”Oui, mais...
Il le permet ?!”
Claude PAYAN
Edité par :
CJP
Edité par CJP (l’auteur)
Avril 2016
ISBN : 979-10-92672-09-1
Introduction
Je me souviens avoir eu une discussion avec un
ami un jour, au sujet dun fre que nous
connaissions, qui était malade et dans de grandes
souffrances.
Nous étions tous deux révoltés de ce qui lui
arrivait et reconnaissions que ça ne pouvait être
que l’oeuvre de l’adversaire, “le destructeur”, et
non la volonté de Dieu.
Mon interlocuteur finit néanmoins par conclure en
me disant : “Oui, mais... Il le permet ?!”.
Sur le coup, j’ai acquiescé ! Pourquoi ?
Je n’en sais rien ! Parfois on veut faire plaisir aux
gens et on leur dit “Oui“, alors que l’on pense
“Non”.
Mais ce “Oui, mais... Il le permet ?!” m’a travaillé.
Il m’a travaillé car il était exprimé d’une manière
qui remettait en question ce que nous avions
exprimé auparavant.
Ce “Oui, mais... Il le permet ?!” signifiait en fait :
“Ce n’est pas la volonté de Dieu, mais s’Il le permet
c’est que c’est quand même Sa volonté quelque
part”.
Ou encore : “Si ce n’était vraiment pas Sa volonté,
après tout, Dieu ne le permettrait pas”.
3
Vous voyez la contradiction : “Ce n’est pas Sa
volonté, mais c’est Sa volonté quand même !”.
Combien d’entre nous se retrouvent régulièrement
dans cette sorte de contradiction quand ils parlent
de Dieu ?!
Cette histoire de “permission” est un point majeur
de confusion parmi les chrétiens et les hommes en
général.
Nous prêchons que Dieu est un Dieu bon, qui veut
de bonnes choses pour Ses enfants et pour
l’humanité, et nous nous retrouvons devant un
dilemme face à des situations des plus injustes...
qu’un Dieu bon ne permettrait pas, s’Il pouvait
empêcher qu’elles arrivent.
Si nous partons du principe qu’étant tout puissant
tout ce que Dieu permet correspond, quelque part,
à Sa volon, nous sommes dans une totale
contradiction.
Il est alors normal que ceux qui nous écoutent ne
s’y retrouvent plus et, à la rigueur, ne veuillent pas
d’un tel Dieu qui serait si incohérent.
Dieu permet les vols, les viols, les crimes, etc., et
pourtant toutes ces choses sont complètement
contraires à Sa volonté.
La question qui se pose évidemment : pourquoi les
permet-Il quand même ?
Il est très important de clarifier ce sujet car, selon
comment nous raisonnons, nous établissons la
justice ou l’injustice de Dieu.
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1ère Partie
Incompréhensions
Beaucoup de chrétiens et de serviteurs de Dieu,
lorsqu’ils parlent ou prêchent, insistent sur le fait
que Dieu “a permis” ou “permet” telle ou telle
chose, d’une manière qui n’est pas très claire ni
pour nous, ni pour eux, je pense.
On dira, par exemple, à quelqu’un que si Dieu a
permis des malheurs dans sa vie, c’est pour lui
apprendre quelque chose.
Le raisonnement peut être juste pour certaines
situations, mais pas pour les malheurs et tout ce
qui a trait à la destruction de notre vie.
Car si un père de ce monde pouvait éviter à son fils
de tels malheurs et qu’il ne le fasse pas, on dirait de
lui que c’est un père indigne.
Dans notre incompréhension de la “permission”
de Dieu, nous faisons souvent de Lui un Père
indigne.
Pourtant Jésus n’a-t-Il pas dit :
“Méchants comme vous êtes, vous savez donner de
bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison
votre père qui est dans les cieux donnera-t-Il de bonnes
choses à ceux qui les Lui demandent.” (Matthieu 7 : 11)
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