Support du deuxième cours

Géopolitique de l’économie mondiale
Université Panthéon-Assas
L3 Economie
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Nicolas Chapon Cours n°2 GPECO-2015
02/11/2015
Compléments au cours
Vecteurs d’information :
le cours magistral, « seul le prononcé fait foi » ;
support de cours :
dans votre ENT, peut-être cette semaine ;
sur un site dédié : http://www.gpeco.fr/ .
Modes d’interaction :
ENT, cf. ci-dessus ;
adresse e-mail : [email protected] ;
sondage en ligne à la fin de chaque cours :
pour le cours n°1 : ouvert en accès libre jusqu’au vendredi 6 novembre ;
à partir du cours n°2 : du mercredi au dimanche suivant, accès libre pour
l’instant, peut-être sur inscription si nécessaire ;
dans ce sondage, question ouverte
ouverture du cours suivant.
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Nicolas Chapon Cours n°2 GPECO-2015
02/11/2015
Rappel cours n°1 Introduction 1/2
1. Introduction
1.1. Notions et contenu du cours
Définition retenue pour ce cours de géopolitique de l’économie mondiale :
« analyse de l’action des États et des autres expressions de puissance
dans le champ de l’économie contemporaine ».
1.2. Histoire des idées géopolitique
Limites des premières écoles (allemande et anglo-saxonne) de géopolitique :
prétention à expliquer la politique des états à partir de quelques paramètres physiques de la
géographie, au détriment de la géographie humaine ;
lien assumé avec les politiques de puissance des Etats ;
caractère obsolète car géographie dépendante des techniques du siècle précédent.
Ecole française :
en réaction à la Geopolitik allemande, les géographes français soulignent l’apport de la
géographie humaine et des perspectives historiques.
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Nicolas Chapon Cours n°2 GPECO-2015
02/11/2015
Plan du cours
Chapitre
1. Introduction : définition et
contours de la GPEM
2. Les facteurs de richesse,
géographie de l’économie
3. Les acteurs et les modes
d’expression de leur puissance
4. Enjeux géopolitique de
l’économie contemporaine
4
Partie
Cours
1.1. De quoi va-t-on parler ?
1.2. Histoire de la géopolitique
1.3. La géopolitique de l’histoire : géo-économie de
quelques empires.
1.4. Etude de la géopolitique de la Corne de l’Afrique
2.1. La géographie des ressources
2.2. Les centres de création de richesses
2.3. Les infrastructures d’échanges
3.1. Les acteurs de la géopolitique
3.2. Les stratégies d’expression de la puissance
économique.
4.1. La géopolitique des puissances économiques
4.2. La géopolitique des ressources rares
4.3. La géopolitique des infrastructures d’échange.
4.4. La géopolitique des instances de régulation de
l’économie
4.5. La géopolitique de la crise.
Nicolas Chapon Cours n°2 GPECO-2015
n°1
n°2
n°3
n°4
n°5
n°6
n°7
n°8
n°9
n°10
n°11
n°12
02/11/2015
Cours n°2 : introduction 2/2
1.3. Géopolitique dans l’histoire de quelques empires
1.3.1. Quelques empires antiques
1.3.2. Les empires maritimes
1.3.3. Les empires continentaux (pour mémoire)
1.4. La géopolitique de la Corne de l’Afrique
1.4.1. Géographie physique et humaine des Etats
1.4.2. Géographie économique de la zone
1.4.3. Géopolitique de l’économie de la Corne de l’Afrique
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02/11/2015
Cours n°2 : introduction 2/2
1.3. Géopolitique dans l’histoire de quelques empires
1.3.1. Quelques empires antiques
1.3.2. Les empires maritimes
1.3.3. Les empires continentaux (pour mémoire)
1.4. La géopolitique de la Corne de l’Afrique
1.4.1. Géographie physique et humaine des Etats
1.4.2. Géographie économique de la zone
1.4.3. Géopolitique de l’économie de la Corne de l’Afrique
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1.3. La géopolitique de quelques
empires de l’histoire
Définition de la notion d’empire :
« le concept d’empire peut être défini […] par
1. la domination exercée par un groupe humain sur des
populations aux origines ethniques ou religieuses différentes.
