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29 MARS N° 415
BULLETIN D’INFORMATION
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La RESURRECTION de JESUS-CHRIST
Chaque année, l’Eglise Catholi-
que prépare ses fidèles pendant
la période de Carême à célébrer
avec la plus grande solennité la
Pâques, événement fondateur de
leur foi. Le mot Pâques vient de
l’hébreux « passa’h » et signifie
passage. Cela nous fait penser
en premier lieu à la pâque juive
qui nous rappelle l’exode du
peuple d’Israël, c’est-à-dire son passage de l’esclavagisme
égyptien à la libération ainsi que l’entrée dans la terre pro-
mise en passant par la mer Rouge.( livre de l’exode).
Pour nous les chrétiens, Pâques est le jour de la résurrec-
tion de Jésus. En effet, Jésus, après avoir pris son dernier
repas avec ses apôtres le Jeudi Saint, après avoir subi sa
passion jusqu’à en mourir sur la Croix le Vendredi Saint,
le 3éme jour le Samedi Saint il ressuscita des morts par la
puissance de son Père. Il a ainsi mis fin à l’existence de
son corps historique pour revêtir un corps glorieux. Par sa
résurrection, le Christ a vaincu la mort, le mal et le péché
de l’homme. Dès lors Pâques est devenue la fête des fêtes
pour les catholiques.
La résurrection de Jésus, ce grand mystère, est le fonde-
ment de la foi chrétienne. Sans elle, notre foi est vide de
contenu et notre prédication serait vaine (1 cor 15, 14-20).
Plus encore, disons que ce mystère de la résurrection de
Jésus est très grand pour nous. Car même, ceux à qui il est
apparu, personne ne l’a vu ressuscitant, mais ressuscité.
Pour entrer dans ce mystère, les apôtres et les femmes qui
se sont rendus au tombeau nous paraissent être les témoins
et les personnes référentes les plus évocatrices par la trans-
formation de la vie nouvelle dans laquelle le Christ nous
introduit (Luc 24).
Pendant que les apôtres étaient plongés dans le drame de la
mort de leur maître et enfermés au cénacle, craignant pour
leur vie, avec raison, l’Esprit Saint descendit sur eux. Du
coup la parole de Dieu leur revint à l’esprit. Ils furent com-
plètement transformés et demeurèrent des hommes qui
annoncent le Christ ressuscité sans crainte de perdre leur
vie.
Chaque chrétien est, depuis le jour de son baptême, plongé
dans la mort et résurrection de Jésus et reçoit l’Esprit
Saint. Comme les apôtres, notre foi en la résurrection de
Jésus nous ouvre à l’espérance, la plus grande ouverture de
notre vie et celle du monde à l’avenir éternel de Dieu, au
bonheur total, à la certitude que le mal, le péché, la mort
peuvent être vaincus.
La résurrection de Jésus nous permet de vivre avec
confiance les réalités quotidiennes, de les affronter avec
courage La résurrection de Jésus est finalement le sceau
qui valide tout ce que Jésus a dit et fait. Ressuscités avec
le Christ, la mort n’est plus le dernier mot sur notre vie,
mais un passage de notre vie terrestre à une vie de gloire
grâce à l’Esprit Saint.
Joyeuses Pâques!
P. Flavien-Merlin KHONDE
« Le pardon est le moyen déposé dans nos mains
fragiles pour atteindre la paix du cœur. »
On peut poser cette question : « De quel pardon s’agit-il ? »
Le pape François précise :
« Le Père est miséricordieux, nous
sommes appelés à être miséricordieux
les uns avec les autres. »
En lisant les mots de St Paul :
« Pardonnez-vous mutuellement com-
me Dieu vous a pardonnés en
Christ » (Ep.4, 32), nous comprenons
que le pardon du chrétien est fondé sur
le pardon reçu de Dieu.
Il s’agit d’un ajustement à l’Amour de Dieu lui-même. Sa
propre force de pardon est alors déposée dans « nos mains
fragiles ».
Ainsi recréé « à l’image et à la ressemblance » de Dieu, le
chrétien peut, à son tour, pardonner à celui qui lui a fait du
tort.
Et ce chemin, parcouru avec Dieu, le conduit à la paix, la Paix
de Dieu.
Le psaume dit :
« Qui regarde vers lui resplendira, Sans ombre ni trouble au
visage. »Ps.33
Et le pape François confirme : « La parole de Jésus a établi la
Miséricorde comme un idéal de vie... la condition nécessaire
pour vivre heureux. »
Béatrice G. Pinoncély