www.reperessante.mu Le guide qui préserve votre capital Bien-être VIH / SIDA Prévention - Dépistage - Transmission - Traitement Les clés de la compréhension pour mieux se prémunir et agir Numéro exclusif et hors série proposé gratuitement par : Sommaire Message d’Audrey d’Hotman de Villiers, CSR Manager - Rogers 3 VIH et SIDA : éclairage 4 Etre séropositif : c’est quoi ? 5 Comment se transmet le VIH ? 6 Le dépistage du VIH 8 Les différents types de prévention 10 Les traitements contre le VIH 12 Vivre avec le VIH 14 Le VIH en chiffres 16 Questions / Réponses 17 Le carnet du voyageur 18 Conseils aux parents 21 Bloc-notes 22 Le contenu rédactionnel et les illustrations sont donnés à titre informatif par PILS et par Rogers dans le cadre de son engagement dans la lutte contre le VIH/SIDA auprès des jeunes Mauriciens. Repères Santé est un produit de la société Editiel Ltée - © Tous droits réservés Message Manager - Corporate Social Responsibility - Rogers VIH/SIDA : le connaître pour mieux s’en protéger Connaître le VIH/SIDA, c’est la meilleure façon de s’en protéger. La transmission du virus, sa prévention, mais aussi comment réagir, où aller en cas de prise de risque à Maurice ou à l’étranger, ce sont tous ces aspects et bien d’autres encore que nous avons voulu vous offrir dans ce petit livret. Engagé dans la prévention du VIH/SIDA auprès des jeunes de 15 à 24 ans depuis 2007, Rogers a soutenu une cinquantaine de projets pour les encourager à adopter un comportement sain et responsable, les protégeant du virus. Ce faisant, ils nous ont fait comprendre, au travers de deux études nationales sur les jeunes et le VIH, qu’ils font partie d’une société qui n’a pas encore assez pris conscience de l’ampleur des risques liés à ce virus. Dans le but d’être plus efficace, nous avons choisi d’élargir notre champ d’action : former les parents, notamment dans le monde du travail ; encourager les médecins à intégrer le VIH dans leur pratique en proposant le test ou en éduquant leurs patients ; inciter les femmes enceintes à demander un test VIH. Voilà quelques-unes des actions choisies pour une meilleure prise en considération du virus dans la société mauricienne. A travers les diverses informations réunies dans ce guide, nous vous encourageons à vous renseigner, à vous poser les bonnes questions, et à faire un test de dépistage du VIH. Connaître son statut sérologique, c’est aussi se protéger et protéger ceux que vous aimez. Audrey d’Hotman de Villiers | 3 VIH et SIDA : éclairage VIH = Virus de l’Immunodéficience Humaine L’organisme ne peut l’éliminer. Ce virus, lorsqu’il pénètre dans le corps, infecte et détruit certaines cellules qui coordonnent l’immunité, c’est-à-dire les défenses de l’organisme contre les microbes. Lorsque ces cellules sont en nombre insuffisant, l’immunité n’est plus efficace. Des maladies graves dues à des microbes peuvent alors se développer. Ces maladies sont dites «infections opportunistes» (maladies respiratoires, tuberculose par exemple) car elles profitent de la disparition de l’immunité pour apparaître. Quand un individu vivant avec le VIH est confronté à une ou plusieurs maladies de cette nature, il est atteint du SIDA. SIDA = Syndrome d’Immuno Déficience Acquise : - Syndrome = ensemble de signes et de symptômes ; - Immuno = système immunitaire (les défenses de notre corps) ; - Déficience = qui manque ; - Acquise = ni congénitale, ni héréditaire. à savoir : En l’absence d’un traitement anti-VIH (antirétroviraux), le SIDA survient habituellement plusieurs années après la contamination (entre 5 et 10 ans en général). Les traitements anti-VIH permettent de retarder la multiplication du VIH dans le corps et d’éviter que la personne développe le SIDA. 4 | Être séropositif : c’est quoi ? Une personne séropositive est une taux de virus dans le