2. Il implique l’expansion territoriale réalisée par la violence ou
l’intimidation.
3. Les empires visent, lorsqu’ils sont puissants, à établir une paix fondée
sur un statu quo qui leur est favorable.
4. Menacés de l’extérieur, minés par des crises internes, ils
s’effondrent lorsqu’ils sont excessivement étirés ou par usure,
lorsque décline leur volonté intérieure. »
(Chaliand & Rageau dans la Géopolitique des Empires )
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1.3.1. Quelques empires antiques
L’Egypte antique
limites naturelles claires ;
enjeu économique : maîtriser et
valoriser les crues du Nil ;
organisation sociale complexe :
partage des tâches, écriture, droit ;
couloir d’invasion du NE :
chercher à contrôler au moins la
Palestine, au mieux la Mésopotamie;
armée professionnelle et permanente.
En deux mots : « fondée sur le Nil,
les yeux tournés vers le Sinaï. »
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1.3.1. Quelques empires antiques
L’Empire romain
la ville se structure entre -1000 et -700 avec l’émergence d’une
aristocratie militaire et agraire ;
prise de contrôle du Latium, puis de la péninsule italienne. Lien
entre citoyenneté, service militaire et possession de la terre ;
concurrence avec Carthage pour le contrôle de la
Méditerranée, motivation principalement économique ;
devient empire (de facto) avec la victoire finale au cours de la
3ème guerre Punique, à peine 100 ans avant l’Empire (de jure) ;
FGP1 : intense vie économique sur tout le pourtour méditerranéen
et une grande partie de l’Europe, mais l’économie est en dehors du
champ de la politique, de la res publica.
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1.3.2. Les empires maritimes
La République de Venise :
refuge de pêcheurs sur quelques îlots au fond de
l’Adriatique, se spécialisent dans le commerce en
raison de leur position favorable entre monde
germanique et Méditerranée ;
domination sur l’Adriatique dès le XIIème siècle,
puis fondations de comptoirs commerciaux ;
se substitue à l’empire Byzantin en Méditerranée
orientale dès le début du XIIIème siècle.
Deux faits géopolitiques à relever :
FGP1 : système politique : le grand conseil des patriciens élit le Doge chef de l’exécutif,
libéré des enjeux dynastiques et électoraux, intérêts économiques totalement partagés ;
FGP2 : accumulation de la connaissance stratégique : recueil des récits (relazioni) des
capitaines, en même temps qu’ils s’acquittent de leurs taxes (Punta del Dogana).
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1.3.2. Les empires maritimes
L’Espagne et le Portugal se partagent le monde :
fort dynamisme de ces deux pays au XIVème, achèvement de la reconquête de leur
territoire et l’acquisition de compétences maritimes (cf. souverain portugais « Henri le
Navigateur ») ;
encouragements par les papes à découvrir des terres et à les évangéliser : bulles Aeterna
Regis (1481, pro Portugal), puis Inter Caetera (1493, pro Espagnol) ;
nécessité de négocier directement
traité de Tordesillas, en 1494 entre les souverains
espagnols (Ferdinand II d’Aragon, et Isabelle de Castille) et portugais (Jean II) :
repousse la limite de 1700N à l’Ouest ;
à l’Ouest, pour l’Espagne,
à l’Est, pour le Portugal.
rectifié en 1526 (traité de Saragosse) ;
et contesté par les tiers.
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1.3.2. Les empires maritimes
L’empire espagnol :
date jalon de 1492 ;
prise de contrôle en moins de 50 ans de l’Amérique du Sud et de
l’Amérique Centrale.
Quatre faits géopolitiques peuvent être relevés :
FGP1: militairement, les armées espagnoles dominent l’Europe ;
FGP2 : colonisation, mise en valeur et exploitation des Amériques,
contemporain du « boom » économique espagnol (XVIèmes.) ;
FGP3 : symbole de la supériorité technique de l’Europe, qui se
taille des empires avec quelques centaines d’hommes ;
FGP4 : début de l’hispanisation du continent, dont les
conséquences culturelles, politiques et économiques perdurent.
