une performance médicale reconnue - Centre Hospitalier

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SANtÉ
CÔTÉ VILLE
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CÔTÉ VILLE
MAYENNE SARTHE
MAINE-
ET-LOIRE
VENDÉE
LOIRE-
ATLANTIQUE
Laval Le Mans
La Roche-
sur-Yon
Nantes Angers
Centre de sénologie de l’hôpital :
une filière rapide pour le diagnostic du cancer du sein
Depuis combien de temps
le Centre de sénologie existe-t-il
au Centre Hospitalier du Mans ?
Dr Philippe Pillot : Le Centre de sénologie existe
depuis 2006. L’hôpital du Mans a d’ailleurs été classé
par Le Nouvel Observateur premier des hôpitaux -
néraux français en traitement du cancer du sein en
2010 devant les CHU dAngers et de Nantes !
Concrètement, en quoi consiste ce Centre
de sénologie ?
Il s’agit d’individualiser une lière pour le
diagnostic du cancer du sein. Conctement,
une femme ou son médecin traitant, qui sus-
pecte un cancer du sein, appelle
un numéro direct. Une infirm-
re spécialisée en sénologie évalue
le degré d’urgence du diagnostic.
Sous 8 jours, cette femme obtient
un rendez-vous. Le chirurgien-on-
cologue réalise alors un examen
clinique et, si besoin, propose des
examens complémentaires (échographie, mam-
mographie, IRM) et organise des prélèvements
à la recherche de cellules cancéreuses.
Dans le cas de cancer du sein conrmé, le dos-
sier de la patiente est discuté en réunion de
concertation pluridisciplinaire (RCP) avec tous
les acteurs participant à la prise en charge des
patientes atteintes du cancer (chirurgiens, ana-
tomopathologistes, oncologues, radiothérapeu-
tes, radiologues). Le but de ces
réunions est de valider les proposi-
tions thérapeutiques. Nous entrons
ensuite dans le dispositif d’annonce
de la maladie à la patiente : la thé-
rapie retenue lui est expliquée par
un médecin puis par une inrmiè-
re, avec des mots plus simples. On
lui remet un plan personnalisé de soins qui mar-
que son entrée dans le processus de soin.
L’une des grandes forces,
c’est donc la rapidité de diagnostic ?
Oui. Plus le diagnostic est précoce, mieux
Au Centre Hospitalier du Mans, la filre
« sénologie » accueille les femmes
pour qui on suspecte un cancer
du sein. Objectif : intervenir rapidement
et augmenter les chances de guérison.
Quelques questions au gynécologue-
obstétricien et chirurgien-oncologue,
le Dr Philippe Pillot.
Centre Hospitalier du Mans :
une performance
médicale reconnue
Un rendez-voUs
à l’hôpital
soUs 8 joUrs
poUr poser
Un diagnostic
rapide
Le cancer du sein en chiffres
1 : le premier cancer de la femme
(1 femme sur 9)
35 : le pourcentage des cas avant 50 ans
60-70 : la tranche d’âge la plus concernée
par le cancer du sein
70 : le pourcentage de rémission tous stades
confondus (entre 70 % et 80 %)
500 : le nombre de cas par an dans la Sarthe,
dont 50 % sont pris en charge
au Centre Hospitalier du Mans
Nouveau bâtiment Aliénor, accueillant le pôle Femme Mère Enfant.
Dr Philippe Pillot lors d’une consultation.
© Ph. Chagnon © D. R.
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SANtÉ
Spécial
PAYS-DE-LOIRE
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i vous ressentez une douleur inha-
bituelle dans la poitrine plus de 20
minutes, il faut absolument appeler
le 15 car la prise en charge d’un infarctus dans les
2 heures réduit les risques ! » Le Dr Jacques Morice,
cardiologue et responsable du pôle neuro-cardiologi-
que, et le Dr Philippe Rosak, cardiologue, responsable
de l’unité de soins intensifs cardiologiques et angio-
plasticien, n’y vont pas par quatre chemins : en cas de
suspicion d’infarctus, il faut aller vite, très vite. « Un in-
farctus, c’est une artère nourricière du cœur qui se
bouche brutalement. Langioplastie est la ouverture
de cette artère, via une artère du poignet ou de l’aine
pour que le muscle cardiaque retrouve son fonction-
nement normal. Les gens n’appellent le SAMU qu’après
55 minutes en moyenne. C’est beaucoup. »
Pour gagner du temps, les angioplasticiens et le SAMU-
centre 15 ont mis en place, depuis plusieurs années,
un protocole spécial qui permet l’admission directe du
patient en salle de coronarographie. L’évaluation de la
prise en charge des infarctus par le Centre Hospitalier,
présentée à la Société Fraaise de Cardiologie a é
saluée par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour son
caractère médical performant.
Une garde commUne
pUbliqUe-privée UniqUe en France
185 cas sont pris en charge chaque année, 24
heures sur 24, par l’hôpital du Mans qui œuvre
pour la Sarthe et les partements limitrophes.
