Voici des plans des leçons de chimie organique pour les oraux de la session de l'agrégation de chimie 2012-2013. Ces plans ont été travaillés par Eloïse et moi. Généralement, ils ont été écrits d'après les propositions faites aux cours des présentations durant l'année et sont très souvent le fruit de réflexions communes de différentes personnes de la promotion durant les longues soirées de travail de l'année^^. Et puis, vous retrouverez parfois de grandes ressemblances avec les plans des années précédentes, ils étaient bien, n'est-ce pas ? ;-) Je n'ai pas tout relu après avoir passé les oraux, il y a donc sûrement encore des fautes de frappe, d'orthographe et de grammaire, parfois même sûrement de références biblio, et (j'espère pas mais peut-être) des erreurs scientifiques, du coup gardez des précautions vis-à-vis de ces plans. De plus dans les références, il y a parfois des numéros après les BUP qui font références aux pages du BUP cité dans la biblio même si il n'y a pas de p. devant. Bon courage ! Voilà donc merci à : Nils ARONSSOHN Pierrick BERRUYER Benjamin BOUSQUET Céline CAILLETEAU Fabien CARON Estelle GODART Arthur MARAIS Antoine MEUNIER Mathilde NIOCEL Romain REOCREUX Thomas ROSSI Lyvie ROUSSI Arnaud TALEWEE Eloïse THOMAS Maëlle LO 1 : Polymères vinyliques et polydiènes : synthèses, propriétés et applications (étude cinétique exclue) Transition : Macromolécules : longues chaines, mais caractère aléatoire de la polymérisation => elles n’ont pas toutes la même longueur => comment caractériser un polymère ? Gnanou Tous les exemples avec applications et chiffres sont dans le Gnanou à la fin. Les températures de Tg des polymères Halaray p. 218, Clayden , ICO Définition au tableau : degré de polymérisation, Graphe sur transparent, défintion de différentes masses molaires : masse molaire moyenne en nombre et masse. Définition : indice de polymolécularité Ip au tableau (>=1) HP p.691-693, Gnanou (Remarques : Mviscosité ne peut pas être définie avec autant de rigueur car issue d’une relation empirique : relation de Mark-Houwink Gnanou.) Méthode de mesure de Mw (diffusion de la lumière, sédimentation, ultracentrifugation, perméation sur gel) et Mn (tonométrie, ébulliométrie, cryométrie, osmométrie, titrages)Tout en un p. 877 Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 réactions de base en chimie organique, notion de stéréochimie, contrôle thermodynamique/cinétique, notions sur synthèse peptidique, module d'Young (physique) Tout-en-un PC, Halary,-Lauprêtre, Hprépa PC, Fontanille-Gnanou, Grécias jaune et bleu organique, OCP 9, Frajman, ICO, Clayden, BUP 888 Introduction : Polymère partout autour de nous, donner des exemples! Alimentaire (gélifiant, épaississant), ... Etymologie du mot polymère- Polymère naturel cf.caoutchouc- Staudinger 1920 = concept de macromolécule. Production volumique mondiale supérieure à celle de l’acier. Donner chiffres. Exemples Tout-en-un p 855 + Halary p19 But de la leçon : comprendre le lien entre la stucture, les propriétés et les applications des polymères (qui seront présentées tout au long de la leçon). I. Présentation (15' max) 1) Définitions Définition polymère au tableau, macromolécule sur transparent, HP p.690 Définition et différence monomère (réactif)/motif (unité de répétition) Exemple : PVC (polychlorure de vinyle), donner son utilisation sur transparent HP p.690 + Tout-en-un p.861 Existe différents types : naturels, artificiel, synthétiques Gnanou p.6 + exemples HP p.691-692. Dans cette leçon, on se restreint aux polymères vinyliques et aux polydiènes. Polymère vinylique = répétition d’un monomère vinylique (CH2=CHZ) + exemple et applications Gnanou p 472 + HP Polydiène = polymère issu de la répétition d’un monomère comportant 2 double liaisons + exemple et applications. Gnanou p 465 + HP Montrer polymère et monomères. 2) Taille des chaînes polymères Transition : On a dit que macromolécules = enchaînement de motifs et polymère ensemble de macromolécules. Mais comment peut-on vraiment décrire la structure ? 3) Structures (suivre le plan du Gnanou) Le terme structure pour les polymères peut se rapporter à l’enchaînement d’atomes, à celui des unités monomères, à la chaine dans son ensemble, à un ensemble + ou – grand de chaînes. Donc description à différents niveaux Gnanou p.19 * Dimensionnalité (au tableau) : linéaires (=chaînes), ramifiés ou branchés (=points de jonction le long des chaînes à partir desquelles se déploient des chaines latérales), réticulés (structure 3D : transparent) -> exemple de la vulcanisation du caoutchouc, polybutadiène Tout en un p.871, aussi Van der Waals ou liaison H=> propriétés différentes des polymères. * Enchainements des motifs : - homopolymères : définition (= un seul motif), enchainement tête à queue et tête à tête (schéma sur transparent, on désigne tête et queue). HP p.713 - copolymères : définition (=plusieurs motifs) + exemple HP p.715 => on n’en parlera pas plus aujourd’hui. * Configurations (tacticité : définition, isomérie géométrique, présence d'un carbone assymétrique ou d'une double liaison)) : HP p.717 représentations des motifs sur transparent * Conformation : flexible (pelote statistique : repliement de la chaîne sur elle-même), rigide (zig-zag), hélice : Frajman HP. Transition : Pourquoi des structures si différentes ? II. Synthèses de polymères vinyliques et polydiènes (15') Les polymères organiques sont obtenus à plus de 85 % par des polymérisations en chaîne (que vous avez déjà rencontré) = Croissance par addition du monomère à l’extrémité de la chaîne en croissance. Ils existent plusieurs façons de mettre en place cette polymérisation : radicalaire, anionique, cationique, par coordination. Frajman 1) Polymérisation radicalaire Importante d'un point de vue industrielle. Exemples : PS et PVC (seule méthode pour le préparer) (voir chiffres du Gnanou p.472476) Mécanisme au tableau sur le PS en détaillant les grandes étapes (amorçage, transfert, propagation, terminaison : transparent) et explication régiosélectivité, remarque : enchaînement tête- à-queue HP p.702 + Frajman p.384 Transferts et créations de ramifications, ajout des flèches sur transparent HP p.704 Conséquences sur la structure => réticulation. Tableau de caractérisations récapitulatif. HP p.712 Transition : Plein de ramification, chaînes de longueur très différentes mais il existe un autre mode de synthèse permettant d’avoir d’autres caractéristiques. 2) Polymérisation anionique Monomères concernés, doivent pouvoir stabiliser les anions HP p.708 Mécanisme sur le PS sur transparent. Transferts => polymère vivant HP Caractéristiques en comparaison avec la radicalaire Tableau HP p.712 Exemple d’application : difficulté de mise en pratique (pureté des monomères… mais utilisation en industrie croissante) + polymérisation anionique de l’isoprène ICO p.251 (diènes et polyènes) Transition : Pas stéréosélective. D’où autres méthodes. 3) Polymérisation cationique et coordinative (ne pas faire cationique si pas le temps, aller vite) Grecias jaune chimie orga+ Gnanou *Cationique : seulement pour l’isobutène. Principe, enchainement tête à queue et applications (ruban adhésifs) *Ziegler-Natta (PN 1963) : TiCl4, Al(C2H5)3 ; polymères stéréoréguliers qui présentent des propriétés mécaniques bien supérieurs à celles des polymères atactiques. Grécias jb p.279 Ex : PB cis avec Z-N à 95% Gnanou Ex : PE parfaitement linéaire, conditions très douces (PEBP ; P=1 à 10bar, T<100°C). Mais forte polymolécularité (3 à 30). A comparer avec PEHP, conditions radicalaires. Tableau comparatif Halary p. 59 ) Si pas le temps, le mettre en remarque du II.2) Transition : On a vu la théorie de ces mécanismes, comment on les met en pratique ? 4) Procédés industriels Sur transparent : masse, en solution, en suspension, en émulsion Gnanou p 268-290, Grécias jaune p 281, Tout-en-un p 936 Application : résine échangeuse d’ions synthétisés en émulsion (copolymère) ! Clayden Transition : Nous venons de voir que suivant le type de synthèse, on impose une certaine structure : ramifiés avec radicalaires, non ramifiés avec anionique, voire stéréoréguliers avec Ziegler-Natta. Comment savoir quelle voie choisir ? Tout dépend des propriétés que l’on cherche à obtenir. En effet, nous allons voir que les propriétés du matériau dépendent étroitement de la structure de cette macromolécule. III. Propriétés et applications (20') 1) Etat physique des polymères On a déjà vu différents états physiques. Ex : pour l'eau : solide, liquide, gazeux. Polymères vont être un peu originaux. Pas de polymère à l’état gazeux et au sein de liquide et solide, température de changement d'état peu marqués Différents types de polymères : thermodurcissable, thermoplastique (ceux qui vont nous intéresser) Influence de la température sur chacun des deux types. Différents états pour le polymères : cristallin, amorphe Que se passe-t-il quand on chauffe? Différence entre cristallin et amorphe. Définition de Tg et Tf au tableau. Halary p 218, Frajman p 374 Mais un polymère n'est jamais ni parfaitement amorphe, ni parfaitement cristallin => définition du taux de cristallinité : Xc. Tout en un p.885 Exemple PE haute densité/basse densité. Dépend de réticulation, liaison hydrogène. Température de transition vitreuse qui va être importane pour choisir l'application du polymère : ex : polystyrène, polypropylène, caoutchouc. (- Cohésion d’un polymère : dépend surtout de l’intensité des interactions intermoléculaires : si chaines linéaires sont fortes, si ramifications liaisons intermoléculaires faibles. Grecias jaune p.280, Gnanou p359, HP - Etat cristallin et amorphe =>taux de cristallinité (xc) Etat cristallin favorisé par empilement régulier des chaines (Interactions de London) xc élevé Exemples de xc pour PE basse et haute densité ainsi que leurs utilisations Ex : PEHD >0,8 et PEBD entre 0,3 et 0,5 ! PEHD possède des chaînes très peu ramifiées capables de s’associer de manière compacte, le PED possède de nombreuses ramifications (20 à 30 pour 1000 atomes) qui limitent la possibilité de repliement compact. Gnanou -Que se passe-t-il avec T ? Thermoplastique et thermodurcissables (ceux auxquelles on s’intéresse ensuite). Exemples + applications. Etat caoutchouteux ou élastomère Températures de transition vitreuse et de fusion -Récapitulatif : diagramme pour récapituler les différents états et les températures de transition. Rq : les transitions n’ont pas lieu à une température précise du fait de la dispersion des masses molaires dans le polymère. HP -Facteurs influençant Tg Frajman, Tout –en-un p 891 ex du PMMA iso et syndiotactique Halary p.218 => selon la structure pas mm ptés ! et structure dpd de la synthèse ! -Exemple de Tg et utilisation HP) Transition : Quelles propriétés mécaniques présentent ces états et comment sont-elles utilisées par les industriels? 2) Propriétés mécaniques HP p 728, Frajman p 378, Tout-en-un p 896 Résistance à la traction => Module de Young *transparent courbe σ=f(E) , pour les 3 grdes classes de matériaux (élastomère, plastiques rigides, plastiques mous) et E=f(T) pour taux de cristallinité différent* Exemple de différence de module d’élasticité pour les différents PE => importance du mode de polymérisation. Gnanou p.460 (pas faire si pas le temps) ICO p.685 : synthèse supporté d’un polypeptide. On veut synthétiser un polypeptide. Depuis Merrifield : synthèse supporté, i.e. on greffe la chaine sur un polymère et croissance => facilitation de purification etc… Pour que cela se passe dans de bonnes conditions on a besoin que la résine ait certaines caractéristiques, notamment doit être insoluble, solide (donc en dessous de Tg qui vaut environ 100°C), résistante. Résistance à l’écrasement croit avec réticulation, donc on a envie de réticulations => copolymérisation avec un réactif bifonctionnel. Mais si trop de réticulation on diminue l’accessibilité aux sites électrophiles => donc compromis à faire. + OCP 7 p.67 3) Solubilité et gonflement Frajman p 382, HP p 735, Tout-en-un p 895 Effet bon/mauvais solvant sur pelote de polymère *transparent* PS expansé, hydrogels (ex super-absorbants) Retour sur l’exemple de la synthèse d’un polypeptide : Vollhardt p.1175 : on explique pourquoi il ne fallait pas trop de réticulation, il faut que le polymère puisse bien gonfler pour que la diffusion des réactifs se fasse correctement. Procédé à présent automatisé. + alternative de Sheppard, changement de support solide OCP 9 p.75 Conclusion : Bilan : schéma-lien entre mode de polymérisation, la structure et propriétés. Faire attention à toutes les étapes. De nos jours : copolymères, fonctionnalisation… Synthèse sur support solide : grande utilisation de nos jours : ex de l’ICO p.524 : couplage de Stille, avantage l’iodure organométallique reste fixée donc purification facile, bien car toxique donc il vaut éliminer toutes traces. Pendant longtemps, les propriétés de durabilité et de résistance à la dégradation des matériaux polymères, ont été considérées comme prioritaires, on s’intéresse maintenant de très près aux possibilités d’éliminer les déchets polymères en développant des recherches sur les matériaux (bio)dégradables ou compostables. LO 2 : Utilisation des métaux de transition en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Base de chimie organique (oxydoréduction), Chimie de coordination, cycle catalytique, formalisme de Green, Stéréochimie Clayden, Brückner, Astruc, ICO, Rabasso, Campagne, Steinborn, (Housecroft), Kaim, Metals in Life… Introduction : Définition des métaux de transition (np vide (n-1)d partiellement remplie) (np vide (n1)d partiellement remplie) T Astruc Variété de paramètres que l’on peut faire varier en comparaison de chimie classiq (métal, pH, DO, taille, effets des ligands…) => importance en synthèse organique, industrie… I. Oxydation par les métaux de transition 1) En quantité stoechiométrique a) oxydation des alcools ICO chap alcool + Brückner p.496 * Réactif de Jones : CrO3 dans l’eau. Il s’hydrate en CrO4H2 = CrO4H- + H+. Mécanisme (principales étapes) d’abstraction du proton. Formation d’une C=O. Noter les DO du chrome. Obtention de l’acide carboxylique pour les alcools primaires. T (remarque ne pas détailler tout le devenir du chrome) Ex des éthylotests. * Comment avoir l’aldéhyde ? Ne pas travailler dans l’eau. Présentation des réactifs de Sarett, Collins, PCC, PDC T T : ICO p 409 ex 8 (malgré la légère acidité de PCC, l’acétal est maintenu !). Transition : ICO ex 10 : on a oxydé l’alcool mais pas l’alcène (chimiosélectivité), et si on voulait oxyder l’alcène ? b) Oxydation des alcènes ICO KMnO4 : bien détailler (énantiomères…) attention au mécanisme voir JD p.209 OsO4 KMnO4 DO=VII très bon oxydant … trop bon oxydant. T : couples de Mn à prendre en compte en conditions acides VS basiques. E°’. ICO p208. Bernard-Busnot ou diagramme de Pourbaix pour montrer que – oxydant en milieu basique. On utilise donc KMnO4 en conditions basiques, sous forme diluée, à basse température Mécanisme : faire la syn addition (remarque : intermédiaire jamais isolé), puis dire que hydrolyse =>diastéréospécificité syn. T : exemple de réaction (ICO) T : bilan du devenir du manganèse. Souvent pas un très bon rendement => autre méthode…. OsO4 DO=VIII très bon oxydant. T : étapes-clefs du mécanisme (quoique mal connu). Addition quantitative de OsO4 sur double C=C (sélectivité !! )puis hydolyse (Brückner/ICO) Transition : coûteux et toxique… 2) En quantité catalytique a) OsO4 en quantité catalytique Système réoxydant (lui est en qté stoechio). => on peut utiliser OsO4 en condition cata. Equation bilan de la ré-oxydation de OsO4 par NMO. Ex ICO T, Ex d’autres système oxydant : mol ac alcène et alcool ICO : chimiosélectivité. Remarque : on pourrait la rendre énantiosélective avec dihydroxylation de Sharpless Transition : on a parlé de chimiosélectivité, de diastéréosélectivité, et énantiosélectivité? b) Epoxydation de Sharpless Connu : époxydation d’un alcène avec mCPBA : diastéréospécificité. On peut utiliser un métal de transition afin de faire une réaction énantiosélective Si on dissymétrise le substrat ou le réactif, on peut être énantiosélectif. Conditions de Sharpless + exemples Transition : On a vu comment oxyder les alcènes grâces aux MT (alcool, alcène…), maintenant on peut également les réduire grâce aux MT et leur nombreux degrés d’oxydation II. Réduction par les métaux de transition *L’hydrogénation d’un alcène (très exergonique mais interdite de symétrie) Steinborn p.49 => nécessité d’utilisation de catalyseur *Définition catalyseur => Le rôle du catalyseur est de remplacer une ou plusieurs étapes difficiles par une succession d’actes plus faciles Scacchi * Cat homogène ou hétérogène… 1) Hydrogénation en catalyse hétérogène *Définition catalyseur hétérogène : Scacchi * Bilan ICOp.189 Avec Ni de Raney, PtO2 pour alcène (ex de l’ICO où on voit la sélectivité syn) et alcyne (procédé industriel du butane-1,4-diol) ICO p.264 * Mécanisme Brückner 536 Principales étapes puis mécanisme (noter les étapes au tableau) * Diastéréospécificité. Car addition syn. (Remarque TD : a été déterminé avec deutérium) Pb comment s’arrêter à l’alcène à partir de l’alcyne ? * Catalyseur empoisonné Lindlar : Pd déposé sur carbonate de calcium avec acétate de plomb, éventuellement de la quinoléine bénéficie. (20/1 à 40/1) ICO 264 * Chimiosélectivité ICO 264 Les alcynes sont hydrogénés préférentiellement à toutes les autres fonctions sur palladium et sur nickel. Cette sélectivité n’est pas due à une vitesse de réaction élevée, mais plutôt à une très forte adsorption qui leur permet de déplacer tous les autres groupements fonctionnels des sites actifs du catalyseur. T : Hydrogénation chimiosélective : synthèse de la jasmone ICO p.264 2) Hydrogénation en catalyse homogène *Présentation, mécanisme. Steinborn (Housecroft) Découverte milieu 1960’s Structure du catalyseur, bilan et conditions. Faire le cycle au tableau ; DO, NEV, nom de chaque étapes. Remarque : l’éthène empoisonne sa propre conversion en éthane => on ne peut pas utiliser la catalyseur de Wilkinson dans ce cas. Pour avoir une catalyse efficace la taille des alcènes est importante (Housecroft) *Ex de ligand chiraux => hydrogénation énantiosélective. Synthèse L-DOPA Clayden (=> avantage par rapport à cat hétérogène) Transition : Petits morceaux de molécules : oxydation, réductions maintenant on va voir comment les assembler pour construire le squelette carboné. III. Modification du squelette carboné 1) Couplage de Heck : formation C-C Campagne, Astruc, Steinborn, Clayden pour la formation de l’espèce Pd(0). * Bilan * Mécanisme simplifié (route non polaire, régiosélectivité dirigée par les gènes stériques. Pour un polaire : régiosélectivité dirigée par effets électroniques) * Application C’est la plus connue des réactions de couplage, elle est d’une grande utilité, car elle manifeste une bonne tolérance pour les groupements fonctionnels T : Exemple du couplage de Heck en synthèse (Campagne p. 50) Transition : On vu la possibilité de former des cycles moyens ce qui n’est pas facile, une autre méthode encore mieux ! 2) Métathèse : formation C=C Ne pas donner le mécanisme, juste le bilan. Exemples. Astruc p. 369, ICO p. 230 Conclusion : Montrer une CP avec les métaux présentés dans la leçon en rappelant leur utilité, sans oublier le rôle des ligands !(Cr, Mn, Os, Pt, Pd, Ru, Rh, …) Métaux non cité et réaction non citées : métathèse, hydroformylation, polymérisation,Monsanto… Ouverture en bio : l’hémoglobine… Kaim , Metals in Life LO 3 : Les alcènes (réaction de Diels-Alder exclus) Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Théorie de Hückel simple, hydratation, hydrohalogénatoin et dihalogénation des alcènes, contrôle cinétique et thermo, notion de DO, de réduction et d'oxydation, acide/base (Lewis+Bronsted), notion de RMN et IR Hprépa PC, T&D PC, ICO, Rabasso T2, Hprépa Tout-en-un PCSI, Clayden, Weissermel Introduction : Définition alcène : composés de formule brute CnH2n. Schéma + exemples à l'état naturel ICO p.185. Réactions déjà vu en L1 (hydratation, hydrohalogénation, dihalogénation, ozonolyse), exemples HP II. Hydroboration des alcènes 1) Présentation du réactif : le borane BH3 : acide de Lewis et électrophile. HP p.541 Formule avec lacune, VSEPR, AX3 dimérisation, stabilisation avec le solvant (liaison dative) TD p.363 2) Formation des alkylboranes Bilan monoalkylation HP p.541 Régiosélectivité : -encombrement stérique. Exemples ICO p.216, -effets électroniques. Exemples ICO p.216 : différence de sélectivité entre un alkylborane et styrène, calculs de charges sur Hulis. Stéréosélectivité : syn-addition, addition concertée Stéréospécificité : sur alcène Z ou E -> on obtient un autre diastéréoisomère. Exemple à inventer. Mécanisme pour monoalkylation TD p.364 et possibilté d'aller jusqu'à trialkylation. Influence de l'encombrement de l'alcène sur nombre d'alkylation. Exemple d'alkylboranes mono, di ou tri substitués. Exemples ICO p.217 + Rabasso T2 3) Application à la formation d'alcool I. Généralité sur les alcènes 1) Obtention a) en labo Rappel de déjà vu : Eliminations – déshydratation d'alcool. Exemple HP PCSI p.421 – déhalogénation. Exemple HP PCSI p.370 Autres réactions que vous verrez plus tard b) en industrie – par craquage catalytique des hydrocarbures Weissermel p.64 Tonnage produstion d'éthylène et intérêt. – raffinage de carburant Weissermel p.71 2) Propriétés spectroscopiques a) RMN Blindage et exemple. HP p.537 flexcam Constante de couplage, différence alcène Z et E b) IR On a déjà vu, obtention alcool avec règle Markovnikov par hydratation des alcènes. Bilan sous formed'exemple. HP PCSI p.220 Mnt grâce à cette hydroboration, on peut avoir des alcools anti-Markovnikov par oxydation du B des trialkylborane par H2O2+NaOH. Bilan-exemple ICO p.218 Transition : on a pu créer des liaisons C-O grâce à cette réaction, à partir des alcènes on peut aussi créer des liaisons C-O par oxydation. III. Oxydation d'alcènes 1) Epoxydation Bilan et réactif utilisé : m-CPBA TD p.367 Mécanisme TD p. 368 - stéréosélectivité : HP p.545 Addition syn, concertée . Exemple HP p.545 (diastéréospécificité) - influence de la double liaison : mCPBA électrophile (le montrer) réagit sur les C=C enrichies en électrons. Exemple ICO p.205 Transition : les époxydes sont très intéressant comme intermédiaires de synthèse. On avait vu avec les organomagnésiens, réactions pouvant allonger les chaînes carbonées, permettent également de conduire à des diols viciaux HP p.564 HP p.538 2) Dihydroxylation - antihydroxylation : Possible par ouverture d'époxydes : Bilan + mécanisme d'ouverutre en milieu acide et en mileu basique. (un au tableau, l'autre sur transparent).TD p.368 + HP p.547 Exemple. Régiosélectivité : sur le C le moins encombré : TD p.360 - synhydroxylation : *KMnO4 DO=VII très bon oxydant … trop bon oxydant. TD p.371 On utilise KMnO4 en conditions basiques, sous forme diluée, à basse température. Bilan + mécanisme? Exemple ICO p.208 * OsO4 DO=VIII très bon oxydant. Etapes-clefs du mécanisme (quoique mal connu). Addition quantitative de OsO4 sur double C=C (sélectivité !!) Danger avec OsO4 ICO p.209 + TD p.372 A priori, il faut OsO4 en quantité stoechiométrique. Grâce à un co-oxydant, on peut l’utiliser en condition cata. Transition : Ces diols syn sont très importants en chimie organique, notament pour clivage de la fonction C-C. 3) Coupure oxydante a) des diols vicinaux Oxydation par l'acide periodique HIO4. Bilan + exemple. HP p.547 b) rappel : ozonolyse Bilan selon les conditions + exemples ICO p.213-215 Mécanisme ICO p.213 + Clayden p.939 IV. Hydrogénation catalytique 1) Catalyse hétérogène Equation bilan : alcyne->alcène->alcane. Source de H : H2 Difficile. Nécessité d'un catalyseur, homogène ou hétérogène. TD p.359 Alcènes : ICO p189 exemples Mécanisme : Tec&Doc p360+ Bruckner p536 sur transparents Régiosélectivité, C=C la moins encombrée, exemple HP p.551 Stéréosélectivité partielle, influence de la pression en H2 : hydrogénation syn exemple ICO p.189 Alcynes : 2 stades de réduction possibles : ICOp264-269 utilisation du catalyseur de Lindlar. Autre manière d'obtenir des alcènes. 2) Catalyse homogène Catalyseur de Wilkinson, exemple ICO p.189 Intérêt. Conclusion : Bilan, ouverture sur Diels-Alder. Application en industrie : polymérisation HP LO 4 : Acides carboxyliques et dérivés ATTENTION : il faut parler vite! Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Alcool, aldéhydes/cétones, Hückel, IR/RMN, effet inductif/mésomère, dérivés halogénés, amines Hprépa PC, T&D PC, ICO, Rabasso T1, Vollhardt, Hprépa Tout-en-un PCSI, Carey T2, Introduction : Les acides carboxyliques sont des composés organiques de formule générale R-COOH et les dérivés d'acides sont par définition des composés qui régénèrent l'acide par hydrolyse. Il existe 5 dérivés d'acides : les chlorures d'acyle, esters, anhydrides d'acide, amides, nitriles. Les chlorures d'acide, les anhydrides d'acides sont des intermédiaires de synthèses et ne se retrouvent pas dans la nature. Les nitriles très rarement (présents dans huile d'amande). En revanche les acides carboxyliques, les esters et les amides sont présents dans la nature et apparaissent dans la composition de nombreux produits d'usages courants tels que les médicaments, les additifs alimentaires, les produits cosmétiques, matières plastiques... HP p.653 + TD p.535 Exemples sur transparents HP, ICO p.647 et suivantes Les dérivés d'acides sont souvent utilisés comme des acides activés, ce qui rend leur réactivité très intéressante, mais avant de voir pourquoi on peut les considérer comme des acides activés, présentons les. I. Généralités (15') 1) Nomenclature Sur transparent : tableau du HP p.656 avec formule et un exemple en ajoutant les acides carboxylique TD p.529. 2) Propriétés a) Physico-chimiques Température de changement d'état Tableau HP PC p.654 : elles sont supérieures à celles des alcools de masses molaires voisines ; car existence de liaisons hydrogène plus fortes entre molécules d’acide qu'entre molécules d’alcool => formation de dimères. Pas de liaisons H dans chlorures d'acyle, anhydrides et esters donc point d'ébulltion plus proches de ceux des hydrocarburs de masses moléculaires voisines. ICO p.650 ● ● Solubilité Liaison H fait que la solubilité des acides carboxyliques est bonne dans les solvants protiques si la chaîne carbonée est suffisamment courte ICO p.649 De même amide et nitrile très soluble dans l'eau car peuvent faire liaisons H mais pour les autres mauvaises solubilités. ● Acide-base - Acide du H de l'acide carbo : dans l’eau les acides carboxyliques se dissocient partiellement pour donner un ion carboxylate (équation de la réaction). Les acides carboxyliques sont des acides faibles dans l’eau de pKa variant entre 2 et 5 selon la nature de la chaîne aliphatique HP p.654 - Acidité du H en α pour les dérivés d'acides comme on l'avait vu pour les carbonyles va être intéressant au niveau de la réactivité. Valeurs Rabasso p.9-10 - Basicité du O de C=O. Valeurs Rabasso p.7 b) spectroscopiques IR Tableau avec σmax pour les six composés, explications de l'évolution de la bande de vibration d'élongation de la C=O par effet inductif et mésomère. ● RMN Rien de particulier, H en α de la C=O un peu plus déblindé mais sinon rien. H de l'acide carbo à δ=12 ppm ne se voit pas en pratique. ● Transition : Maintenant qu’on connaît les acides carboxyliques, leurs dérivés et leurs propriétés,essayons de voir quelle est leur réactivité. 3) Structure et réactivité H de l'acide carboxylique : site acide Atome de carbone : site électrophile O de la C=O site nucléophile et basique O de la C-O site nucléophile et peu basique Schéma HP p.655 Comparaison des réactivités vis-à-vis des attaques nucléophiles + explications HP p.660 ● ● ● ● Transition : Une propriétés importantes des acides carbo et de leurs dérivés sont qu'ils sont interconvertibles, ceci va être très utile pour leur synthèse. II. Synthèses (20') 1) Synthèses d'acides carboxyliques Ce qu'on a déjà vu, exemples-rappels sur transparents : – oxydation des alcools par le chrome Vollhardt p.301 – RMgX +CO2 HP Tout-en-un PCSI p.251 – ozonolyse oxydante ICO p.215 Et bien sûr par définition, par hydrolyse des dérivés d'acides. Equation bilan et exemple pour les 5 dérivés d'acides + mécanime au tableau pour hydrolyse basique des esters : saponification. HP p.672 et suivantes Réaction acidobasique de la fin qui tire la réaction, justifcation avec les pKa. Application à la préparation des savons à partir des triglycérides. Transition : Ok ça c'est bien mais en règle général on cherche à synthétiser les dérivés. 2) Synthèses des chlorures d'acyles, anhydrides, nitriles : intermédiaires de synthèse Equation bilan et exemples HP p.657 Ce sont des acides activés ! Transition : Ils sont utiles pour synthétiser les autres dérivés d'acides, composés d'intérêt. 3) Synthèses d'esters A partir d'acides carboxyliques. Equation bilan. Réaction équilibrée, mécanisme sur transparents avec ajout de flèches. HP p.662 Pour améliorer les rendements, utilisation d'un Dean-Stark qui permet de retirer l'eau former et donc de déplacer l'équilibre ou utilisation d'un acide activé. ● A partir de chlorure d'acyle. Equation bilan. Mécanisme au tableau. On retrouve les mêmes résultats en utilisant un anhydride d'acide. Exemples. HP p.664 ● 4) Synthèses des amides Equation bilan à partir d'un acide carboxylique et d'un dérivé d'acide. Mécanisme uniquement sur l'un des deux sur transparent. Exemple HP p.669 III. Réactivité et utilisation en synthèse (15') 1) Réduction des dérivés d'acide Existe de nombreux composés pour les réduire. (Carey T2 p.232). On va particulièrement s'intéresser à la réduction des esters par LiAlH4. HP Bilan => alcool primaire + exemple. ICO p.708 Comparaison avec les dérivés carbonylés où on pouvait utiliser NaBH4 mais plus ici. Mécanisme seulement si le temps. Transition : Esters vont aussi être très intéressant pour obtenir des acides carbo avec allongement de chaîne carbonée. 