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1.3.2. Les empires maritimes
L’empire portugais :
passage du cap de Bonne Espérance dès la fin du XVème : ouverture
de la route de l’Inde et de l’Asie ;
deux modes d’expansion :
Asie : fondation de comptoirs commerciaux ;
Brésil : colonisation, traite et mise en valeur ;
Afrique : intermédiaire.
concurrencés dès le XVIIème par les Hollandais, les Français et les
Britanniques, ils parviennent néanmoins à se maintenir jusqu’à la
décolonisation.
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1.3.2. Les empires maritimes
Faits géopolitiques notables,
communs aux deux empires :
FGP1 : pour la première fois dans
l’histoire, des empires ont acquis
une dimension mondiale ;
FGP2 : l’Europe domine le monde
pour 4 siècles ;
FGP3 : le commerce mondial
connaît un début d’unification.
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1.3.2. Les empires maritimes
L’empire des Provinces Unies :
peuple des estuaires, marins, commerçants, tôt libérés de la féodalité.
Organisation sociale élaborée pour gérer les eaux (inondations) ;
se libèrent de la tutelle espagnole fin XVIème et adoptent le Calvinisme ;
fondation de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales en 1602 ;
installent de nombreux comptoirs en Inde et en Extrême-Orient, où ils
supplantent les Portugais dès 1650 ;
moins de succès au Brésil (ne conservent que le Surinam) et en Amérique du
Nord et en Afrique du Sud, où ils sont évincés par les Anglais.
Faits géopolitique :
FGP1 : puissance maritime et commerciale, première place financière en 1650 ;
FGP2 : très vite concurrencé par la montée en puissance de l’Angleterre, ce qui
entrave leur expansion. Mais ils conservent quelques possessions et niches
(plateformes portuaires, centre financier, pierres et métaux précieux).
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1.3.2. Les empires maritimes
L’empire britannique :
puissance insulaire et toujours tournée vers la mer ;
îles britanniques unifiée dès le XVIIème sous leadership anglais ;
de 1650 à 1750, conquiert la domination des mers sur les Esp, Port, Fr et Holl ;
siège de la première révolution industrielle dès le milieu du XVIIIème ;
archétype de la puissance maritime, industrielle et commerciale.
Faits géopolitiques notables :
FGP1 : protégée par son insularité, concentre ses efforts sur sa marine et ses
colonies ;
FGP2 : système économique global avec spécialisations :
métropole : industrie lourde, commerce, place financière ;
colonies : matières premières et débouché commerciaux.
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1.3.2. Les empires maritimes
L’empire japonais :
symétrique de la Grande-Bretagne à l’autre extrémité du continent.
Centralisation réalisée simultanément vers 1600 ;
premiers contacts avec l’Occident (Portugais, Hollandais & missionnaires). En
réaction, décision de fermeture du pays (Shôgun Takagawa Ieyasu ≈1600) ;
début XIXème, exigence de réouverture de la part des USA (Cdt Perry), traités
inégaux. Prise de conscience, par la classe dirigeante, de l’archaïsme du Japon ;
révolution Meiji (empereur), transition politique, technique & économique;
politique de puissance dès la fin XIXème, (Taïwan, Corée) militarisme croissant ;
expansion dans le Pacifique et en Chine.
Quelques faits géopolitique :
FGP1 : la reprise en main impériale (Meiji) a été de courte durée, le
militarisme en place dès 1900 créait un régime belliciste et hors de contrôle ;
FGP2 : manque de ressources propres, dont énergie, cause racine de Pearl H.
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1.3.2. Les empires maritimes
L’imperium americanum :
renvoyé au cours portant sur la géopolitique des USA.
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1.3.3. Les empires continentaux
L’empire russe :
renvoyé au cours portant sur la géopolitique de la Russie.
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1.3.3. Les empires continentaux
L’empire chinois :
renvoyé au cours portant sur la géopolitique de la Chine.
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1.3.3. Les empires continentaux
Les empires allemands :
renvoyé au cours portant sur la géopolitique de l’Allemagne.
