GLOSSAIRE
Affluent :
Cours d’eau qui se jette dans un autre.
Aléa :
Phénomène naturel (ex : aléa inondation). Il y a risque si l’aléa survient sur un territoire à enjeux
(territoire vulnérable face à l’aléa).
Anthropiser :
Modifier pour faciliter la vie de l’être humain.
Atterrissement :
Partie émergeante du lit d’un cours d’eau constituée par le dépôt de particules apportées par les
eaux notamment lors des crues.
Bassin versant :
Zone à partir de laquelle les écoulements d’eau convergent vers le cours d’eau principal. Surface
inscrite dans une ligne fermée dite ligne de crête (ou ligne de partage des eaux).
Bon Etat :
Notion introduite par la Directive Cadre sur l’Eau. Le bon état des eaux superficielles requiert le
bon état chimique et le bon état de la qualité physico-chimique supportant la biologie et le bon état
physique du cours d’eau.
Continuité écologique :
La continuité écologique d’un cours d’eau est assurée lorsque les sédiments et les espèces
aquatiques peuvent circuler librement.
Champ d’expansion de crue :
Surface occupée par un cours d’eau en période de crue.
Combe ou ruisseau de combe :
Secteur encaissé et à forte pente que traverse un petit cours d’eau. Ce ruisseau prenant un
caractère torrentiel en période de crue.
Couvert monospécifique :
Couvert végétal constitué d’une seule essence végétale.
Corridors écologiques :
Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant
aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de
vie.
Les corridors écologiques comprennent :
les couvertures végétales permanentes le long des cours d’eau ;
tout ou partie des cours d’eau et canaux qui constituent à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors
écologiques ;
tout ou partie des zones humides qui peuvent jouer le rôle soit de réservoirs de biodiversité, soit de corridors
écologiques, soit les deux à la fois.
Les corridors écologiques n’impliquent pas nécessairement une continuité physique. On distingue ainsi trois types de
corridors écologiques :
les corridors linéaires (haies, chemins et bords de chemins, ripisylves, bandes enherbées le long des cours
d’eau,…) ;
les corridors discontinus (ponctuation d’espaces-relais ou d’îlots-refuges, mares permanentes ou temporaires,
bosquets,…) ;
les corridors paysagers (mosaïque de structures paysagères variées).
Corridor fluvial :
Bande végétale continue composant le boisement des cours d’eau.
Crue morphogène :
Crue dont la puissance est suffisante pour modifier la morphologie du lit mineur.
Décloisonnement :
Action permettant de redonner une continuité écologique à la rivière (suppression de seuil, de
barrage,…).
Divagation :
Déplacement, total ou partiel, permanent ou temporaire, du lit d'un cours d'eau.
Diversité biologique :
Caractérise la plus ou moins grande variabilid’organismes vivants (animaux ou végétaux) qui
composent un milieu.
Ecosystème :
Unité écologique rassemblant un milieu naturel, les êtres vivants qui le peuplent et l’ensemble des
relations existantes entre les êtres vivants eux-mêmes et entre les êtres vivants et le milieu
naturel.
Embâcle :
Elément d’obstruction d’un cours d’eau empêchant le bon écoulement des eaux (troncs et
branches ayant chuté, blocs, atterrissements, déchets,…).
Enjeu :
Ce qui est exposé à un aléa ; selon la vulnérabilité de l’enjeu, le risque est plus ou moins
important.
Essence invasive :
Espèce introduite, par erreur ou volontairement, dans un écosystème et qui peut engendrer des
nuisances environnementales, économiques ou de santé humaine notamment de par une stratégie
de prolifération (reproduction/multiplication) très rapide et un fort pouvoir de colonisation
(occupation de l’espace).
Eutrophisation :
Processus d’enrichissement d’un milieu aquatique en minéraux assimilables (nutriments) par les
végétaux.
Déséquilibre des flux de matière et d’énergie résultant d’une accumulation de matière organique.
Se dit également pour les sols riches en matières organiques et nutritives
.