2) Synthèse malonique Equation bilan. Mécanisme sur transparent. Explication pKa et intérêt. HP Transition : comme dit en intro, présence comme composé naturel comme acides aminés et notament acide aspartique, on va voir comment les dérivés d'acide vont être utiles pour synthétiser cet aa en labo 3) Application à la synthèse de l'acide aspartique Exercice 25 HP p.687 récapitulatif Etapes sur transparent et explication avec remplissage des produits quand celui-ci est en lien avec la leçon. Conclusion : Amides qu'on retrouve dans la liaison peptidiques => propriétés des protéines; enchaîneemtn d'aa. Ces composés sont très intéressants en synthèse et pour certains utiles en industrie agroalimentaires + pour polymères : obtention de polyester, nylon. - Spectroscopie IR : 1 ou 2 bandes absorption caractéristiques HP Tout-en-un PCSI LO 5 : Les amines Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Acide/base, nucléophilie/électrophilie, spectroscopie IR, SEAr, alcools, cétones et aldéhydes Clayden, Vollhardt (dernière version), OCP 38, ICO , HP tout en un, 1ère année, PCSI, Kurti, Lalande (élimination Hoffman), Weissermel. Introduction : OCP (+ Vollhardt p.956 + ICO + HP) * L’élément azote Vollhardt O2/N2 = 0,2/0,5 O2 important pour respirer et l’oxygène et présent sous de nombreuses formes, H2O, alcool, et bien d’autre composé organique. N2 lui est inerte, mais néanmoins il est présent sous forme de ses dérivés organiques et a un rôle tout aussi essentiel que l’oxygène. * Notamment on a les amines. Définition ICO + HP p.387: amine aliphatique, aromatique Importance : en effet, au niveau biologique, on le retrouve dans les acides aminés qui constituent les protéines jouant important dans les organismes vivants (structuration des cellules ou d’en des processus enzymatiques). Il est également présent dans les colorants alimentaires dont nous verrons le principe de cette synthèse industrielle au cours de cette leçon. Donner des exemples d’amines. Amines aliphatiques ou aromatiques T. Vollhardt p.960 + HP p.388 I. Présentation des amines (<15') 1) Classes des amines et nomenclature * Présenter clairement les classes d’amines qui diffèrent des autres classes de composés. Ici la nomenclature se fait à partir des substituant sur l’azote mais pour alcool se fait sur le carbone porteur de cette fonction. HP p.388 * Nomenclature la plus utilisée : amine mais IUPAC : azane. Exemple. ICO p.455 + HP p.389 2) Propriétés physico-chimiques et structure * Propriétés - Teb comparaison entre amine, alcool et alcane Vollhardt p.959 Donc liaison H moins forte que dans le cas d’alcool. Dû à liaison NH moins polarisée. - Solubilité dans les solvants polaires modulée par les substituants pouvant être apolaire ICO p.458 * Structure AEX3 HP Interconversion rapide entre les 2 énantiomères : barrière énergétique 25 kJ/mol mais énergie dû à l’agitation thermique =k BT= 25 kJ/mol donc ce n’est pas la raison. Effet tunnel responsable. Connaître les origines de l’inversion de la configuration des amines (faible barrière d’énergie + effet tunnel), avoir un ordre d’idée de la barrière d’énergie et de la fréquence d’inversion. Ne pas généraliser à toutes les amines. Existence dans certains cas d’amines chirales du fait de contraintes conformationnelles (ex : morphine ou quinine HP) et ammoniums quaternaires pouvant être chiraux ! Transition : structure fait apparaître un DNL => il va être important pour la réactivité des amines. 3) Réactivité générale Vollhardt p.960+ HP Remarque : penser à comparer amines aliphatiques et amines aromatiques N : - électronégatif que O => acidité + faible (20 ordres de grandeurs) mais DNL + dispo. * Acidité * Basicité de Bronsted: (possibilité de présenté le LDA ou sa synthèse). * Basicité de Lewis, aniline – basique car DNL moins dispo. II. Synthèses des amines (15') 1) Synthèse directe : alkylation d'Hofmann ICO 479 explication + 475 exemple + HP Bilan : HP Mécanisme : 1ères étapes au tableau et le reste sur T. => pb des polyalkylations ! Remarques HP : on peut s’arrêter au niveau de l’amine primaire si excès de NH3 ou à l’amine tertiaire si l’encombrement devient trop important affaiblissant la nucléophilie de N. On ne peut pas former l’amine secondaire. Sel ammonium quaternaire => utilisé en catalyse comme agent de transfert de phase. Amine tertiaire base utilisée en chimie organique. Transition : Le choix des réactifs et leurs proportions sont donc cruciales dans cette synthèse afin de ne pas obtenir de mélange d’amine. On va donc voir qu’il n’existe pas d’autres synthèses, cette fois-ci indirectes, qui permettraient d’être plus sélectif. 2) Synthèses d'amines primaires A partir d’un de cyanure ou d’azoture de sodium Vollhardt 971 Si le temps : Deux méthodes vont être possibles pour passer d’un halogénoalcanes à une ● amine qui sera exclusivement primaire de part les réactifs utilisés. * A partir du cyanure de sodium : RX transformé en nitrile RCN, suivie d’une réduction (avec H2/Ni) en amine primaire donnant RCNH2. On a introduit un carbone dans le squelette dans l’halogénoalcane. Bilan. Mécanisme sur T. (ne pas détailler la réduction) * Si le temps : Si on veut mnt ajouter un halogénoalcane à un groupe amino sans carbone surnuméraire : on va utiliser l’azoture de sodium et former un azoture d’alkyle. On va ensuite obtenir l’amine par réduction (LiAlH4 ou Pd/C). Bilan. Mécanisme (ne pas détailler la réduction) Transition : Néanmoins, dans ces 2 dernières synthèses on utilise une étape de réduction qui peut entrainer une perte de rendement ou provoquer au sein d’une molécule la réduction d’une autre fonction comme alcène ou aldéhyde. Une autre synthèse indirecte permet de s’affranchir de cette étape de réduction. ● Synthèse de Gabriel Vollhardt 971 pour pKa + Kürti pour méca et exemple Bilan et mécanisme Principe : Utilisation de l’hydrazine car lors de la deuxième attaque nucléophile on forme un composé cyclique qui permet de favoriser la réaction et donc de favoriser la formation de l’amine primaire exclusivement. Transition : On vient de voir comment synthétiser une amine primaire exclusivement, et on va maintenant voir comment on peut procéder pour former une amine secondaire ou tertiaire. 3) Synthèse d'amines secondaires et tertiaire par amination réductrice Transition : On vient de voir la synthèse industrielle de l’aniline, précurseur des amines aromatiques. A présent, nous allons nous intéresser à la réactivité des amines, à commencer par l’aniline pour former d’autres amines aromatiques. III. Réactivité (20') Préciser que l’alkylation d’Hoffmann et l’amination réductrice constituent déjà une facette de la réactivité des amines. 1) Acylation d'Hofmann * Bilan et mécanisme avec un chlorure ou anhydride d’acide (si direct avec acide carboxylique => réaction A/B) Lalande p.246 * Applications : - polymérisation => polyamide : Kevlar, très rigide, utilisé dans gilets pare balle. Lalande ou Nylon Vollhardt p.982 - GP - formation d’une liaison peptidique Exemple de l’aspartame (montrer qu’il faudra probablement protéger certaines fonctions) ICO p.683 On vient de voir une synthèse très utilisés en chimie organique notamment dans la synthèse des précurseurs des protéines ayant un rôle important au sein des êtres vivants (structuration du squelette de nos cellules ou intervenant dans de nombreuse processus enzymatique) Néanmoins, lors de cette synthèse, la nécessité d’utiliser des groupements protecteurs est primordiale pour réaliser une synthèse contrôlée. (Clayden 651, couplage) 2) SEAr Bilan et mécanisme Vollhardt p.973 Dans cette synthèse, la substitution de l’amine synthétisée va s’effectuer lors du choix du réactif. On va utiliser : NH3 pour faire une Ir, une Ir pour faire une IIr, une IIr pour faire une IIIr. L’amine réactif va réagir avec une cétone ou un aldéhyde en milieu acide (activation) pour former une imine (non isolé), suivie d’une réduction par (NaBH3CN ou H2/Ni). (LiAlH4 pas stable en milieu acide, Vollhardt explication) * Aniline : Rappel des règle de Holleman. Bilan au tableau et mécanisme sur T Effet +M, para ortho orienteur, densité électronique sur l’atome N élevé car atome moins polarisable donc doublet disponible pour participer à l’aromatisation donc plus réactifs=> polysubstitution Clayden p.559 * Solution pour éviter polybromation : diminuer la densité électronique de l’atome d’azote en lui introduisant un groupement attracteur qui va tirer sa densité et le rendre moins réactif. Utilisation de l’anhydride acétique comme électrophile. => cf ce qu’on a vu dans la partie juste avant. Clayden Transition : on va maintenant s’intéresser à la synthèse des amines aromatiques, en particulier au composé précurseur de cette famille l’aniline Transition : Egalement une méthode de protection des amines mais pas en milieux acide car on reforme l’amine. Il existe d’autre groupement le BOC et le FMOC 4) Synthèses d'amines aromatiques T Synthèse industrielle de l’aniline : Ce fait à partir du nitro-benzène puis soit hydrogénation + catalyseur ou avec NH3+catalyseur. Weissermel p.386-387 3) Diazotation Vollhardt + ICO (chap sur les amines): formation du diazonium. ICO p.306 ou Vollhardt p.1041: formation d’un colorant diazoïque (SeAr) Eventuellement parler de ce qui se passe pour les amines aliphatiques => ICO. Conclusion : Récap de la leçon, importance de la synthèse peptidique Réaction sur les dérivés carbonylés (imine, énamine → azaénolate), propriétés réductrices et surtout propriétés complexantes. 2) Formation d'acétal, acétalisation LO 6 : Réactivité du groupement carbonyle : acétalisation, addition d'organomagnésien mixte, réaction de Wittig, réduction par NaBH4 Niveau : Pré-requis : Biblio : Sundberg L2 Théorie des OM, OF, Hückel, Organomagnésiens Clayden, ICO, TD PC, NTA blanc, HP PC, Tout-en-un PC, Carey- Introduction : HP Définition groupement carbonyle. Attention définition IUPAC inclus aussi dérivés d'acides mais on se restreint à aldéhyde et cétone. Exemples de molécules naturelles. I. Propriétés et réactivité de la liaison C=O 1) Structure et propriétés HP p.246 géométrie, polarité, énergie de liaison, classement de réactivité entre aldéhyde, cétone, méthanal + spectro IR Transition : liaison forte mais qd m très réactif car très polarisable 2) Réactivité - description orbitalaire : diagramme sur transparents, placement des électrons et explications, HO, BV NTA p.215; HP p.246 - site électrophile: C, diagramme, comparaison cétone/aldéhyde, mettre orb liante et antiliante NTA p.221 gêne stérique et facteur de charge vont dans le même sens. - site nucléophile: O et avec assistance électrophile, meilleur réactivité de C NTA p.216 - géométrie d'approche : angle de Bürgi-Dunitz, interaction 180°, 90°, compromis NTA p.217 II. Transformation de groupements fonctionnels 1) Formation d'un alcool par réduction par NaBH4 NaBH4 structure et réactivité avec électronégativité ICO p.582 exemple : camphre ICO p.583 Mécanisme, stéréosélectivité avec angle de Bürgi-Dunitz, modèle moléculaire Transition : problème de sélectivité entre aldéhhydes et cétones si on veut faire réagir cétone en premier, il faut protéger la fonction. Présentation acétal, hémiacétal, cétal, hémicétal TD p.456 Exemple : ICO p.560 Bilan et mécanisme au tableau, catalyse acide Clayden p345 Equilibre : tirer la réaction, avec tamis moléculaire, agent desséchant ou Dean-Stark, montage sur transparents TD p.459 Réponse : solution problème III. Création de liaison carbone-carbone 1) Création de liaison simple C-C action des organomagnésiens, rappel réactivité des OM, électronégativité, charges partielles, produits avec cétons, avec aldéhydes. HP p.259 Mécanisme à 6 centres Clayden p.223 attention lacunes sur Mg Exemple : ICO p.598 O Transition : Pb : si on veut : avec attaque OM et élimination, règle de Zaïtsev, autre produit, autre réaction... 2) Formation de liaison double C=C : Wittig Pb résolu avec Wittig : Carey-Sundberg T2 p.96 présentation ylure, définition et formation TD .465 bilan réaction et mécanisme sur exemple Carey Clayden p.815 +force motrice de la réaction stéréosélectivité Clayden p.815 discussion ylure stabilisé et bilan, alcène Z/E Conclusion : Bilan On a vu un large panel de réaction exploitant la réactivité électrophile du groupement carbonyle, ce qui justifie son rôle d’intermédiaire de réaction. Mais nous n’avons pas étudié la réactivité due au caractère acide du proton en alpha.. Cette réactivité sera abordée dans une prochaine leçon. LO 7 : Composés carbonylés. Notion de tautomérie. Réactions en α du groupe carbonyle. Réactions de l'ion énolate. C-alkylation. Addition conjuguée sur les α-énones Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 RMN, additon nucléophile sur les composés carbonylés, organomagnésiens mixtes; théorie de Hückel Vollhardt, Clayden, T&D PC, Rabasso Généralités L, Carey T2, Hprépa chimie orga PC, ICO, Lalande Introduction : Leçon précédente, on a étudié C=Cen tant qu'électrophile et mnt on va voir leurs propriétés nucléophile. Cela va permettre de créer des liaisons C-C, ce qui est très intéressant en chimie orga. Exemple de l'annélation de Robinson : Vollhardt p.839 Objectif : pouvoir expliquer cet exemple à la fin. I. Equilibre céto-énolique, vers la nucléophilie des dérivés carbonylés 1) Mise en évidence de l'énol Flexcam : spectre RMN de la dimédone Clayden p.524 attribution pics + pics non attribuables. On propose la structure de l'énol ok. Explication : èn-ol. Transition : quelle relation y a-t-il entre énol et cétone? 2) Equilibre céto-énolique. Notion de tautomérie Equilibre entre les deux formes : bilan TD p.490. Valeurs de constantes d'équilibre ICO p.555. On observe que l'équilibre est fortement déplacé dans le sens du composé carbonylé. On en déduit l'instabilité de la forme énol. Il existe cependant des exemples d'énols stables tel que le phénol et le pent-1,3-dione (valeurs des constantes d'équilibre : TD p.490). La stabilité s'explique pour le premier par l'aromaticité du phénol et pour le second par l'établissement d'une liaison H intramoléculaire. Mécanisme au tableau en catalyse acide et basique Clayden p.526 3) Réactivité de l'énol Etude Hückel de l'énol, on peut résoudre à la main mais ici modélisation sur HuLis. HO haute en énergie (à comparer à la HO de l'éthène) bon nucléophile. Dans le cadre d'un contrôle orbitalaire, l'attaque s'effectue sur le plus gros lobe de la HO ie le C. BV haute en énergie, mauvais électrophile. TD p.492. Exemple : Monohalogénation d'une cétone en milieu acide. Clayden p.535 Mécanisme en ajoutant flèche sur transparents. Transition : Dans la pratique, l'énol est peu utilisé. Une forme, dont la nucléophilie, est exaltée est plus intéressante. II. L'anion énolate et sa réactivité 1) Mobilité du H en α du groupement carbonyle Proton en α acide. Stabilisation de la base conjuguée par délocalisation électronique. Schéma. Echelle de pKa sur transparent, évolution, effet cumulatif. Rabasso p.6 2) Formation des énolates Utilisation base forte et encombrée. Exemples HP p.269 Problème de régiosélectivité, deux énolae possibles. Exemple : 2-méthylcyclopentanone Carey T.2, p.8. Identification produit thermodynamique/produit cinétique (plus stable/plus rapidement formé). Conditions favorisant l'obtention de l'un ou de l'autre. Carey T.2, p.5-7 Retour sur l'exemple avec les rapports obtenus en fonction des conditions d'obtention de l'énolate. 3) Réactivité de l'énolate Modélisation Hulis de l'énolate, paramètres théorie de Hückel. HO haute en énergie, nucléophile. TD p.495 Hulis : en contrôle orbitalaire, addition de l'électrophile sur le C, en contrôle de charge, addition de l'électrophile sur l'oxygène. Mécanismes de principe (avec E), introduction du vocabulaire C-alkylation et O-alkylation. TD p.495 Dans le cadre de cette leçon, on se limite à la C-alkylation et on fait l'hypothèseque les conditions utilisées favorisent cette dernière. Exemple de C-alkylation Lalande p.31, Carey n°3 p.14. Mécanisme sur transparent avec flèches à ajouter. 4) Réaction d'aldolisation/crotonisation On s'intéresse à présent à une réaction en contrôle thermodynamique. La C-alkylation est majoritaire (le produit obtenu conserve la double liaison C=O, plus forte que la C=C). Aldolisation de l'acétone, comparaison montage Soxhlet ICO p.625-626. Mécanisme. Crotonisation. Présentation du mécanisme E1cb sur le produit d'aldolisation de l'acétone. ICO p.627 Exemple aldolisation croisée : Lalande p.309-310 Transition : La crotonisation permet de faire apparaître un nouveau type de molécule : les α-énones, qu'on va étudier à présent. III. Les α-énones 1) Présentation Définition et exemple TD p.508 Etude du système en théorie de Hückel. Modélisation Hulis. BV basse en énergie, électrophile. Les valeurs des coefficients de la BV et le calcul des charges nettes partielles permettent de discuter des deux sites d'attaques sur une α-énone selon le type de contrôle cinétique (orbitalaire ou de charge). Addition 1,2 /addition 1,4 2) Action des organométalliques Cas des organomagnésiens mixtes Préparation TD p.512 Exemple Lalande p.314 Mécanisme TD p512 Comment peut-on effectuer majoritairement l'addition 1,2 ou 1,4 ? Cas des organolithiens Présentation des organolithiens, préparation TD p.512 Exemple Lalande p.314 Ecriture rapide du mécanisme, explication régiosélectivité TD p.513 (contrôle de charge du fait de la très forte polarisation de la liaison C-Li (comparer les valeurs des électronégativités de C, Li et Mg). Cas des organocuprates lithiés Présentation des organocuprates lithiés, préparation TD p.512 Exemple Lalande p.314 Ecriture rapide du mécanisme, explication régiosélectivité. TD p.513 (contrôle orbitalaire du fait de la faible polarisation de la liaison C-Cu (comparer les valeurs des électronégativités de C, Cu et Mg) 3) Annélation de Robinson On vient d'étudier l'addition des organométalliques sur les α-énones qui est effectuée en contrôle cinétique. On s'intéresse à présent à une réaction d'addition sur les α-énones en contrôle thermodynamique. Vollhardt p.839 En contrôle thermodynamique : addition 1,4 majoritaire (C=O plus forte que C=C, le produit le plus stable est donc issu de l'addtion 1,4). Mécanisme de l'annelation de Robinson présenté sur l'exemple introductif. Insister sur la régiosélectivité 1,4 et l'équilibre entre énolate thermo et cinétique (possible car on est en contrôle thermo). Vollhardt p.839 + Clayden Conclusion : Bilan des réactions vues. Trop cool la création de liaisons C-C!! différentes positions. Kürti p.96 LO 8 : Création de liaisons C=C en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 contrôle cinétique et thermodynamique, réaction de β-élimination (E2, E1, E1cb), réaction de Wittig, réaction de substitution nucléophile, hydrogénation catalytique des alcènes? ICO, Clayden, Hprépa Tout-en-un, Vollhardt, Brückner, Kürti, TD PC, Rabasso, Introduction : Les doubles liaisons C=C sont présentes dans un nombre important de molécules naturelles et synthétiques car ce sont des groupements susceptibles d’être facilement modifiés par des réactions diverses et parce qu’ils apportent de la rigidité dans les molécules. Dans les molécules naturelles notamment, les terpènes (classe d’hydrocarbure, produit par de nombreuses plantes) contiennent tous le même synthon isoprène contenant des liaisons C=C. On peut citer les exemples de l'α-pinène et le limonène qui sont des monoterpènes cycliques. Des C=C sont aussi présentes dans les squelettes stéroïdiens (exemple du cholestérol). ICO Il est important de voir de quelle manière on peut obtenir les C=C à partir d'une large gamme d'autres molécules et surtout de maîtriser la stéréochimie de la double liaison formée, en effet, celle-ci peut être Z ou E (illustration sur les exemples donnés précédemment). I. Réactions de β-élimination 1) Sur des dérivés halogénés et des alcools Bilan avec nucléofuge noté X. X peut être : Cl, Br, I, OH. 3 mécanismes limites déjà vus en L1 et L2 : E2, E1, E1cb. Discussion rapide sur la stéréo et régiosélectivité. ICO + Clayden p.492 + HP Exemple 2) A partir d'ammoniums quaternaires a) Elimination d'Hofmann Bilan-exemple ICO p.364 Mécanisme, contrôle cinétique, régiosélectivité et stéréosélectivité. Vollhardt p.975 b) Elimination de Cope Bilan + exemple ICO p.489 Mécanisme : syn-élimination, régio dépendant fortment 3) Elimination de Peterson Schéma gobal ICO p.620 Mécanisme en milieu acide, en milieu basique + stéréosélectivité. Selon les conditions et les réactifs de départs, on peut choisir le dia qu'on veut. Exemples. Clayden p.813 + Brückner II. Condensation aldolique et réactions apparentées 1) Crotonisation T : Rappel sur le mécanisme: E1cb + exemple ICO p.626 + TD 2) Réaction de Knoevenagel Composés 1,3-dicarbonylés (ex : malonate de diéthyle). Mécanisme Clayden p.703. Exemple en synthèse ICO p.730 3) Annélation de Robinson Mécanisme + exemple, intérêt => préparation de stéroïdes Clayden p.761 + ICO p.632 + Vollhardt Transition : une autre réactivité des C=O avec du phosphore pour former des C=C, vous l'avez déjà vu : réaction de Wittig. III. Réactions de Wittig et apparentées 1) Réaction de Wittig a) ylure de phosphore Def TD: composé comportant deux charges opposées adjacentes dont l’une est portée par un hétéroatome. Donner sa structure. Obtention des ylures Rabasso p.24+26 b) formation de C=C Equation bilan : ylure + dérivé carbonylé donnent alcene +oxyde de phosphine. Intérêt de la formation régiosélective de la C=C. Exemple montrant une certaine stéréoselectivité on va l’expliquer avec le mécanisme Kürti p.486 Modif de Schlösser Parler d'ylure stab, semi-stab, non stab. Expliquer la stéréoselectivité en fonction de l’ylure utilisé. Présenter sous forme de tableau. Transition : Il existe des réactions fortement inspirées de celle de Wittig permettant aussi de former des alcènes de façon sélective du nombre de H sur les 2) Réactions apparentées a) Horner Wadsworth Emmons * Formation du phosphonate : réaction d'Arbusov Rabasso p.28 + ICO + Clayden * Réaction : exemple sur transparent Kürti p.212, réactif un peu différent (phosphonate), sélectivité E tout le temps, pas de consensus concernant le mécanisme + intérêt : on forme un sous produit soluble en phase aqueuse , plus facile à éliminer du milieu réactionnel que l’oxyde de phosphine. b) Modification de Stille et Gennari Kürti p.214 CF3 change la sélectivite , utilisation d’un éther couronne qui évite la réouverture de l’oxaphosphétane, en faveur du produit Z. Conclusion : Bilan. On a vu ici création de C=C mais il existe d'autres façons d'obtenir des C=C en gérant la sélectivité. Vous avez déjà vu hydrogénation catalytique des alcynes avec Pd de Lindlar permettant d'obtenir des alcènes Z exemple : synthèse de la jasmone ICO p.269, avec d'autres conditions que nous verrons plus tard, on peut obtenir l'alcène E. (Vollhardt p.574) Encore d'autres méthodes existent pour former des C=C à partir de C=C déjà existante tout en gérant sélectivité, ex métathèse C=C donnent C=C PN 2005. Utilité des alcènes => notament polymères. LO 9 : Les enzymes : structure et utilisation en chime organique Transition : Enzymes protéiques ont donc ces structures des protéines qu'on vient de voir + d'autres particularités structurales dont la présence d'un site qui les distinguent des autres protéines. 2) Particularité structurale des enzymes : site actif Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Réaction de Baeyer-Villiger, stéréochimie, amides, protection et déprotection des amines et acides carboxyliques, forces intermoléculaires, catalyse homogène, représentation de Fischer, acides-aminés et peptides. Stryer/Berg, Voet-Voet, Weil, Silverman, « Chirality in industry », ICO, Actualité chimique aout-sept 2002 Introduction : Définition IUPAC : une enzyme est une macromolécule qui fonctionne en catalyseur permettant d'accélérer les réactions biochimiques et étymologie (levain) Voet&Voet p.332 Enzymes très utiles : catalyseurs du monde vivant Stryer p.206. Nombreuses réactions catalysées par les enzymes, réactions sélectives, réaction difficiles que le chimiste n’arrive pas encore à faire. Donc intérêt dans leur utilisation en chimie organique. Pour savoir comment les utiliser besoin de savoir comment elles marchent, et pour ça on a besoin dans un premier temps de connaître leur structure. I. Origine structurale de l'activité catalytique Toutes les enzymes ne sont pas des protéines (ex : ARN catalytique) mais dans cette leçon, on va s'intéresser particulièrement aux enzymes de nature protéique. 1) Structure générale d'une protéine Obtention de peptides pour AA<50 et protéine pour AA>50. Rappel définition d’une protéine sur transparent Stryer p.34 => structure complexe donc différents niveaux de description Structure primaire : enchaînement des AA via les liaisons peptidiques. Stryer p.35 Structure secondaire : agencement local, dans l’espace de la structure primaire. Structure en hélice (due à des liaisons H intrachaînes Weil p.32) , feuillet béta (liaisons H entre brins béta Stryer p.43) visualisation Discovery Studio HIV si possible Structure tertiaire : repliement en structures compactes des différentes structures secondaires. Ex : chymotrypsine Stryer p.246 visualisation DS HIV si possible Différents types de liaisons : covalente avec pont dissulfure, faible VdW Structure quaternaire : agencement de plusieurs structures tertiaires. Exemple des protéines dimériques. Stryer p.246 exemple de la chymotrypsine. visualisation DS HIV si possible - Définition : Région qui fixe les substrats. Formé d’aa éloignée dans la structure primaire ou de chaines différentes. - Comment le substrat interagit-il avec l'enzyme? Substrat lié à l’enzyme par de multiples liaisons faibles comme liaisons hydrogène (schéma), électrostatiques, ou VdW. Importance de la complémentarité des formes entre substrat et enzyme pour maximiser ces liaisons. Accueil des substrats : sélectivité. Il contient aussi les résidus qui participent directement à la formation ou au clivage des liaisons, donc à la réaction. Stryer p.214 Présentation du site actif de la chymotrypsine FC (Stryer p.246 et 248) Petit volume par rapport au volume total de la protéine - Nécessitié éventuelle de co-facteur : Nombreuses enzymes fonctionnent grâce à la présence simultanée de petites molécules appelées cofacteurs. Stryer p207 Cofacteurs : métaux ou coenzyme (molécules organiques). Si coenzyme étroitement lié à l’enzyme on parle de groupes prosthétiques. Exemple de coenzyme : NAD, les vitamines B Stryer p423 structures Se fixe aussi au site actif. Conclusion : message à retenir : une enzyme protéique peut avoir plusieurs conformations stables, dont une seule active pour son activité catalytique et que tous ses conformations sont issues d'interactions majoritairement faibles, d'où la fragilité relative des enzymes. Les enzymes sont des macromolécules issues de briques élémentaires chirales (les acides aminés) d'où des capacités de reconnaissance chirale Transition : Ainsi, site actif responsable des propriétés catalytiques et spécificité. Mais comment marche ce processus catalytique? II. Processus enzymatique : intérêt en chimie organique 1) Effet catalytique Stabilisation de l'état de transition par formation du complexe enzyme-substrat E + S = ES = P + S => provoque un abaissement de Ea.Voet&Voet p380 - Courbes d’énergie, abaissement Ea avec l’utilisation d’un catalyseur. T Différents modèles pour décrire cette intraction : -Modèle clef serrure T (Stryer). Pb : le site actif se déforme après fixation substrat => modèle incomplet. -Modèle de l’adaptation induite T (Stryer) : l’enzyme a une forme complémentaire de l’état de transition, max d’interaction lors de l’état de transition, stabilitation de l’ET => abaissement de l’Ea => augmentation de v. Exemple valeurs Ea Weil p.61 Explique la catalyse et la spécificité. Remarque : un bon substrat ne se lie pas forcément à son enzyme avec une forte affinité mais il le fait suite à l’activation de son ET. ODG : augmentation de la vitesse de l’ordre de 106 correspond à l’établissement de seulement 2 liaisons hydrogènes au niveau du complexe activé enzyme-substrat. Exemple de la chymotrypsine Stryer p247. Transition : Mais quelles sont les stragégies catalytiques mises en oeuvre par les enzymes? 2) Stratégies catalytiques Voet&Voet p375 Différents types de mécanisme catalytique : catalyse A/B, catalyse covalente (établissement de liaisons covalente entre enzyme et substrat), ions métalliques, catalyse par proximité (triade catalytique). Exemple : hydrolyse d’un peptide par la chymotrypsine, catalyse A/B et covalente. Stryer p.247 + Silverman p.42 Dire l’intérêt de couper des liaisons peptidiques et pourquoi la réaction doit être catalysée. Détailler les premières étapes et les types de catalyse mis en jeu, expliquer la spécificité de la coupure. Transition : en effet enzymes comme on l'a déjà dit est spécifique, et outre son intrérêt catalytique, le chimiste veut profiter de cette spécificité. 3) Spécificité de l'enzyme Chimio, régio, et stéréosélectivité : la nature n’utilise pas de groupements protecteurs ! Donc le chimiste essaie de mettre à profit les spécificités des enzymes ! ça peut-être un avantage, mais ça peut-être aussi un inconvénient (peu de substrat peuvent être compatible pour une enzyme donnée et une réaction donnée). a) Spécificité pour le substrat Peut être large (ex : les cytochromes P450 oxydent une large gamme de molécules), ou étroite allant même jusqu’à une distinction entre des énantiomères : par exemple la chymotrypsine ne catalyse l’hydrolyse des liaisons peptidiques que si les aa sont L (comme les aa naturels) mais pas si les aa sont D. Weil p.69 Est-ce que le substrat naturel est celui d’intérêt du chimiste ? Sinon il faut que l’enzyme soit promiscuitaire et accepte le substrat naturel. b) Spécificité pour la réaction Classification des enzymes Weil p.71 Possibilité de détourner l’activité enzymatique ! Par exemple, sur la base de leur mécanisme d’action, les protéases peuvent jouer le rôle d’estérases. De même, les lipases peuvent être utilisées en tant qu’estérases ou transestérases. Ex : chymotrypsine (protéase) peut fonctionner comme des estérases Voet&Voet p389 (car hydrolyse ester ou amide même fonctionnement), et hydrolyser des esters cette fois encore apolaire ! Ex : ICO p690 Lipase utiliséecomme esterase. Transition : III. Utilisation en chimie organique 1) Problématique, défis Défis : production et purification des enzymes : coût élevé et chimie pas forcément très verte donc enzymes très précieuses => recyclage nécessaire. Conditions d’utilisation particulières : cf exemple précédent ICO p690. pH fixé, Température fixé, solvant ! Dénaturation des proétines en solvant orga et avec T et P. Nécessité dans certains cas de cofacteurs onéreux comme NADH ou NADPH Actualité chimique 08/09, 2002. MAIS... Intérêt : réaction régio et stéréosélectives, catalyseur réutilisable à TOF élevé (à définir) Transition : comment on va réussir à tirer partie des propriétés des enzymes et relever les défis qui incombent à leur utilisation en synthèse? 