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Cours n°2 : introduction 2/2
1.3. Géopolitique dans l’histoire de quelques empires
1.3.1. Quelques empires antiques
1.3.2. Les empires maritimes
1.3.3. Les empires continentaux
1.4. La géopolitique de la Corne de l’Afrique
1.4.1. Géographie physique et humaine des Etats
1.4.2. Géographie économique de la zone
1.4.3. Géopolitique de l’économie de la Corne de l’Afrique
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1.4. La Géopolitique de la Corne de
l’Afrique
Délimitation et situation :
extrémité Est de l’Afrique ;
bordée :
à l’Est par l’Océan Indien ;
au NE par la Mer Rouge ;
Au Sud par le Kenya ;
et à l’Ouest par la zone
soudanaise.
pont entre la péninsule
Arabique et l’Afrique Noire ;
bordant le « canal » AsieEurope via Suez (détroit de
Bab El Mandeb).
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1.4.1. Géographie physique et
humaine des Etats
Ethiopie
ERY.
Erythrée
D
Djibouti
ETH
Somalie(s)
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S
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Ethiopie
Physique :
hauts plateaux centraux,
tempérés et arrosés ;
château d’eau de la zone ;
pourtour aride ;
enclavé depuis sécessions de
l’Erythrée ;
Humaine :
très peuplé 90MHab, en ;
stabilité ethnique, mais îlot
de & dans un océan .
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Erythrée
Physique :
rivage de la mer Rouge, avec
possession d’îlots,
mais hauts plateaux arides ;
ressources minières mais non
mises en valeur ;
Humaine :
poids de l’histoire avec l’ETH
peu peuplé, 5MHab, 5% ;
équilibre ethnique et / .
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Djibouti
Physique :
entre Mer Rouge, et Golfe d’Aden
(océan Indien) ;
commande la rive Ouest du détroit
de Bab el Mandeb ;
accès à la mer « naturel » pour
l’Ethiopie ;
plateaux très arides ;
potentiel minier.
Humaine :
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très peu peuplé, < 1MHab, en
5% ;
équilibre ethnique Afars (Sud) et
Issas (Nord), 95% .
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Somalie (s)
Physique :
corridor N-S de 300km de large
entre monde Arabe et Afrique
Noire, rivage Océan Indien ;
plateaux arides au N, plaines
côtières au S;
ressources inconnues.
Somaliland
Puntland
Humaine :
décomposition, guerres ext &
civile encore en cours ;
peuplé, 25MHab, 5% ;
perturbations de la guerre.
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1.4.2. Géographie économique de
la zone
Etats de la zone :
Ethiopie : « géant » en terme de population, développement économique et
investissements directs étrangers ;
Djibouti : population très faible, absence de ressources naturelles, peu de
production locale (services : 85% du PIB).
Somalie : désagrégation de l’économie formelle, émergence de 2 entités
autonomes + stables : Puntland & Somaliland.
Erythrée : très comparable à Djibouti, mais hostilité vis-à-vis de l’Ethiopie
impossibilité de monnayer sa situation.
Et contexte régional :
sécurisation des lignes maritimes Asie-Europe, dans le contexte de la piraterie ;
enjeu de la mise en valeur et de l’évacuation des richesses pétrolières du SudSoudan (mais instabilité politique).
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1.4.3. Géopolitique de l’économie
de la corne de l’Afrique
Acteurs locaux :
valoriser les richesses humaines ou agricoles (Ethiopie) ;
ou la situation géographique particulière (Djibouti) : louer des bases militaires
et faciliter les investissements dans les infrastructures de transport.
Acteurs internationaux :
puissances militaires : positionner des forces d’intervention (France et USA),
limiter les métastases autour de la Somalie (USA, OUA, Ouganda & Ethiopie) ;
puissances commerciales : baser des moyens militaires (patrouille maritime &
frégates) pour sécuriser les routes maritimes (Japon, UE, Chine) ;
investisseurs : financer des infrastructures commerciales rentables :
compagnies EAU & Kw pour le terminal pétrolier + conteneurs de Doraleh à Djibouti,
banques et gouvernement chinois pour la rénovation de la voie ferrée Djibouti-Addis Abeba,
consortium international pour le projet LAPSSET : corridor au Kenya composé d’une route +
VF + Oléoduc débouchant sur le port de Lamu pour désenclaver l’Ethiopie et le Sud-Soudan.
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Questions
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