Faciès :
Terme désignant la catégorie par laquelle une partie de cours d’eau se caractérise en fonction de
facteurs tels que la pente, la vitesse d’écoulement, la profondeur du lit,….
Habitat :
Endroit dans lequel vit une communauté, une espèce, un individu. Pour le milieu aquatique, un
habitat peut se différencier d’un autre par de nombreuses composantes physiques (température,
vitesse du courant, granulométrie du substrat) ou biologiques (espèces d’herbes aquatiques par
exemple). A chaque habitat correspond des espèces capables d'y vivre.
Hydraulique :
Science des lois de l’écoulement des liquides.
Hydrobiologique :
Science qui traite des eaux, de leurs propriétés et de leurs utilisations, y compris de leur
écoulement (ruissellement, débit, infiltration, transferts souterrains..).
Hydromorphe :
Adjectif caractérisant un sol ou une couche de sol saturé en eau une partie de l’année (ou qui s’est
formé dans ces conditions). Les sols argileux ont tendance à l’hydromorphie.
Lit mineur – lit majeur :
Le lit d’une rivière se compose d’un lit mineur ou lit ordinaire, contenant les écoulements depuis le
plus faible débit jusqu’au début de débordement et d’un lit majeur, constitué de terrasses plus
hautes servant de champ d’inondation lors des crues plus importantes.
Masses d’eau :
Une masse d'eau est une portion de cours d'eau, canal, aquifère, plan d'eau ou zone côtière,
homogène du point de vue de ses caractéristiques physiques (influençant la vie aquatique) et des
pollutions ou prélèvements qui l'affectent.
Zone inondable
Lit mineur
Lit majeur
Milieux aquatiques :
Milieux présentant de l’eau même temporairement, ou autrement dit milieux pour lesquels la
présence d’eau explique au moins une caractéristique du milieu (faune, flore, hydromorphie*).
Morphologie de la rivière :
Caractéristique des formes d’une rivière liées à la dynamique de l’eau.
Potentiel écologique :
Etat écologique présent, potentiellement présent ou qui serait théoriquement présent si des
facteurs l'affectant négativement étaient supprimés ou réduits.
Renaturation :
Restauration des fonctionnalités d’un milieu naturel.
Renouée du Japon :
Plante invasive.
Réservoirs biologiques :
Zones comprenant tous les habitats naturels utiles à l’accomplissement du cycle biologique d'une
espèce (reproduction, refuge, croissance, alimentation) et qui permet sa répartition dans un ou
plusieurs milieux.
Réservoirs de biodiversité :
Espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces
peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur
fonctionnement, en ayant notamment une taille suffisante.
Ce sont des espaces pouvant abriter des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les
individus se dispersent, ou susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces.
Les réservoirs de biodiversité recouvrent :
- les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité mentionnés au 1° du II de l’article L. 371-1 du
code de l’environnement ;
- tout ou partie des espaces protégés au titre des dispositions du livre III et du titre Ier du livre IV du code de
l’environnement ;
- tout ou partie des cours d’eau et canaux mentionnés auet au 3° du III de l’article L. 371-1 du code de
l’environnement qui constituent à la fois des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques ;
- tout ou partie des zones humides mentionnées au 2° et au 3° du III de l’article L. 371-1 du code de l’environnement, qui
peuvent jouer le rôle soit de réservoirs de biodiversité, soit de corridors écologiques, soit les deux à la fois.
Ripisylve :
Formation végétale arborescente localisée le long des cours d’eau.
Risberme :
Banquette horizontale pratiquée dans un talus pour créer une rupture de pente, lutter contre
l’érosion, servir de chemin, etc.
Risque :
Degré de danger obtenu par croisement d’un aléa et d’une vulnérabilité.
Secteurs renaturés :
Secteurs ayant fait l’objet d’intervention en vue d’une renaturation du milieu.
Trame bleue :
Couverture végétale permanente le long des cours d’eau.
Végétation ligneuse :
Végétation produisant du bois.
Vulnérabilité :
Degré d’exposition des enjeux face aux risques.
Zones de frayères :
Zone de reproduction des poissons et plus précisément lieu où les poissons déposent leurs œufs.
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