2) Synthèse de l'aspartame - Aspartame : édulcorant, pouvoir sucrant, tonnage ICO, « Chirality in industry » - Synthèse en chimie organique ICO p683 Synthèse fastidieuse, bcp d'étapes : protection, activation, couplage, déprotection. avec utilisation de groupements protecteurs ! Mieux avec enzyme : Actualité chimique p49 Réaction équilibrée, comment la rendre quantitative? Précipitation du sel, utilisation phénylalanine racémique« Chirality in industry » 3) Dédoublement enzymatique But : dissymétriser une molécule, rappel : pour avoir chiralité, il faut chiralité avant car on ne crée pas de pouvoir optique, ok avec enzyme car issues de briques élémentaires chirales (les acides aminés) d'où des capacités de reconnaissance chirale. Exemple de l’ICO p.700 + relève de défis : enzyme utilisée : extrêmophile fixée sur support solide, utilisation d'enzymes extrêmomphiles pour lutter contre dénaturation avec T et stabilisation d'enzymes sur support solide pour stabilité et recyclage de l'enzyme. 4) Réaction enzymatiques couplées : Bayer-Villiger Silverman Berg ICO Exemple de l’ICO p. 640 avec un cofacteur. Au tableau : réaction voulue, on peut penser à Baeyer Villiger mais pb de stéréosélectivité => passage par une réaction enzymatique T détailler les conditions avec recyclage de NADPH Conclusion : Enzymes = catalyseurs du vivant, catalyseur en chimie. Intérêts multiples : rapidité, conditions douces, réactions enzymatiques parfois impossibles à réaliser par les techniques conventionnelles ! Mais contraintes Solutions au défis : Utilisation d’enzymes extrêmophiles. Fixation d’enzymes sur support solide (ICO p658). Recyclage des cofacteurs onéreux par réaction enzymatique couplée (exemple). Modification structurale de l’enzyme : augmentation de l’activité pour le substrat d’intérêt et amélioration de la stabilité. LO 10 : La liaison carbone-halogène Stéréochimie. Application : préparation de nitrile ICO p.354 ou exemple Tout-en-un Facteurs influençant la réaction HP 2) SN1 Niveau : Pré-requis : Biblio : ICO L1 polarisabilité/polarité, hydrophobe/hydrophilie, liaison de VdW, électrophilie/nucléophilie, cinétique de réaction, stéréochimie, sélectivité/spécificité Hprépa Tout-en-un PCSI (nouveau), T&D PCSI, Tout-en-un PCSI, Exemple, loi de vitesse, mécanisme avec étét de transition, profil réactionnel. HP Perte de la stéréochimie. Mettre les flèches de mécanisme. Facteurs influençant la réaction. HP 3) Compétition SN2/SN1 Tableau : bilan HP Nature de R, nature du nucléofuge, nature du nucléophile. TD Introduction : Etude de la liaison C-X. Halogène, 17e colonne du tableau périodique : F, Cl, Br, I, At. Dérivés fluorés peu réactifs et astate radioactif, on se restreint donc aux dérivés chlorés, bromés, iodés. HP Différents usages des dérivés halogénés ICO et grand intérêt de ces dérivés comme intermédiaires de synthèse en chimie organique. On va étudier leur réactivité pour comprendre pourquoi. I. Présentation des dérivés halogénés 1) Définition et nomenclature Définition : R-X. Classes I, II, III. Nomenclature HP 2) Propriétés physiques Etat physique à température ambiante, solubilité dans les solvants organique TD évolution en mettant l'accent par ligne, valeurs 3) Relation structure/réactivité des C-X Evolution électronégativité, longueur de liaison, énergie de liaison, polarisabilité avec valeurs HP. Exploitation pour expliquer la différence de réactivité. Présenter polarité ramenée à la longueur de liaison. Echelle de réactivité. HP Différents types de ruptures, homolytiques, hétérolytiques, ici on s'intéresse uniquement aux ruptures hétérolytiques. Schéma de molécules avec réactivité montrée : E, SN HP, TD II. Substitution nucléophile Schéma bilan. Exemple. 2 mécanismes limites possible. TD 1) SN2 Exemple. Loi de vitesse. Mécanisme. Inversion de Walden, dessiner de l'état de transition. Profil réactionnel HP Application : HP exemple : + un nouveau produit... issu de la réaction d'élimination. III. Elimination 1) Bilans et conditions Bilan sur exemple. HP Que se passe-t-il? 2) Régiosélectivité et stéréosélectivité Règle de Zaïtsev. Régiosélectivité. Stéréosélectivité. HP, Tout-en-un p.828 Exemple ICO p.363 3) E2 Mécanisme, diagramme d'énergie, loi de vitesse, stéréochimie. HP Exemple ICO p.361 Facteurs influençant la réaction HP 4) E1 Mécanisme, diagramme d'énergie, loi de vitesse, perte de la stéréochimie HP Exemple HP Facteurs influençant la réaction Tableau récapitulatif Conclusion : compétition E/SN tableau récap Exemple HP LO 11 : Alcools et phénols (diols exclus) Transition : Ces deux familles possèdent une réactivité commune due au groupement hydroxyle. II. Réactivités communes Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Dérivés carbonylés, alcènes, aromatiques, SEAr, dérivés halogénés ICO, T&D PCSI, Vollhardt, Hprépa PCSI, T&D PC, Carey T2+ T1, Kocienski, HP PC, Kürti, Clayden, JD Introduction : Les alcools et les phénols sont des composés possédant un groupement hydroxyle. Ce groupement est lié à un carbone tétragonal dans le cas de l'alcool et à un cycle benzénique dans le cas d'un phénol. Ces composés sont présents dans de nombreux composés naturels. Exemples : ICO p.380 Alcools comme phénols présentent un groupement hydroxyle et on va s’intéresser aux points communs et aux différences entre ces deux familles de composés. I. Présentation des alcools et phénols 1) Structure TD PCSI p.559-561 Définition alcool/phénol + schéma Alcool : C tétragonal. Diverses classes : ol I, ol II, ol III Phénol : C trigonal, dans un cycle aromatique, cycle peut être substitué. Exemple de nomenclature. Géométrie autour de O. AX2E2, VSEPR : coudé comme l'eau. 2) Propriétés physiques Liaisons H + moment dipolaire -> miscibilté, Teb, Tfus. TD PCSI p.561 Propriétés spectro ? TD PCSI 3) Synthèses attention distinguer synthèse industrielle et en labo TD ● Alcool : synthèse EtOH par enzyme (fermentation) Vollhardt p.276; hydratation des alcènes (Markovnikov) TD PCSI p.329 application industrielle : craquage pétrole (chap alcène) hydroboration des alcènes (anti-Markovnikov) TD PC p. réduction par hydrures (ex : camphre) Carey p.242 Phénol : oxydation du cumène Vollhardt p.988 synthèse industrielle + mécanisme Brückner ● 1) Propriétés acido-basiques Liaison OH fortement polarisée -> H acide HP p.411, TD p.566 ● couple ROH/ROpka=16 pour les alcools pka=10 pour les phénols, justification de la stabilité par mésomérie, plus faible Comment obtenir les RO-? Alcoolate : base forte (ex : NaH), réducteur (ex:Na) ICO p.385 Phénolate : idem mais aussi base plus faible (ex : NaOH) ● couple ROH2+/ROH pka=-2 pour alcool pka=-7 pour phénol difficile à protonner car doublet délocalisé Transition : RO- basique mais aussi nucléophile. 2) Propriétés nucléophiles R-O- est bien meilleur nucléophile que ROH TD PCSI p.568 Ordre de nucléophilie. Nucléophilie comparées Carey T1 p.285 ● Formation d'étheroxyde : Williamson Bilan, mécanisme, conditions. Exemple HP p.414 Compétition substitution, élimination. Vollhardt p.261 Protection de fonction Kociencki p.235 (alcool) + Kocienski p.240 (phénol) ● Estérification : Bilan, mécanisme, différentes conditions (acide carbo, chlorures d'acyle) TD p.573 Exemple : ICO p.697 + exemple aspirine Vollhardt p.991 Transition : Réactivité commune certes mais la présence du cycle benzénique sur le phénol et le caractère saturé du C porteur de l'hydroxyle provoque des différences de comportements. III. Réactivité spécifique 1) Différences face à l'oxydation a) alcool Réactifs de Jones, Collins, Sarett HP PC p.611+ ICO p.409 Exemple Application: éthylotest ICO p.411 b) phénol Pas le même genre d'oxydation. Exemple : diphénol en quinone ICO p. 392 Antioxydant et révélateur argentique. ICO p.393 2) Réactivités spécifiques aux alcools a) Substitution sur le C tétragonal Passage aux halogénoalcanes TD PCSI p.571 Mécanisme Exemple : ICO p.395 + application test Lucas TD PCSI p.573 b) déshydratation Bilan et mécanisme TD p.575 Discussion E1/E2 selon la classe de l'alcool + Zaïtsev Exemple : synthèse industrielle d'un mélange en parfumerie ICO p.397 3) Réactivité spécifiques des phénols a) Substitution électrophile aromatique Rappel règle de Hollemann avec groupement mésomère donneur. Changement par rapport au benzène, pas besoin de catalyseur pour halogénation. Mécanisme + Exemple Clayden p.554-557 Application : réaction de Kolbe-Schmitt formant un intermédiaire de l'aspirine. ICO, Vollhardt, Kürti b) Couplage oxydant Bilan JD 86/87 +ICO p.392 Intérêt : formation du binaphtol (Atropoisomérie) Conclusion : Bilan de la leçon. Bien que réactivité proche, le groupement aromatique vient fortement moduler les propriétés du phénol. Application en tant qu’intermédiaire de synthèse. Mais certains composés ont une application directe. Exemples d’antioxydants : vitamine E (phénol), exemples de solvant et de produit de nettoyage/désinfectant : éthanol… Ouverture aux polyphénol et polyol ou ouverture même genre de comportement pour les amines aliphatiques VS aromatique. LO 12 : Notions de contrôle cinétique et de contrôle thermodynamique en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Cinétique (lois de vitesse, Arrhénius, Eyring, intermédiaire réactionnel) Chimie organique L1/L2 (Diels-Alder, dérivés carbonylés, alcènes, réactivité des organométalliques) Diagrammes d’orbitales moléculaires Lalande, ICO, Hprépa PC, Tout-en-un PC, Carey T2, Rabasso Hétéroélément Introduction : La mise en contact de réactifs conduit fréquemment à plusieurs évolutions possibles, que ce soit en chimie organique ou inorganique... Lalande p.85 De même, une réaction pouvant donner plusieurs produits ne conduit parfois qu’à un seul produit, ou à un produit très majoritaire. Exemple : Diels Alder entre cyclopentadiène et anhydride maléique ou entre furane et anhydride maléique, donner conditions exp ICO p 135 Comment expliquer la formation de 2 produits (exo ou endo) selon conditions réactionnelles. On veut trouver des modèles pour pouvoir prévoir, interpréter 2 modèles limites : cinétique et thermodynamique. I. Notions de contrôle cinétique et thermodynamique (15') 1) Position du problème Ne pas opposer directement les 2 contrôles, parfois ils vont dans le même sens mais ce n'est pas vraiment ce qui nous intéresse, on veut compétition pour pouvoir choisir. D = A+B = C. Hypothèses : C plus stable, D se forme plus vite, températures constantes, actes élémentaires .HP p.518 Allure du diagramme d’enthalpie libre sur transparents HP p.518 Transition : on veut trouver qui de C ou D se forme le plus vite selon les conditions réactionnelles. 2) Etude cinétique Temps court : équilibre non atteint HP p.519 Ecrire vitesse de réaction, , intégration, utilisation de Δr ≠G°, D produit cinétique qui se forme le plus vite -> contrôle cinétique ● ● Temps long : équilibres atteints HP p.519 Loi d'action des masses, utilisation de ΔrG°, C produit thermo -> contrôle thermo ● Profil de réaction Evolution des concentration en fonction de temps : graphe temps long, temps court sur transparent Lalande p.86 ou utilisation logiciel cinéwin avec données HP p.520 Vérifier cohérence avec ce qu'on a dit avant, si K1/K2=2, C/D=2 Bilan contrôle thermo/cinétique sur transparent : HP p.520 Transition : le temps est un paramètre influençant la réaction mais ce n'est pas le seul. 3) Paramètres influençant le contrôle Temps Température : graphe Tout-en-un p.461, profil avec différentes températures. Ou utiliser le logiciel CINEWIN pour pouvoir avoir des données exp, multiplier les constantes de vitesses (la plus difficile par 3, la plus facile par 2, car quand on augmente la température les plus difficiles sont favorisées, rappeler loi d'Arrhénius) et remarquer que ça se translate vers la gauche. Noter zone cinétique, thermo et de transition On ne peut pas décorréler temps et T, on a juste produit thermo plus rapidement. Retour sur l'exemple du début et l'expliquer avec contrôle thermo et cinétique. ICO p.136-137 – – II. Sélectivité en fonction du type de contrôle (20') Addition de HBr sur le butadiène Sur tansparents, donner l'équation bilan (Attention, ne pas oublier 3e produit minoritaire, mais ne pas en parler tout de suite). Profil énergétique, tableau étude en fonction de T et t, comparer ce qui est comparable, T même, t change et inverse. Lalande p.113, Tout-en-un p.460 Mécanisme, même carbocation avec différentes formes mésomères. 1) Contrôle thermodynamique Rapport des cstes d’équilibre détermine la proportion des produits. Calcul du ΔrGe* à 313 K Lalande p.113. Prévision en regardant la stabilité de la molécule finale. On peut déplacer l’équilibre mais pas changer la sélectivité. Exemple : cyclisation des sucres ICO p.558, anomères α et β. Transition : Si on veut contrôler et favoriser la formation du produit désiré (pas forcément le plus stable) -> contrôle cinétique 2) Contrôle cinétique a) Postulat de Hammond Enoncé Lalande p.90 -> Etat de transition précoce ou tardif. Utilisation de ce postulat pour prévoir structures des IR. Travailler avec graphe en Ep. b)Etat de transition tardif Profil énergétique Lalande p.91 + explication exemple formation du carbocation étape cinétiquement déterminante... Carbocation IIIaire plus stable -> formation majoritaire. c) Etat de transition précoce Profil énergétique Lalande p.91 + explication exemple addition radicalaire de HBr . Raisonnement sur l'état initial. Contrôle cinétique, état de transition précoce, hypothèse de non-croisement. ● Equation de Klopman-Salem Donner version : ΔE=ΔEstérique + ΔEcharge + ΔEorbitalaire mais savoir d'où ça vient ICO p.145 ● Contrôle stérique souvent supérieur aux 2 autres. Exemple: réduction du camphre ICO p.583 Explication avec modèle moléculaire, proportion, vérif contrôle stérique, changement de Me en H, inversion de sélectivité, réducteur plus encombré renforce la sélectivité. ● Contrôle de charge interaction coulombienne. Exemple hydroboration : contrôle stérique modulé par contrôle de charge. ICO p.216 calcul des charges sur Hulis Donner électronégativité de B et H , charges partielles ICO p.5 Exemple avec organométallique : attaque organolithien sur acroléine en 1,2 : contrôle de charge calcul des charge sur Hulis, organocuprate, attaque en 1,4 ne peut pas s'expliquer avec charge HP p.640 Rappeler HSAB : dur-dur : contrôle de charge, mou-mou : contrôle orbitalaire. ● Contrôle orbitalaire exemple organocuprate, calcul des OF sur Hulis, hypothèse de Fukui. HP p.640 Retour sur exemple du début, explication avec OF et interactions secondaires stabilisantes, Diels-Alder ICO p.240 endo majoritaire en condition cinétique III. Stratégie de synthèse (15') 1) Régiosélectivité Formation d'un énolate -> 2 régioisomères différents. Conditions réactionnelles différentes pour obtenir l'un ou l'autre. Contrôle cinétique, contrôle thermo. Carey p.6 Exemple Carey p.8 Transition : sélectivité d'un régioisomère mais aussi de stéréoisomères 2) Stéréosélectivité Réaction de Wittig (mécanisme sur transparent) : produit (Z) majoritaire. Rabasso p.36 Un produit, produit cinétique, l'autre thermo. Pour obtenir l’alcène (E), modification de Schlosser (mécanisme sur transparent). En changeant les conditions réactionnelles, on change le produit majoritaire. Rabasso p.41 Conclusion : Etude stabilité produits et approche réactifs : quel produit est maj ? Ctrl thermo subi, ctrl cin peut être influencé. Modèles d’approche ont un rôle prépondérant, surtout en synthèse asymétrique. LO 13 : Le bore en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Alcènes (hydroboration), dérivés carbonylés, amines, stéréochimie, oxydation, réduction, angle de Bürgi-Dunitz, Emsley (The Element), T&D PC, Rabasso (Hétéroéléments), ICO, Brückner, Kürti, Clayden, Carey T2, Hprépa PC Introduction : Bore découvert en 1808, développement de sa chimie dans les années 1950. Prix Nobel Brown/Wittg en 1979 -> intérêt pour la chimie des hétéroéléments. ICO p.216 Maintenant chimie du bore très répandue, permet de nombreuses réactions, intermédiaires de synthèses. Nous allons essayer de comprendre sa réactivité pour comprendre son intérêt en chimie organique. Rabasso p.134 I. Le bore et ses composés 1) L'élément bore Position dans la classif, symbole, Z, configuration élec, formule de Lewis, lacune (2pz vide), électronégativité Pauling à comparer avec celles de C, O, H, électropositif. Emsley (boron) 2) Les composés du bore a) Le borane Vous l'avez déjà rencontré! Rappel : formule avec lacune, VSEPR, AX 3 dimérisation, stabilisation avec le solvant (liaison dative) TD p.363 b) Autres composés Nomenclature sur transparents. Remarques certains sont tétravalents, VSEPR AX 4 ex : NaBH4 que vous avez déjà rencontré. Rabasso p.134 Transition : Composés trivalent et tétravalent, permettent d'expliquer la réactivité du bore 3) Réactivité 2 géométries possibles trigonal plan avec lacune ou tétraédrique avec charge négative Trigonal plan : électrophile, acide de Lewis Tétragonal : liaision B-R avec charges partielles : nucléophile (B-H : hydrure par exemple) Transition : la réactivité du bore repose sur le passage incessant entre ces formes trigonales planes où le bore possède une lacune (ex. boranes), et les formes où le bore est entouré de quatre substituants avec une géométrie tétraédrique (ex. borates.) ce qu'on va voir tout de suite. II.Obtention et réactivité des organoboranes 1) Hydroboration Rappel sur transparents : bilan HP p.541 Régiosélectivité : on avait vu encombrement stérique. Exemples ICO p.216, Mais aussi modulée par effets électroniques. Exemple ICO p.216 : différence de sélectivité entre un alkylborane et styrène, calculs de charges sur Hulis. Stéréosélectivité : syn-addition, addition concertée Stéréospécificité : sur alcène Z ou E -> on obtient un autre diastéréoisomère. Exemple à inventer. Mécanisme pour monoalkylation et possibilté d'aller jusqu'à trialkylation. Influence de l'encombrement de l'alcène sur nombre d'alkylation. Quelques alkylboranes particuliers : mono ou di : disiamylborane, thexylborane, 9-BBN ICO p.217 + chiralité introduite avec α-pinène : diisipinocamphényborane ICO p.216 Hydroboration assymétrique en utilisant celui dont on vient de parler. Introduction d'un centre stéréogène permet un transfert de chiralité Rabasso p.144 Transition : ok on a les organoborane et mnt? Comment réagissent-ils? 2) Formation de liaison C-O et C-N a) Formation d'alcool On a déjà vu, obtention alcool avec règle anti-Markovnikov. On avait vu hydrolyse par H2O2+NaOH, Mécanisme avec rétention de configuration. HP p.543 noter passage trivalent, tétravalent. Stéréosélectivité : Peut être induite par le substrat. Exemple : Kürti p.67 Ou avec des alkyboranes chiraux. Hydroboration énantiosélective d'alcènes. Exemple : ICO p.219 b) Formation d'amines Même principe que formation de C-O. Réactif utilisé, mécanisme sur transparent. Clayden p.1283. Exemple Carey p.206 3) Formation de liaisons C-C Addition des allylboranes. Permet l'introduction d'une chaîne allyle sur un carbone. Bilan. Allyboration racémique. Différence avec alcène Z ou E. Mécanisme à six centres au tableau avec état de transition. Allyboration énantiosélective avec état de transition sur transparents + Exemple. Rabasso p.158 Transition : Va-et-vient entre forme tétra et tri du bore. De plus changement de géométrie implique changement de réactivité. III. Réduction par les composés du bore 1) Par les hydrures de bore Composés du bore nucéophiles, donneurs d'hydrures. NaBH4. T: Rappel mécanisme à 6 centres avec solvant sur transparent. Sélectivité préférentielle al>one>énone. HP p.617 Chimiosélectivité – Orienter en ajoutant des réactifs. Conditions de Luche : CeCl 3, Brückner p.275 explication Exemple : Kürti p.269 – Orienter en changeant de composés borés. Clayden p.622 NaCNBH3 : sélectif des imines, CN électroattractif LiBH4 : Li+, plus petit, plus dur, active plus le carbonyle Stéréosélectivité Exemple camphre : ICO p.144 modèle moléculaire, attaque angle de Bügi Dunitz. Utilisation du L-sélectride, encombrement stérique Transition : C'était des comportements de réducteurs nucléophiles mais il existe aussi des réducteurs électrophiles 2) Par le borane Différence, ce n'est pas un ion et il est acide de Lewis. Réactivité différente, réduit acide carboxylique. Explication Clayden p.619 Exemple comparatif : BH3/LiBH4 Clayden p.620 Conclusion : Bilan de la leçon. Grande gamme de réactivité, liste non-exhaustive. Ex : couplage de Suzuki Kürti p. 448. Fragment clé d’un antitumoral. Kürti p. 448 En effet, grand intérêt des composés borés : non-toxicité, peut être utilisé dans la synthèse de médicaments. Rabasso p.134 p.1027 LO 14 : Réactions radicalaires Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Contrôle cinétique/thermodynamique, orbitales moléculaires, chimie organique L1/L2 Fossey, Clayden, Brückner, ICO, JD (exp), Barsu Introduction : Fossey p.21 Les processus radicalaires interviennent dans de nombreux domaines de la chimie : combustion, autooxydation, atmosphère... La chimie radicalaire est un outil précieux pour le chimiste organicien, pour construction de molécules complexes. Phistorique : premier radical : triphénylméthyle. 1ères synthèses par voie radicalaires. Dans cette leçon, on va étudier plus précisément certaines réactions radicalaires mais pour bien les comprendre, on va tout d'abord s'intéresser aux radicaux en eux-même. I. Les radicaux 1) Présentation et formation Définition radical : atome ou molécule qui possède un électron célibataire. Clayden p.1022. Radical AR3 : structure place au pyramidale, AR2 : structure linéaire ou coudée. Fossey p.39. Attention VSEPR pas applicable ici! Formation : ● A partir de molécules non radicalaires : Par homolyse de liaison faibles, activation photochimique ou hautes températures, exemples et donner valeurs d'énergies de liaison Clayden p.1020 attention enthalpie de dissociation à noter ΔrH°. ● A partir d'autres radicaux : Par substitution radicalaire, addition radicalaire, réduction radicalaire, élimination radicalaire + exemples pour chacun Clayden p.1023 La plupart des radicaux sont très réactifs (comme on le verra par la suite) mais il existe des radicaux persistants. Exemples Clayden p.1024. Transition : Mais pourquoi sont-ils stables? 2) Stabilité Thermodynamique Valeurs d'enthalpie de dissociation pour radicaux alkyle, benzyle et allyle. Clayden p.1026 Explication de cette stabilité avec, IIIaire plus stable que Iiaire, plus stable que Iaire (hyperconjugaison), délocalisation électronique (+exemple), Fossey p.54 effet de substituants électroattracteur ou électrodonneur (exemples+diagramme) Clayden ● ● Cinétique Facteurs stériques Fossey p.56, retour sur le transparent des radicaux inertes. Transition : Cela explique la stabilité des radicaux qui peuvent avoir ainsi un temps de vie plus long mais ce qui va surtout nous intéresser c'est leur réactivité. 3) Réactivité Radicaux peuvent avoir un caractère électrophile ou nucléophile. Fossey p.73 SO réagit avec HO et BV d'un autre réactif, différents comportements si SO de faible ou de haute énergie Clayden p.1045 Transition : Nous allons tout de suite nous servir de cette réactivité pour l'interconversion de fonction. II. Interconversion de fonctions 1) Fonctionnalisation : halogénation en position allylique Sur tansparents, rappel halogénation radicalaire (amorçage, propagation, terminaison, effet Karash) Clayden p.1035 Exemple : bromation du cyclohéxène : 2 produits, on n'en veut qu'un! On obtient le produit désiré avec l'halogène en position allylique en utilisant NBS. Clayden p.1038 Mécanisme, NBS permet faible concentration en Br2, contrôle régio et chimio sélectivité de la réaction. Transition : On peut introduire des halogènes mais on peut aussi les enlever! ;-) 2) Défonctionnalisation Réduction des halogéno-alcanes Exemple Clayden p.1041 Justification de l'utilisation de AIBN : préciser énergies de liaisons pour justifier celles qu'on casse! Mécanisme sur transparent. ● ● Réaction de Barton McCombie Exemple sur cholestérol Brückner p.34 Mécanisme tableau Transition : Avec ces défonctionnalisations, on a vu des réductions de carbones, mais on peut également les oxyder. 3) Oxydation des alcanes Auto-oxydation du cumène Brückner p.31 Bilan + mécanisme sur transparent. Application industrielle, par réarrangement, on obtient acétone et phénol. Transition : Un autre grand intérêt des réactions radicalaires, défi des chimistes orga : création de liaisons C-C. Notament en industrie : polymérisations III. Création de liaison C-C 1) Polymérisation du styrène Polymérisation industrielle atactique. Mécanisme JD 41 + blabla ICO p.222 Transition : Création aussi de liaison C-C en labo. 2) Addition d'un halogénoalcane sur un alcène Bilan, mécanisme. Justifier régiosélectivité avec stabilité des radicaux, donner valeurs d'énergie de liaisons. Sélectivité. Exemple Clayden p.1042-1045 + Barsu 2006 Transition : Nous n'avons vu jusque là que les réactions radicales, + molécules à spin appariées, on peut aussi créer des liaisons C-C par combinaisons de radicaux. 3) Réactions de couplage (si le temps) Couplage pinacolique Bilan et mécanisme Clayden p.1030 Exemple : ● ● Réaction acyloïne Bilan et mécanisme Clayden p.1032 Application à la formation de petits cycles + exemple Conclusion : Bilan Radicaux présents dans l'oganismes, enzymes qui détruisent les radicaux pour maintenir intégrité de la cellule. Ex : cytochrome, vitamine C Fossey p.201 Mécanisme addition 1,2 avec RLi et addition 1,4 avec R2CuLi. TD LO 15 : Réactions faisant intervenir des carbanions Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Contrôle cinétique/thermodynamique, régiosélectivité/stéréosélectivité, acide/base, théorie HSAB, théorie de Hückel et OF. ICO, Hprépa PC, Vollhardt, Rabasso T1&2, Carey T2, Brückner, Tec&Doc, Lalande Introduction : Définition carbanion : espèce anionique dont la charge est portée par un atome de carbone. Historiquement, premier carbanion isolé : sels de Meisenheimer ICO p.154 Associés à un cation, le plus souvent métallique mais rarement sels : souvent transfert de charge du carbanion vers le cation associé pour le stabiliser => liaison covalente ou faiblement ionique. 2 cas de carbanions : organométalliques, composés issus de déprotonnation. Carbanions interviennent dans la synthèse de liaison C-C et C=C. On va s'intéresser à trois grandes classes de carbanions et à leur réactivité. I. Les organométalliques Liaison C-M polarisée, trois espèces : R-Li, R-Mg-X, R2-Cu-Li 1) Synthèse Bilan et conditions. HP p.639 Exemples : addition oxydante : RMgX ICO p.368, échange halogène-métal : RLi ICO p.518, R2CuLi Vollhardt p.793 2) Réactivité Transition : Dans le mécanisme de l'addition 1,4 on voit apparaître un autre carbanion : énolate (écriture formes mésomères) II. Les énolates 1) Formation Enolates cinétiques/thermodynamiques. Pka + bases utilisées pour les former. Facteurs influençant l'un ou l'autres sur forme de tableau + exemple Carey T2 p.8 + HP p.629 2) Réactivité 2 sites de réactivité O et C. Ici on ne va s'intéresser qu'à la C-alkylation. Réaction particulière : condensation aldolique. ● Condensation aldolique : Bilan + mécanisme Carey T2 p.55 + HP p.631 ● Condensation aldolique croisée : Problématique de l'aldolisation croisée : 4 produits possibles. HP p.633 + Lalande Solutions : excès base forte (formation complète énolate) et ajout goutte à goutte du carbonyle; utilisation d'éther d'énol silylés ou aza-énolates Clayden p.700 Transition : On a vu des carbanions stabilisés par mésomérie, peuvent aussi être stabilisés par la présence d'hétéroatomes en α. III. Carbanions en α d'hétéroatome 1) Ylure de phosphore Synthèse : Vollhardt p.748 Structure. Réaction de Wittig : stéréosélectivité : ylures stabilisés (E), non stabilisés (Z) Mécanisme, passage par oxaphosphétane mais pas connu parfaitement. Application : synthèse du bombykol Clayden p.818+ Rabasso T2 + synthèse de la vitamine A1 Vollhardt p.750 a) Basicité Bases très fortes pKa > 50. Exemple : synthèse LDA ICO p.509 donner les pka des différentes espèces impliquées Rabasso T1 (Intérêt LDA, base encombrée non nucléophile : exemple Brückner p.131) Synthèse : b) Nucléophilie - sur un dérivé halogéné : SN2 ICO p.536 - sur un époxyde : attaque sur le C le moins encombré ICO p.541 ● AN : - sur des carbonyles Vollhardt p.298 - sur des α-énones : résultats exp TD p.513 Explication : pourcentage ionique des liaisons HP matériaux, contrôle de charge/orbitalaire TD p.513 + calculs Hulis sur acroléine Conclusion : Schéma récapitulatif ICO p.155 Polymérisation anionique polycyanoacrylate de méthyl/polystyrène ICO p.225 ● SN : 2) Ylure de soufre - ylure de sulfonium Clayden p.1259 - ylure de sulfoxonium Brückner p.308 + Clayden p.1265 Réactivité comparée avec le phosphore Clayden p.1259 Réactivité comparée sulfonium/sulfoxonium Brückner p.312 Application à la synthèse d'un β-bloquant Clayden p.1259 – LO 16 : Réactions d'élimination en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Dérivés halogénés (SN2/SN1), Hprépa Tout-en-un PCSI (neuf), Carey T1, Clayden, ICO, Rabasso (1er cycle), Vollhardt, Kocienski, Brückner Introduction : Définition élimination. Brückner p.117 T : Différents types d'élimination : si groupes partants sur même C : α (vers carbène), si sur deux C voisins β (alcène), si sur deux C séparés par un C : γ (diradical, cyclopropane). On se restreint à la β-élimination, voir d'accès aux doubles liaisons C=C. Carey p.368 + Brückner p.117 II. Présentation des 3 mécanismes limites 1) Elimination bimoléculaire : E2 * Observation : Exemple HP p.370 Cinétique globale d'ordre 2 (parallèle avec SN2), stéréochimie déterminée, HP Conformation : Exemple du cyclohexane substitué suivant que H en anti ou pas, réaction rapide ou lente, donc attaque antipériplanaire. Vollhardt p.259 * Description du mécanisme E2, le faire en partant du (R,S), du (R,R) => on retrouve bien les observations expérimentales. * Elimination sur le 2-bromo-3-méthylpentane HP p.371 (R,S) -> Z maj et (R,R) -> E maj. * Conséquence du mécanisme : réaction stéréospécifique, régiosélectivité de type Zaïtsev. ICO p.362 + Carey T1 p.375 (* Tracé du profil réactionnel.) Transition : Ici H et nucléofuge partent en même temps et si nucléofuge part en premier? 