Novae et Super Novae Définition préalable Nova, Novae, Novas Nova : explosion de l’enveloppe de l’étoile. Phénomène non définitif (récurrent) Supernova : explosion de l’ensemble de l’étoile. Phénomène définitif, non récurrent De Stella Nova in Pede Serpentarii 1605/1606 Kepler Une nouvelle étoile Stella Nova dans Ophiuchus d'octobre 1604 à octobre 1605 La Nova de Kepler Mars Saturne Jupiter La Nova de Kepler Wilhelm Baade 1943 17h 30m 42s −21° 29′ V843 SN 1604 H2 12 / PNG 4.5 +6.8 SN Ia m = 19.1 / -2.5 5.4 ’’ B 268 Petit rappel Une étoile de faible masse (< 8ms) achève sa vie en : Nébuleuse planétaire et Naine blanche Au-delà : super nova et étoile à neutron ou trou noir (f de la masse résultante) Les Novae Les novae se répartissent en cinq catégories : Les novae rapides (NA) : quelques jours Les novae lentes (NB) : régulier, sur 15 jours environ Les novae récurrentes (NR) : plusieurs éruptions Les novae naines : variables cataclysmiques irrégulières Les novae-X NB C O H Système binaire C O 700 fois plus importante que les SN Une trentaine par an dans la Voie Lactée. 4 à 5 détectées Les échelles ne sont pas respectées Accrétion classique et accrétion polaire P et T augmentent dans l’enveloppe créée par le transfère Les échelles ne sont pas respectées Nova classique (CN) C1 C2 1000 ans 20 000 à 30 Mns ° 1 semaine 30 à 100 Mns ° Quelques heures 100 à 160 Mns ° => explosion de C1 1/1000 à 1/100000 masse solaire Décompression de la couche 2 160 à 50 Mns ° L = 10 000 s T3 C2 C1 T3 : temps mis pour perdre 3 magnitudes Nova Cyg 1992 Repérée le 18/19 fév. 1992 à m=6 Ascension droite : 20h 30m 31.58s Déclinaison : +52° 37' 53.4 V 1974 : 19.5 à 4.4 Nova rapide Les novae récentes accessibles aux amateurs 1991 1992 1999 1999 2006 2007 V838 Her V1974 Cyg V 1494 Aqui V 392 Vel RS Ophi V 1290 Sco mag 5 mag 4.2 mag 5.03 mag 2.6 mag 4.5 mag 3.9 Les SN Les novae récurrentes Nova classique qui présente des sursauts rapprochés T3 7,5 7,0 - long 7,2 7,3 12 6,6 7,9 18 7,1 7,4 24 7,0 7,5 23 9,0 10,0 - 8,8 10,2 43 8,8 10,2 30 8,9 10,1 43 4,5 7,8 - 4,6 7,7 35 4,8 7,5 25 5,3 7,0 9 2,0 8,6 - 1,8 8,8 80 nom T Pyx U Sco Loi Kukarkin-Parenago Plus l’intervalle est long plus l’intensité est forte Δm interv alle ans mag max RS Oph T CrB 7.5 / 18 - 9j 6j 10.1 / 38.6 Les novae naines Création d’un point chaud 3000 à 20000° 10 - 8 mt U Gem Z Cam SS Cygn Les échelles ne sont pas respectées Point chaud polaire et point chaud sur le disque Les novae naines U Gem 6 mag P: 100 jours SS Cyg 4 magnitudes P: 40 jours et parfois 100 VN Ori : 17 j Les super novae Un petit rappel Masse, durée de fin et mode final d’une étoile seule Si la masse est inférieure à 8 ms => nébuleuse planétaire Si la masse est supérieure => supernova puis étoile à neutron. Si la masse du cœur résultant > 3.3 ms => supernova puis trou noir Un phénomène cataclysmique La magnitude de l’étoile mère (ou astre géniteur) est x 20 L’éclat x 10 8 à 10 9 soit 100 Mns à 1 Md de fois Energie libérée en quelques semaines = énergie libérée par le Soleil en 9 Mds d’années Walter Baade et Fritz Zwicky 1930 Ils ne connaissent pas la différence entre N et SN mais savent quelles sont très loin donc très brillantes d’où Super Novae Zwicky 2 types de SN Type I (SN I) Absence des raies de l'hydrogène ou pas visible. En 1980 SN Ia silicium, magnésium, calcium; SN Ib hélium SN Ic peu d’hélium Type II (SN II). Dominantes des raies de l'hydrogène SN II, SN Ib et Ic dans les galaxies spirales au voisinage des bras spiraux et dans les galaxies irrégulières, associées aux régions de formation d'étoiles CONCLUSION : les SN II, Ib et Ic sont produites par - des étoiles jeunes (présentes uniquement dans les régions de formation) -massives car seules ces étoiles explosent peu de temps après s'être formées - Les SN Ib et Ic ont perdu tout ou partie de leur enveloppe d’hydrogène (Ib), voire d’hélium (Ic) SN Ia Présentes dans toutes les galaxies y compris les elliptiques (uniquement formées d’étoiles âgées) Pas de localisation préférentielle CONCLUSION : - formées à partir d’étoiles pouvant être anciennes, - ne dépendent pas de la masse des étoiles Supernova de type I ou SN thermonucléaire La masse de Chandrasekhar Si une naine blanche atteint 1.44 ms -> Combustion du carbone -> supernova A Subrahmanyan Chandrasekhar 1910-1995 Supernova de type Ia NP N Bl (< 1 ms) si M > 1.44 ms => Fusion du carbone et explosion de l’étoile en SN Ia Conséquence : l’énergie libérée par 1.44 ms est une constante. La luminosité est constante. Marqueur de