corps augmente à nouveau. personne vivant avec le VIH (PVVIH). Discriminer une personne à cause de son Il est donc important de se faire statut sérologique est punissable par la dépister très tôt et de bénéficier de l’assistance d’un professionnel de loi mauricienne (HIV&AIDS Act 2006). santé. Le traitement aidera le corps Les 3 phases de l’infection par le VIH : à combattre le VIH et ainsi stabiliser puis diminuer le taux de virus dans Phase A : le corps. la primo-infection C’est la période qui suit la contamina- Sans suivi médical, une personne tion. C’est donc le moment où il y a le séropositive peut entrer en phase SIDA. plus de risque de transmission. Phase C : A ce stade, la charge virale la phase SIDA (quantité de virus dans le sang) est Cette dernière phase correspond à exceptionnellement élevée. l’apparition des maladies graves dites infections opportunistes. Elles Il n’y a pas de signes particuliers surviennent suite à l’affaiblissement liés à une contamination. Seul un du système des défenses immunitaires test de dépistage permet de dire si du à l’absence de traitement et/ou un une personne a contracté le VIH. dépistage tardif. Le traitement anti-VIH peut aider une Phase B : personne en phase SIDA à retrouver les la phase asymptomatique défenses nécessaires pour lutter contre Le corps commence à combattre le VIH le VIH. avec ses anticorps. Cette phase peut durer quelques années avant que le Durant ces 3 phases, le VIH est présent dans l’organisme et peut être transmis. | 5 Comment se transmet le VIH ? L’infection par le VIH est une maladie transmissible dans des circonstances précises. Le VIH est un virus humain qui se transmet d’un humain à un autre. Les seuls moyens de transmission du virus sont : - les rapports sexuels non protégés avec un partenaire infecté (pénétration vaginale, anale ou buccale) ; - les échanges sanguins (accident ou partage de matériel d’injection, transfusion de sang) ; - la transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. 4 liquides PEUVENT CONTENIR LE VIH : - le sang ; - le sperme et le liquide pré-séminal (avant l’éjaculation) ; - les sécrétions vaginales ; - le lait maternel. 6 | Conditions pour une transmission du VIH : Le virus se trouvant dans les liquides contaminants doit pouvoir passer d’une personne à une autre. Trois conditions doivent être réunies pour que le VIH puisse se transmettre : 1) liquide contaminant avec une quantité de virus conséquente ; 2) une porte de sortie : relation sexuelle, échange de seringue, etc. ; 3) une porte d’entrée : les muqueuses (revêtement intérieur du corps - œil, bouche, gorge, nez, vagin, anus, gland) peuvent être des portes d’entrées pour le VIH s’il y a contact avec un des liquides contaminants. RAPPEL : Le VIH ne se transmet pas par : - le toucher (serrer la main ne comporte aucun risque) ; - les piqûres d’insectes (moustiques) ; - la salive (embrasser ou boire dans le même verre ne comporte aucun risque) ; - la sueur ; - les larmes. En cas de contamination, au bout de combien de temps peut-on à son tour transmettre le virus ? Pendant la période qui suit la contamination (la primo-infection) les risques de transmission du virus à d’autres personnes sont très importants. | 7 Le dépistage du VIH Le dépistage est le seul moyen de savoir si une personne a contracté le VIH. Il existe 2 types de dépistage : - dépistage par test rapide ; -dépistage sanguin. par prélèvement C’est un acte volontaire et responsable, nul ne devant être dépisté à son insu. Il est systématiquement réalisé en cas de don du sang, de dons d’organes, de sperme et de lait. Le secret médical s’applique au test de dépistage du VIH. Vous avez le droit de garder votre anonymat. à savoir : Il est important de faire un test de dépistage 3 semaines après une prise de risque afin de connaître son statut sérologique. Si le test est positif, les traitements actuels permettront de contrôler le taux de virus dans le corps évitant ainsi toute complication. Un diagnostic tardif de l’infection augmente les risques de contracter des infections opportunistes. 