
GERMÉMONT
Auriane
1
ère
ES2
L’impact du commerce extérieur sur l’économie nationale.
En partie grâce à son appartenance à l'union européenne, la France s'est
ouverte sur le monde faisant de son commerce extérieur, un commerce excédentaire
(c'est-à-dire que le pays exporte plus qu’il n’importe) mais qui ne l'a pas toujours été.
L'échange international présente trois intérêts non négligeables :
En premier, la spécialisation du pays dans les domaines de production où il est
efficace a permis une meilleure utilisation possible du travail, ce qui entraîne des
gains de productivité c'est-à-dire la diminution du temps de travail pour une même
quantité de biens produits et/ou la diminution du coût de la main d’œuvre pour un
même chiffre d’affaires (la productivité est calculée en rapportant la production à la
main d’œuvre et au capital utilisé à cet effet).
La réalisation d'économies d'échelle grâce à l'élargissement des marchés a favorisé la
baisse des coûts de production permise par la production en plus grande série.
Enfin, l'accès aux techniques des autres pays plus avancés donne aux pays, les
moyens de bénéficier de techniques qu’ils ne maîtrisent pas.
Entre 1978 et 2003, les exportations réalisées par la France ont augmenté
d'environ 502 % quant aux importations, elles ont augmenté de 485 % environ ce
qui traduit une ouverture croissante sur l’extérieur. Pourtant, la France était
déficitaire entre 1982 et 1990 mais depuis 1994, sa balance commerciale, qui résulte
de l’addition de l’ensemble des transactions réelles effectuées par les unités
résidentes avec l’extérieur, est à nouveau excédentaire.
Les principaux partenaires de la France jouent un rôle dans son commerce
extérieur. On peut s'apercevoir qu'en 2003, la France importait majoritairement des
pays européens (70.7%) et exportait, également vers ceux ci principalement
(73.2%).
La France dégageait ses excédents les plus grands en Europe, particulièrement au
Royaume Uni (solde de 8839 millions d'euros) et ses plus importants déficits en Asie
avec -16434 millions d'euros.
Le taux d'ouverture est un ratio permettant d’observer l’insertion d’une
économie dans le commerce international, il se calcule Exportations +
Importations/2x PIB. Le taux d’ouverture de l'économie française a vu une hausse
globale entre 1978 et 2003, passant de 19% à 25% et atteignant 28%. La France
s'est ouverte sur l'extérieur même si on peut voir apparaître un fléchissement depuis
2000.
En résumé, le solde extérieur (Exportations moins Importations. Permet de
comparer les flux réels de différents pays) en pourcentage du PIB était négatif entre
1978 et 1991 et est devenu positif à partir de 1991-1992 ce qui démontre donc que
le solde extérieur représente d'une manière plus globale une part minime de la
création de richesse en France.