2) Elimination monomoléculaire : E1 I. Position du problème 1) Faits expérimentaux On remarque que lors de réactions d'éliminations se posent de nombreux problèmes de régiosélectivités et stéréosélectivités. Exemples : Brückner p.133, régiosélectivité différente => on remarque que la base change entre les deux. ICO p.362, régiosélectivité différente => on remarque que le nucléofuge change entre les deux … + plus d'autres présentés à la fil. 2) Deux règles importantes Pb : Régiosélectivité : règle de Zaïtsev/ Hofmann ICO p.363 + HPrépa p.369 Stéréosélectivité : alcène Z ou E Ces exemples montrent que différents paramètres interviennent pour orienter les réactions (nucléofuge/base/solvant/groupe stabilisant) Transition : la compréhension des mécanismes limites de la β-élimination vont permettre de comprendre et résoudre ces problèmes de sélectivité. Il y a trois types de possibilité pour réaliser l'élimination : T: - soit on enlève le nucléofuge en premier puis H - soit on enlève nucléofuge et H en même temps – soit on élimine d'abord H puis nucléofuge * Observation : Exemple HP p.374 Cinétique globale d'ordre 1 (parallèle avec SN1), absence de stéréochimie. * Description du mécanisme E1 => stabilisation du carbocation favorise sa formation. * Conséquence du mécanisme : régiosélectivité Zaïtsev, stéréosélectivité : alcène E se forme le plus vite (et c'est aussi le plus stable) Clayden p.488-490 + ICO p.362 + Carey T1 p.375 (* Tracé du profil réactionnel) Transition : Enfin, il faut envisager le cas où H part en premier. 3) Elimination monomoléculaire E1cb * Bilan Clayden p.495 Contrairement à E1, on ne forme pas cation mais anion -> mécanisme à proximité de groupement carbonyle, carbanion stabilisé par mésomérie. Clayden p.495 Exemple : crotonisation. Mécanisme, étape cinétiquement déterminante. Régiosélectivité : Hofmann si contrôle cinétique ICO p.362, Carey T1 p.376 Application déprotection du Fmoc. Mécanisme sur transparents. Clayden p.496 +Kocienski p.485 + Brückner p.146 Bilan partiel sous forme de tableau Mécanismes E1 E2 E1cb Groupe partant bon bon mauvais Stab C+ - Stab C- Substituant Régio Acidité du H Zaïtsev Zaïtsev Hoffman faible faible forte Transition :Rappel, il sagit de mécanismes limites, la réalité se trouve souvent entre ces mécanismes. On a vu qu'on obtenait plusieurs produits selon le mécanisme. Comment favoriser l'un de ces mécanismes? III. Sélectivité et orientation des réactions d'élimination 1) Modèle de l'état de transition variable Carey T2 Transition : Retour sur les exemples donnés au début pour les expliquer. 2) Influence de la base Une élimination E2 prend un caractère E1cb avec les bases encombrées. Exemple + explication Brückner p.133 ICO p.363 + Carey T1 p.376 Transition : mais en utilisant une seule et même base eet changeant le partant, on peut aussi changer la sélectivité. 2) Influence du nucléofuge * Les sels de triméthylammonium peuvent favoriser une E1cb car leurs effets inductifs exhaltent l'acidité des protons en β. Cet effet est décisif. Exemple + explication Brückner p.133 + Carey T1 p.377 * Retour sur l'exemple du début ICO p.362 + Carey T2 p.378 Bons groupements partants favorisent une E1? Si le temps : Application en chimie organique : Pour obtenir l'alcène souhaité, on fait attention aux conditions utilisées et on modifie le nucléofuge. Rabasso p.304-305 Illustration avec modèle moléculaire Transition : on peut regarder aussi l'influence du substituant. 3) Influence du substituant * E1/E2 : substituants stabilisant un carbocation favorise le caractère E1. * E1cb : régiosélectivté dépend des substituants qui induisent l'acidité du H en α. Exenple de la crotonisation. 4) Influence du solvant Daumarie concours p.165 Sélection E2/E1 selon le solvant utilisé. E2 ->(Z) / E1 ->(E) Conclusion : Bilan. Les réactions de β-éliminations sont des méthodes historiques d'accès aux C=C. Attention à la compétition avec les SN. Autre jeu sur les conditions avec oléfination de Peterson. Aujourd'hui à cause du nombre important de sous-produits pour créer des liaisons C=C on leur préfèrera d'autres réactions que nous verrons plus tard. LO 17 : Oxydation en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 réactivité de base des alcènes, alcools, époxydation par le mCPBA, oxydo-réduction en chimie organique. OCP 6 (oxydation), ICO, Carey T2, Rabasso (Hétéroélément) Introduction : Définition du DO en chimie inorganique. Application à l’éthanol et à l’iso-propanol sur transparent. Le carbone fonctionnel n’a pas le même DO. C’est problématique car en orga on aime bien classer les molécules par leur réactivité (ce sont 2 alcools !). On introduit la notion de classe d’oxydation. Transparent : les classes d’oxydation avec des exemples. OCP p.2. Oxydation : passage d'une classe à l'autre. Il y a plusieurs enjeux avec les réactions d'oxydations : réussir à gérer chimio, régio, stéréo, énantio-sélectivité. Pour cela de nombreuses réactions ont été proposées. On va en voir quelques unes. I. Oxydations des doubles liaisons C=C 1) Epoxydation - chimiosélectivité : Rappel : mCPBA réagit sur les C=C enrichies en électrons. Bilan sur transparent. Exemple avec régiosélectivité. Carey p.632 Et qu’en est-il des C=C appauvries en électrons ? Ex d’une énone. C’est un électrophile. On fait réagir l’eau oxygénée en milieu basique (= nucléophile). Mécanisme au tableau. Exemples : Carey p 632 (eau oxygénée). ICO p 204 (mCPBA avec chimiosélectivité) - stéréosélectivité : Epoxydation sur alcènes Z ou E : on obtient l’époxyde cis et trans -> diastéréospécificité. Si on dissymétrise le substrat ou le réactif, on peut être énantiosélectif. Exemple : époxydation de Sharpless, alcools allyliques peuvent être époxydés stéréosélectivement. Clayden Exemple. OCP p.16 2) Dihydroxylation - antihydroxylation : Rappel par ouverture des époxydes. Exemple : Carey p.636 Rappel: régiosélectivité. - synhydroxylation : *KMnO4 DO=VII très bon oxydant … trop bon oxydant. T : couples de Mn à prendre en compte en conditions acides VS basiques. E°’. ICO p208. On utilise donc KMnO4 en conditions basiques, sous forme diluée, à basse température. * OsO4 DO=VIII très bon oxydant. T : étapes-clefs du mécanisme (quoique mal connu). Addition quantitative de OsO4 sur double C=C (sélectivité !!) A priori, il faut OsO4 en quantité stoechiométrique. Grâce à un co-oxydant, on peut l’utiliser en condition cata. T : équation bilan de la ré-oxydation de OsO4 par NMO. Ex ICO p211 + OCP p.21 Transition : On a obtenu des alcools, mais on peut pousser l'oxydation encore plus loin. II. Oxydation des alcools 1) par les dérivés chromés Utilisation de Cr(VI) soit sous forme d’anhydride chromique, soit sous forme d’anion dichromate. Equilibre entre les deux. Carey p.615 * Réactif de Jones : CrO3 dans l’eau. Il s’hydrate en CrO4H2 = CrO4H- + H+. T : bilan de la formation de l’ester chromate. Mécanisme d’abstraction du proton. Formation d’une C=O. Equilibre avec gem-diol. Formation d’un nouvel ester chromate. Obtention de l’acide carboxylique pour les alcools primaires. Exemple ICO p.409 Ex des éthylotests. ICO p.411 Comment avoir l’aldéhyde ? Ne pas travailler dans l’eau. Présentation des réactifs de Sarett, Collins, PCC, PDC. Rabasso p.188 + OCP p.26 T : ICO p 409 ex 8 (malgré la légère acidité de PCC, l’acétal est maintenu !). Pb : dérivés chromés dangereux. Transition : autres façons de s'arrêter à l'aldéhyde. 2) par des molécules organiques *Swern. Bilan et exemple ICO p 413 + Carey p.622 Explication des étapes en faisant le mécanisme au tableau. *Dess-Martin. Mécanisme sur transparent. Exemple OCP p.27 T : exemple comparant Swern et Dess-Martin Rabasso p.190 Transition : Et quand on a la cétone ou l'aldéhyde, on peut encore aller plus loin. III. Clivages oxydants 1) Réaction de Bayer-Villiger T : ex ICO p 639 + mécanisme. Explication, OCP p.40 migration du groupement le plus riche en électrons + Groupement en position anti-périplanaire. Rabasso p.210 On est donc capable d’oxyder les alcools IIaires au-delà des cétones ! 2) Ozonolyse T : ex ICO p215 + mécanisme. Rappel des différentes conditions et traitement. OCP p.37 3) Clivage des diols (si le temps) Exemple OCP p.39 Mécanisme avec degré d'oxydation de I. Conclusion : Bilan + Bcp d'autres réactions qu'on a pas vu mais super intéressantes aussi. Procédé Wacker... Contrairement à la chimie inorganique, on cherche à être très sélectif (la condition sur les E° n’est pas suffisante.) Intérêt actuel autour de l’oxydation des liaisons C-H sur C non fonctionnalisé. Cas faciles (allyliques et benzyliques, ex. toluène, acide benzoïque au permanganate). Cas difficiles : la nature le fait mieux que nous (cytochromes P450 et détoxification), industrie : pétrochimie et valorisation des hydrocarbures, chimie fine : sélectivité = gros défi en recherche LO 18 : Les diènes (allènes exclus) Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 alcènes, réactivité des alcènes (AE, époxydation, hydroboration), conjugaison, Hückel, théorème des OF ICO, JD, Clayden, Vollhardt, Lalande,Weissermel, Carey T2, NTA, Hprépa PC, OCP 67 (pericyclic) Introduction : ICO p235 Leçon précédente sur les alcènes mais il existe de nombreuses molécules avec de nombreuses liaisons C=C. Exemple : isoprène, limonène, caoutchouc naturel. Ici on va se restreindre aux diènes : définition. Application : précurseurs de nombreuses macromolécule (butadiène 6 Mt/an). Pourquoi ? Différence avec les alcènes ? Pour répondre à cela, on va devoir étudier plus précisément les propriétés des diènes et comprendre ce qui les différencie des alcènes. On fera entre autre la distinction entre diène non conjugué (exemple) et conjugué (exemple). I. Propriétés générales des diènes (15') 1)Etudes spectroscopiques ICO p233 Diènes non conjugués comme les alcènes. Diènes conjuguées, on l’a vu, diminution de l’écart HO-BV. Donc énergie de la transition π vers π* diminue. *En UV : effet bathochrome (170-185 à 220), (effet hyperchrome (ε augmente, du à l’accroissement de la section efficace de capture du rayonnement avec la taille des molécules) *En IR, l’indice de liaison diminue à cause de la conjugaison donc le nombre d’onde de la C=C diminue. Calcul indice de liaison par Huckel. νC=C diminue. *En RMN : même chose que pour les alcènes. 2) Etude orbitalaire *Diènes à 2 C=C non conjuguées : même chose que pour les alcènes. Rappel forme et énergie de HO et BV. *Diènes à 2 C=C conjuguées : Stabilité thermodynamique : Info apporté par l’enthalpie d’hydrogénation des diènes => + stables car énergie de résonnance. Comment on peut retrouver ça avec les orbitales ? Forme et énergie de HO et BV. Calcul de l’énergie de résonnance du butadiène par rapport au but-1-ène. Ecart HO-BV diminue avec la conjugaison. 3) Réactivité ICO * Base de Lewis, addition électrophile, chélation avec métaux. * Liaison π plus faible, donc rupture facile et plus réactifs. * HO plus haute (bathochrome), donc plus réactif vis-à-vis des attaques électrophiles. * BV plus basse -> plus sensible aux attaques nucléophiles (polymérisation) sur orbitales HO, * Remarque : on a dit plus stable et plus réactif. Contradictoire ? Non. Plus stable thermodynamiquement, mais moins stable cinétiquement, plus réactifs. Mais attention, se posera des problèmes de régiosélectivité ! Transition : Quand les diènes sont non conjugués, on pourrait penser que rien ne les distinguent des autres alcènes. II. Réactivité des diènes non conjugués (15') Ca peut poser des problème de régiosélectivité. 1) Deux liaisons C=C en compétition a) Influence de la gêne stérique ICO p218 Exemple sur l’hydroboration. Rappel sur T du mécanisme. Et noter grande étapes aux tableau : synthèse d’un organoborane (syn-addition) et oxydation de l’alkylborane. b) Influence de la richesse en électron * C=C riche en électron : alcène riche en électron réagit comme nucléophile avec mCPBA ICO p204 * C=C appauvrie en électron, cas des alpha-ènones : alcène réagit en tant qu’électrophile avec H2O2 (Carey T2 p.632, les oxydations) http://www.hulis.free.fr/. ICO (voir JD 21 et JD 22) Transition : Mais au delà de ces problèmes de régiosélectivité, avoir deux C=C permet une réactivité particulière intéressante. 2) Réactivité spécifique d’un diène non conjugué ICO p.255, Clayden p.949, OCP p253-254 Transposition sigmatropique : Transposition de Claisen et de Cope Notion de transposition sigmatropique. Bilan. Mécanisme (sans justification orbitalaire) Stéréosélectivité : ET chaise. Application : synthèse du beta-sinensal (suite d’une Claisen et d’une Cope) Transition : Deux doubles liaisons sur une même molécule apporte donc une réactivité intéressante et cette réactivité est encore plus riche quand les diènes sont conjugués. III. Réactivité des diènes conjugués (20') 1) Addition électrophile ICO p237 Vollhardt p617 et Lalande. *On va voir un exemple d’addition électrophile, addition de HX Rappel : addition de HX sur alcène donne un seul produit avec régio Markovnikov. T ICO p.192 ex 2 Addition de HX sur diènes donne différents produits selon la manière dont est conduite l’hydrohalogénation. Produits d’addition 1,2 et 1,4. Bilan et mécanisme. Analyse du produit thermo et cinétique. Sous contrôle cinétique : addition 1,2 car forme mésomère du carbocation la plus représentative et charge + la plus grande et proximité spatiale. Sous contrôle thermo, addition 1,4 car plus stable ! Faire profil Ep en fonction de CR. *Si le temps, addition de Br2 Vollhart Addition de Br2 : mélange de produits Test des alcènes, coloration de l’eau de brome. *Récapitulatif du Vollhardt Transition : exemple ICO avec problème de stéréosélectivité. c) Stéréosélectivité ICO (Clayden, NTA) On reprend l’exemple de la dimérisation du cyclopentadiène car plus simple. Notion d’approche endo/exo. On revient sur l’exemple. Régio ok, on regarde la stéréo et on explique les résultats obtenus. Réaction de DA diastéréospécifique. Interactions secondaires. Représentation sur transparent et modèle moléculaire avec orbitales Transition : pour utiliser le cyclopentadiène on doit le dé-dimériser avant ! Précaution d’emploi ! De même, la plupart des diènes doivent être conservé avec des inhibiteurs de radicaux car polymérisation facile ! 3) Polymérisation ICO p251, HP et Vollhardt Importance de la polymérisation du buta-1,3-diène, cf ce que la nature fait avec biosynthèse de grosse molécule à base d’isoprène. Synthèse du caoutchouc à partir de l’isoprène : synthèse anionique industrielle la plus importante. Marche bien avec diène conjugué car on a stabilisation du carbocation formé. Etape à détailler au tableau. Régiosélectivité tête à queue. Remarque : Polymérisation facile par voie radicalaire. 2) Réaction de Diels-Alder Lalande ICO (Clayden et NTA) a) Présentation Lalande et ICO pour exemples. Bilan sur butadiène + éthène Lalande. Définition ; cycloaddition 2+4. Définition diène et diénophile. Configuration cis pour le diène! Etude de la réaction simple butadiène et éthène. Réaction concertée, asynchrone => mécanisme Suprasupra : exemple de résultats. Diastéréospécificité. Exemple ICO Diagramme d’OM : interaction HO-BV au tableau. En fait écart trop grand HO-BV entre butadiène et éthène donc rendement mauvais. (car réaction sous contrôle cinétique! sous contrôle thermo on obtient produit exo) Effet de substituant : règle d’Alder, exemple et diagramme T. Transition : exemple 8 p.240 ICO avec problème de régiosélectivité. b) Régiosélectivité http://www.hulis.free.fr/ Réaction régiosélective. Fukui : OF et + gros coefficient en valeur absolue, règle du recouvrement max. (gouvernée par recouvrement orbitalaire) Donner la régiosélectivité selon la position du gpmt donneur sur le diène : ex 7 et 8 de l’ICO p.240. Conclusion : Réactivité très intéressante des diènes non conj et conjugués donc. Permet aussi des cyclisation et notament la synthèse de macrocyle. Ouvrir sur la méthatèse cyclisante ICO p230. Exemple ICO on obtient le cycle avec un bien meilleur rendement que si on avait essayer de le fermer avec lactonisation. (Dans la nature on trouve de nombreux polyènes conjugués qui de par leur forte conjugaison et l’effet bathochrome qu’elle induit sont utilisés comme colorants/ ==. Ex béta carotène.) LO 19 : Les organométalliques en chimie organique (métaux de transition exclus) Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Acide/Base, Nucléophilie/électrophilie, Substitution/nucléophile, Dérivés halogénés, Dérivés carbonylés, Acides carboxyliques et dérivés, Époxydes, organomagnésien, notion de chimie radicalaire. ICO, HP PCSI, Astruc, Clayden, Brückner, Kürti, Carey T2, Introduction : * Définition d’un composé organométallique, halogénure d’organométaux : composé contenant une liaison C-M. ICO p.499 * Cadre d’étude. Beaucoup de métaux (montrer une classif périodique ICO p.499) Définition métal et métal de transition. Nous on se limite à ceux des blocs S et P, cibler ceux qu’on va évoquer (Al, Zn, Sn, Mg, Li…) * Historique ICO p365 (dérivés halogénés) et 502 * Très grande utilité en chimie organique depuis!! Clayden p. 210, chap organométalliques Exemples : Hormone juvénile : 7 sur les 16 liaisons ont été formés à partir d’organométalliques. Inhibiteur d’enzyme : 8 des 20 liaisons créées par des réactions avec des organométalliques . * Objectif de la leçon : comprendre l’intérêt de ses composés en chimie organique, leur synthèse, leur réactivité... I.Généralités (10') 1) Présentation * Deux grands types : alkylmétaux et halogénures d'alkyles métaux. ICO p.499 et suivantes Nomenclature * Etat naturel : rare! * Utilisation comme produits pharmaceutiques (mercurochrome...) ICO p.501, plastifiant de matériaux macromoléculaire... très utilisé en synthèse. Attention toxicité. ICO p.503 Transition : Maintenant voyons voir ce qu'apporte cette liaison particulière liaison C-M qui font toutes leurs caractéristiques aux organométalliques 2) La liaison C-M *Electronégativité (C sp sp2 sp3), polarisation de la CM, caractère ionique, effet UMPOLUNG donc possibilité de créer des liaisons carbone-carbone. Energie de liaison assez faible (ex pour MeLi. ) ICO p.504 *Organométalliques : environ carbanions , « doublet quasi libre » => Base de Brönsted, nucléophile et métal = acide de lewis. (Remarque : voir le Clayden p.210 pour diagramme d’OM de Me-Li et justification de ce caractère de DNL porté par le C. La réalité est plus complexe car dimères etc… (à montrer dans la leçon ?) ) Transition : Ces propriétés vont avoir un impact direct sur les solvants utilisables. 3) Rôle du solvant et structure * Choix du solvant pour la stabilisation HP PCSI organomagnésien, lacune de Mg => déjà vu. (caractère acide de Lewis du métal) schéma sur transparent. * Discuter choix du solvant pour stockage ICO p.506 (caractère basique) Les butyllithiums ne peuvent être stockés dans les éthers car ils les déprotonnent donc on préfèrera les alcanes. * Influence sur la structure - RMgX équilibre de Schlenck Astruc p293, ICO p505 - RLi : tétramères, dilmères, oligomeres ICO 506, Astruc p.288 - Al : dimères Astruc p 322 Les dérivés AlR3 sont les seuls du groupe 13 à se dimériser à l’état solide et aussi en solution. Freinée par les gros substituants. Astruc p. 322. Structure ICO p. 504 - L’agrégation dépend du solvant Pourquoi s’intéresser à l’agrégation, qu’est-ce que ça change ? => Rôle du solvant sur la basicité ICO p. 506 Les solvants dipolaires aprotiques qui solvatent spécifiquement les cations, provoquent une désagrégation des structures dimères, tétramères, hexamères qui sont les plus communes pour ces composés en solution dans les alcanes ou l’oxyde d’éthyle. Or, la structure monomérique est beaucoup plus réactive qu’une structure oligomérique. Transition : on a vu que très basique, très réactif, donc pas tous commerciaux, rares à l’état naturel… Comment on les synthétise ? II. Préparation des organométalliques (20') 1) Addition oxydante sur le métal - RMgX, RLi , R2Zn ICO p.368 réaction redox. Bilan et ex. Calcul de DO, ICO p366 (dérivés halogénés) organicadmien Carey p.392 -Montage pour leur synthèse => réactions parasites envisageables et précautions prises du coup (rappel sur transparent) -Réactions parasites : oxygénation et couplage de Wurtz HPrépa p254 Transition : Quand cette technique très classique n’est pas possible, on a recours à une autre méthode… ICO p. 517 (vinyllithium, halogénures de vinylmagnésium, allyllithium…). De plus, la préparation des halogénures d’organozincs par insertion ne marche que sur les dérivés iodés, les plus difficiles et les plus coûteux à préparer ICO p. 519 2) Echange halogène-métal *Principe : ICO p.517 appariement entre espèce les plus dures. Avec Li seul => perte partielle de la stéréochimie. *Exemples avec rétention de configuration : RMgX, RLi , R2Zn ICO p.518 Transition : On joue sur la différence de force de la base pour déplacer cette réaction. On peut également utiliser le caractère basique d’une autre façon… 3) Echange hydrogène-métal - Formation des alcynures. Clayden p.213 (principe avec pKa et exemple) - Ortholithiation. Principe Clayden p.214 + ICO p.512 et exemple ICO p513 synthèse d’un intermédiaire du fludioxinil (fongicide agricole) 4) Echange métal-métal *Principe Clayden p. 217 Les organolithiens peuvent être transformés en d’autres organométalliques en les traitant par le sel d’un métal moins électropositif. Le lithium, plus électropositif, passe en solution sous forme d’un sel ionique, alors que le métal moins électropositif (Mg, Ce, …) récupère le groupement alkyle. * Organoétains fortement utilisé pour former lithien délicat. Notamment permet de garder stéréochimie. Exemples : ICO p. 520 : synthèse d’un allyllithium à partir de organoétain exemple avec rétention de configuration Mais possibilité aussi de faire l'inverse. Exemple : ICO p. 518 synthèses d’un zincique à partir d’un lithien (échange halogène/métal puis transmétallation) Clayden p. 217 : formation d’un dialklylzinc, utilisé dans la conservation des livres anciens. Transition : Comment on les utilise en synthèse ? III. Réactivité des organométalliques (20') 1) Basicité * Avec l’eau Mg/ Li : bilan => montage particulier présenté avant, instable , on cherche souvent à le mettre en défaut pour éviter réaction violente pendant l’hydrolyse du brut réactionnel HP * Synthèse des amidures. Synthèse de la LDA ICO p. 476. Base forte encombré très utilisée en chimie organique. Exemple : E2 chimiosélective en partant d’un époxyde Brückner p. 131 Base non nucléophile, donc n’attaque pas l’époxyde, font juste l’E2. * Dosage ICO p. 509 : Dosage du methyllithium par l’acide diphénylacétique (3,20) dont le dianion conjugué est jaune canari. Importance pour savoir, après formation, quelle quantité exacte d’un produit dangereux il convient d’ajouter. (OU Fuxa p. 49 : dosage d’un organomagnésien formé in situ par l’alcool benzylique avec comme indicateur coloré la 2,2’-bisquinoléine qui se complexe au Grignard. Les azotes plus nucléophiles que les oxygènes du solvant complexent le métal HP PCSI II p. 315 Transition : Pourquoi le doser ? parce qu’ensuite on le met à réagi et parfois avec des réactifs dangereux donc il faut être sûr de l'avoir mis en excès… 2) Substitution nucléophile On avait déjà vu sur les organomagnésiens… Qu’en est-il des « nouveaux » organométalliques ? Sur les époxydes. ICO p541 : organolithien, Et2Al-R, allyle baryum. Bilan (et mécanisme sur transparent car déjà vu ) 3) Addition nucléophile a) sur les aldéhydes et les cétones L’addition nucléophile des organométalliques sur les aldéhydes et les cétones est l’une des plus importantes méthodes de création de liaisons C-C. * Bilan général ICO p. 597 * Mécanisme (sur transparent car sensé avoir déjà été vu avec les organomagnésiens) * Exemple concret Clayden p. 214 : Synthèse de l’éthynyloestradiol (composant antiovulation de nombreuses pilules contraceptives) * Réactions secondaires : réduction et énolisation Brückner p. 293 * Remarque Carey T2 p.390 Les organozinciques ont une bien plus haute compatibilité avec les groupes fonctionnels que OLi ou OMg, aussi bien dans les réactifs que dans les substrats. * Cas des aldéhydes et cétones alpha-bêta insaturés Clayden p. 235 Exemple comparant Li et Mg : Brückner p. 294. Mise en évidence d’un autre site d’attaque possible. Avec organozincique : 1,4. Mécanisme dans le cas 1,4. Comment expliquer ça ? Régiosélectivité ? La réaction tient en compte deux facteurs : charge et orbitalaire, un prédomine souvent sur l’autre suivant les réactifs. Contrôle de charge si réactif dur (attaque en 1,2 car charge la plus importante) ; contrôle orbitalaire si réactif mou (attaque en 1,4 car coefficient le plus élevé). Calcul Hulis à montrer b) sur les acides carboxyliques et dérivés * Bilan général ICO p. 711 * Mécanisme sur transparent et détailler celui du nitrile Vollhardt p. 892 Avec Li et Mg, adduit tétraèdrique instable expulse rapidement un alkoxyde, plus réactive que le substrat de départ, on finit avec deux additions. Pour éviter double addition, on peut partir d’un nitrile * Exemples : ICO p. 712 (ester) Vollhardt p. 892 (nitrile) Problème dans le cas où on veut énolate d’un ester qui s’ajoute sur al/one : énolates de lithium ou Grignard très réactif et donc addition sur le groupe ester possible ! Solution : utiliser un organométallique moins réactif : organozinc. Transition : Cas d’un acide particulier… *Organocadmiens : sur chlorule d’acyle => cétone. Carey p.392 c) sur le dioxyde de carbone * Bilan et mécanisme Clayden p.219 * Exemple concret : synthèse de la méthicilline, antibiotique important car il agit même contre les bactéries qui ont développé une résistance à la pénicilline. 4) Défonctionnalisation radicalaire (si le temps) Réduction des halogéno-alcanes par Bu3SnH Exemple Clayden p.1041 Justification du fait que la réaction soit thermodynamiquement favorisée et de l'utilisation de AIBN et pas de péroxyde : préciser énergies de liaisons pour justifier celles qu'on casse et forme. Mécanisme au tableau. Conclusion On a vu un grand nombre de réactivités des organométalliques des colonnes 1,2 et 12. Mais on a aussi vu limites. Ouvertures sur les organocuprates qui sont issus d’un métal de transition mais Cu(+I) a la même configuration que Zn(+II) et donc une réactivité comparable. Element de transition offre encore une plus large gamme de réactivité. Les organométalliques de transition jouent un rôle primordiale en chimie organique moderne à travers la catalyse par les métaux de transition dont les couplages au Pd (PN 2010). molécules de solvant plus ou moins liées. LO 20 : Influence du solvant sur la réactivité en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Cinétique chimique et loi d’Arrhenius, Forces intermoléculaires, Profil réactionnel. Contrôle cinétique et contrôle thermodynamique, Contrôle orbitalaire/contrôle de charge, Réactions classiques de chimie organique de L1/L2 ICO, Loupy, Reichardt, T&D PCSI, Paul Arnaud, Brénon-Audat. Introduction : Le solvant en chimie organique apparaît comme un élément primordial des conditions opératoires d’une réaction chimique. Mais qu'est-ce qu'un solvant plus précisément. Pour cela il faut savoir ce qu'est une solution. Par définition IUPAC, une solution est une phase liquide ou solide contenant plus d'un composé. Un au moins de ces composés, appelé solvant est traité différemment des autres qui sont des solutés.Brénon-Audat. Le solvant est en général majoritaire en solution. (voir def d’un solvant ICO p159). Sur transparent : quels sont les rôles majeurs d'un solvant? Rôle initial : dissolution (ou dilution) des réactifs, mais peu aussi être nucléophile (ex: bromation des oléfines dans méthanol), catalyseur (ex : dans les solvants hydroxylés), agent solvatant (ex : interactions électrostatique entre solvant et les espèces chargées) Loupy p.1 Historiquement : principal solvant = eau. Peu de solvants orga connus (éthanol, éthoxyéthane). Ces derniers se développent avec la naissance de la chimie organique. Effets de solvants détectés très tôt dès le XVème siècle, mais personne depuis n’a trouvé LE «solvant parfait » longtemps cherché. Effets quantifiés plus tard : thermo, cinétique Reichardt p9 Comment expliquer l’influence du solvant sur la cinétique d’une réaction, donc sur la réactivité? I. Introduction aux effets de solvants 1) Dissolution et interaction soluté-solvant (Rappels : aller vite) Définition : il s'agit d'une mise en solution, mélange entre deux phases dans une nouvelle phase homogène IUPAC Goldbook * Composés moléculaires : Dissolution = solvatation * Composés ioniques : Dissolution = ionisation + dissociation + solvatation. ● Solvatation = Interaction énergétique et spatiale entre les particules dissoutes et le solvant, qui conduit chaque molécule ou ion dissous à s’entourer d’une enveloppe de Transition : Comment caractériser les interactions locales rendant compte de la solvatation ? ● Interaction soluté-solvant La dissolution d’une molécule ou d’un ion dans un solvant est synonyme d’une perturbation de la structure interne du solvant. Il faut donc que les interactions solutésolvant compensent les interactions solvant-solvant et soluté-soluté. * Interactions non spécifiques - Van der Waals : odg 1-10kJ.mol-1 '- Ion-dipôle (complexe dans l’eau)) * Interactions spécifiques - Liaison hydrogène : odg plusieurs dizaine de kJ.mol-1 (ex : alcool dans eau) schéma des liaisons H. - Transfert de charges (ex : complexe TD p.656) (- Liaison hydrophobes (protéines + eau)) Exemple à chaque fois. T : ODG Arnaud p.170 énergétique, comparaison à une énergie de liaison. Transition : La structure du solvant est donc primordiale dans les processus de solvatation et de stabilisation des solutés. Quantification de ces effets ? 