Nouveau Monde du travail

En route vers le
Nouveau Monde
du Travail

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Table des matières
Origine 4
Nouveau monde du travail : qu’est-ce qui change ? 7
Objecf du Nouveau Monde du Travail 9
Les trois piliers 10
Nouveau Monde du travail : les 5 commandements 12
Les indispensables 15
Un modèle qui a fait ses preuves 16
Bibliographie et lectures intéressantes 19

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Origine
Le nouveau monde du travail trouve son
origine dans la théorie de la motivation au
travail et le concept de performance qui en
découle. Celle-ci a très fortement évolué au
cours des dernières décennies.
Les théories les plus anciennes datent des années 50
et considèrent la sasfacon des besoins primaires des
travailleurs comme le moteur de leur movaon (avoir un
bon salaire, de bonnes condions de travail, une sécurité
d’emploi, …). Pourtant, de nos jours, ces besoins de base
sont considérés comme sasfaits par défaut dans la
majorité des cas. En eet, avec l’évoluon du niveau de
vie et du niveau d’éducaon, les habitudes des individus
ont changé. Si les travailleurs ne sont pas sasfaits de leur
salaire, ne se sentent pas en phase avec la polique de
l’entreprise ou esment ne pas bénécier de la sécurité
d’emploi, ils vont ‘voir ailleurs’.
Avec l’industrialisaon et l’augmentaon de la proporon
de cols blancs dans les entreprises, les théories de la
movaon ont évolué. Il a été clairement établi que cee
dernière varie selon les individus. Elle dépend en eet des
aentes de chacun et des objecfs qui lui sont donnés.
Enn, depuis les années 2000 et la médiasaon des
nouveaux modèles d’entreprises tels que celui imaginé
par Bill Gates pour Microso, l’heure est à l’écoute des
besoins de confort et à leur ancipaon. Depuis, beaucoup
d’entreprises ont suivi le mouvement appelé ‘Nouveau
Monde du travail’ et sont aujourd’hui citées en exemple.
Flexibilité, autonomie et collaboraon sont les grands
principes de cee nouvelle approche de la movaon des
travailleurs. Ces entreprises modernes font le pari de la
performance des travailleurs heureux et movés.

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Nouveau monde du travail,
qu’est-ce qui change ?
Monde du travail classique Nouveau monde du travail
Travailler au bureau à des
moments imposés
Travailler à des moments et
des lieux choisis
La présence et les heures
prestées sont importantes
Le résultat du travail fourni
est important
Encadrement par le contrôle Encadrement par la
conance
Installaon informaque
adaptée au travail sédentaire
Installaon informaque
adéquate pour le travail
nomade
Avantages : moins de stress, meilleur équilibre vie
privée/vie professionnelle.
Point d’aenon : comme le management ‘Nouveau
Monde du travail’ met l’accent sur les résultats, il faut
être prêt à relever le dé. Cela demande eecvement
de l’organisaon et de la discipline. Ce dernier point est
essenel : il faut autant de rigueur pour organiser son
travail à la maison sans se laisser distraire que pour éviter
les excès comme le traitement connu des e-mails sur son
smartphone.

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Objectif du Nouveau Monde du Travail
Comme expliqué précédemment, l’objectif du
nouveau monde du travail est d’améliorer le
bien-être des employés. Mais le but ultime
de cette nouvelle vision de l’entreprise est
clairement la productivité.
En eet, toutes les entreprises qui ont mis en place les
principes de exibilité et de collaboraon en témoignent :
un employé heureux est plus producf et le travail en équipe
s’avère toujours protable à l’entreprise et au travailleur.
L’invesssement demandé par le nouveau monde du travail
(en temps et en argent) n’est donc pas uniquement desné
à la sasfacon des employés. Cee dernière fera au bout
du compte gagner de l’argent à l’entreprise grâce à la très
probable diminuon du Turn-over et à l’image posive et
aracve que l’entreprise va véhiculer sur le marché mais
elle assurera surtout une producvité opmale.
Ce concept est essenel à parr du moment où l’on
s’aache plus à ‘l’input’ qu’à ‘l’output’. En eet, à parr du
moment où l’on décide que le plus important n’est pas de
savoir combien de temps un travailleur a passé au bureau
mais bien ce qu’il a produit ; on parle alors de producvité.