« Depuis 2004, nous avons une garde commune
publique-privée pour les infarctus admis la nuit,
les week-ends et les jours fériés. Le patient peut
choisir d’être hospitalisé au Centre Hospitalier
ou à la clinique, mais un seul cardiologue angio-
plasticien parmi les trois de l’hôpital et les trois
de la clinique est d’astreinte pour les deux sites. »
Une liberté de choix qui profite au Centre Hospita-
lier du Mans : 75 % des patients optent pour l’hôpi-
tal et son plateau technique de pointe, qui propose,
à proximité de la salle de coronarographie, un ser-
vice de réanimation médicale autorisant la prise en
charge de tous les patients, même les plus graves.
le centre hospitalier en pointe
dans la rythmologie
interventionnelle
L’infarctus nest pas le seul obstacle au fonction-
nement du cœur. Notre organe vital peut égale-
ment souffrir de problèmes de rythme. L’hôpital
du Mans offre une autre spécialité : la rythmologie
interventionnelle.
Ce type de cardiologie permet de prévenir la mort su-
bite de patients à risque en corrigeant les troubles du
rythme par la pose de « défibrillateurs implantables »
ou en améliorant le fonctionnement du cœur par des
« stimulateurs multisites ». Voire encore, en utilisant
la technique de l’ablation par radiofréquence, qui va
s’enrichir cette année par un matériel de cartogra-
phie dernier cri permettant les ablations complexes.
La preuve encore d’un centre hospitalier à la pointe
dans le domaine de la cardiologie !
Centre Hospitalier le Mans
194, avenue Rubillard – 72037 Le Mans Cedex 9
02 43 43 43 43 – www.ch-lemans.fr
L’hôpital du Mans, au cœur de la prise
en charge des infarctus et de l’AVC
S
«
c’est. Aujourd’hui, 1 femme sur 9 est
touchée par le cancer du sein. C’est
une augmentation progressive, au l
des années, qui touche tous les âges.
Le cancer du sein peut toucher des
femmes avant l’âge de 30 ans, des fem-
mes enceintes, tout comme des fem-
mes âes de plus de 75 ans. Il y a des
formes de cancer du sein d’évolution
très rapide, d’où l’intérêt d’intervenir
par une filière spécialisée et consacrée
au diagnostic.
Comment s’effectuent
les prélèvements ?
Les biopsies sont réalisées soit di-
rectement par les chirurgiens onco-
logues, soit en collaboration avec les
radiologues sous contrôle échogra-
phique, mammotome, voire sous IRM.
Notre matériel est à la pointe.
Y a-t-il de nouveaux
traitements, de nouvelles
manières de lutter
contre le cancer du sein ?
À la phase du diagnostic, les pro-
grès sont surtout liés aux évolutions
des techniques d’imagerie et donc des
possibilités de prélèvements de sions
de plus en plus petites.
Dans la prise en charge chirurgicale du
cancer du sein, la dernière évolution im-
portante est la recherche des ganglions
sentinelles au niveau du creux axillaire
(aisselle). Auparavant, nous enlevions
plusieurs ganglions en cas de cancer du
sein. Aujourd’hui, nous sommes capa-
bles d’identifier le ou les ganglions senti-
nelles pour éviter à la patiente lablation
de tous les ganglions. Nous réalisons cela
aujourd’hui dans 50 % des cas. On évolue
également sur la prise en charge médica-
le (chimiothérapie, hormonothérapie)
comme le recours à des trapies cibes
sur tel ou tel type de tumeur, qui n’exis-
taient pas il y a une dizaine d’années.
Infarctus et accidents vasculaires
cérébraux. Deux « accidents
de la vie » que traite le Centre
Hospitalier du Mans.
Avec une politique volontariste,
l’établissement se bat pour réduire
les risques. La preuve.
Numéro d’appel du Centre de sénologie :
02 43 43 29 04
www.ch-lemans.fr :
voir la vidéo sur la filière sénologie
matériel de pointe et
évolUtion des techniqUes
Les AVC ont désormais leur unité
Les services de neurologie et de cardiologie
de l’hôpital fonctionnent au sein d’un pôle commun.
« L’équipe de neurologie dirigée par le Dr Legout
est référente pour la prise en charge des accidents
vasculaires cérébraux, grâce aux nouvelles
techniques de fibrinolyse permettant de déboucher
les artères cérébrales, déclare le Dr Morice.
Jusqu’à maintenant, cela se déroulait
aux soins intensifs classiques, mais,
prochainement, s’ouvrira une Unité de Soins
Intensifs Neurovasculaires (USIN). »
Une création qui permettra une prise en charge
des patients de meilleure qualité, en aliorant
le traitement spécifique de ces accidents
neurologiques graves.
Une coronarographie réalisée par le Dr Philippe Rosak.
© Ph. Chagnon
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