8 | Pourquoi faire un test de dépistage ? Le besoin de pratiquer un test de dépistage peut intervenir à différents moments : - suite à une prise de risque : -relation sexuelle non protégée ; - rupture de préservatif ; - partage d’une seringue ou de matériel d’injection ; - blessure et contact avec le sang d’une tierce personne. - pour raison médicale : - pour savoir où on en est par rapport à une éventuelle contamination par le VIH ; - parce qu’une grossesse est envisagée ou confirmée ; - avant une intervention chirurgicale. - par précaution : - parce qu’au sein d’un couple stable et fidèle on souhaite ne plus utiliser de préservatifs. Il est possible de faire un test de dépistage 3 semaines après une prise de risque. Le résultat est disponible au bout d’une semaine. où faire le test de dépistage du vih ? Dans le service public (gratuit) : Les centres de dépistage du VIH AIDS Unit - Bât. Atchia, rue Suffren (proche du LCPL) Tél. : 212 32 24 Consultation sur rendez-vous Port-Louis Quatre Bornes Centre de dépistage Volcy Pougnet - Centre communautaire de la rue Volcy Pougnet (proche de l’hôpital Jeetoo) Tél. : 213 81 66 Consultation sur rendez-vous Lundi au vendredi : 9h00 à 16h00 - Samedi : 9h00 à 12h00 Candos (AIDS Unit) - Tél. : 427 79 46 Lundi au vendredi : 9h00 à 16h00 - Samedi : 9h00 à 12h00 Tous les Area Health Centres (AHC) proposent le test de dépistage gratuitement : Bambous, Tél. : 452 01 74 - Beau Bassin, Tél. : 454 17 43 - Bel Air Rivière Sèche, Tél. : 419 28 12 - Bramstan, Tél. : 413 32 91 - Castel, Tél. : 696 20 87 - Central Flacq, Tél. : 413 08 28 - Chemin Grenier, Tél. : 622 20 87 - Curepipe, Tél. : 696 65 44 Dr Goomany (Plaine Verte), Tél. : 240 21 22 / 216 57 24 / 242 30 16 - Dr Quenum (St Pierre), Tél. : 433 42 70 / 433 41 70 - Goodlands, Tél. : 283 90 09 - La Caverne, Tél. : 696 42 05 - Long Mountain, Tél. : 245 25 32 - Mahébourg, Tél. : 631 95 56 Montagne Blanche, Tél. : 437 51 53 - Quartier Militaire, Tél. : 435 55 80 / 435 78 16 Quatre Bornes, Tél. : 454 37 50 - Rivière du Rempart, Tél. : 412 75 19 Rose Belle, Tél. : 627 45 50 - Rose Hill, Tél. : 454 19 37 - Triolet, Tél. : 261 63 80 - Tyack (Rivière des Anguilles), Tél. : 626 25 56 Dans des laboratoires privés et cliniques (payant) : Le Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie autorise certains laboratoires privés à effectuer des tests de dépistage. Pour plus d’informations, vous pouvez appeler Sida Info Maurice au 89 99. | 9 Les différents types de prévention Le VIH se transmet dans le cadre de situations et de pratiques précises. Pour une prévention efficace qui vous protège et protège l’autre, chacun doit connaître les modes de transmission du virus, de façon à tenir compte des risques liés à sa situation et à ses pratiques personnelles. La protection lors des rapports sexuels Pour éviter la contamination par le VIH lors de rapports sexuels, l’utilisation du préservatif (avec du gel lubrifiant à base d’eau) est indispensable. Cette protection doit être maintenue tant qu’une relation stable et durable n’est pas engagée et que chaque partenaire n’a pas fait un test de dépistage. L’abandon de l’utilisation du préservatif est possible si le résultat de votre test ainsi que celui de votre partenaire est négatif. Attention : Le risque de contamination subsiste s’il y a infidélité sans protection d’un des partenaires. Bien sûr, l’abstinence reste le moyen le plus sûr pour se protéger de la contamination par voie sexuelle. 