2) Classification des solvants Les solvants utilisés pour les composés organiques et minéraux ne peuvent guère se classer selon un schéma simple, du fait de la variété de leurs propriétés physiques et chimiques. Reichard p.35 Cependant on peut retenir la classification de Parker => classification selon les interactions avec le soluté. Classification de Parker : Loupy p.9, Reichard p.42 – solvants dipolaires aprotiques => exemples et valeurs de εr et μ pour chacun. – solvants protiques – solvants apolaires aprotiques Caractère dipolaire et la faculté de former une liaison H mis en relief. Dans un groupe comment peut-on comparer les propriétés des uns et des autres ? Moment dipolaire et permittivité diélectrique => polarité globale : capacité à ioniser, dissocier des paires d’ions, solvater des composés polaires ou ioniques. Cas particulier de solvants donneurs de LH : protiques. Exemples. Les solvants classés, on peut encore classer ces solvants selon différentes échelles. De très nombreuses échelles de solvant existent, essentiellement basées sur des données spectroscopiques ou thermodynamiques. Paramètres empiriques. Echelle de solvant : bcp d'exemple une fois de plus, on s'intéresse à l'une d'entre elles. Spectroscopie UV (échelle ET: énergie de transition) Loupy p.14 - Mauvaise corrélation entre εr et E TN, exemple de solvants plus ou moins protiques (tableau ICO p168) Plus ETN est élevé, plus le solvant est polaire. Transtion : l’échelle à considérer dépend beaucoup du type de solutés donc de réactions considérées… II. Influence sur la cinétique d'une réaction 1) Position du problème Par des interactions spécifiques, le solvant peut stabiliser EI et ET différemment. Profil réactionnel. Il y a alors modification de l’énergie d’activation du processus et, par suite, de la constante de vitesse k de la réaction. Loupy p.116 , Reichard p. 61 Pour pouvoir étudier l'effet du solvant, il faut donc avoir une idée de l’ET et donc du mécanisme. 4 grandes classes de mécanisme : Loupy p. 118 - Dispersion de charges. Exemples : SN ou E. Faire schémas - Apparition de charges. Exemples : ionisation, SN, E, fragmentation - ET non chargé. Exemples : Diels-Alder, Transpo de Claisen - Réactions radicalaire Exemples : Rupture homolytique Transition : On voit que dans ces mécanismes des charges apparaissent disparaissent… Ca peut être un critère pour évaluer l’effet du solvant ! 2) Modèle de Hugues-Ingold Le mécanisme de la réaction renseigne sur le choix du solvant le plus favorable en fonction de sa polarité. Reichard p.66 Théorie qualitative prenant en considération les seules interactions électrostatiques entre les ions et les molécules de solvant dans EI et ET. Elle considère l’effet de la polarité du solvant qui, lorsqu’elle augmente, induit une solvatation accrue des espèces les plus chargées. - S’il y a apparition de charges dans ET, la vitesse augmente quand la polarité du solvant augmente. - S’il y a dispersion ou diminution de charges dans ET, la vitesse diminue quand la polarité du solvant augmente. - Si le mécanisme est non ionique, les effets de solvant sont faibles. Exemples : on reprend les exemples des mécanismes et on rajoute l’amplitude des effets de solvant. Mettre en lien avec les ETN. Discuter de l'impact du solvant sur les paramètres d’activation en fonction du mécanisme de la réaction Elles ne prennent cependant en considération que les interactions électrostatiques. Plusieurs limitations à ces règles peuvent être évoquées : Loupy p.124 - Les réactions sont supposées être sous contrôle enthalpique et ne tiennent pas compte des entropies d’activation. Or elles sont le reflet de l’organisation des systèmes réactionnels et sont profondément modifiées par l’intervention des molécules de solvant ! - Les solvants considérés sont souvent de structures très voisines. - La solvatation spécifique n’est pas explicitement considérée. Une polarité peut augmenter en mettant en jeu le caractère accepteur ou donneur du solvant (solvants protiques ou aprotiques). Cette approche (néanmoins utile) est à raffiner, notamment au niveau des effets de solvatation spécifique, car la notion de polarité est trop globale et couvre en pratique tous les phénomènes de solvatation. Transition : Voyons ça sur quelques exemples. 3) Effet des interactions spécifiques Dans certains cas, ces interactions sont responsables de la majeure partie de la stabilisation de l’EI ou et d’ET. - Liaisons H : solvolyse d’un tosylate benzylique Reichardt p89 Les solvants polaires mais aprotiques ne favorisent pas cette réaction Autre exemple : assistance électrophile sur solvant dans réduction par les hydrures. Loupy p.172 - Liaisons datives : SN2 de l’azoture de sodium sur le bromobutane. Effet de la solvatation du cation sur la cinétique ICO p162 Transition : jeu sur la vitesse des réaction et comment utiliser ces effets afin de guider la sélectivité de réactions compétitives? III. Influence sur la sélectivité (20') 1) Compétition SN2/E2 Exemple du bromure d’isopropyle + OH-. Loupy p.162 * Représentation des deux ET * Influence du solvant : - Polarité du solvant La charge est plus délocalisée dans l’ET de la E2 que dans celui de la SN2. D’après les règles de Hugues Ingold, cette dispersion de charge accrue résulte en une diminution de la vitesse de réaction lorsque la polarité du solvant augmente. En effet, dans le cas d’un solvant polaire, un processus de type SN2 est moins ralentie qu’une élimination de type E2. Exemple : mélange eau-éthanol ( - Groupes partants Dans le cas de mauvais groupes partants, nécessitant une assistance électrophile et donc correspondant à un nucléofuge dur, les effets de solvatation de l’état de transition par le site Xpeuvent se manifester. Dans l’ET de la SN2, la charge est plus concentrée et donc plus solvatable. SN2 relativement favorisée. Exemple : I, Br, Cl Dans le cas de bons groupes partants, le nucléofuge est un site anionique mou donc peu sensible à la solvatation. Le processus de E2 sera donc relativement favorisé avec un bon groupe partant. Exemple : Br, Ots ) Transition : On a vu compétition entre deux réactions de nature différentes, on peut également avoir compétition entre deux nucléophiles pour une substitution nucléophile. 2) Compétition C-/O-alkylation * Prévision théorique Loupy p.143 Enolates ont deux sites nucléophiles. On peut prévoir que sous contrôle de charges, Oalkylation majoritaire car O très électronégatif, charge plus importante. Sous contrôle orbitalaire, Calkylation majoritaire car coefficient plus grand sur le carbone dans la HO. Calculs Hulis à montrer pour prouver nos dires. Montrer les produits correspondants à C et O alkylation de la réaction avec Et2SO4. Loupy p.146 * Effets de solvant Loupy - solvant aprotique polaire, l’énolate est « nu », la réaction est sous contrôle de charge et la proportion de O-alkylation est maximale. Exemple : HMPT, NMP, DMSO - solvant protiques, l’oxygène est solvaté par liaison H, ce qui a pour conséquence de diminuer la densité de charge négative sur l’énolate. La contribution orbitalaire frontalier à la réaction apparaît et la propotion de C-alkylation augmente. E. Exemple : EtOH, tBuOH - solvant aprotique peu polaire, les ions s’associent énergétiquement, la charge négative sur l’O est neutralisée par association avec cation. Contrôle frontalier prépondérant. Calkylation augmente. D’autant plus vrai que l’énergie d’association augmente. Exemple : Et2O, Dioxane 3) Stéréosélectivité de l'addition électrophile de Br2 sur un alcène (si le temps) Présentation des deux classes de ET possibles (bromonium, carbocation), dispersion de charge, Hugues-Ingold, confrontation aux données expérimentales selon la polarité globale du solvant. Reichard p.76 Conclusion : Bilan , les solvants participent à la réactivité. Les outils développés ici forment un corpus de règles facilement exploitables par l’organicien. Dans l’autre sens : effets de solvants utiles pour dégager des éléments mécanistiques. Autres effets de solvants spécifiques non traités : interaction hydrophobe Reichardt, Loupy, rôle dans la structure des protéines, et surtout la très grande vitesse des réactions enzymatiques (effet de poche, joue sur l'activité). Aspects négatifs des solvants : toxicité, prix, recyclabilité ou élimination (aspect écolo) => chimie verte, réactions sans solvant. Permet aussi de faire purification comme extraction, recristallisation LO 21 : Les diols, polyols et sucres Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 alcools, dérivés carbonylés, alcènes, époxydes, oxydation/réduction, groupements protecteurs, acétalisation, contrôle, sélectivités (régio stéréo….), conformation, théorie des OM, ICO, Carey T2, OCP 6, OCP 99, Weissermel, T&D PC, Clayden, NTA blanc, Perrin 1&2, Introduction : Nous avons étudié les doubles liaisons C=C au sein d’alcènes puis de molécules plus complexes comme les diènes et les polymères. L’augmentation du nombre de fonctions alcènes conférait des propriétés chimiques spécifiques et un interêt certain en synthèse. Nous allons retrouver cet intérêt avec l'augmentation du nombre de fonctions alcools. Beaucoup de composés chimiques contiennent plusieurs fonctions alcools. Exemples. Nous allons aujourd’hui nous intéresser à ces composés appelés de façon générale polyols et en particulier à une famille possédant plusieurs fonctions hydroxyles très intéressante en chimie, celles les sucres. I. Les diols et polyols (20') 1) Présentation et propriétés *Définition diols : composés dans lesquels deux groupements hydroxyles sont liés chacun à un carbone tétragonal dont les autres substituants sont des carbones, des hydrogènes ou des siliciums (=composés avec deux fonctions alcools). Distinctinction diols α, β, γ (géminés, vicinaux) + exemples ICO p377 Remarque : diols géminés => acétone par déshydratation. *Définition polyols : composés dans lesquels deux ou plusieurs hydroxyles non génimés constituent la fonction principale. Exemples. Nomenclature (vite fait) des exemples précédents + noms triviaux pour glycérol, etc...? ICO Propriétés : * Identiques aux alcools en ce qui concerne propriétés spectroscopiques, acides/bases, rédox. * Température d'ébullition, viscosité comparées aux alcools simples et acides carbo. => pas de dimères mais on augmente les interactions avec liaisons H. ICO p.378 * Toxicité 2) Synthèses On en a déjà vu :-) * En labo : Rappels sur des exemples sur transparents : - antihydroxylation : à partir des alcènes, époxydation et ouverture des époxydes. Exemple : Carey p.636 - synhydroxylation : sur les alcènes, utilisation de KMnO4 en conditions basiques, sous forme diluée, à basse température ou de OsO4 en quantité cata grâce à utilisation d'un co-oxydant. Mécanisme sur transparent éventuellement. Exemple OCP 6 p.21 Discussion => réaction diasétérospécifique. Avec ces deux réactions, on peut obtenir tous les diastéréoisomères selon les conditions et les réactifs utilisés. Avec un alcool déjà présent sur la molécule => formation d'un polyol. - Réductions possibles => obtention de diols 1,3 ou 1,2 selon le réducteur (DIBAL ou Red-Al) Brückner p.515 * En industrie - formation de l'éthylène glycol => exemple Perrin p.492 + Weissermel (oxydes supérieurs d'éthylène) - formation de polyol par saponifaction d'esters naturels (triglycérides : graisse) => exemple synthèse du glycérol Perrin p.679 Transition : une fois qu'on a crée des diols, on va vouloir les garder donc il faut les protéger 4) Réactivité a) acétalisation avec un carbonyle On avait vu acétalisation des carbonyles. Bilan sur transparent, hémiacétaliation, acétalisation avec un ou deux équivalents d'alcools TD p.456, mais avec diols mieux => formation d'acétals cycliques favorisés entropiquement. Clayden p.346 Mécanisme au tableau. Clayden + exemple. Clayden ou ICO p.560 Application à la protection de fonction, exemple Clayden p.632 Exemple où après protection, il reste deux diols au centre => coupure oxydante. ICO p.415 b) coupure oxydante Action du périodate de sodium. Spécifique des diols syn. Bilan, mécanisme pas bien connu mais passage par un intermédiaire cyclique. OCP 6 p.39 + ICO p.212 Exemple ICO Et après déprotection... fonctions aldéhydes et polyols => on a un sucre... Transition : et si le composé comportait aussi une fonction aldéhyde ou cétone => formation d'un cycle possible... intéressant, non? C'est ce qu'on retrouve chez les sucres! II. Les sucres (30') 1) Présentation Définition : Oses : structures polyfonctionnelles comprtant des fonctions aldéhydes (ou cétones) et des groupements hydroxyles. Composition : Cn(H2O)n => hydrates de carbone, structure générale + qq exemples produits naturels et de nomenclature OCP 99 p.5 Conventionnellement en représentation de Fischer, D, L. Sucres naturels : D. Explication, en haut le carbone le plus oxydé, chaîne carbonnée vers l'arrière, passage en écriture de Cram. OCP 99 + Vollhart p.1061 Exemple sur l'érythrose avec modèle moléculaire avec squelette carboné vers l'arrière. Attention à ne pas confondre avec lévogyre et dextrogyre ! Transition : Bilan : on a présenté les sucres avec fonctions aldéhydes ou cétones et alcool, on en parlait tout à l'heure, possible de faire une hémiacétalisation! 2) Structure cyclique des sucres * Hémiacétalisation spontanée. Mécanisme, repliement de la chaîne, pivotement du C5 et hémiacétalisation. Vollhardt p.1062 + OCP 99 p.10 Nouvelle nomenclature : pyranose, furanose. Thermo : cycle à 6, cinétique, cycle à 5. Cycle à 3 et à 4 ne se font pas car trop tendu. Projection de Haworth à présenter en parallèle à la représentation chaise habituelle, oxygène dans le cycle en haut et carbone anomérique à droite. Série D : CH2OH au dessus du plan. Vollhardt * Carbone anomère Présentation α, β en représentation de Haworth. Equilibre entre le deux formes : mutarotation Vollhardt p.1065 => Evolution du pouvoir rotatoire d'une solution d'ose fraichement préparée. Mécanisme sur transparent. (en contrôle thermo cycle à 5 moins stable) Effet anomère, moment dipolaire, discussion portion α, β en solvant apolaire (α), polaire(β), comportement orbitalaire. NTA blanc p.226 + OCP 99 p.14 Transition : cette position anomère confère une réactivité particulière aux sucres. 3) Réactivité a) Réactivité commune aux polyols * Coupure oxydante => application à la détermination de structure Vollhardt p.1069 * Acétalisation => présence de nombreux groupements polyols => problème de régiosélectivité => nécessité de protéger => on a avait vu acétalisation comme protéger des C=O mais protège aussi les diols => stratégie de synthèse Exemple Clayden p.1362 : dans ce cas, Position anomère protégée, utilisation du benzaldéhyde, mieux que acétone car Me axial. + voir JD Avec acétone on va protéger sûrement d'autres fonctions, dans le cas du α-D-glucose parler de contrôle : Clayden p.1362 Si le temps en préparation : faire modèle moléculaire pour montrer forme la plus stable avec acétone. Une fois qu'on a protégé, on peut agir sur l'alcool restant. Accès à des sucres diversement substituer. Transistion : cette réactivité peut se retrouver pour la liaison anomère b) Réactivité spécifique de la position anomère Protection de tout le sucre avec Ac2O, on a former le bon groupement partant => substitution nucléophile. Vollhardt p.1071 Par ce qu'on veut mais en particulier => formation de la liaison glycosidique : glycosylation : condensation d'un gluside et d'un alcool (action d'un nucléophile oxygéné sur la position anomère) ou condensation entre deux glucides. Glycosylation de Fischer OCP p13 Bilan, mécanisme, exemples. Régiosélectivité, stéréosélectivité, formation d'un bon groupement partant. Formation de la liaison, assistance anchimérique. => orientation de la liaison. Application à la formation de polysaccharides. Conclusion : Bilan, sucres très importants + propriétés exploitées, emploi de glucose marqué 18F comme traceur radioactif dans l'imagerie du cerveau. Vollhardt p.1073 LO 22 : Les hétérocycles aromatiques Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Dérivés aromatiques et réactivité, Hückel, RMN OCP 2, Clayden, Lalande, ICO, NTA vert, Carey T1, Fuxa, Vollhardt, Millcent Introduction : Nous avons étudié le benzène, les aromatiques et leurs réactivités particulières mais comme dérivés du benzène, nous nous étions arrêtés à l'introduction de substituants sur le cycle aromatiques, mnt que se passe-t-il si on introduit un ou plusieurs hétéroatomes dans le cycle aromatiques? C'est ce qu'on va étudier avec les hétérocycles aromatiques. Ces composés sont très importants, en effet on en trouve de nombreux dans la nature, par exemple dans les acides nucléiques (bases azotées) et ils sont très importants pour l'être humain, dans les médicaments par exemple dans des antibiotiques ou des médicaments contre les ulcères. (exemples sur transparents) OCP p.1 + Clayden p.1147 Mais qu'est-ce qui fait leur particularité? Multitudes d'hétérocycles aromatiques existant, on va se restreindre à l'étude des composés possédant un seul hétéroatome dans le cycle. I. Présentation des hétérocycles aromatiques 1) Structure et hétéroaromaticité -Ex cycle à 5 : retour sur OF du pyrrole=> HO + haute => S E + faciles. DNL engagé dans le cycle. On peut voir aussi les formes mésomères : écriture des formes mésomères du thoiphène. Doublet participe à la conjugaison =>enrichi en électron => diminution basicité car casse aromaticité Clayden - Ex cycle à 6 : retour sur orbitale frontières de la pyridine T NTA p.225 (OF sur Hulis possible)=> BV + basse => plus apte à SN. On peut aussi le voir avec formes mésomères, écriture des formes mésomères, on retrouve stabilisation + appauvrissement en électrons. DNL perpendiculaire au plan => basicité (donner pKA : JD p.148) et nucléophilie => difficulté de S E car on utilise des catalyseurs de Lewis. Clayden b) Etude selon l'hétéroatome Exemple sur les cycles à 5 : thiophène, furane et pyrrole : Carey p.560, Clayden p.1159, OCP réactivité pyrrole > furane > thiophène pour SE. N>O à cause électronégativité. Et O>S à cause d’un moins bon recouvrement avec la 3p du soufre. => Classement en en π-déficitaires et π-excédentaires (en s’appuyant sur les formes mésomères) T Carey p.560 Transition : Tableau bilan des propriétés, mais comment on peut obtenir ces hétérocycles aromatiques? II. Synthèses Rappel : définition aromaticité + par RMN ICO p.295 Définition hétérocycle, hétérocycle aromatique. OCP p.1 Typiquement hétéroatomes : S, N, O. Vérification des critères d'aromaticité. Comparaison pyridine et pyrrole. Calcul des énergies de résonnance. Comparaison avec le benzène -> stabilité particulière Lalande p.212 et 231 (exo 5.8) + Clayden p.1148, doublet de l'azote engagé ou non dans le système π. Il existe beaucoup de synthèses, on va s'intéresser seulement à quelques unes. Autres exemples d'hétérocycles aromatiques simples déjà rencontrés : pyridine, pyrrole, imidazole, furane. OCP p.3 + rapidement explication de la nomenclature. Millcent p.11 Si le temps : - Synthèse d'indoles de Fischer. Bilan au tableau. Mécanisme sur transparent Clayen p.1204 Exemple ICO p.578 Application et intérêt des indoles. OCP p.54 + Clayden p.1169 : fait partie des protéines sous formes de tryptophane, médicaments. Transition : L'introduction d'hétéroatomes dans le cycle apporte donc un changement à la stabilité des aromatiques, qu'en est-il de leur réactivité? 2) Propriétés et réactivité Propriétés différentes selon la taille du cycle ou l'hétéroatome engagé. a) Etude selon la taille du cycle 1) Synthèse d'hétérocycles π-exédentaires - Synthèse du pyrrole (Paal-Knorr) : condensation. Bilan. Mécanisme. OCP p.12 Exemple ICO p.576 (aldéhydes et cétones) Même principe pour thiophène. Bilan. Et pour furane, simple déshydration. Bilan. Voir tableau du Clayden à la fin du chapitre 2) Synthèses d'hétérocycles π-déficitaires - synthèse des pyridines de Hantzsch (à partir de la dicétone + NH3) sur transparents Clayden p.1191 même principe que précédemment pour le pyrrole, mais on n'obtient pas un aromatique => nécessité d'oxyder. Intérêt des pyridines de Hantzsch. Possibilité d'obtenir directement la pyridine aromatique avec NH2-OH T Clayden p.1193 Transition : Bilan : Clayden p.1214 En eux-même, ils sont très intéressants et importants, mais leur réactivité est intéressante également. III. Réactions de substitution aromatiques 1) Substitution électrophile aromatique a) Sur des hétéoaromatiques π-exédentaires Thiophène, pyrrole et furane : OCP p.15 : bromation, sulfonation, nitration… : comme pour le benzène. Exemples. Thiophène : alkylation et acylation de Friedel et Crafts. On va surtout s’intéresser à la différence de réactivité de quelques composés. * Vitesse : Pyrrole, ça marche trop bien! Pas besoin d'activer. Mais thiophène et furanne, normal. Comparaison réactivité entre pyrrole, furane, thiophène (cf I-2) Ex sur la bromation de l’OCP avec les k relatif p.15. * Régiosélectivité : étude de la réaction de Vielsmeyer-Haak . Bilan. Donner le mécanisme pour thiophène au tableau. Régiosélectivité : Discussion sur la formes mésomères sur T. Réaction sous contrôle cinétique, ECD, ET tardif, postulat de Hammond. => attaque en C2. OCP p.14 + Clayden p.1157-1159 Régiosélectivité différentes sur indoles T Bilan de l’ICO p.319 (arènes) et explication de la régiosélectivité.(ne pas détailler les formes mésomères mais expliquer rapidement pourquoi). OCP p.57 Si le temps : Application : synthèse de la porphyrine. Intérêt et mécanisme sur transparent? Fuxa p.184 b) Sur des hétéroaromatiques π-déficitaires Difficile. Exemple pyridine inapte à la SEAr. Explication. Clayden p.1150. Nécessite des conditions drastiques. Exemples Vollhardt p.1121 (les réactions de la pyridine). Ou nécessité d'activation par des groupements donneurs. Exemple pour la pyridine : activation en N-oxyde par la mCPBA ou H2O2. Mécanisme. Clayden p.1153 Transition : Vis-à-vis des substitutions nucléophiles aromatiques, les composants πdéficitaires et π-exédentaires ont le comportement opposé. 2) Substitution nucléophile aromatique a) Sur des hétéroaromatiques π-exédentaires Rare. Nécessite un groupement activant. Exemple : synthèse du ketorolac, un analgésique. Clayden p.1162 Mécanisme b) Sur des hétéroarmatiques π-déficitaires Ca marche du tonnerre, car noyau aromatique déficient en électron. Exemple avec départ d'un chlrorue (analogue de Chichibabin^^) Vollhardt p.1121. Conclusion : Bilan-tableau de réactivité des π déficitaire, π excédentaire et benzène T&D + au choix : Autre réactivité : comportement de base et de nucléophile, groupement activant. Ex : DMAP, imidazole. Application à la protection, estérification. Clayden p.1153 Comportement de diène aussi. Exemple : furane avec anhydride acétique : Diels-Alder. Clayden p. 1163) Il existe des milliers d’autres hétérocycles ! gde importance ! ex porphyrine et hème : Clayden p.1178 et Fuxa p.184 LO 23 : Réductions en chimie organique Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 réaction d'oxydation, réduction en chimie inorganique, mécanisme radicalaire en chaîne, dérivés carbonylés et dérivés d'acides, alcènes, angle de Burgi-Dunitz ICO, Carey T2, OCP 6, T&D PC, Astruc, Kocienski, Brückner, Clayden, Kürti Introduction : Réaction de réduction, déjà vues en chimie inorganique, abaissement du degré d'oxydation d'une espèce. Définition réduction ICO Glossaire Permet de transiter entre focntion chimique. Exemple de la synthèse de la Juvabione Carey p.705 Calcul de DO et se demander comment on va passer de l'un à l'autre. Rappel de la notion de classe d’oxydation. Transparent : les classes d’oxydation avec des exemples. OCP p.2. Réduction : passage d'une classe à l'autre. Il y a plusieurs enjeux avec les réactions de réduction : réussir à gérer chimio, régio, stéréo, énantio-sélectivité. Pour cela on a de nombreuses méthodes à disposition. I. Réduction par hydrogénation catalytique 1) Réduction des liaisons C-C doubles et triples Equation bilan : alcyne->alcène->alcane. Source de H : H2 Difficile. Nécessité d'un catalyseur, homogène ou hétérogène. TD p.359 a) catalyse hétérogène Alcènes : ICO p189 exemples Mécanisme : Tec&Doc p360+ Bruckner p536 sur transparents Stéréosélectivité partielle, influence de la pression en H2 : hydrogénation syn exemple ICO p.189 Alcynes : 2 stades de réduction possibles : ICOp264-269 utilisation du catalyseur de Lindlar. b) catalyse homogène Catalyseur de Wilkinson, exemple ICO p.189 Mécanisme : cycle Astruc p354 + OCP p54 Exemple catalyse asymétrique : L-DOPA Astruc p357 + ICOp.190 intérêt médicament contre la maladie de Parkinson. Clayden p.1236 2) Réduction des liaisons C-hétéroatomes X= O,N, halogène Hydrogénolyse des liaisons benzyliques. Clayden p.622 Application à la déprotection sélective. Exemples Kocienski p.242 Réduction de Rosenmund Clayden p.623 C-S réduit par Ni Raney ? Transition : Grande utilité de ces hydrogénations catalytiques mais réduction des dérivés carbonylés trop difficile dans ces conditions : utilisation d’hydrures. II. Réduction par transfert d'hydrures 1) des dérivés carbonylés Rappel : comparaison réactivité NaBH4 et LiAlH4 ICO p581 Mécanismes ICO p.582 un au tableau, l'autre sur transparent. Expliquer le choix d’un solvant protique ou aprotique Chimiosélectivité al>one>enone TD Conditions de Luche Brückner p.273. Exemple, ICO p.586 Stéréosélectivité, angle de Bürgi Dunitz : réduction du camphre modèle moléculaire, ICO p583 2) des dérivés d'acides Réduction des amides et ester par NaBH4 pas possible. Exemple OCP p66 Autres méthodes : * LiAlH4 : réduction des esters en alcool, amide en amine OCP, ICO, Clayden * DIBAL : réduction en aldéhyde OCP, ICO, Clayden * BH3 : réduction des acides carboxyliques OCP p72 + exemple, synthèse de l'oxazolidinone d'Evans Clayden p.1228. Intérêt : auxiliaire de chiralité. Tableau récapitulatif III. Réduction par transfert monoélectronique 1) des liaisons C-C doubles et triples a) cas des aromatiques : réduction de Birch Bilan, nature des groupements sur le cycle déterminent la régiosélectivité Clayden p628 Mécanisme Clayden + ICO Exemples ICO p334 b) cas des alcynes Bilan, exemple ICO p.276, stéréosélectivité par rapport à hydrogénation catalytique. Clayden p.629 Mécanisme si le temps ICO + Clayden 2) des liaisons C-X a) réduction de Barton-Mc Combie Réaction de désoxygénation : exemple : Kurti p47, OCP, Carey Mécanisme Kurti p46 : formation du xanthate puis mécanisme radicalaire en chaine b) réduction des C-halogène Exemple Clayden p1041 + ICO p.374 Mécanisme radicalaire ICO + Clayden c) réduction de Clemmensen Exemples et bilan : ICO p611 + Kurti p93 Conditions dures. Conclusion : Liste non exhaustive, réaction de Staudinger, Wolff-Kischner. Synthèse totale bilan de la Juvabione Carey T2 p703 Energies de dissociation des liaisons : C-S, C-O, S-H, O-H. ICO p.384 A comparer, dire qu'elles sont suffisament forte pour être stable mais aussi relativement faibles et qu’il est possible d’avoir des ruptures homolytiques et que les composés soufrés interviennent dans de nombreux processus radicalaires qui ne seront cependant pas aborder dans le cadre de cette leçon LO 24 : Les composés organosoufrés Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Nucléophilie / Electrophilie, Acide/base, Oxydo-réduction, Réactivité des alcools, des dérivés carbonylés (Wittig), SEAr, aa/peptide/protéine Clayden, OCP 33, ICO, Rabasso, Vollhardt, T&D PC, Brückner Intro : Clayden intro chap soufre Définition : organosoufrés (liaison C-S) OCP p.1. Présence de soufre dans de nombreuses molécules dans la nature (molécules remarquables par l’odeur : truffe + moufette), dans les molécules du vivant (cystéine + méthionine Clayden p.1355 + biotine Clayden p.935), importance des ponts disulfures dans la structure des protéines en médecine (médicament contre la lèpre + antibiotique). Réactivité des organosoufrés très intéressante en chimie orga, pour bien la comprendre, commençons par les présenter plus en détails I. Présentation des composés organosoufrés (10') 1) Le soufre Position dans le tableau périodique, colonne 16, famille chalcogène. Situé en dessous de O : il est pertinent de comparer S et O, numéro atomique, configuration électronique, Lewis, hypervalence possible (orbitales d proches), mais s'explique aussi par rayon atomique (comparer S et O). Nombreux DO accessibles. Electronégativité (S, C et O) liaison S-C très peu polarisée => réactivité du soufre ne pourra pas s'expliquer comme d'habitude par la polarité de la liaision mais plutôt par taille, prop du soufre. Clayden p.1249 Transition : nombreux DO accessibles => on les retrouve dans les différents composés organosoufrés. 2) Les différents composés organosoufrés Classés par degré d’oxydation : (attention : même si la différence d'électronégativité entre C et S est tres faible, on attribue quand même les électrons au soufre) : OCP 33 p.2 A faire sur transparent, exemple et recalcul de certains DO en direct sur les exemples. -II : thiols, thioethers, thioacétals, sulfonium. Exemple : cystéine, méthionine -I : disulfanes. Exemple : cystine Clayden p.1355 0 : sulfoxydes : inversion au tableau (chiraux ! Einv = 160-170 kJ.mol-1 ICO comparer à N), sulfoxonium. Exemple : DMSO +II : sulfone. Exemple : Dapsone présentée en intro. +IV : acides sulfoniques. Exemple : acides paratoluènesulfonique 3) Propriétés oxydoréductrices Oxydation des sulfures en sulfoxydes et sulfones par mCPBA/H2O2/KMnO4. Clayden p. 1265 Formation des sulfoxydes peut être rendu asymmétrique : ex Sharpless Clayden Oxydation des thiols en disulfures => application bio structure tertaire des protéines (on peut aussi parler des permanentes des cheveux si on veut : repose sur le même principe : voir remarque) Clayden p.1355 On peut aussi parler de réduction par PPh3 ou LiAlH4 ou non comme on veut mais de tout façon se renseigner car attention question! 