer son propre
pays dans sa politique d’optimisation des coûts ! Au-delà d’un manquement à la solidarité
nationale, il y a là un mode de gouvernance plus que dénonçable et critiquable. Rappelons
par ailleurs que Natixis a bénéficié de 7,9 millions d’euros en 2015 au titre du CICE (Crédit
d’Impôt et Compétitivité Emploi).
Porte-paroles :
CCE de Natixis : Nicolas Getti
CFDT : Jean Luc Donore
CFTC : Jean Noel Tribolo
CGT : François Duchet
SNB : Laurent Jacquel
UNSA : Isabelle Viel
Contacts presse :
Agence Gen-G – Appalaches
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