10 | La prévention en cas d’usage de drogue par voie intraveineuse Le partage, avec une ou plusieurs personnes, de la seringue et du matériel utilisés pour une injection de drogue est une pratique à haut risque de contamination par le VIH. Tout matériel partagé lors d’une injection (seringue, mais aussi l’eau utilisée pour diluer la drogue, filtre ou récipient de préparation) peut être à l’origine d’une contamination, dès le moment où il a été en contact avec du sang infecté. Face à l’ensemble de ces risques, le meilleur moyen de protection est l’utilisation systématique, pour chaque injection, de matériel de préparation neuf et d’une seringue stérile neuve. La prévention en cas de transfusion sanguine ou d’injection de produits A Maurice, il est rarissime qu’une transfusion soit à l’origine d’une contamination par le VIH car des tests sont systématiquement pratiqués sur tous les dons de sang. Les seringues utilisées par le corps médical sont systématiquement neuves, mais il est toujours bon de s’en assurer. La prévention de la transmission mère-enfant Toute femme enceinte doit s’assurer qu’elle a fait un test VIH. Celles qui sont porteuses du virus devront suivre un traitement préventif d’antirétroviraux pour réduire les risques de transmission à l’enfant. L’allaitement est déconseillé. Dans le service public, le lait de substitution est offert pour une durée de deux ans à toute mère vivant avec le VIH/SIDA. Si vous êtes enceinte, n’oubliez pas de demander le test à votre gynécologue. Si vous avez dans votre entourage une future maman, pensez à lui conseiller de faire un test. Vous pouvez ainsi protéger un enfant à naître. | 11 Les traitements contre le VIH Le VIH est un type de virus inhabituel appelé rétrovirus. Le traitement à base d’antirétroviraux est la meilleure façon de le combattre. Les antirétroviraux (ARV) Le traitement à base d’antirétroviraux (ARV) freine l’évolution en empêchant la multiplication du virus et améliore ainsi l’espérance et la qualité de vie des personnes séropositives. Le virus mute rapidement et est très habile à développer des résistances aux médicaments. Ces ARV ne sont pas un remède curatif. Si le traitement est interrompu, le virus redevient actif. Il est donc essentiel de bien respecter son traitement afin d’en augmenter l’efficacité. Les ARV sont répartis en trois grandes classes en fonction de leur point d’impact sur les différents stades de la durée de vie du virus : - les inhibiteurs de la transcriptase inverse - IRT (inhibiteurs nucléosidiques IN + inhibiteurs non nucléosidiques INN) ; - les inhibiteurs de protéases (IP) ou antiprotéases ; - les inhibiteurs de fusion. 12 | L’objectif thérapeutique principal actuel demeure la diminution rapide de la charge virale (quantité de virus présente dans le corps), associée à long terme à une bonne tolérance du traitement. Le traitement est lié à l’état du système immunitaire infecté et est adapté à chaque personne. Les traitements doivent être réajustés régulièrement par un médecin en fonction de l’évolution de l’état du patient. A Maurice, le traitement contre le VIH est proposé gratuitement par le Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Le Traitement Post Exposition - TPE (ou PEP en anglais) Le PEP est un traitement d’urgence qui permet de réduire les dangers de contamination par le VIH, en cas de prise de risque très importante (viol, rapport non protégé, rupture du préservatif lors d’un rapport sexuel avec une personne séropositive, partage de matériel d’injection : aiguille et seringue). Il doit être pris au mieux 6h après cette prise de risque et au plus tard 48h : le plus tôt est le mieux. Rendez vous aux urgences, pour évaluer le degré de risque pris. Le PEP peut aider le système immunitaire à bloquer la réplication (multiplication) du virus dans les cellules infectées du corps. Les cellules à l’origine infectées pourraient alors mourir naturellement et