4) Propriétés acido-basiques * Du soufre : pKa thiols < pKa alcools (S étant plus gros que O, les doublets du thiolate se repoussent moins que pour les alcoolates) ICO p.384 + OCP 33 * Du carbone en α du soufre : (transparent) Clayden p.1252 Echelle de pKa : sulfure sulfoxyde sulfone sulfoxonium sulfonium. Clayden Transition : on vient de voir S moins basique que O mais par contre meilleur nucléophile (car orbitales plus diffuses) cette réactivité va particulièrement nous intéresser. II. Réactivité nucléophile du soufre (15') 1) Formation des thioéthers (sulfures) Analogue à Williamson mais marche mieux : S meilleur nucléophile que O. Bilan au tableau, mécanisme sur transparent Clayden p.1249 Exemple ICO p.417 formation de cycles (analogue aux ether couronne, taille cation de la base qui sert d'effet template) Transition : Autre moyen de former des cycles avec les soufres : 2) Formation de thiocétals Exemple de bilan sur transparent. Vollhardt p.739 Même mécanisme que formation acétals classique mais en utilisant acide de Lewis. Stable en milieu acide de Bronsted =>acétals et thioacétals sont des groupements protecteurs orthogonaux pour les carbonyles. Déprotection : Mécanisme avec HgCl2 au tableau. Clayden p.1255 Effet mercaptant de S, permet de piéger tous les métaux lourds Coupure liaison C-S avec Ni Raney. Exemple Vollhardt p.740 Transition : autre réactivité intéressante : formation de sels Application à la synthèse d'un β-bloquant Clayden p.1259 3) Formation des sels (ne pas forcément en parler) (Transparent) Sels de sulfonium, renversable. Utilisation sel de Merweein pour éviter la réaction inverse. Clayden p.1258 Sels de sulfoxonium. ICO p.356 Principalement utilisés pour faire des ylures de soufre. Transition : Avec formation de sels, on a rendu S électrophile. Quelle est sa réactivité en tant qu'électrophile? III. Réactivité électrophile du soufre (15') 1) Sulfonation aromatique Mécanisme déjà vu les années précédentes. Bilan au tableau. Réaction renversable : beaucoup de côtés pratique en synthèse pour jouer sur l’orientation des groupements sur les composés aromatiques en utilisant l’acide sulfonique comme groupement bloquant. Clayden p.553 et 571 + TD Application aux résines échangeuses d'ions Clayden p.1473 2)Formation de bons groupes partants (Transparent) Passage d’un alcool à un halogénure, en passant par un intermédiaire organosoufré : SN de l’alcool sur TsCl. Mention de MsCl et TfCF3 (au tableau). Classement en fonction de la force du groupe partant. ICO p.402 3) Oxydation de Swern Bilan oxydation géraniol en geranial sur transparent ICO p.412. Mécanisme au tableau. Rabasso p.70 et 189 Existe réactions analogues : exemple Moffat : idée tjs la même, activée électrophilie du soufre. Transition : On vient de voir le mécanisme de Swern, passage où on a déprotonné en α. Cette réactivité du soufre est également très intéressante. IV. Influence du soufre sur la réactivité du carbone en α (10') 1) Inversion de polarité (umpolung) On a vu utilisation du dithiane comme protection, mais ça a aussi un autre intérêt : inversion de polarité. Donner pKa. Schéma de synthèse sur transparent Clayden p1255 2) Régiosélectivité : ylure de soufre On utilise des sels pour former les ylures (ces sels peuvent être commerciaux mais avoir une idée de la façon de les synthétiser) Synthèse : - ylure de sulfonium Clayden p.1259 - ylure de sulfoxonium Brückner p.308 + Clayden p.1265 Réactivité comparée avec le phosphore Clayden p.1259 Réactivité comparée sulfonium/sulfoxonium Brückner p.312 3) Stéréoselectivité (si le temps, ici non^^) Synthèse de la biotine sur transparent. Explication stéréoselectivité Clayden p1254 Conclusion : Résumé des différentes réactivités possibles des composés organosoufrés. Insister sur carbocation stab en α et β et carbanions stab en α. Ouverture sur Barton Mc Combie? Ou pas... attention mécanisme! LO 25 : Réactions de formation de cycles en chimie organique (réations de cycloaddition exclues) Niveau : Pré-requis : Biblio : T2 L3 contrôle cinétique/thermodynamique, nucléophile/électrophile, estérification, ylure Clayden, ICO, OCP 54, Rabasso T1&T2, Lehn, Vollhardt, Kürti, Carey Introduction : Il existe de nombreuses molécules cycliques naturelles ou synthétiques : OCP p.1 + Vollhardt p.131. Cycles très variés => nombreuses stratégies de synthèse. 2 grandes classes de réactions de cyclisation : intramoléculaire et intermoléculaire I. Facteurs influençant la cyclisation 1) Aspect thermodynamique – – – – Réactions de cyclisation endergoniques (ΔrG°>0) elles sont coûteuses en énergique. Diagramme macroscopique. Etude de ΔrH° : Enthalpie de combustion pour différents alcanes, puis pour différents cycles : -> contraintes dans les cycles. Tableau de valeurs + courbes Vollhardt p.134 + Clayden p.455. Explication des évolutions avec les tensions de cycles. Schéma des cycles avec angles + modèles moléculaires. Clayden p.455 + Vollhardt p.136 Cycles à 6 et macrocycles stables en thermo. Effet des substituants, en position équatoriale. Exemple : acétalisation Clayden p.1138. Formation O,O-acétal 2) Aspect cinétique Nous avons étudié la stabilité des cycles, nous devons maintenant voir à quelle vitesse vont se produire les réactions. Δ≠G°=Δ≠H°-TΔ≠S° – Vitesse relative de formation de cycle. Clayden p.1135. Concernant Δ≠H°, on effectue un raisonnement similaire à celui concernant Δ rH°. Compétition entre Δ≠H° et Δ≠S°. explication et courbes Lehn p.8 + Clayden p.1136. Cinétique cycle à 5 facile et macrocyle + difficile. – Effet des substituants. Effet Thorpe Ingold. Exemple Clayden p.1138 – Classification des différents types de cycles Vollhardt p.136 Transition : On va maintenant détailler la formation de cycles en commençant par les petits cycles. II. Formation des petits cycles 1) Epoxydation Exemple : Clayden p.506 avec mCPBA (montrer qu'il est électrophile?) Réactivité selon les substituants portés par l'alcène. Vitesse relative selon les substituants portés par l'alcène. Stéréospécificité Clayden p.507 Mécanisme, régiosélectivité selon environnement électronique de l'alcène Clayden + ICO p.204 2) Formation de cycles à 3 avec les ylures de soufre Introduction des ylures de soufre en comparaison avec les ylures de phosphore Clayden p.1259. Exemple : contrairement aux ylures de phosphore qui donnent un alcène à partir d’un carbonyle, les ylures de soufre donnent des époxydes. Présentation des 2 types d'ylures de soufre Clayden p.1258. Mécanisme, cas particulier des cétones α,βinsaturées+ explications Clayden + Carey p.103 Exemple ICO p.609 L’énone possède deux sites électrophiles soit une addition en 1-2 ou en 1-4. Quelque soit l’ylure, l’attaque 1-2 est plus rapide mais réversible. Dans le cas des ylure de sulfonium (non stabilisés), le retour en arrière est difficile ce qui conduit à la formation de l’époxyde. Dans le cas des ylures de sulfoxonium, le retour en arrière est plus aisé à cause de leur stabilité. Ainsi ces derniers pourront être expulsés avant la formation de l’époxyde. Ainsi une partie des ylures vont s’additionner en 1-4, cette réaction n’étant pas réversible, elle conduit irrémédiablement à la formation d’un cyclopropane. III. Formation de cycles communs 1) Acétalisation Pb posé, pb de régiosélectivité, nécessité de protection. Clayden p.632 Mécanisme et avantages Clayden p.346+345 Pb : réaction équilibrée, utilisation du Dean-Stark Rabasso T1 p.229 Exemple de transacétalisation ICO p.431 2) Réaction de Dieckmann Condensation de Claisen intramoléculaire. Nécessité de hautes dilution. Synthèse de la corylone Clayden p.727 Mécanisme Clayden (ou Kürti) Exemple synthèse d'un hétérocyle. Clayden p.727 3) Annélation de Robinson Intérêt : synthèse des cycles A et B des stéroïdes. Mécanisme Clayden p.761 Exemple ICO p.632 Addition de Mickaël, aldolisation, déshydratation E1cb. IV. Formation de grands cycles et de macrocycles Coüt entropique très élevé car nécessité de préorganisation de la molécule. Favorisée à haute dilution. 1) Macrolactonisation Lactones : esters cycliques présents dans de nombreuses molécules pharmaceutiques, naturelles, arômes. Lehn p.117 Exemple synthèse de zéanalénone ICO p.671 effet césium Lehn p.122 2) Effet template On diminue Δ≠S° en préorganisant substrat autour d'un ion ou d'une molécule. Effet de support Lehn p.114 Discussion taille du cation. ICO 3) Métahèse (si le temps sinon en conclusion) Entre autre la RCM (Ring Closing Metathesis) Mécanisme Rabasso T2 Conclusion : Ouverture sur les cycloadditons ou sur les macrocycles en biologie (porphyrine, cyclisation du squalène OCP p.52...) 2) Caractéristiques des groupements prtoecteurs LO 26 : Protection de groupes fonctionnels en chimie organique; applications 7 caractérisiques dans Kosienski p2 : coût, stabilité, facilité à insérer et à enlever, facile à caractériser... Transition : on peut avoir besoin de plusieurs GP en synthèse. Comment déprotéger l’un sélectivement par rapport à l’autre ? Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 chimie des alcools, amines, carbonyles (acétalisation et thioacétalisation, addition d'organomagnésien), acide carboxyliques et dérivés. Kocienski, ICO, OCP 95 « Protecting group », Clayden, Carey T2 Introduction : *Synthèse totale = synthèse de molécules + ou – complexes à partir de molécules de tailles + modestes. Met en jeu des problèmes de réactivité et sélectivité. * Ex simple : Clayden p.632 (chimiosélectivité) => on veut additionner sélectivement un OM sur un ester. Mais il y a aussi une cétone (+ réactive) dans la mol. Comment vaton pouvoir faire ? * Ou encore avec sucre du Clayen p.1370, comment faire réagir sélectivement un des alcools? => Utilisation de GP. Avant de voir les différentes manières de protéger, intéressons nous un peu plus aux principes de la protection… I. Principe de la protection (10') 1) Définition et nécessité Groupement protecteur. Protection : étape de fixation du GP Déprotection Cas simple de l’intro => donner les étapes (ne pas donner le mécanisme l’acétalisation car déjà vu) Exemple dans une synthèse totale : synthèse du longifolène Carey T2 p.714 => On voit bien que c’est une nécessité ! Et on a aussi vu comment on pouvait protéger les composé carbonylés avec l’acétalisation =) Transition : on a vu qu’on a été obligé de rajouter 2 étapes => moins bien pour le coût, temps de synthèse, rendement. Il va donc y avoir certaines caractéristiques pour être un bon GP ! 3) Notion d'orthogonalité Principe d'orthogonalité de deux GP => faire un schéma « virtuel » ac GP1 et GP2. Kosienski p.3 Ex sur la thioacétalisation et l’acétalisation -Kociensky p.78 : mol ac acétal et thioacétal => déprotection sélective de l’acétal. -ICO p.446 (Ether …thioéthers) => déprotection sélective du thioéther avec Hg ! (+ voir Clayden p.1256 chimie du soufre) Mécanisme au tableau (Kociensky p.6) => On vient de voir un autre moyen de protéger les composés carbonylés ! =) Transition : On a vu la nécessité de la protection. On a vu la protection des carbonyles. Mais il existe d’autres fonctions à protéger ! II. Protection des dérivés carbonylés et des alcools et phénols : application à la chimie des sucres (15’) 1) Protection des dérivés carbonylés On a vu ça dans le I. T : construction d'un tableau type celui du Clayden 2) Protection des alcools et des phénols réactivité à masquer Kociensky p.188 Caractère oxydable Nucléophilie de l’O Acidité (pKa (RO/ROH) = 16-18, 10 pour phénol) ● Transition : beaucoup de GP disponibles ! On ne va en voir que quelques uns ● groupements protecteurs Kocienski p180-350 Remarque : tableau récap type Clayden avec les GP rencontrés, compléter une des colonnes : GP, structure, protège, contre, protection, déprotection. a) Ester Bayle T2 : synthèse de la vaniline ROAc. Pas de mécanisme. Autre GP (Piv, …) : Kociensky Mais pas super groupement protecteur : en conditions basiques : saponification, ou encore face à de bons nucléophiles, pb! b) acétals *THP : Kociensky un des premiers GP des alcools, tjs utilisés.. Avantages : cout, facilité de déprotection, stabilité. Désavantage : complexité des spectres RMN, introduction d’un centre stéréogène. Mécanisme protection. (mais pas déprotection car idem) Clayden Justification de la protection. Nicolaou I : PROSTAGLANDINE application en synthèse totale. Dire pourquoi on devait protéger. *Autre GP : MOM Carey p.684 * De plus, on avait vu acétalisation permettait de protéger un carbonyle, mais on peut aussi faire l’inverse i.e. protéger un alcool par acétalisation ! Exemple Clayden p.1370 : sucre bloqué en pyranose par la protection, cela laisse un alcool libre. Comment pourrait-t-on protéger ce dernier alcool? c) Ether Kociensky Benzyl, Trityl, insister sur déprotection par hydrogénation de Bn. Mécanisme protection et déprotection de Bn. Début du Kociensky Suite ex Clayden p.1370 : déprotection acétal, protection de l'alcool primaire, reste l'alcool qu'on voulait faire réagir. Transition: on a vu des GP qui se clive soit en milieu acide soit basique => nouvelle méthode d) Ether silylé TMS : ex de protection Kociensky p.194 Mécanisme. Mécanisme de déprotection avec Fluorures début Kociensky Autres GP : TBDMS, TBDPS, insister sur encombrement stérique Exemple Kocienskip.217 (TBDPS), sélectif! On ne touche pas aux autres groupements protecteurs! =) Transition : Qu'en est-il des acides carboxyliques et des amines? III. Protection des acides carboxyliques et des amines : application à la synthèse peptidique (15') 1) Réactivités à masquer et problématique Position du pb sur la synthèse de l’aspartame ICO p.683 2 aa => possibilité de former 4 produits ! Clayden p.651 => Il faut protéger Nucléophilie et acidité/basicité des fonctions à masquer. Kociensky 2) GP des acides carboxyliques Ester (OMe, OBn, OtBu) : pas de mécanisme. Clayden p.652-653 + Kociensky Retour sur aspartame. ICO 3) GP des amines Clayden p.653 + Kociensky Amide possible mais déprotection trop dure => carbamates (Boc, Fmoc, Cbz), protection et déprotections orthogonales, mécanisme sur Boc ou Fmoc. =>phtalimide permet de bloquer la "2ème" acidité de l'amine Kocienski p489 4) Synthèse de l'aspartame ICO p.682 Commenter étapes de synthèse. Activation de l’acide. Conclusion : Bilan. Grande richesse des GP diapo tableau bilan, solution "provisoire" en attendant le développement de réactions plus sélectives. Insister sur orthogonalité. Utilisation d’enzymes => conditions + douces, + sélectifs… Ou : synthèse peptidique sur support solide. LO 27 : Spectroscopie infrarouge : principe et application pour la détermination de structures Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 en physique : oscillateur harmonique, système conservation à un degré de liberté, cas de 2 ressorts en chimie : spectro UV/visible, notion IR (lycée), calcul du nombre d'insaturation, modèle quantique de l'atome, quantification de l'énergie (lycée), effet mésomère/inductif, alcène Hprépa PC, Atkins, T&D PC, Silverstein, Rouessac, Rabasso T1, Clayden, Actualité chimique mars 2011 n°350 Rouessac p .204 Idée : pour connaître la structure d’une molécule diatomique inconnue, il serait intéressant de mesurer expérimentalement la pulsation propre. Mais comment ? On prend le cas d’une molécule diatomique hétéronucléaire. Il existe un moment dipolaire. On fait apparaitre les charges partielles car χ différentes. On regarde l’action d’un champ électrique dans deux directions différentes : les charges se rapprochent ou se séparent. En prenant un champ oscillant à la bonne fréq on peut amener l’oscillateur à résonance : or à résonance on est à la pulsation propre ! :-D T : détermination de la nature du champ électrique (ODG de la longueur d’onde). On vérifie qu’on est dans l’IR (≈ 8000 nm avec k = 1000 N/m et μ = 12 g/mol => on fait de la chimie orga, donc on prend la masse du carbone !). Transition : Tout ça c’est trop cool, mais en orga on s’intéresse rarement à des molécules diatomiques ! 2) Cas des molécules plus complexes Introduction : Le chimiste organicien cherche à connaître la structure des molécules qu’il a synthétisé pour l’aider il dispose de différents outils comme la spectroscopie UV-visible que nous avons déjà vu et également d'autres spectroscopie comme la spectroscopie infrarouge qui va nous intéressée pendant cette leçon. Il s'agit aussi une spectroscopie d’absorption comme la spectroscopie UV-visible mais à une autre échelle d'énergie. Frise avec échelles d'énergie + diagramme énergétique quantifiée. HP p.469 avec UVvisible, niveau électronique, transitions électroniques, les électrons « bougent ». Permet de faire des dosages et de remonter à des propriétés électroniques des molécules. Mais les molécules sont aussi composées de noyaux que l’on peut faire « bouger », ce qui correspond à la vibration des molécules => spectroscopie vibrationnelle : on va voir spectroscopie vibrationnelle : comprendre comment ça fonctionne et l’exploiter pour déterminer la structure des molécules. HP C’est un outil essentiel pour mettre en évidence la présence ou l’absence de certaines fonctions. I. Principe physique de la spectroscopie IR (20') 1) Cas des molécules diatomiques T : on pose le problème avec les notations (distance entre les deux atomes, distance d’équilibre, masse réduite…). Développement de Taylor autour de la position d’équilibre. On se limite au premier terme non nul (on peut poser E(r0)=0, dE/dr(r-r0) = 0 car position d'équilibre) : Dérivée 2nde positive car équilibre stable. Analogie avec le ressort. Atkins p.452 Dans le formalisme du mobile fictif, on introduit la pulsation propre de l’oscillateur harmonique HP p.472 : Celle-ci est spécifique des atomes et aussi caractéristique de la liaison!! Et ça, c’est vraiment cool ! T : ordre de grandeur des constantes de raideurs des liaisons simples, doubles et triple Molécule polyatomique = réseau d’oscillateurs harmoniques couplés entre eux. La description est donc plus compliquée ! En physique, on voit qu’on peut découpler un problème de deux oscillateurs couplés en introduisant la notion de mode propre. Chaque mode est alors associé à une fréq caractéristique. Pour les molécules c’est pareil ! HP p.473 Gabedit : On montre les modes normaux de vibration calculés pour la molécule d’acétaldéhyde. Il en existe de deux types : MNV d’élongation et MNV de déformation. On fait remarquer que certains MNV ne font intervenir que deux atomes. La formule de la pulsation propre marche donc encore assez bien ! OU flexcam : montrer MNV du H2O Introduction de la loi de Hooke. TD p.250 Nombre d’onde. ODG du nb d’onde. HP p.474 Attention, pour que l’excitation ait effectivement lieu, il faut une variation de moment dipolaire (comme on l’a vu dans le cas diatomique). Retour sur l'exemple de H2O : Modes symétrique et antisymétrique. HP Rappel, on a vu le modèle classique mais attention, se rappeler de la dimension quantique Transition : Maintenant qu'on a compris ça, on va pouvoir voir comment on peut recueillir ces infornations. II. Recueillir l'information structurale (10') 1) Enregistrement d'un spectre Sur transparent : principe de fonctionnement d’un spectro à transmission et d’un spectro à réflexion. Rouessac p. 216 Mesure de la transmittance, lien avec absorbance (déjà connue en UV-vis). HP p.470 On peut faire des dosages avec des spectro à transmission, mais pas avec des spectro à réflexion. Quand il y a résonance, de l’énergie est absorbée, la transmittance chute drastiquement. Blanc : spectre de l'air. Exemple : Allure d’un spectre. HP Remarque : on observe bande et pas raie car, transitions entre niveaux vibrationnels s'accompagnent aussi de transition entre niveaux rotationnels. HP 2) Bandes caractéristiques Flexcam : Spectres de MeOH et EtOH Silverstein p.151 On fait remarquer la forte similitude du spectre et des structures. Reste à établir le lien ! T : 4 grandes régions du spectre Clayden p.67 + Rabasso p.550. Interprétation avec la loi de Hooke. Zone des empruntes digitales. T : tables des bandes caractéristiques. Vous en avez déjà vu : Commentaires sur évolution de certains nombres d'onde : – O-H libre VS liée HP PC/PC* p 503 – Amine primaire : mode symétrique et antisymétrique Rabasso p.561 – Commentaire sur évolution de la bande de vibration d'élongation de la C=O pour dérivés carbonylés, acides carboxyliques et dérivés d'acide. HP p.474 + Rabasso – triple liaisons CC vs triple liaison CN : forte variation du moment dipolaire Montrer des spectres illustratifs Transition : maintenant qu'on a obtenu ces spectres, on va les exploiter! III. Exploitation et interprétation des spectres (20') 1) Spectre d'une molécule inconnue * Flexcam : exemple HP ex6 p504 Calcul du nombre d’insaturation. Commentaire sur la OH très basse (elle se superpose aux CH) : les dimères d’acide carbo font les liaisons hydrogènes très efficaces ! Affaiblissement de la liaison + loi de Hooke. * Flexcam : exemple Clayden p73 Malgré le spectre, on ne peut pas déterminer complètement la structre ! NB : on peut aller plus loin que le Clayden, en interprétant les bandes à 1400 cm-1 : gem diméthyl (cf. Rabasso) Transition : ne permet pas de déteminer toute la structure mais essentiel pour mettre en évidence la présence ou l’absence de certaines fonctions, très utiles quand on a une idée de la structure et qu'on veut vérifier si on a le bon produit. 2) Suivi de réaction IR permet de déteminer la structure du produit de notre réaction. Vérification réaction totale ou pas. * Flexcam : oxydation de l’isobornéol en camphre par oxone Grüber p415 disparition O-H, apparition C=O : la réaction a bien marché ! Flexcam : hydrogénation catalytique, disparition de la triple liaison CC, apparition de la double + alcène Z et pas E. Actualité chimique mars 2011 p.44 Transition : permet de vérifier produit mais permet aussi de vérifier la pureté d'un réactif avant de l'utiliser pour une réaction • 3) Contrôle de qualité d'un composé Un anhydride peut s'hydrolyser avec l'humidité de l'air. Ca peut poser problème si on a besoin de structure de l'anhydride pour notre réaction. Flexcam : spectre d’un anhydride Rabasso T1 p.562. On voit qu’il n’est pas hydrolysé ! On en profite pour commenter la structure dédoublée de la bande à 1700 cm-1 (modes symétriques et antisymétrique). Transition : permet aussi de réfléchir à des mécanismes réactionnels. 4) Elucidation mécanistique (si le temps) T : réaction photochimique Carey T1 p.222. Il est postulé qu’on passe par un cétène intermédiaire. Expérimentalement, au cours de l’irradiation un signal à 2118 cm-1 apparait puis disparaît. C’est caractéristique des cétènes ! Conformation expérimentale du mécanisme postulé Conclusion : L’IR c’est trop génial. On n’a plus besoin des tests caractéristiques qui détruisent notre produit ! Problème : si on a vraiment aucune idée de la structure, on n’a pas accès à l’enchaînement des atomes de carbones avec cette spectro. C’est pourquoi la prochaine leçon porte sur la RMN. Ou : ouverture sur la femtospectro mais je préfère RMN LO 28 : Spectroscopie RMN 1H : principe et utilisation pour la détermination de structure Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Spectroscopie UV-visible et IR, Spin électronique, Magnétostatique, Effet inductif / Mésomère, répartition de Boltzmann T&D PC, HP PC, Fribolin, Canet, Siverstain, Atkins, Clayden, Rouessac, Vollhardt Introduction : Rouessac p.320 En chimie organique on a besoin de déterminer la structure des molécules qu’on a synthétisé. UV-visible et IR ; infos structurales mais pas détermination complète de structure… Au lycée vous avez vu une autre spectro : RMN, premiers travaux par Bloch et Purcell en 1945 (Prix Nobel 1952). On a comprendre aujourd’hui comment ça marche. Spectre du chlorure d’éthane Silverstein p.180 On va chercher à expliquer ce spectre au cours de la leçon I. Principe de la RMN (15') 1) Notion de spin nucléaire HP p.478 + Atkins a) Présentation * On avait vu le moment de spin de l'électron S, (degré de liberté interne à l'électron). Proton et neutron ont aussi un spin => on a un spin nucléaire. * Notion de spin nucléaire, noté par un vecteur I. Différents cas envisageables. I possède les mêmes propriétés que S Conditions de quantification : I² (norme) et Iz (projection selon un axe qcq) sont quantifiés. Formules. I entier ou demi entier. T : valeurs de I pour différents noyaux, différents I pour différents isotopes. Remarque : propriétés du noyau => spin nucléaire modifié entre H et D. HP p.478 Pour la RMN, on veut I≠0. => Noyaux étudiables en RMN. Proton très utilisé car I≠0 et très abondant. On va surtout s’y intéresser dans la suite. b) Interaction avec un champ magnétique *Moment magnétique : μ=γI γ : rapport gyromagnétique, valeurs Atkins p. 1014 Noyau = petit aimant de moment magnétique μ -> peut interagir avec un champ magnétique B0 avec une énergie d’interaction : E = -μ.B0 Si B0 selon z alors E = -γmIhB0 Transition : à partir de maintenant on ne s’intéresse qu’au proton, très utilisé en chimie. 2) Cas du proton H prépa p.479 * I=1/2 => mI= + ½ ou-1/2 2 états α (parallèle) et β (antiparallèle), levée de dégénérescence ΔE = hγB0, application numérique pour 11.74T * RMN : transition entre état α et β. Fréquence de Larmor : déf, expression. Spectre électromagnétique pour montrer le domaine des radiofréquences Atkins p.244 * Mais dans un échantillon on n’a jamais qu’un seul spin. Description de la répartition par la statistique Boltzmann. AN pour 11.74T. Intensité du signal dépend de la différence de population ; calcul type Boltzman. * Champ intense : meilleure résolution Spectre de l’aspirine à 90 et 400 MHz Rouessac p.341 Transition : Un peu plus de spin up que down => petite aimantation selon uz. Idée : pour la détecter on va la faire basculer dans xOy. Comment faire cela ? 3) Mise en oeuvre expérimentale Rouessac p.329-331, H prépa p.480 , Canet, Silverstein, T&D * Schéma (mélange du Rouessac p.331 et H prépa p.480) * On va appliquer un champ B1 perpendiculaire à B0. ODG de B1. Ce champ permet si la fréquence et le temps d’impulsion sont corrects d’amener l’aimantation dans le plan xOy. Puis on enlève B1. L’aimantation revient en B0 = précession. On va détecter cette précession. On détecte la relaxation, on fait la TF du signal temporel. Petit schéma. * Echantillon : solvant, sonde. HP Transition : on a compris comment on peut avoir un signal. Mais on voit que le spectre de l’intro que plusieurs pics. Pq ? Comment interpréter ? Quelles sont les axes du spectre? II. Paramètres d’un spectre RMN (15’) 1) Déplacement chimique Rouessac p.332, Tec & Doc p.258 * Effet de l’environnement chimique du proton (permet de distinguer les différents protons d’une molécule). Le nuage électronique induit localement par son mouvement un faible champ induit qui s’oppose au champ appliqué (loi de Lenz). Schéma Tec & Doc p.258 Déf de la constante d’écran, nouvelle fréquence de résonance différente de celle de Larmor Pb : fréquence de résonance dépend du champ appliqué. * Pour avoir qqch d’intrinsèque, on définit une échelle relative de déplacement chimique (expression, référence=TMS). => ppm * Retour au spectre d’intro (5 protons mais seulement 2 signaux car chimiquement équivalents) Blindage et déblindage ; définition ; influence des atomes proches : si atome électronégatif, proton déblindé. Idem si –I ou –M. Protons isochrones. *Valeurs de déplacement chimique en fonction de l’électronégativité Vollhard p.400 ou HP Retour spectre intro (CH2 plus déblindé que CH3) Transition : Pourquoi des pics plus grands que d’autres ? 2) Intégration Tec & Doc p.262 HP Aire sous le pic proportionnelle au nombre de protons équivalents. Le spectromètre superpose au spectre la courbe d’intégration transformant les aires en hauteurs Retour spectre d’intro 3) Couplage spin-spin Tec & Doc. 262 et H prépa p.490 * 2 aimants l’un à côté de l’autre interagissent, de même pour deux spins ; système AX Constante de couplage = écart entre les deux fréquences de résonance, en Hz, indépendante de B0 ; dépend du nombre de liaisons entre les deux protons ; couplage 2J, 3J, 4J * Pas de couplage entre protons équivalents car entrent en résonance simultanément Généralisation : règle des « n+1 » et triangle de Pascal * Retour au spectre d’intro III. Application à la détermination de structures (20’) 1) Composé aliphatique Tec & Doc exercice 3 p.275 (correction p.278) Insaturation. Attributions des déplacements chimiques, multiplicités, intégrations Tec & Doc p.261 2) Composé aromatique H prépa exercice 15 p.506 (correction p.801) T courant de cycle : schéma Atkins p.524 et Rouessac p.336 3) Détermination de stéréochimie Exemples : hydrogénation catalytique Actualité chimique, Horner Wadsworth Emmons Grüber Valeurs de constantes de couplage H prépa p.492 Conclusion : Atkins + Rouessac Méthode performante pour l’analyse structurale surtout quand couplée à d’autres techniques (IR) Importance en biochimie (structure des protéines par RMN multidimensionnelle) et en médecine (IRM cf Atkins). LO 29 : Différents modèles de réactivité en chimie organique Niveau : Pré-requis : L2 Chimie organique de L1 (RMgX, C=O), Hückel, théorie des OM, angle de Burgi-Dunitz, Lalande PC, Tout-en-un PC, TD PC, ICO, Loupy, Carey T2, 2) Postulat de Hammond Lalande, ICO * Enoncé Lalande p.90 * Etat de transition tardif et précoce + schéma sur transparent * Intérêt du postulat => Difficile d'avoir des infos sur les états de transiton (faible durée de vie) => On raisonne sur les espèces les plus proches des ET. 3) Rationnalisation de la réactivité Introduction : * Objectif du chimiste : contrôler un maximum les produits formés par réaction donnée. Régio-stéréo-chimio-sélectivité. * Peut-on prédire la réactivité? Peut-on orienter une réaction en jouant sur les paramètres expérimentaux? Il faut développer des modèles permettant de justifier les observations expérimentales et généraliser à plusieurs types de réactions pour pouvoir ensuite essayer de les prédire. * Une molécule est d'autant plus réactive que la vitesse associée à la réaction est grande, i.e. Ea petite. * Il faut donc s'intéresser à la stabilité des ET. Différents raisonnements selon qu'on ait un état de transition précoce ou tardif. - ET tardif : on raisonne directement sur l'intermédiaire réactionnel - ET précoce : il faut raisonner sur l'approche des réactif Lorsque deux réactifs s'approchent, divers type d'interactions, répulsives ou attractvies apparaissent, selon le bilan énergétique, ces espèces chimiques continuent de se rapprocher jusqu'à former ET et il y a réaction ou elles finissent par se repousser. Expression de l'énergie prenant en compte ces diverses interactions : ICO p.145 Equation de Klopman et Salem simplifiée : ΔE = ΔEstérique + ΔEorb + ΔEélectrostat Origine des trois termes de l'équation. I. Déroulement d'une réaction chimique II. Modèle de réactivité en contrôle cinétique Biblio : 1) Contrôle cinétique et contrôle thermodynamique * Rappels sur les notions de contrôle thermo et cinétique Lalande p.85 + HP p.518 + Tout-en-un PC Ne pas opposer complétement les 2 contrôles, parfois ils vont dans le même sens mais ce n'est pas vraiment ce qui nous intéresse, on veut compétition pour pouvoir choisir. T : Equations, hypothèses et calcul final pour chaque contrôle (ne pas détailler calculs) * Définition propre de contrôle thermo et cinétique Lalande Paramètre discriminant : le temps D'autres paramètres influencent indirectement cette discrimination, comme la température : si T augmente, vitesse augmente dans les deux sens de l'équilibre => on atteint plus vite l'équilibre. Contrôle thermo : sélectivité subie : on obtient le produit le plus stable, on ne peut pas modifier la thermo. Contrôle cinétique : on obtient le produit qui se forme le plus vite => ici on va pouvoir jouer sur des paramètres, c'est celui qui va nous intéresser par la suite. Transition : On va voir dans la suite qu'avec les conditions expérimentales, on peut « choisir » quel est le produit qui se forme le plus vite. Mais d'abord, quels sont les outils du contrôle cinétique? 