II. Synthèses de polymères vinyliques et polydiènes (15')
Les polymères organiques sont obtenus à plus de 85 % par des polymérisations en chaîne
(que vous avez déjà rencontré) = Croissance par addition du monomère à l’extrémité de
la chaîne en croissance.
Ils existent plusieurs façons de mettre en place cette polymérisation : radicalaire,
anionique, cationique, par coordination. Frajman
1) Polymérisation radicalaire
Importante d'un point de vue industrielle.
Exemples : PS et PVC (seule méthode pour le préparer) (voir chiffres du Gnanou p.472-
476)
Mécanisme au tableau sur le PS en détaillant les grandes étapes (amorçage, transfert,
propagation, terminaison : transparent) et explication régiosélectivité, remarque :
enchaînement tête- à-queue HP p.702 + Frajman p.384
Transferts et créations de ramifications, ajout des flèches sur transparent HP p.704
Conséquences sur la structure => réticulation.
Tableau de caractérisations récapitulatif. HP p.712
Transition : Plein de ramification, chaînes de longueur très différentes mais il existe un
autre mode de synthèse permettant d’avoir d’autres caractéristiques.
2) Polymérisation anionique
Monomères concernés, doivent pouvoir stabiliser les anions HP p.708
Mécanisme sur le PS sur transparent. Transferts => polymère vivant HP
Caractéristiques en comparaison avec la radicalaire Tableau HP p.712
Exemple d’application : difficulté de mise en pratique (pureté des monomères… mais
utilisation en industrie croissante) + polymérisation anionique de l’isoprène ICO p.251
(diènes et polyènes)
Transition : Pas stéréosélective. D’où autres méthodes.
3) Polymérisation cationique et coordinative
(ne pas faire cationique si pas le temps, aller vite)
Grecias jaune chimie orga+ Gnanou
*Cationique : seulement pour l’isobutène. Principe, enchainement tête à queue et
applications (ruban adhésifs)
*Ziegler-Natta (PN 1963) : TiCl4, Al(C2H5)3 ; polymères stéréoréguliers qui présentent
des propriétés mécaniques bien supérieurs à celles des polymères atactiques. Grécias jb
p.279
Ex : PB cis avec Z-N à 95% Gnanou
Ex : PE parfaitement linéaire, conditions très douces (PEBP ; P=1 à 10bar, T<100°C).
Mais forte polymolécularité (3 à 30). A comparer avec PEHP, conditions radicalaires.
Tableau comparatif Halary p. 59 )
Si pas le temps, le mettre en remarque du II.2)
Transition : On a vu la théorie de ces mécanismes, comment on les met en pratique ?
4) Procédés industriels
Sur transparent : masse, en solution, en suspension, en émulsion Gnanou p 268-290,
Grécias jaune p 281, Tout-en-un p 936
Application : résine échangeuse d’ions synthétisés en émulsion (copolymère) ! Clayden
Transition : Nous venons de voir que suivant le type de synthèse, on impose une certaine
structure : ramifiés avec radicalaires, non ramifiés avec anionique, voire stéréoréguliers
avec Ziegler-Natta. Comment savoir quelle voie choisir ? Tout dépend des propriétés que
l’on cherche à obtenir. En effet, nous allons voir que les propriétés du matériau
dépendent étroitement de la structure de cette macromolécule.
III. Propriétés et applications (20')
1) Etat physique des polymères
On a déjà vu différents états physiques. Ex : pour l'eau : solide, liquide, gazeux.
Polymères vont être un peu originaux.
Pas de polymère à l’état gazeux et au sein de liquide et solide, température de
changement d'état peu marqués
Différents types de polymères : thermodurcissable, thermoplastique (ceux qui vont nous
intéresser)
Influence de la température sur chacun des deux types.
Différents états pour le polymères : cristallin, amorphe
Que se passe-t-il quand on chauffe? Différence entre cristallin et amorphe. Définition de
Tg et Tf au tableau. Halary p 218, Frajman p 374
Mais un polymère n'est jamais ni parfaitement amorphe, ni parfaitement cristallin =>
définition du taux de cristallinité : Xc. Tout en un p.885
Exemple PE haute densité/basse densité. Dépend de réticulation, liaison hydrogène.
Température de transition vitreuse qui va être importane pour choisir l'application du
polymère : ex : polystyrène, polypropylène, caoutchouc.
(- Cohésion d’un polymère : dépend surtout de l’intensité des interactions intermoléculaires : si
chaines linéaires sont fortes, si ramifications liaisons intermoléculaires faibles. Grecias jaune
p.280, Gnanou p359, HP
- Etat cristallin et amorphe =>taux de cristallinité (xc)
Etat cristallin favorisé par empilement régulier des chaines (Interactions de London) xc élevé
Exemples de xc pour PE basse et haute densité ainsi que leurs utilisations Ex : PEHD >0,8 et
PEBD entre 0,3 et 0,5 ! PEHD possède des chaînes très peu ramifiées capables de s’associer de
manière compacte, le PED possède de nombreuses ramifications (20 à 30 pour 1000 atomes) qui