rapidement, sans reproduire d’autres copies du virus. Seul un médecin est habilité à évaluer la nécessité de prescrire le PEP. Quelles sont les cibles du virus ? Lorsqu’il pénètre dans l’organisme, le VIH infecte les lymphocytes T4 (ou CD4). Les T4 sont des globules blancs. Ils appartiennent au système immunitaire (les défenses naturelles de notre corps contre les maladies). Une fois contaminé, le T4 fabrique de nouveaux virus, ce qui va l’épuiser et le détruire. Les nouveaux virus vont à leur tour attaquer d’autres T4. Le taux de T4 ou CD4 est un marqueur important d’évolution de la maladie. | 13 Vivre avec le VIH Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) peuvent vivre longtemps et en bonne santé en raison de l’amélioration des traitements. L’annonce Apprendre sa séropositivité est un vrai choc. De nombreux sentiments vous animeront : tristesse, injustice, colère, révolte. Il est important à cet instant de ne pas rester seul. La question à se poser demeure «Qui peut me soutenir : ma famille, mes amis, mes voisins ?». C’est votre choix. Aujourd’hui, des professionnels de santé, des associations comme PILS, le réseau Vivre + (réseau mauricien des PVVIH et des personnes affectées par le VIH) sont là pour vous accompagner et vous soutenir tout au long de votre parcours. Les droits des personnes vivant avec le VIH A Maurice, vivre avec le VIH signifie avoir des droits : - non-discrimination, égalité devant la loi, respect de la vie privée (votre statut sérologique reste confidentiel) ; - avoir accès à tous les services publics (école, hôpital, etc.) sans discrimination ; 14 | - a voir une vie de famille ; - d roit de travailler sans test VIH à l’embauche ; - d roit de bénéficier d’une assistance juridique (en cas de discrimination) ; - d roit à la liberté de mouvement. Les devoirs des PVVIH •Faire régulièrement un bilan de santé •Prendre ses médicaments tous les jours •Bien s’informer sur cette maladie et ses traitements •Utiliser systématiquement un préservatif lors de chaque rapport sexuel •Ne pas partager sa seringue pour un consommateur de drogues injectables Les responsabilités des PVVIH •Informer les personnes qu’on aime de sa séropositivité •Connaître le nom du personnel soignant •Respecter les autres patients et le personnel médical •Connaître le nom des médicaments que l’on me donne L’hygiène de vie Entre les troubles liés à la maladie et ceux relatifs au traitement, quelques conseils pour arriver à se sentir un peu mieux dans son corps. Pratiquer de l’exercice physique C’est bon pour la santé, l’apparence et le moral. Adoptez une activité régulière compatible avec l’état de santé et qui procure du plaisir : marche, vélo, jogging, roller, natation, danse, gym, sports collectifs. • Protéines : viande rouge ou blanche, volaille, poisson, oeufs, jambon • Lait ou produits laitiers : yaourt, fromage blanc, petit suisse, fromage • Il est recommandé de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour (plus par temps chaud ou en cas de diarrhée). - Consommer avec modération • Sucres «rapides» : sodas, sirops, sucre, miel, chocolat, bonbons, gâteaux, pâtisseries, crèmes dessert, laitages sucrés. • Graisses (éviter les fritures, notamment les graisses saturées : beurre, huile de palme, de coprah, crème, mayonnaise, pâtisseries et gâteaux, fromages, charcuterie). Opter pour les huiles végétales insaturées : colza, olive, etc. • Alcool Manger équilibré Aide à lutter contre le VIH et atténue les effets indésirables des traitements. Il est important d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée car le corps a besoin d’énergie. Il est préférable de conserver un poids stable et éviter d’être en surpoids. - Les aliments recommandés • Fruits et légumes en grande quantité • Féculents : pain, riz, semoule, pois chiches, pomme de terre, patate