1) Etats de transition tardifs Addition électronique ionique Lalande p.91 Pour connaître le chemin le plus rapide : on classe les IR. Cela justifie la règle de Markovnikov. Schéma des IR, exemples. 2) Etat de transition précoce Lalande + ICO p.145 On regarde l'approche des réactifs en espérant avoir des infos sur l'ET Lors de l'approche, les molécules se repoussent (nuages électroniques en visu) : il faut trouver un moyen de limiter cette répulsion ou de trouver des interactions stabilisantes. Il faut faire l'hypothèse de non croisement. Retour équation de Klopman et Salem : on va étudier les cas limites où l'une des interactions l'emporte. a) modèle de contrôle stérique * Exemple de la réduction du camphre : présenter le bilan de la réaction ICO p.583 On obtient le produit le moins stable => prouve le contrôle cinétique. Contrôle stérique souvent supérieur aux 2 autres. Exemple: réduction du camphre ICO p.583 Explication avec modèle moléculaire, proportion, vérif contrôle stérique, changement de Me en H, inversion de sélectivité, réducteur plus encombré renforce la sélectivité. On limite la répulsion stérique lors de l'approche. * Autre exemple : hydroboration : ICO Exemple b) modèle de contrôle de charge * Exemple : Addition d'un RLi sur une α-énone. TD p.512 2 sites réactifs : dessiner les formes mésomères de l'acroléine au tableau. Hulis : calcul de charge du système π R-Li très polarisée => addition 1,2 * Exemple : Addition de HBr radicalaire sur un alcène Lalande c) Modèle de contrôle orbitalaire Approximation des orbitales frontières, HO/BV, interactions prépondérantes, théorème de Fukui ICO p.135 + Lalande Exemple : Diels-Alder, régio et stéréosélectivité ICO p.240 III. Compétition entre les différents modèles de réactivité 1) Régiosélectivité de l'attaque d'un organométallique TD + HP Différence de régiosélectivité entre RLi, R2CuLi, RMgX =>différents types de contrôle selon le réactifs. On a vu contrôle de charge pour RLi, attaque en 1,4 ne peut pas s'expliquer avec charge HP p.640 Rappeler HSAB : dur-dur : contrôle de charge, mou-mou : contrôle orbitalaire. Calculs Hulis charges et orbialaires. 2) C/O-alkylation Loupy p.143 + Carey T2 p. 24 + TD Importance du solvant, du groupe partant... détailler plus ou moins selon le temps qu'il reste. Suivre le Loupy Conclusion : Bilan + on a présenté des modèles limites, mais on ne peut pas trancher si simplement entre les différents modèles. Exemple hydroboration, contrôle principal stérique mais contrôle stérique modulé par les effets électroniques. ICO => limites des moldèles (peutêtre discuter de la limites de des addition 1,4) La discussion est complexe, il faut tout prendre en compte. Cependant, cela reste très utile car fonctionne bien en général et le raisonnement est assez simple. LO 30 : Molécules chirales : obtention et intérêt Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Stéréochimie/stéréodescripteurs, Chimie organique de base, énolates, Notion de sélectivité, Prochiralité, Diagrammes binaires Clayden (chap 45 = la leçon…), Collet (Molécules chirales, très bien surtout pour les binaires), Rabasso (Hétéroélément, stratégie de synthèse et chimie organométallique), ICO (ex industriel avec rendement), Eliel (p.397), Kürti, OCP Procter, ,Chirality in industry (grande BU) Intro : Déf : - Molécule chirale : non superposable à son image dans un miroir - Couple d’énantiomères : 2 molécules images l’une de l’autre dans un miroir mais non superposables (exemple avec modèles moléculaires), - Mélange racémique. Enantiomères indiscernables tant qu’on ne les met pas dans un environnement chiral. Exemples et intérêt d’avoir un énantiomère par rapport à l’autre. Molécules naturelles : énantiopures et parfums discernables par le nez : récepteurs chiraux dans le nez. Exemples de médicaments et parfums, saveurs sur transparent (ICO p483 et 85, JCE, Clayden p.1120, Collet p.180) I. Fond commun chiral : centres chiraux naturels 1) A partir d'acides aminés * Synthèse du (S)-(-)-ipsénol (phéromone de scarabée) à partir de la (S)-(-)-Leucine. Clayden p.1222-1223 * Présentation au tableau de la rétosynthèse * Synthèse sur transparent avec 2 inversions par SN2 => rétention de configuration * Présenter la synthèse de l’oxazolidinone d’Evans à partir de la noréphédrine qui sert dans le II. => le pool chiral est un outil pour la synthèse assymétrique. Au tableau Rabasso p.306 + Clayden p.1228 Pointer du doigt la non disponibilité de certain aa, notamment D Pointer du doigt le fait que toutes les étapes de la synthèse doivent conserver l’information chirale, pas d’épimérisation ! 2) A partir de sucres Clayden p.1223 : Sulcatol (autre phéromone de scarabée) : R/S = 65/35 Synthèse du (R) à partir du désoxyribose, difficile d'obtenir le (S) (ne pas présenter toute la synthèse, juste la rétrosynthèse au tableau ?) Pointer du doigt la non disponibilité de certain sucres, notamment L. Dans le cas des sucres, il arrive souvent qu’on enlève des centres stéréogènes ; il faut le savoir et il faut aussi pouvoir expliquer comment on fait ça. Il est également intéressant de présenter un exemple avec inversion de configuration ou un avec rétention (i.e. double inversion) Transition : il nous faut donc développer des outils afin de synthétiser un énantiomères sélectivement par rapport à l’autre… II. Synthèse asymétrique Synthèse d’un seul des deux énantiomères à partir d’un substrat prochiral. S’aider de diagrammes énergétiques pour justifier le sens de la réaction. 1) But : dissymétriser l’état de transition Clayden p1225 * Transparent diagramme énergétique * Contrôle cinétique. Si ET énantiomères : mélange racémique à la fin. => Passage par des ET diastéréoisomères, profil dissymétrique => obtention d’un énantiomère majoritaire à la fin. * Caractérisation de l’efficacité de la réaction avec l’excès énantiomérique : rappel de la définition du ee. * Il faut une source de chiralité dans le milieu si on veut une molécule chirale à la fin. Pas de création de chiralité, INDUCTION. Attention aux schémas (abscisse et ordonnée) : représentation microscopique (Ep=f(CR)) ou représentation macroscopique (ordonnée : enthalpie libre ; pas d’abscisse) Transition : mais comment dissymétriser ? 2) Réactif ou substrat chiral Substrat chiral : Clayden p.890 synthèse de la dolastatine R + S* ->P* (substrat S = « grosse molécule » ; réactif R = “petite molécule”) Réaction diastéréosélective Comment expliquer la sélectivité ? Modèle de Felkin-Anh au tableau pour expliquer la stéréosélectivité de la première étape OCP Procter p27, attaque selon l’angle de Burgi-Dunitz, schéma synthétique sur transparent. Possibilité de faire une partir réactif chiral : Brückner p.99 : S + R* -> P* 3) Auxiliaire chiral Kurti p 163 + Rabasso p.305 pour infos sur les copules. R + Aux* -> R-Aux* puis R-Aux* + S -> P-Aux* puis P-Aux* -> P + Aux* Si 1ère étape de la synthèse, pas forcément de centre chiral sur la molécule : utilisation d’auxiliaire de chiralité, oxazolidinone d’Evans (1979). Exemple de la synthèse de la Glucolipsine A (activateur de la glucokinase) sur transparent. Kurti, Evans Adol reaction / Rabasso Réaction énantiosélective, dessin d’un ET Zimmermann-Traxler au tableau. Copule chirale orientée pour minimiser le moment dipolaire. Présenter les autres sur T pour bien expliquer lequel est favorisé => énolate Z majoritaire donc syn, et un seul des syn car copule. Chiralité apportée par la copule chirale dans ce cas. Elimination de la copule chirale par 3 méthodes : Rabasso LiAlH4 pour alcool, LiOR pour ester, LiOH/H3O+ pour acide carboxylique. Formation de 2 nouveaux centres asymétriques. (Autre exemple : Clayden p.1226-1230) Transition : ici ma molécule attachée (copule). Il serait intéressant d’introduire en petite quantité si coûte cher. 4) Catalyseur chiral Clayden p 1236 R + S -> P* en présence de C* L-DOPA (traitement de Parkinson, énantiomère toxique) obtenue par hydrogénation catalytique d’un précurseur en présence d’un catalyseur chiral. ICO p.190 Rétrosynthèse au tableau Transparent : synthèse utilisation d’un catalyseur avec un ligand chiral. Comment la présence du ligand permet la sélectivité désirée ? Transparent Contrôle cinétique Transition : pour certaines réactions on n’a pas trouvé le moyen de les rendre énantiosélectives. Peut coûter cher … => synthèse racémique puis séparation des énantiomères = dédoublement racémique. III. Dédoublement racémique Attention résolution est le mot anglais, à éviter. Dire qu’une fois qu’on a séparé : attention à ne pas épimériser. Avantages de ces techniques : facilité de mise en oeuvre, coût faible. Pb : marchent au cas par cas, s’il n’est pas possible d’isomériser l’énantiomère qui ne présente pas d’intérêt pour le recycler le rendement ne dépasse pas 50%. 1) Cristallisation Collet p.181 environ + ICO p.87 environ Exemple historique mais faible champ d’application. Propriétés des énantiomères identiques mais propriétés des cristaux différentes. T : Définition de racémique vrai, conglomérat, pseudoracémique et schémas =>Séparation d’un conglomérat par cristallisation simultanée des 2 Enantiomères : solution sursaturée. Si pas de précaution particulière : tri à la main, cf Pasteur => pas exploitable industriellement=> ensemencer la solution sursaturée. schémas du binaire et du réacteur industriel sur transparent ICO p89 Transition : conglomérat : slt 4% des cas, que faire dans autres cas ? => Purification par cristallisation fractionnée d’un racémique vrai : à partir d’un mélange scalémique (composition ni racémique ni énantiopur), exemple de l’acide mandélique ICO p 90, présentation du diagramme binaire T et calcul du rendement max en énantiomère Transition : Mais ne marche pas si on n’est pas bien placé sur le diagramme au départ. Le rendement d’obtention d’un énantiomère pur d’un composé racémique à partir d’un mélange partiellement enrichi dépend étroitement de la composition de ce mélange et de l’allure du diagramme binaire liquide/solide des énantiomères… => ne peut pas marcher pour tous les cas. Attention : pour le diagramme binaire du racémique vrai, celui projeté est incomplet et perd de son intérêt ; pour être plus précis que lors de la correction orale, on refroidit un mélange de composition x > 0,6 et on cristallise uniquement un énantiomère jusqu’à ce que le liquide ait la composition de l’eutectique : on arrête la cristallisation à ce moment-là pour éviter de cristalliser cet eutectique. 2) Chromatographie chirale Collet p 228 Solution efficace mais coûteuse et limitée en échelle. HPLC = High Performance Liquid Chromatography. Phase stationnaire ou mobile chirale, souvent phase stationnaire. Interactions diastéréoisomères entre colonne et énantiomères : au tableau de manière schématique. Mesure de l’ee en sortie de colonne. Différent type de colonne selon ce qu’on veut séparer Flexcam : montrer différentes phases et utilisation. Parler des cyclodextrines (polyoses), les plus simples et très utilisées car peu chères. Transition : techniques vues se basent sur la formation d’un produit contenant les 2 énantiomères puis séparation. Autre possibilité : jouer sur la cinétique pour avoir un énantiomères plutôt qu’un autre. 3) Dédoublement cinétique Principe Conditions de contrôle cinétique. Exemple du sulcatol, dédoublé par estérification catalysée par une lipase Eliel p418. Schéma disymétrisant les états de transition. S’aider d’un diagramme énergétique pour justifier le sens de la réaction. Attention à l’abscisse : faire partir l’origine de la coordonnée réactionnelle du centre du diagramme si on veut en dessiner une Attention à ne pas mettre R et S au même niveau Rendement max = 50% => on peut améliorer la méthode en passant par un dédoublement dynamique, à la condition que l’autre énantiomère ne nous intéresse pas. 4) Dédoublement dynamique (si on a le temps) Eliel 5) Formation de diastéréoisomères (-+)A + (+)B* =>(++)A-B* + (-+)A-B* énantiomères =>diastéréoisomères Séparation des diastéréoisomères et récupération de A pur par réaction de coupure. 2 réactions supplémentaires => doivent être quantitatives. Exemple : séparation des énantiomères d’un acide aminé synthétisé par la méthode de Strecker. Dédoublement avec le mentholate de sodium Clayden p 401) On ne crée pas de chiralité : 2 réactifs achiraux =>mélange racémique Autres méthodes : CPG chirale, colonnes avec complexes par composés métalliques, Calorimétrie (Collet p233), complexes d’inclusion (ICO p92), résolution dynamique (épimérisation 50% restants) Conclusion : T : Bilan des 3 méthodes avec avantages et inconvénients de chacune. Collet p 216 + Clayden p.1243 Parler de coût et de quantité (=> industrie) Ouverture sur l’origine de la chiralité, toujours inconnue à l’heure actuelle. Clayden p.400 LO 31 : Des acides aminés aux peptides Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Base de biologie, A/B diagramme de prédominance, protection et groupements protecteurs, nomenclature de Fischer Clayden, OCP7 « Amino Acid and Peptide Synthesis », Vollhardt, Rabasso I, Berg, Voet, ICO, -chaine avec hétéroatome et ex. => ptés structurales, réactivité… *C(α) est S sauf pour la cystéine. *1 seul aa avec amine 2daire : proline. *viennent de l’alimentation car notre corps de sait pas les synthétiser Transition : on voit qu’ils ont une fonction acide et une amine => quelle va-t-être la réactivité? 2) Réactivité Rabasso, Stryer Intro : OCP(introduction) Définition des termes, intérêts, exemples. AA = brique élémentaire du monde vivant. Grâce à ces AA on peut former des peptides -> définition (- de 50 aa, souvent un rajoute un préfixe pour dire combien d’aa dans le peptide, ex dipeptide, tripeptide…), puis des protéines -> définition (+ de 50 aa, macromolécule) => Enzymes, protéines, hormones, tissus, peptides de défense toxiques sécrétés par bcp d’insectes ou d’animaux, médicaments… Ex : aspartame (ICO p.683), vasopressin (OCP) oxytocine (Clayden) et utilisation … => Besoin énorme d’aa et de peptides : traitement médical, alimentation,… Objectif : mieux comprendre ce que sont les aa, leurs propiétés et comment le chimiste peut les utiliser pour former des peptides. I. Les acides aminés (15') 1) Présentation Rabasso, Stryer On se limite au α aa car c’est ceux qui entre dans la formation des peptides… Acide -> COOH, Aminé -> NH2 ; α -> structure Chaine latérale Mis à part pour la glycine ou R=H, on voit déjà que chiralité possible : isomère L et isomère D. Dans le corps humains : seulement des L, 20 aa différents. (Remarque : les peptides toxiques contiennent des D et des L, les D ne sont pas reconnus par l’homme => toxicité OCP) Flexcam ou T : quelques aa. *Classement des aa selon la nature de leur R -chaine aliphatique et ex -chaine aromatique et ex a) Acido-basique De la fonction aminoacide AA = composés amphotères pKa du groupement amine pKa(R-COOH/R-COO-)=4-5 d’habitude. Pour les aa = 2 (effet inductif attracteur de l’amine + liaison H stabilisant la forme acide) Donner des valeurs précises ! Diagramme de prédominance => à pH=7 zwitterion. pI : modulé par les chaines latérale ! ● ● Des chaines latérales Donner des ex précis avec pKa. b) Nucléophilie électrophilie DNL du N : nucléphilie. C du COOH : électrophilie Transition : on a dit que aa importants. Comment peut-on les synthétiser ? 3) Synthèse (à adapter selon le temps) Vollhardt, OCP, Rabasso AA : Additif alimentaires, matériel de départ pour synthèse de peptides… (OCP). Soit synthèse du racémique puis dédoublement, soit synthèse assymétrique. (-Synthèse de Hell-Volhard-Zelinsky : pas très bon rendement.) -Synthèse de Strecker tableau -Synthèse de Gabriel T => nécessité d’un dédoublement : critallisation : OCP Transition : et si on les assemblait maintenant ? II. Les peptides Remarque : ne pas hésiter à employer le nom couplage peptidique. (10') 1) La liaison peptidique Stryer Schéma de formation d’un dipeptide. Définition de la liaison peptidique : liaison amide entre 2 aa. Forme mésomères et conséquences - Liaison localement plane - O + riche en électrons - Amide cis et trans. La plupart du temps sera trans pour des raisons de gènes stériques (remarque : pour la proline on a environ idem de cis et trans => importance sur la structure). Transition : on a un dipeptide, et si on continue d’ajouter des aa comment décrire la chaine résultante ? 2) De la chaîne polypeptidique à la structure 3D Stryer Vollhardt (+ OCP) Structure -I (définition extréminé N et C term), -II, - III (ex de la vasopressine : pont disulfure (OCP) ou l’insuline + structure : Vollhardt) -IV (ex de l’insuline, Stryer p.36). Remarque : la forme est importante en bio, ce sont les enzymes qui s’occupent de la mise en forme. Trop compliqué pour le chimiste ! III. La synthèse peptidique (20') 1) Position du pb Vollhardt Claydenp.651 OCP * Régiosélectivité, schéma : à partir de 2 aa on peut obtenir 4 produits ! => il va nous falloir des GP pour amine et acide carbox. Idéalement orthogonaux pour qu’on puisse jouer selon ce qu’on veut sur une extrémité ou l’autre. * Activation de l’acide (sinon on a d’abord formation de sels et donc pour faire le couplage il faudrait de très hautes T ce qui n’est pas compatibles avec d’autres groupements fonctionnels…, OCP). * Epimérisation => On va voir ça sur un exemple ! 2) Stratégie de synthèse : ex de la synthèse de l’aspartame Claydenp.651 OCP ICO T : synthèse globale de l’aspartame. Bien montrer la stratégie de synthèse. Mécanisme de protection d’une amine par CbZ. Autre type de GP T. (Fmoc, groupements benzylés…) Protection de l’acide carboxylique. Mécanisme de formation de l’ester activé (utilisation de DCC). Mécanisme de déprotection. Parler d’orthogonalité. => T avec GP, conditions de protection et de déprotection Bien préciser à chaque fois quelle réactivité on masque (nucléophilie de l’amine…) et comment elle est masquée (dans un carbamate l’azote n’est plus nucléophile, cf formes mésomères) Bilan sur la stratégie de synthèse : schéma avec grandes étapes 3) Synthèse sur support solide OCP Merrifield Stryer p.92 (utilisation du Fmoc !) Sheppard. Vollhardt p.1215 + Clayden p.658 Ex de l’oxytocine ICO p.684 + Clayden p.652 Conclusion : Bilan Ouverture sur les protéines, enzymes et réactions avec enzymes (synthèse de l’aspartame)… LO 32 : Les composés organophosporés Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Chimie organique de base (électrophile/nucléophile, SN, redox, ac/base) -contrôles cinétique et thermodynamique- les amines, les alcènes, dérivés carbonylés, RMN1H, complexes, Quin, Emsley The Element, Rabasso Hétéroélément, Clayden, Astruc, ICO, T&D PC, Kürti, Carey T2 les propriétés redox. Energie de liaison P-O et P=O Emsley * Doublet libre : propriétés nucléophiles, base de lewis (utilisé en catalyse) et acide/ base Brönsted, on utilise rarement cette basicité sur le P mais plutôt celle en alpha qui est bien plus importante donner des pKa Rabasso2 les pKa des phosphonium sont ds la partie sur Wittig Transition : on connait un peu mieux les propriétés du phosphore et de ces composés voyons comment les utiliser en synthèse. II. Réactivité intrinsèque au phosphore (20') 1) Base de Lewis Intro : Quin p.2 La chimie du phosphore est a priori peu connue mais très vaste. On rencontre beaucoup cet élément dans les engrais sous forme de phosphite/phosphate c’est-à-dire des composés inorganiques (P lié à des hétéroatomes). Nous on va s’intéresser au P au sein de composés organiques. Définition organophosphoré (parallèle avec organométallique : présence d’une liaison C-P. Ce sont aussi des composés très utilisés en chimie. Exemples sur transparent (labo : catalyseur BINAP Quin p75, ou à plus grande échelle domaine médecine Quin p364 antihypertension ou herbicide Quin p372. Objectif : comprendre l’intérêt qu’on porte à ses composés en étudiant leurs propriétés et réactivité. I. Propriétés des composés organophosphorés (10') 1) Le phosphore * P dans le CP, même colonne de N : même configuration de valence, 3s² 3p 3 , formule de Lewis, hypervalence possible et pour les composés trivalents géometrie Td autour du phosphore. * Autre propriété intrinsèque du phosphore : un seul isotope, assez abondant, de spin nucléaire ½ c’est intéressant en chimie pour l’analyse des composés phosphorés en RMN, ça fonctionne comme pour le proton c’est cool ! Emsley + Rabasso p 22 Transition : cette spectroscopie permet de classer les différents composés dans phosphore entre eux. Axes en ppm de RMN Quin p.174 + nomenclature des composés Rabasso p.22 2) Propriétés chimiques des composés organophosphorés * Electronégativité Emsley comparée de C, N et P, χC entre χP et χN => liaison polarisée, énergie de la liaison C-P. * Chiralité Rabasso p23 + ICO * Structure électronique : plein de degre d’oxydation accessibles Rabassop23 , ça traduit Catalyseur de Wilkinson, exemple ICO p.189 Mécanisme : cycle? Astruc p354 + OCP 6 p54 Labilité du ligand Mais encore plus important => stéréosélectivité possible avec des ligands plus élaborés. Exemple catalyse asymétrique : L-DOPA Astruc p357 + ICOp.190 intérêt médicament contre la maladie de Parkinson. Clayden p.1236 2) Nucléophilie et électrophilie du P a) Halogénation de Mukayama Bilan. Mécanisme. Rabasso p.26 Exemple ICO p.400+ Carey p.127 Transition : P permet de passer d'un alcool à un dérivé halogéné mais permet aussi de créer un ester avec changement de configuration. b) Estérification de Mitsunobu Bilan au tableau. Mécanisme sur transparent avec ajout de flèches. Inversion de configuration due a une étape SN2, application en synthèse totale pour avoir bonne sélectivité. Rabasso p.31 Inversion de configuration d'alcool après saponification. Exemple ICO p.406 + Carey p.135 c) Réaction de Staudinger Bilan : il y a réduction Kürti p.24 Mécanisme au tableau, attaque nucléophile , formation d’un cycle à 4 centres et on voit déjà d’un doublement liés, on va former du N2 par rétrocycloaddition. Obtention d’un iminophosphorane qui est hydrolysé (analogie avec hydrolyse d’une imine) Exemple Kürti p.428 Transition : III. Influence du phosphore sur la réactivité du carbone en α (20') 1) Réaction de Wittig a) ylure de phosphore Def TD: composé comportant deux charges opposées adjacentes dont l’une est portée par un hétéroatome. Donner sa structure. Obtention des ylures Rabasso p.24+26 b) formation de C=C Equation bilan : ylure + dérivé carbonylé donnent alcene +oxyde de phosphine. Interet de la formation régiosélective de la C=C. Exemple montrant une certaine stéréoselectivité on va l’expliquer avec le mécanisme Kürti Mécanisme (au tableau) Rabasso p37 et Kürti Remarque : (ne pas en parler) une oxasphosphétane se forme plus vite et l’autre évolue plus vite vers l’alcène (mais attention pas un produit cinetique et un thermo on est souvent sous contrôle cinetique puisqu’on joue sur les vitesses de reaction) Parler d'ylure stab, semi-stab, non stab. Expliquer la stéréoselectivité en fonction de l’ylure utilisé. Présenter sous forme de tableau. Influence des sels de Li, modif de Schlösser. Transition : Il existe des réactions fortement inspirées de celle de Wittig permettant aussi de former des alcenes de façon sélective 2) Réactions apparentées a) Horner Wadsworth Emmons * Formation du phosphonate : réaction d'Arbusov Rabasso p.28 * Réaction : exemple sur transparent Kürti, réactif un peu différent (phosphonate), sélectivité E tout le temps, pas de consensus concernant le mécanisme + interet : on forme un sous produit soluble en phase aqueuse , plus facile à éliminer du milieu réactionnel que l’oxyde de phosphine. b) Modification de Stille et Gennari Kürti CF3 change la sélectivite , utilisation d’un éther couronne qui évite la réouverture de l’oxaphosphétane, en faveur du produit Z. Tableau récapitulatif sur création de C=C. Conclusion : Schéma bilan + ouverture sur d'autres ylures possible avec le soufre. LO 33 : Approximation des orbitales frontières : principe et applications à la chimie organique Contrôle orbitalaire : espèce neutres. Ex de l’intro : les 2 premiers ne semblent pas expliquer la réactivité => contrôle orbitalaire ? A présent on se place en contrôle orbitalaire. 3) Approximation des OF L2 diagramme d'OM, HO, BV, théorie de Hückel, profils réactionnels (ET, IR...), réactions en chimie organique : les dérivés carbonylés, alcènes... NTA vert, Hiberty, Fleming, ICO, Volatron, HP PC (vieux), Lalande PC Approche de 2 réactifs : schéma des OM pour A et B. Rappel HO, BV. Interactions à 4 électrons (défavorables, inclus stérique), 2 électons (favorables) ou 0 électrons (pas intéressantes). Pb : bcp trop d’interactions à prendre en compte, complexe. => On ne considère que les interactions à 2 électrons stabilisantes. ICO Introduction : Si on veut faire réagir différentes molécules ensemble plusieurs questions se posent : estce qu’elles vont réagir ensemble (réactivité absolue) ? Préférence pour certains substrats (réactivité relative) ? Quel chemin est emprunté (sélectivité) ? HP p.127 Exemple de réaction de Diels-Alder où la gène stérique donnerait l’autre produit (exemple qu’on réutilise dans la suite de la leçon) ICOp.244 Faire les flèches du mécanisme. Mais pourquoi on obtient ce produit maj alors que tous les gros groupements sont du même côté? On va essayer d’expliquer ceci au cours de la leçon. Dans un premier temps il va nous falloir parler de contrôle et introduire une approximation. Les interactions à 4 électrons apportent un terme déstabilisant au système, qui sera globalement du même ordre de grandeur pour deux réactions en compétitions. Comme on s’intéresse ici à une comparaison des énergies des deux systèmes, on ne va pas prendre en compte ce terme qui est environ le même pour les deux réactions. Attention : pour que cette approximation soit réalistes il faut comparer des processus analogues mettant en jeu le même type, et le même nombre de création et destruction de liaison ! Lalande Mais il en reste encore bcp… => Stabilisation accompagant une interactions à 2 électrons proportionnelle à S²/(EaEb) => On ne va considérer que les interactions entre OF car ce sont les interactions à deux électrons qui font intervenir les OM les plus proches en énergie. Fukui (PN 1981) I. Approximation des orbitales frontières (OF) Transition : maintenant application à des réactions qui ont été vu ou à des réactions nouvelles… Niveau : Pré-requis : Biblio : 1) Cadre de l'étude Contrôle thermo et cinétique : profils énergétiques sur transparents => peuvent ne pas conduire aux mêmes produits (attention pas toujours le cas, on peut avoir produit thermo= produit cinétique) Contrôle thermo : on peut raisonner sur les produits (connus donc « facile ») Contrôle cinétique : il faut s’intéresser à la barrière énergétique, pb on ne sait pas vraiment où se situe l’ET… => Postulat de Hammond. Lalande p.90 II. Réactivité On veut savoir : -si la réaction peut avoir lieu entre A et B -si A peut réagir avec B et C avec lequel il réagira préférentiellement ? 1) Réactivité absolue Si l’ET est précoce : on peut raisonner sur l’approche des réactifs. Mais si l’ET est tardif ? il peut y avoir pb => hypothèse de non croisement (très souvent correcte) => on raisonne sur les pentes. Lalande p.94 => A présent on se place en contrôle cinétique et on va raisonner sur les réactifs. NTA vert p.46 + Hiberty p.131 * Règle n°1 (sur T et on dévoile au fur et à mesure les différentes règles) : réaction interdite si recouvrement frontalier nul Cas des cycloadditions Définition (ICO), définition diène et diènophile, explication notation [n,m]sur l’exemple de Diels-Alder éthène + butadiène. 2) Contrôle orbitalaire d'une réaction Approche des réactifs : perturbation. 3 termes : stérique, charge et orbitalaire. Contrôle de charge quand réaction met en jeu une ou plusieurs espèces chargées. => 4+2 : éthène + butadiène, présentation des OM, détermination des OF, approche supra supra (expliquer les termes supra)=> recouvrement non nul => autorisée => 2+2 : éthène + éthène => supra-supra interdite, supra antara autorisée mais trop de torsion L’approximation des OF permet ici de prédire des réactions que l’on ne pouvait pas prédire avant Remarque : si S=0, on n’a pas d’interaction entre HO et BV, on a que les interactions déstabilisantes du premier terme de Klopman-Salem. ET très haut en énergie, donc en théorie, réaction se fait si beaucoup d’énergie apportée !! Transition : et la réactivité relative ? 