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PREFACE :
Qui ne s'est jamais posé la question « Existe-t-il une forme de vie en dehors
de notre système solaire ? »
Nous vivons une époque extraordinaire où la science tente de donner une réponse à
cette question. Existerait-il une exoplanète semblable à la nôtre ? Michel Mayor,
astrophysicien, a découvert la première exoplanète en 1995. La découverte de 51 Peg b,
gravitant autour de l'étoile 51 Pegasis fût pour la science une avancée formidable.
Cet astronome suisse, spécialiste des exoplanètes a fait plus récemment une autre
découverte des plus surprenantes. En effet, il fût le premier, cette fois ci accompagné
de Didier Quelor à découvrir une « exoterre » (terme utilisé pour définir une exoplanète
semblable à la Terre). Ces deux scientifiques ont utilisé une méthode aujourd'hui très
développée, à savoir la méthode des vitesses radiales.
L'un des membres de notre équipe s'est intéressé l'année dernière aux exoplanètes
ainsi qu’aux méthodes utilisées pour les détecter lors de son TPE. Trois autres élèves
l'ont rejoint, partageant l'engouement pour ce sujet et ce sont lancés dans cette
aventure.
La communauté scientifique, pouvant rarement détecter directement une planète,
a développé un arsenal de techniques de détections indirectes. S'étant déjà posé la
question sur les méthodes de détection l'année dernière, nous avons décidé de
concrétiser l'une d'entre elles.
La méthode de vitesse radiale était jusqu'à 2010 la principale méthode utilisée par les
scientifiques. Aujourd'hui, bien que la méthode de transit planétaire se soit également
bien développée, la méthode de vitesse radiale reste un outil prépondérant pour les
scientifiques, car complémentaire à l’autre.
D'une simple idée à un projet concrétisé, nous allons tenter de partager notre
expérience au cours de cet exposé. Un premier problème s'est alors posé :
COMMENT MODELISER LA METHODE DE VITESSE RADIALE
QUI PERMET DE DETECTER LES EXOPLANETES ?