distance. Supernova de type II ou SN à effondrement de cœur Origine : une étoile géante seule Si la masse de départ est supérieure à 8 ms : super nova puis étoile à neutron. Si la masse du cœur résultant > 3.3 ms = trou noir Masse de départ 30 ms GR Neutrino SN II c c Energie He PR > G l’étoile grossie C H => He => B => C => Na =>Ne => O => P , Cl, Ar, K, Ca, Ti… =>Mg =>Si O => Fe => Ni G > PR le cœur s’effondrent SN II Suivi de l’effondrement des couches externes puis de leur rebondissement Fe Ni Cu…Pb, Au, …Ur Evacuation de l’énergie en SN. Onde de choc Ejection de l’enveloppe Rémanent Etoile à neutron pulsar Trou noir stellaire Type I ou type II ? Type I ou type II ? La courbe de lumière SN II P SN II L SN Ia Dans les 80 premiers jours Ib/c = II-P donc pas suffisant Type I ou type II ? Le spectre Peu d’hydrogène et d’hélium. C’est le cœur d’une des 2 binaires qui explose (Ia) Ou c’est une étoile de Wolf Rayet Dominante d’hydrogène et d’hélium. C’est l’étoile qui explose (Ib, Ic, II) SN type Ia : les « céphéides » de l’univers lointain Comme ces SN explosent lorsque l’étoile atteint 1.44 ms, elles ont toutes la même luminosité. On compare la magnitude absolue et la magnitude réelle pour avoir la distance Pour les galaxie relativement proches ont compare les résultats des céphéides avec celles de SN Ia pour affiner les modèles. Tout va bien sauf que…. 4 SN Ia posent problème SN2003fg, SN2006gz, SN2007if, SN2009dc SNIa dont l’éclat est x2 d’une SNIa Pas d’hydrogène => naine blanche 1.3 ms de Ni 56 contre 0.6 Naine blanche de 2.2 ms contre 1.44 M > lim Chandra Hypothèse : fusion de 2 naines blanches SN 2006gz M=17.7 Quelques SN galactiques Extrêmement rares SN 185 La plus ancienne répertoriée 3300 al; constellation Centaure 7 déc. 185 Vue pendant 8 mois en Chine Type Ia (pas de pulsar) SN 1006 Supernova la plus brillante observée sur Terre durant les temps historiques dans la constellation du Loup. Chine, Japon, Arabie, Suisse, White Tank regional montain park SN 1006 SN 1006 Lune Mars Horizon 15 mai 1006 à 0h Latitude Chateaugay SN 1054 M1 4 juillet 1054 4 h 30 SN 1181 Cassiopée 2h 05m 37s +64° 49’ 5400 al Chine 6 août et Japon 7 aout 1181 au 6 février 1182 185 jours Wenxian Tongkao 3 C 58 / PSR J0205+6449 SN 1572 Super Novae Tycho Brahé 7500 al Cassiopée 2h 05m 37s +64° 49’ SN 1572 Super Novae Tycho Brahé Cassiopée 2h 05m 37s +64° 49’ 11 novembre 1572 vers 2h du matin Mag : - 4 SN 1604 Super Nova de Kepler 9 octobre 1604 entre Mars et Saturne Saturne Mars Jupiter SN 1604 Super Nova de Kepler 9 octobre 1604 entre Mars et Saturne La première SN extra galactique S And SN 1885 A aout 1885 0h 42 43 +41 16 Type Ia Mag 5.8 La plus lointaine (ancienne) SN 11 mds a.l. G1.9+0.3 « Nature » 9 juillet 2009 11 mds a.l. SN 1987A Grand Nuage de Magellan, 168000 al Sanduleak -69 202 SGB 10mns d’années mag +3 1998 1.2al 1994 7 ans 3.5 ans / 0.7 al 2/10 al /an 60000 km/s Mycn 18 Sanduleak -69°202 Eta Car SN 1993J M 81 12 Mns al 28 mars 1993 25 à 30 ms => type II Pratiquement pas d’hydrogène => Type Ib => Création d’un nouveau type SN IIb Et si Bételgeuse explosait D = variable 300 à 1100 d s sur 5 ans L = 63 000 s M = 15 ms T = 3600° Age : 10 Mns d’années Système solaire 1 - Kamiokande détecte un afflux de neutrinos 2 - Quelques minutes à un jour (temps mis par l’onde de choc pour arriver à la surface de l’étoile) luminosité augmente en quelques heures. Visible en plein jour (si été automne Emission X et gamma > au Soleil 3 - Quelques jours à quelques mois : illumination des poussières environnantes de Bételgeuse à 1 al 4 - Quelques années : collision avec les gaz émis par Bételgeuse 5 - Quelques dizaines d’années : apparition du cœur (pulsar) 6 - Pendant quelques milliers d’années : rémanent de l ’étoile 7 - Quelques centaines de milliers d’années : rencontre de la matière très diluée avec le système solaire 1 - Kamiokande détecte un afflux de neutrinos 2 - Quelques minutes à un jour (temps mis par l’onde de choc pour arriver à la surface de l’étoile) luminosité augmente en quelques heures. Visible en plein jour (si été automne) 3 - Quelques jours à quelques mois : illumination des poussières environnantes de Bételgeuse à 1 al 4 - Quelques années : collision avec les gaz émis par Bételgeuse 5 - Quelques dizaines d’années : apparition du cœur (pulsar) 6 - Pendant quelques milliers d’années : rémanent de l ’étoile 7 - Quelques centaines de milliers d’années : rencontre de la matière très diluée avec le système solaire. Sans effet On continue à bronzer tranquille