douce, igname, lentilles, haricots secs, pâtes, mil, fonio, manioc, sorgho, blé, maïs | 15 le vih en chiffres Ce contenu vous sera utile afin de compléter ou d’enrichir vos connaissances actuelles sur le VIH/SIDA. + d’infos sur www.pils.mu La situation à Maurice… L’ONUSIDA (Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA) estime à 13.000 le nombre de personnes qui vivraient avec le VIH à Maurice, soit environ 1,7% de la population adulte. A février 2010, 4.328 cas officiels sont répertoriés dans le pays, dont 21 enfants de moins de 5 ans. Il a été noté, ces dernières années, que le nombre d’infections par voie sexuelle est en nette progression. Une augmentation du nombre de femmes infectées est observée. Environ 50 nouveaux cas de personnes séropositives sont détectés chaque mois. 88% des Mauriciens n’ont jamais fait de test de dépistage. 1 jeune sur 4 seulement utilise un préservatif, seul rempart contre le VIH lors d’un acte sexuel avec pénétration. … et dans le monde Plus de 33 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le virus du SIDA. Elles seront près de 100 millions d’ici 5 ans ; presque toutes seront décédées en 2015 si elles n’ont pas accès aux traitements. 6.800 nouveaux cas par jour. 45% des cas concernent les jeunes âgés entre 15 et 24 ans. Plus de 28 millions de morts depuis 1981. 16 | questions / réponses Que mesure un test de dépistage du VIH ? Un test de dépistage du VIH mesure soit la présence d’anticorps spécifiques produits par notre organisme en réponse à la présence du virus dans notre corps, soit les antigènes portés par le VIH lui-même. Un mineur peut-il faire un test de dépistage du VIH ? Oui. Il peut se rendre seul dans un centre de dépistage afin de faire un test, sans être nécessairement accompagné d’un adulte. Quelles sont les meilleures façons de se protéger du VIH ? L’abstinence protège à 100%. La fidélité des deux partenaires dans un couple stable protège aussi du VIH. Enfin, l’utilisation systématique du préservatif. Quel(s) risque(s) pour quel(s) rapport(s) sexuel(s) ? Si vous pensez avoir pris un risque (contact sanguin, fellation, cunnilingus, pénétration, etc.), il est nécessaire d’aller vous faire dépister dans l’un des centres de dépistage de l’île. Les informations pour avoir une sexualité sans risque et/ou sur les dangers de contamination liés à vos pratiques sexuelles sont disponibles sur www.pils.mu (rubrique Sexualité). Le préservatif est-il obligatoirement à usage unique ? Oui, impérativement, pour des questions d´hygiène et de sécurité. Il est important de changer de préservatif toutes les 20 minutes. Un préservatif est-il fiable ? Les préservatifs sont fiables à 98%. Le risque de déchirure augmente si le préservatif est mal utilisé. Ajouter du gel permet de réduire le risque de rupture du préservatif, donc le risque de contamination par le VIH. Il faut utiliser des gels à base d’eau et non de la vaseline, des pommades, des crèmes, etc. car ces produits le fragilisent et l’exposent davantage au risque de rupture. Consommateur de drogues injectables, comment me protéger ? Ne partagez pas votre seringue et utilisez un préservatif avec du gel lubrifiant à base d’eau lors de chaque rapport sexuel pour diminuer tout risque de transmission du VIH. Le programme Méthadone peut vous aider à vous en sortir. | 17 Le carnet du voyageur En vue de vos déplacements futurs, nous vous recommandons une liste de centres de soins des pays de la région. Afrique du Sud AIDS Helpline 0800-012-322 AID For AIDS - Johannesburg Bryanston Tel: +27 11 510 2655 City of Johannesburg Health Department Tel: +27 11 407 6805 South African AIDS Vaccine Initiative Cape Town Tel: +27 21 938 0205 Tshwane District Hospital Pretoria Tel: +27 12 354 5927 Ambulance : 10177 (107 pour Cape Town) / 112 (depuis un mobile) Chine & Hong