Essai clinique à Lille pour détecter le cancer du poumon grâce à

Cher confrère, Marcq-en-Barœul, le 1 Juin 2016
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Essai clinique à Lille
pour détecter le cancer du poumon grâce à une simple prise de sang
Le centre Oscar-Lambret et le CHRU de Lille conduisent un essai clinique qui permet par de simples et régulières
prises de sang de déterminer la progression d’un cancer du poumon.
« On détecte l’ADN tumoral dans le sang. C’est une nouveauté et quasiment la spécificité du cancer du poumon.
La tumeur relâche des fragments… » Plus simple, moins agressif et dangereux qu’une biopsie… Le CHRU de
Lille et le centre Oscar-Lambret (COL) sont sur la brèche. L’enjeu est fondamental. Ici plus qu’ailleurs. Le cancer
du poumon touche près de 2 000 personnes chaque année dans la région. Il y représente la première cause de décès
par cancer.
Pour rompre la spirale, les deux établissements viennent d’unir leurs forces (cliniciens et biologistes moléculaires)
dans le cadre d’un essai clinique intitulé « Concorde » qui se veut « au croisement entre les biopsies liquides et les
thérapies ciblées ».
L’objectif est de mesurer l’avancée et la compréhension des mécanismes qui sous-tendent le cancer du poumon à
partir de simples prélèvements sanguins effectués tous les trois mois. Quarante patients ont été sélectionnés pour
cette première gionale. « Nous essaierons de savoir pourquoi et comment leur cancer progresse », poursuit le Dr
Éric Dansin, pneumologue au COL. Avec ses confrères, ce dernier compte « comprendre les voies de résistance du
cancer du poumon, voir si les taux de mutation baissent ou s’ils s’échappent ».
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D’ici là, et surfant sur la Journée mondiale sans tabac, le praticien martèle une angoissante réalité. « Le cancer du
poumon est un fléau. 40 000 nouveaux cas se déclarent chaque année en France et on compte presque autant de
décès. Neuf fois sur dix la cause est le tabagisme. Les fumeurs sont de 10 à 25 fois plus exposés que les non-
fumeurs… » Le conseil, si simple et pourtant si difficile à mettre en œuvre, tombe : « Ne pas commencer ou
arrêter le plus tôt possible.»
Fait troublant, si trois causes sont identifiées (professionnelle, tabagisme passif ou mutation) pour le dixième
restant, la dernière (mutation) se développe depuis quelques années sans réelle explication. « Le dépistage par
prise de sang s’applique parfaitement à ces patients. »
Outre les biopsies liquides liées à l’essai « Concorde », le centre Oscar-Lambret travaille également depuis
quelques années sur l’immunothérapie dans le cadre de cancers lourds. Ces traitements, qui redynamisent le
système immunitaire, pourraient selon le Dr Dansin « supplanter à terme la chimiothérapie ».
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La pro-neurotensine à jeun : Un nouveau marqueur d'obésité
Des chercheurs britanniques exposent dans « Nature » le potentiel de la pro-neurotensine (ou pro-NT) en tant que
marqueur prédictif d'obésité. Jusqu'alors, la pro-NT, - la NT étant impliquée dans l'absorption intestinale des
graisses-, a été associée à un risque majoré de maladies cardio-vasculaires et de cancer du sein.
Dans une cohorte suédoise de 28 449 sujets suivis plus de 16 ans (+/-1,5 ans), l'équipe de l'université de
Kentucky a observé que les sujets obèses et insulino-résistants présentaient des taux significativement élevés de
pro-NT à jeun. De plus, le risque d'obésité future était doublé pour les sujets non-obèses ayant les taux les plus
élevés par rapport à ceux ayant les plus bas. Alors que la neurotensine est connue pour stimuler la croissance de
certains cancers, l'auteur principal le Dr Mark Evers, émet l'hypothèse que cela pourrait expliquer, au moins en
partie, l'association entre obésité et tumeurs.
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