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d) Dans la Géométrie publiée en 1637, Descartes utilise la même figure pour montrer que toute 
équation algébrique du second degré se réduit à un problème géométrique dans le plan 
qu’on peuit résoudre à l’aide de figures tracées à la règle et du compas. Ce sont ces 
problèmes qu’il appelle les « porblèmes plans ». Inversement, tout problème plan donne 
lieu, après simplification, à des expressions algébriques du second degré.  
Nous allons maintenant analyser la preuve donnée par Euclide toujours dans le cas où  passe par 
le centre  du cercle. Cette preuve est essentiellement basée sur trois propositions, notées ici (18.3), 
(6.2) et (47.1). La proposition (18.3) énonce que la tangente du cercle est perpendiculaire au rayon. 
e) Etudions d’abord la proposition (6.2). Dans la preuve, Euclide s’en sert pour écrire : « puisque 
la droite  est coupée en deux parties égales au point , et que la drote  lui est ajoutée, 
le rectangle sous ,, avec le quarré de , est égal au quarré de  ». En d’autres 
termes :  ×+=. 
En notant === et = ; on aura :  
×+=(2+)×+=+ 2+=   (+)=. 
 
f) La proposition (47.1) est bien connue : c’est le théorème de Pythagore.  
 
g) Pour montrer le théorème, il faut établir que ×=. Pour y arriver, on s’assure 
d’abord que l’angle  est droit à cause de la proposition (18.3) et qu’on peut donc 
appliquer le théorème de Pytahgore au triangle . Ensuite, on utilise la proposition (6.2) et 
le théorème de Pythagore (47.1)  pour écrire :  
×+==+. 
Puisque les rayons sont égaux =, on simplifie et on a alors :  
×=, 
ce qu’il fallait démontrer.  
Dans le cas où où  ne passe pas par le centre du cercle, enfin, Euclide dénote par  le centre du 
cercle et par Z le centre du segment AG qui est aussi l’intersection entre AG et sa perpendiculaire 
passant par E. La proposition (6.2) lui permet de montrer, comme plus haut, que : ×+=
.  
 
h) La différence avec plus haut, c’est qu’on ne peut plus utiliser l’égalité ==. Mais on 
a, comme tout à l’heure :  ×+=. 
Or, += et += grâce au théorème de Pythagore. En ajoutant 
  de chaque côté de l’égalité, on obtient donc :