Kong AIDS Concern Tel: +852 2898 4411 China - UK HIV/AIDS Beijing Tel: +86 10 63131174 Yunnan Centre for Disease Prevention & Control Kunming Tel: +86 871 3623294 Médecins Sans Frontières (MSF) Beijing Tel: +86 10 85323246 Appel d’urgence : 999 (120 depuis Beijing) 18 | Comores Il est préférable de se faire rapatrier en cas d’accident. Inde B.Y.L Nair Hospital Mumbai Central Tel: +91 22 23081490-99 Jawaharlal Nehru Hospital Manipur Tel: +91 385 2223516 King Edward Memorial Hospital Mumbai Tel: +91 222 413 60 51 Apollo Hospitals -New Delhi Tel : +91-011 - 26925801 / 26925858 - Chennai Tel : +91-044 - 28293333 / 28290200 -Kolkata Tel : +91 033-23203040 / 2122 / 2003 AIDS Control Centre : 1097 Ambulance : 102 (depuis un mobile) Services Ambulance : 26 82 5555, 26 92 5888 Kenya Icross International Nairobi Tel: +254 45 40022 AGAP - Awareness Group on AIDS Prevention Nairobi Tel: +254 020 33 17 62 Kenyatta National Hospital Nairobi Tel: +254 20 272 63 00 / +254 20 272 64 50 Appel d’urgence : 999 Madagascar Centre Hospitalier Universitaire d’Antananarivo Antananarivo Tel: +261 20 22 279 79 SALFA Hopitaly Loterana Antanimalandy Antananarivo Tel: +261 62933 29/30 Mayotte Centre hospitalier de Mayotte Mamoudzou Tel: +269 269 61 15 22 Ambulance : 15 Mozambique Hospital Central de Maputo Maputo Tel: +258 21 320831 Ambulance : 117 La Réunion CHD de Bellepierre Saint Denis Tel: + 262 262 90 53 80 Appel d’urgence : 15/112 Seychelles Victoria Hospital Mahé Tel: +248 388 000 Ambulance : 999 RAPPEL : Les pays où les personnes vivant avec le VIH/ SIDA sont interdites de séjour : Arabie Saoudite, Arménie, Brunei, Chine, Corée du Sud, Irak, Moldavie, Qatar, Russie, Soudan. CONSEILS AUX PARENTS Les jeunes Mauriciens comptent sur leurs parents pour leur parler de sexualité et de VIH/SIDA, c’est ce qu’a récemment démontré une étude conduite par l’Observatoire des Droits de l’Enfants de la Région Océan Indien (ODEROI) : «On aurait souhaité que les parents en parlent. On croit nos parents, on les écoute», ou encore «si les parents n’en parlent pas, ça veut dire que ce n’est pas important». Pour cela, voilà quelques conseils pour être plus à l’aise pour communiquer avec votre enfant : • Vous pouvez commencer à lui parler de sexualité dès que vous le sentez prêt. Dès 3 ans, votre enfant vous a peut-être demandé comment on fait les bébés. •Répondez à ses questions en termes simples, adaptés à son âge, en utilisant les mots techniques (pénis, vagin, clitoris, etc.), afin qu’il ne développe pas une gêne par rapport à ces parties de son corps. •A l’adolescence, les jeunes ont besoin à la fois d’être écoutés, rassurés, et compris. Expliquer clairement à votre fille/fils le fonctionnement de son corps et celui du sexe opposé va l’aider à grandir, et à se responsabiliser. | 21 BLOC-NOTES • VIH/Sida, sexualité, drogues : PILS Tél. : 210 7075 http://www.pils.mu : portail d’informations sur le VIH/Sida, la sexualité, les drogues • Sexualité, santé reproductive : Mauritius Family Planning Association Tél. : 211 4101 http://www.mfpwa.com : des informations sur la santé reproductive et sur les services offerts par l’organisation Mouvement d’Aide à la Maternité Tél. : 466 2080 http://www.mamnet.org : des informations sur la grossesse, des réponses aux questions les plus fréquentes parmi les jeunes • Réhabilitation Drogues : Centre d’Accueil de Terre Rouge Tél. : 248 7041 Centre de Solidarité pour une Nouvelle Vie Tél. : 464 9980 HELP De-Addiction Centre Tél. : 211 1835 Collectif Urgence Toxida (CUT) Tél. : 210 8124 Sangram Sewa Sadan Rehabilitation Centre Tél. : 696 9710 Dr. Idrice Goomany Centre Tél. : 242 3016 Pour tout savoir sur l’allocation des fonds accordés à Maurice par le Global Fund, rendez-vous sur le site du Country Coordinating Mechanism : http://www.ccm-mauritius.org/index.php 22 |