2) Réactivité relative * Règle n°2 : plus la différence d’énergie entre les OF est faible, plus la réaction est facile Hiberty p.141 + NTA vert p.46 => Un nucléophile réagira par sa HO Un électrophile réagira par sa BV - Comparaison de réactivité de chlorure d’acide, ester, amide, aldéhyde vis-à-vis de NaBH4 Hiberty p.147 + NTA vert p.58 + Hulis Plus la BV est basse, plus le composé est électrophile. => réaction d'autant plus rapide avec un nucléophile. - vitesses relatives de bromation d’alcène : + alcène substitué + π haute en énergie dons plus réaction avec électrophile Br2 rapide. Schéma de niveau des HO. ICOp.199 Ou idem avec époxydation… - Cycloadditions : régle d’Alder ICOp.240 : exemple de vitesse de réaction en fonction de HO et BV. Transition : on a vu comment prédire si une réaction était rapide ou non. Mais comment se fait-elle exactement? => sélectivité. III. Sélectivité 1) Régiosélectivité * Régle n°3 : réaction préférentielle sur le site donnant les plus fortes interactions frontalières Hiberty - DA : ICOp.244 => l’exemple permet de montrer que ce n’est pas le contrôle stérique. Explication en donnant les coefficients dans les OF. Réaction de DA : concerté mais asynchrone. - Enone : Lalande : addition des organolithien et organocuprate, résultats expérimentaux + calcul sur l’acroléine avec Hulis pour expliquer. 2) Stéréosélectivité * Règle n°4 : meilleur chemin d’approche = meilleur recouvrement Hiberty - SN2 : inversion de Walden, pourquoi le nucléophile attaque le plus loin possible du nucléofuge. Nu réagit avec sa HO, RX réagit avc sa BV ICO p.138 - E2 : idem ICO +Claydne - DA : règle de l’endo, cyclopentadiène (attention endo seulement sous contrôle cinétique) Lalande + ICO p.242 - Burgi-Dunitz Hiberty : explication + exemple + modèle moléculaire Camphre ICO p.583 Conclusion : Bilan : on a introduit une théorie qui nous permet de prévoir/comprendre réactivité (remontrer le T avec les règles). Attention : approximation (non croisement…) Ne pas négliger les autres types de contrôles cf ce qui a été vu avec addition organolithien sur énone. LO 34 : Cycloadditions : principe et applications Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Réactivité de base en chimie organique, Théorie des orbitales frontières, Régiosélectivité,stéréosélectivité et stéréosélectivité en chimie organique Clayden, Carey T2, ICO, OCP (pericyclic reaction), Hiberty, Lalande PC, Chaquin, Jean et Volatron I, NTA Intro : Parmi les réactions chimiques, nous avons déjà vu des exemples de réactions ioniques comme les substitutions, addition nucléophile ou électrophile, les réactions radicalaires, à présents nous allons voir les cycloadditions, appartenant à la troisième grande catégorie de réactions chimiques, les réactions péricycliques, c'est-à-dire des réactions de formations de cycles sans formation d'intermédiaires réactionnels. L'étude de ces réactions est très intéressante. En effet, pourquoi s’intéresser aux molécules cycliques? Ce sont de bons intermédiares de synthèse (cycles tendus réactifs), cela permet de rigidifier structures : utilisé dans le vivant (hèmes) et de nombreuses molécules naturelles et cibles thérapeutiques (stéroïdes) = cibles de synthèse + exemples. *Aspects expérimentaux, différentes sortes de conditions réactionnelles pour ces réactions : thermique et photochimique. => Selon nombre d’électrons engagés pas mm types de réactions. Pq ?? * La réaction de cycloaddition est exothermique, sous contrôle cinétique orbitalaire, d'après le postulat de Hammond et avec une hypothèse de non-croisement des profils réactionnels, la réactivité peut être donnée par l'approche des réactifs. Transition : quelle peut-être l’approche des réactifs ? 2) Approches des réactifs Chaquin * Deux types d'approches pour un réactif : (au tableau avec dessins) Suprafaciale ou Antarafaciale * 3 types d'approches pour les deux réactifs d'une cycloaddition (2 réactifs): avec dessin avec des fleurs supra/supra ; supra/antara ; antara/antara NB : configuration antara-antara défavorisée stériquement : demande une trop grande torsion des fragments, surtout pour les petits => on n’en parlera plus vraiment dans la suite.. * Symétries des approches, sur T (plan de sym ou axe C2) Transition : On va donc regarder les symétries des orbitales moléculaires et en particulier des orbitales frontières 3) Orbitales frontières et règles de Woodward-Hoffmann I. Principe des cycloaddtions 1) Caractéristiques * Définition ICO * Terminologie : on note une cycloaddition [m+n] * Exemples de 4+2, 8+2, 4+4 (ICO et OCP) T => compter les électrons en surlignant les liaisons impliquées. NB : On voit du [8+2], on peut même aller jusqu'à du [14+2] mais quand le système π devient trop grand il faut que les molécules soient préorganisées pour pouvoir participer à une cycloaddition et celles-ci sont plus rares. * Exo T : Chaquin Les liaisons π étant généralement moins fortes que les liaisons σ, ces réactions sont exothermique Mécanisme : ● concertées : pas de formation d'intermédiaires réactionnels ICO ● asynchrone : les deux liaisons ne se forment pas à la même vitesse ICO (remarque : attention si mol sym pas de raisons que ce soit asynchrone…) * Mécanisme T (faire sur 2 ex) Interactions entre A et B => pour simplifier on ne s’intéresse qu’aux OF : Fukui. * 1er cas : réaction thermique, supra-supra [4+2] Diagramme d'orbitales au tableau en parlant de symétrie pour butadiène et éthène (bien montrer que si mm symétrie : recouvrement ; si pas mm symétrie : recouvrement nul => permet d’aller plus vite ensuite) Illustration sur modèles moléculaires (recouvrements en phase ou non) => permise de symétrie : Jean et Volatron II (Chaquin) Remplir en parallèle tableau avec règles de Woodward-Hoffmann. * 2e cas : thermique supra-supra 2+2 Jean et Volatron II Montrer recouvrement en phase et antiphase avec modèles moléculaires => interdite de symétrie. Remplir en parallèle tableau avec règles de Woodward-Hoffmann. Pourtant on a vu en intro qu’on pouvait quand mm faire des 2+2, on avait vu que conditions différentes (photochimique). Pq ? *3e cas : 2+2 photochimie en modifiant le diagramme au tableau Jean et Volatron II Si le temps : faire 4+2 photochimique. Finir le remplissage du tableau Pour le cas antara il faudrait refaire exactement le mm raisonnement mais attention l’approche n’est plus la mm => symétrie différente, axe C2 => généralisation Produits endo vs produits exo : Adduits endo majoritaire même si il passe par l'état de transition le plus encombré stériquement car existence d'interactions secondaires stabilisantes. Modèle moléculaire + T (attaque, ET, produit) * Réaction stéréospéficique : Transition : on va voir des applications sur les exemples particuliers. Et dans un premier temps avec la plus connue des réactions de cycloaddition, la réaction de Diels Alder. II. Cycloadditions [4+2], réaction de Diels-Alder Lalande ICO (Clayden et NTA) 1) Présentation Lalande et ICO pour exemples * Bilan sur butadiène + éthène Lalande. * Définition ; cycloaddition s-s, 2+4, thermique. Définition diène et diénophile. Ex sur T de mol pouvant réagir en DA ou pas. * Etude de la réaction simple butadiène et éthène. Réaction concertée, asynchrone => mécanisme, approche dans des plans parallèles, il faut que s-cis. Supra-supra : exemple de résultats. Diastéospécificité. Exemple ICO ou Lalande *Effet de substituant : règle d’Alder => comment expliquer ceci ? Vu précédemment : diagramme d’OM : interaction HO-BV. Exemple et diagramme comparaison cyclopentadiène et éthène ou anhydride maléique ICO T. => explique pourquoi réaction prépondérante est la réaction de dimérisation du butadiène quand butadiène + éthène (Lalande) => une molécule peut se comporter comme un diène ou comme un diènophile. Diels Alder à demande inverse (Clayden) Transition : exemple 8 p.240 ICO avec problème de régiosélectivité 2) Régiosélectivité http://www.hulis.free.fr/ Réaction régiosélective. Fukui : OF et + gros coefficient en valeur absolue, règle du recouvrement max. Donner la régiosélectivité selon la position du gpmt donneur sur le diène : ex 7 et 8 de l’ICO p.240. Transition : exemple ICO avec problème de stéréosélectivité. 3) Stéréosélectivité Exemple ICO p.239 fumarate et maléate d'éthyle, réaction bilan et ET => on peut contrôler la stéréochimie de 4 centres asymétriques. 4) Applications en synthèse Synthèse industrielle d’un fongicide (Clayden p 906) Transition : et si on veut former des cycles à – de 6 chainons ? III. Application à la synthèse des cycles à 4 et 5 chaînons 1) Cycles à 5 a) Présentation Clayden p.929 + Carey * Toujours réaction 4+2, thermique, supra-supra Les deux réactifs engagés sont : * dipôles def+ exemple * L'autre réactifs est habituellement un alcène ou un alcyne est appelé dipolarophile. Exemple avec nitrone : * Mécanisme : * OF : Contrairement à la réaction de Diels-Alder, où le diène réagit de préférence avec sa HO, le dipôle 1,3 réagit par sa HO ou sa BV selon que le dipolarophile est déficitaire en électrons ou riche en électrons. * Régiosélectivité : De la même façon que la Diels-Alder, la régiosélectivité est déterminée par contrôle orbiatalaire, par les atomes des OF réagissant portant les plus gros coefficients. * Stéréochimie : La séréochimie quant à elle, est gouvernée par l'approche la moins encombrée. Exemple : (le même qu'avant) dessin d'état de tansition au tableau * Réaction stéréosélective : (ICO p.242) Remarque : selon la nomenclature, il s’agit de [4+2], mais usuellement [3+2] en comptant les atomes… b) Applications * Ces réactions sont utiles pour la synthèse des composés hétérocycliques, la formation de liaison carbone-carbone et l'introduction d'une fontionnalité. Exemple : cycloaddition nitrone-alcène donnent des isoxazolines et la liaison oxygèneazote peut-être rompue par réduction laissant à la fois une fonction amino et une fonction hydroxyle. * Ozonolyse : Clayden Cycloaddition et rétrocycloaddition, obtentiondu molozonide T => différentes évolutions possibles (ne pas les détailler). Synthèse d’un monomère de la fabrication du nylon (Clayden). Exemples ICO 2) Cycles à 4 Comme on en a déjà parler dans le I on peut passer vite et insister sur les applications… a) Thermique :Clayden p.929 + Carey * 2+2, thermique, supra-antara (cf règles de WH vues avant) * peut-être réalisé entre des alcène pour former du cyclobutane * mais le plus souvent avec des cétènes, car ils sont particulièrement réactif pour les cycloadditions [2+2] : exemples * Approche orbitalaire : * Régiosélectivité * Stéréochimie : effet stérique de l'état de transition pas de règle de l'endo, on obtient l'état de transition le moins encombré. Transition : Une méthode complémentaire à ces cycloadditon [2+2] thermique est la cycloaddition photochimique. b) Photochimique : Clayden p.929 + Carey * approche supra-supra . * Les cycloadditon photochimiques les plus largement exploitées mettent en jeu l'irradiation de diènes dans lesquels les 2 liaisons doubles sont assez proches et aboutissent à la formation de composés cage polycyclique. Ces approches n'auraient pas pu être réalisées en supra-antara car trop de tension de cycle. Exemple formation de cage. Conclusion, bilan, click chemistry, autres réactions péricycliques LO 35 : Conformation Niveau : Pré-requis : Biblio : L1 nomenclature des alcanes, représentations de Cram et Newman, formule topologique, élimination (TS), théorie VSEPR Clayden, ICO, HP PCSI, TD PCSI, Micromega TS, BUP 884 (pour les questions) * Equilibre dynamique du fait de l'agitation thermique mais décalée la plus probable (voir %) * La représentation topologique des alcanes : en met la chaîne carbonne en zig-zag est justifié ici car c'est la conformation la plus stable des alcanes linéaires. Transition : Beaucoup de molécules cycliques. Exemple dans TEU. Qu'en est-il des conformations d'une des molécules cycliques les plus simple possible? II. Etude du cyclohexane HP, Clayden, Eliel p.698 1) Différentes conformations Introduction : HP intro Les propriétés des substances, et en particulier leur réactivité, dépendent de l’arrangement spatial de leurs atomes. Il est donc primordial de s’intéresser aux représentations des structures dans l’espace. Vous avez déjà aborder la notion de conformation en terminale. Définition : conformation : HP p.167. Exemple Clayden p.448 Modèle moléculaire : la conformation de l'éthane change par rotation autour de la liaison C-C. Il existe différentes conformations mais certaines sont plus stables que d'autres. Exemple du bonhomme Clayden. But : on va étudier la conformation de différents alcanes linéaires et cycliques et voir si effectivement il y a des conformations privilégiées, lesquelles? * Cycle à 6 plan impossible car ne respecte pas VSEPR. Mais il existe une infinité de conformations non plane qui respectent les longueurs de liaison et approximativement les angles de valence. Mais toutes ne sont pas à la même énergie. * Montrer les difféerentes conformations avec modèle moléculaire. * Conformations chaise, bateau, enveloppe, croisée. Faire des projections de Newmann pour voir que les C-H sont eclipsées. Utiliser des modèles moléculaires * Ep = f(θ) * A TA, 99% sont en conformation chaise. I. Etude des alcanes linéaires * Représentation de la chaise en perspective TEU * Inversion chaise-chaise Clayden * Plan moyen du cycle * Position axiale et équatoriale 1) Conformation de l'éthane Clayden, HP * Représentation de Newmann de l'éthane. * Existence d'une infinité de conformation. Retour modèle moléculaire. Définition de l'angle dièdre α. * Evolution de l'énergie en fonction de α. Remarque : la répulsion stérique de H ne joue que pour 10%, c'est la répulsion des doublets d'électrons des liaisons C-H qui joue principalement. *Barrière énergétique faible. La rotation n'est pas libre mais gênée. Transition : et si on allonge la chaîne carbonnée? 2) Conformation du butane Clayden, HP * Les effets stériques sont maintenant importants * Conformations décalées pas toutes identiques * Def angle dièdre α. Etude de la liaison 2-3. * Evolution de l'énergie en fonction de α Transition : La conformation chaise étant largement majortaire, elle mérite que l'on s'attarde un peu à son étude. 2) Cas de la conformation chaise Transition : Le cyclohexane c'est pas marrant, on ajoute des substituants sur les carbones! III. Etude du cyclohexane substitué 1) Cas du cyclohexane monosubstitué * Position équatoriale énergetiquement favorable car moins encombrée. L'écart énergetique augmente avec l'encombrement du substituant. * Valeurs écart énergetique, constante d'équilibre et % du conformère équatorial Clayden * Interprétation : interaction 1,3-diaxiales déstabilisantes et interaction CH3/C-C 2) Cas du cylcohexane disubstitué * Cas où substituants 1,1 : le plus gros est en position équatoriale * Cas où substituants 1,3 : def cis et trans. L'inversion ne modie pas la relation cis et trans. 3) Conformation bloquée * Tertio-butyle ancre conformationelle * Camphre : cycle bloqué en conformation bateau Clayden * Décaline et stéroïdes Conclusion : Les conformations sont importantes. Ici on s'est interessé à la stabilité relative des conformations d'une même molécule et on a essayé d'expliquer comment rationaliser la stabilité des différentes conformations. Les conformations sont importantes pour étudier la réactivite d'une molécule. Certaines conformations sont réactives et pas d'autre (élimination en trans beaucoup plus que en cis). Les conformations les plus stables ne sont pas forcément les conformations les plus réactives. LO 36 : Les hydrocarbures aromatiques Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 UV/RMN/IR, Postulat de Hammond, Effet électronique inductif/mésomère, formules mésomères, Méthode de Hückel, alcène Lalande, Hprépa PC, T&D PC, ICO, Vollhardt Introduction : Hydrocarbures aromatiques sont des molécules cycliques conjuguées qui possèdent des propriétés communes comme le fait qu’ils soient odorant, d’où leur nom : aromatique. Lalande p.167 En 1825, Faraday isole le benzène, représentant le plus simple de la série des composés aromatiques. HP p.569 Très grande importance des composés aromatiques : Benzène et autres hydrocarbures aromatiques présents à état naturel. Ex : thymol, benzaldéhyde, ou utilisés dans industrie ex : Ibuprofène (pharmaceutique), aniline (colorants) , vaniline…HP p.570 Etude de ces composés et de leur réactivité pour comprendre en particulier comment estce qu'on peut synthétiser l'ibuprofène à partir du benzène. Lalande exo 5.4 p.210 3) Propriétés spectoscopiques - UV : bande caractéristique à 255 nm => intérêt en TP pour CCM TD p.407 - IR : ... -RMN : fort blindage, explication avec un schéma HP… Nouveau critère d’aromaticité ! TD p.409 Exemple annulène avec H à l'intérieur du cycle => courant de cycle dans l'autre sens, fort blindage! 4) Réactivité Forte densité électronique : sites nucléophiles. TD p.410 Stabilité : substitution et pas addition pour ne pas perdre l’énergie de résonance. * Résistance à l'oxydation. TD Exemples sur transparent : Lalande p.178 : oxydation des chaînes latérale => acide téréphtalique pour PET. * Résistance à la réduction. Exemple HP p.571 + Exemple hydrogénation donnant cyclohéxanol (fabrication des nylons) Lalande p.179 Transition : Ce qui va nous intéresser le plus : substitutions électrophiles favorisées… SEAr II. Substitution électrophile aromatique I. Le caractère aromatique (15') 1) Structure et stabilité du benzène Données expérimentales : RX, squelette carboné hexagonal régulier plan + distance C-C et angles ; Comment expliquer : => formule de kékulé Stabilité du Benzène => mesures des enthalpies molaires standards d’hydrogénation : pas 3x celle d’une C=C => Energie molaire de résonance, stabilité particulière. Montrer le diagramme d’OM et calcule de l’énergie de résonnance T. Remarque : Faraday isole le benzène C6H5 => pose bcp de questions car à cette époque on connaissait seulement le C tétravalent => bcp de structures différentes proposées. Kékulé s’en rapproche le plus. Preuve en 1928 par RX. T&D p.402 Transition : Cette énergie est un point commun de tous les composés aromatiques. Ce qui a permis à Hückel d’établir un critère. Lalande 2) Critères d'aromaticité A l'origine, « aromaticité » due à l'odeur. Mnt cela correspond à un ensemble de propriétés structurales, spectroscopques et chimiques. Enoncé. TD p.405 Critère étendu aux cycles aromatiques et accolés. Exemples. (20') 1) Principe Bilan général. Différentes réactions envisageables (schéma sur transparent sans indiquer les réactifs) Lalande p.180 Contrôle cinétique ou thermodynamique, mais souvent étapes non renversables, donc contrôle cinétique. 2) Halogénation Faits expérimentaux. TD p.411 Bilan. Mécanisme au tableau : 3 étapes 1) formation électrophile 2) SEAr : complexe Pi (présentation sur transparent puis véritable complexe σ (écriture des formes mésomères) ! 3) Ré-aromatisation Profil réactionnel. ECD : perte de l'aromaticité. TD + Lalande Transition : ce mécanisme est général et se retrouve dans les autres types de SEAr, ce qui va changer c'est la formation de l'électrophile. 3) Réactions de Friedel et Craft a) Alkylation Bilan => création de liaison CC Formation de l’électrophile Attention : étapes renversables ! On est souvent sous contrôle thermodynamique Lalande p.193 Application : cumène (précurseur industriel du phénol) HP + Lalande Limites Lalande p.193 Réarrangement ; Polysubstitution (produit plus nucléophile que le substrat de départ ! car effet inducteur donneur du méthyle qui enrichi le cycle) Transition : Comment surmonter ces limites? b) Acylation Bilan. Formation de l’électrophile. Mécanisme. AlCl3 pas vraiment catalyseur et nécessité d’une hydrolyse terminale. TD Etapes non renversables, contrôle cinétique. Application : Peut être un moyen d’alkylation, en réduisant par la suite la cétone (Clemmensen, Wolff-Kischner). Exemple de synthèse : tétralone Lalande Transition : Jusqu'ici étapes cinétiquement déterminante : 2) attaque électrophile, mais ce n'est pas toujours le cas. 3) Nitration et sulfonation Nitration. Bilan. ECD: 1)création de l'électrophile. Mécanisme Application : synthèse de l'aniline TD p.415 ● ● Sulfonation Bilan. ECD : 3) déprotonnation. Mécanisme de la déprotonation. Application industrielle. TD+ Lalande Transition : Bilan, retour sur le transparent du II.1) (schéma du Lalande) ajout des réactifs sur les flèches/superposition d'un autre transparent avec noms des réactifs. Mais pb on a vu que pour alkylation on n'avait pas le produit marqué mais polyalkylation pourtant pour les autres, on arrive bien à avoir le produit mono-substitué. Pourquoi? Quelle est la différence entre ces produits obtenus? Comment les substituants régissentils la suite de la réactivité du produit? III. Polysubtitutions électrophiles sur les cycles aromatique(15') 1) Observation expérimentale Position du problème : nom des différentes positions à partir du toluène Régiosélectivité : Certaines sont privilégiées par rapport à d'autres : Exemple 2 ICO p.303. De plus on observe des différences de vitesses et de réactivités si le noyau benzénique est substitué par un autre groupement qu'un méthyle HP p.587 groupement activant ou non. Transition : Comment peut-on comprendre cela? 2) Effet des substituants On se place sous contrôle cinétique !!! Donc pas d’alkylation ou sulfonation. L’ECD (addition) est à ET tardif. D’après le postulat de Hammond, on va raisonner sur la stabilité de l’intermédiaire de Wheland. Ecriture des formes mésomères des intermédiaires de Wheland dans le cas de l’anisole (une au tableau et les autres sur T). On voit que pour o/p plus stable que m. Ce qu’on constate expérimentalement. Cependant, o et p devraient être à égalité, ce qu’on ne constate pas expérimentalement. Gênes stériques ! => régiosélectivité et caractère désactivant ou non. Ecriture des formes mésomères pour le nitrobenzène (une au tableau et les autres sur T) et c’est m le - destabilisé. 3) Règles de Holleman Tableau T&D p.426 Cas de composés polysubstitués 4) Stratégie de synthèse Synthèse Vollhardt 708 Mais problème de régiosélectivité. Il faudrait protéger la position non voulue et pouvoir la libérer facilement. => utilisation de SO3 Conclusion : Bilan. Retour sur la synthèse de l'ibuprofène. Lalande On n’a pas parlé de SN, car comme on l’a dit cycle riche en électrons. Quelques cas si substituants attracteurs : ex sur T T&D. Et si hétérocycle aromatique SN faciles. Exemple : réaction de Chichibabin. Vollhardt p.1121 LO 37 : Les organomagnésiens mixtes Niveau : Pré-requis : Biblio : L1 Electrophilie/nucléophilie, acide/base de Lewis et de Bronsted, substitution nucléophile, stéréochimie Hprépa Tout-en-un PCSI (neuf), T&D PCSI, Clayden, ICO, Fuxa Introduction : Les organomagnésiens font partie des dérivés organométalliques dont la structure comporte une liaison carbone métal. Les organomagnésiens mixtes ont la formule schématique R-Mg-X où R représente un groupe hydrocarboné et X un halogène. Ces dérivés ont été découverts par le chimiste français Victor Grignard et sont encore souvent appelés « réactifs de Grignard ». Les organomagnésiens sont exclusivement des intermédiaires de synthèse. Ils permettent une très grande variétés de synthèses intéressantes en particulier la création de liaisons C-C. Mais pour comprendre leur réactivité, nous allons commencer étudier leur structure et les propriéts qui en découlent. HP p.234 I. Présentation générale 1) Structure et nomenclature Structure de Lewis : R-Mg-X où R=alkyle, vinyle, chaîne carbonée, X=halogène. Attention lacunes sur Mg et doublets sur halogène. Exemple. Nomenclature, analogie avec les sels : halogénure d'alkyle magnésium. Exemple. TD p.356 2) Synthèse Principe : bilan : R-X +Mg(0) --> R-Mg-X Exemple. HP + ICO p.368 Solvants utilisés : aprotique et anhydre, polaire, base de lewis pour stabiliser organomagnésien. Schéma de stabilisation. Montage de synthèse. Explications HP p.235-236 3) Réactivité Liaison carbone-métal polarisée. χ(Mg), χ(C), mettre charges partielles. Inversion de polarité : umpolung. Car normalement C δ+. Propriétés : nucléophile, basique de bronsted, acide de Lewis HP p.240 Transition : comment réagit-il et quel peut être son intérêt en tant que base de Bronsted? II. Réactivité en tant que base de Bronsted 1) Hydrolyse Réaction avec l'eau. Bilan et exemple. Milieu acide pour éviter précipité. Attention : on veut éviter cette réaction lors de la synthèse de l'organomagnésien. Application : dosage HP 2) Préparalyse des RMgX acétyléniques Bilan. Pka. Intérêt : formation d'un nouvel organomagnésien alors que pas possible pas méthode normale. HP 3) Dosage Dosage de Zérévitnov. Principe. Bilan. Exemple. TD p.360 On verra ça en TP? Ou dosage Fuxa Transition : Différentes applications des propriétés basiques des organomagnésiens mais leurs propriéts les plus intéressantes sont leurs propriétés nucléophiles. III. Réactivité en tant que nucléophile 1) Substitutions nucléophiles a) sur les dérivés halogénés Bilan. Exemple. Mécanisme. Application : intéressante si elle est voulue, intérêt en catalyse Mais attention, réaction parasite à la synthèse d'un organomagnésien, c'est pour ça qu'on ajoute goutte -à-goutte. HP b) sur les époxydes Bilan. Exemple. Mécanisme sur époxyde assymétrique. stéréospécificité. Exemple ICO p.541 Penser à dire + énantiomère Intérêt: synthèse d'alcools avec gain de 2C. TD p.361 Régiosélectivité, 2) Additions nucléophiles a) sur les carbonyles Avec aldéhydes et cétons Formation d'alcool. Bilan. Exemple. Mécanisme pour un au tableau. Tableau avec obtention des trois classes d'alcools. ● Avec dérivés d'acides Mécanisme sur transparent avec ajout de flèches pour dérivés d'acides Exemple. Chimiosélectivité, différences de réactivités. Arrêt à la cétone. Introduction des amides de Weinreb, obtention d'une cétone. Clayden p.300 HP ● b) sur le dioxyde de carbone Formation d'acide carboxylique. Bilan. Exemple. Mécanisme. Attention cette réaction veut être éviter lors de la synthèse des organomagnésiens, c'est pour ça qu'on se met sous flux d'azote. Remarque : on veut aussi éviter réaction avec les dioxygène de l'air. Bilan. c) sur les nitriles Bilan. Exemple. Mécanisme sur transparent. HP +TD Conclusion : Bilan sur transparent : R-Mg-X au centre avec flèches qui partent vers différents types de produits. Ouvertures sur les autres organométalliques ou rétrosynthèse? 3) Réactivité LO 38 : Les alcynes Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Notions de spectroscopie IR et RMN, réactivité des alcènes (dihalogénation, hydroboration, hydratation, hydrogénation), chimie orga de base (éliminations, éliminations) Vollhardt, ICO, Weissermel, Arzallier Chimie orga 2 réactivité, Brückner, Kürti. Introduction : Définition alcyne, liaison triple CC, représentation. Distinction alcyne vrais et alcynes internes (disubstitués). Exemples en donnant leur nomenclature. Vollhardt p 561 Rare dans la nature, exemple de l'énanthotoxine ICO p262 I. Présentation des alcynes (15') 1) Structure et propriétés * Structure Géométrie VSEPR : AX2, schéma avec angle de 180°. T : longueur de liaison + énergie de liaison, alcynes => liaisons courtes et solides Vollhardt p.563 + Arzallier p.177 Représentation des orbitales, recouvrement, 2 liaisons π, 1 liaison σ. * Electronégativité comparées des carbones tétra, tri ou digonaux. Arzallier p.179 Energie des orbitales π et π* diminuent par rapport à celle des alcènes. Comparer le diagramme d’OM de l’éthylène et de l’acétylène (π et π* abaissées…) T : avec diagramme * Propriétés spectroscopiques Signaux caractéristiques en :RMN 1H, 13C? et IR (attention alcynes symétriques invisibles en IR) Volhardt p 566 2) Synthèse * En industrie : synthèse de l'acétylène. Bilan : procédé à partir du carbure de calcium Weissermel p.97 + dangers mais intérêt ICO p262 * En labo : préparation par double élimintian, bilan avec exemple Vollhardt p.570 (si le temps : réaction de Corey Fuchs : bilan, mécanisme sur transparent, exemple Kürti p.104) * Réactivité de la triple liaison : nucléophilie et électrophilie comparée aux alcènes Arzallier p.179 * Réactivité propre aux alcynes vrais : différence de pKa Arzallier p.180 + ICO p.263 Transition : quelle est la réactivité des alcynes par rapport aux alcènes? II. Réactivité commune aux alcènes Remarque : bien détailler et souligner ce qui est propre à l'alcyne. 1) Hydrogénation catalytique T : rappel alcènes sur un exemple ICO p.189 * Pour les alcynes, pb posé est-il possible de s'arrêter à l'alcène sans aller jusqu'à l'alcane? Exemple à forte pression => alcane ICO p.269 Solution : utilisation de catalyseur empoisonné : Lindlar : Pd, empoisonné avec quinoléine et acétate de Pb Mécanisme avec flèche sur transparent Brückner p.536 Réaction diastéréosélective => obtention d'alcène Z. Exemple : synthèse de la jasmone Carey p.264 2) Addition électrophile a) dihalogénation Bilan-exemple Vollhardt p.577 Mécanisme semblable à celui des alcènes Arzallier p.182, stéréochimie Possibilité d'une dihalogénation supplémentaire puisqu'il reste une double liaison Vollhardt b) hydratation Bilan avec équilibre céto-énolique. Vollhardt p.577 Mécanisme au tableau : difficile de protonner alcyne au début, utilisation de Hg2+ Exemples sur un alcyne terminal, sur un alcyne interne => pb de régiosélectivité 3) Hydroboration Bilan. Même mécanisme que pour alcène. Intérêt : traitement des vinyborane à l'eau oxygénée => hydratation anti-Markovnikov des alcynes ICO p.268 + Vollhardt p.580 Comparaison avec hydratation juste avant : hydratation => cétone, hydroboration => aldéhyde. Transition : Du fait de la triple liaison et de l'acidité du H des alcynes terminaux, il existe aussi une réactivité spécifique des alcynes. III. Réactivité spécifique des alcynes 1) Réduction par les métaux dissous Bilan. Mécanisme au tableau, justification avec pKa. Obtention d'alcènes E. Exemple. Vollhardt p.574 + ICO p.276 Réactivité spécifique car triple CC plus électrophile que double CC comme vu en I. Brückner p.542 2) Réactivité des alcynes vrais Formation d'organométalliques. Exemples de bases. Préparation et emploi de quelques alcynures. ICO p.277 + Arzallier p.277 => substitutions et additions nucléophiles 3) Réaction de couplage (si le temps sinon en conclusion) Couplage historique : celui de Glaser ICO Bilan du couplage de Sonogashira. Exemple. Kürti p.424 (avoir le cycle catalytique sous la main pour les questions) Conclusion Bilan, autres réaction métathèse, Diels-Alder. Ouverture application concrète des alcynes : click-chemistry (addition 1,3-dipolaire)