Introduction générale
« Ne doutons jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puissent changer le
monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit ».
Margaret Mead
Le colloque de l’Association des Cycles Supérieurs de Sociologie de
l’Université de Montréal (ACSSUM) s’est tenu pour sa dixième année
consécutive les 26 et 27 mars 2015. Autour du thème « Regards sur le(s)
pouvoir(s) », cet évènement a suscité son engouement habituel en rassemblant
une cinquantaine d’étudiantes et étudiants, de maîtrise ou doctorat, issus de
disciplines diverses des sciences humaines et sociales. Délibérément
pluridisciplinaire, cette manifestation s’est inscrite comme à l'accoutumer dans
une démarche d’ouverture : en termes clairs, en plus d’avoir eu l’occasion
d’accueillir d’autres horizons disciplinaires que la discipline sociologique, la
communion avec l’ailleurs s’est concrétisée en ayant l’immense honneur de
recevoir en nombre significatif des étudiant-e-s issus des autres universités
montréalaises et québécoises. On le devine donc amplement, la visée générale
de cette rencontre s’est voulue la suivante : offrir une tribune à toutes celles et
ceux qui, volontaires et dont la proposition de communication a été retenue par
le comité de lecture, ont bien voulu se prêter au jeu sérieux de présenter
l’avancée de leurs travaux à un public composé d’étudiant-e-s et de professeur-
e-s. Ici on ne peut manquer de le souligner, c’est dans cette perspective que
cette annuelle et rituelle manifestation scientifique est appelée à se perpétuer,
manifestation dont on ne peut que souhaiter un succès sans cesse grandissant.
Mais par delà ces considérations générales sur ce traditionnel évènement,
concrètement, pourquoi avoir choisi cette année de réfléchir collectivement sur
le thème du pouvoir ? Sans doute et comme indiqué dans l’appel à