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PUBLI-INFORMATION
SANtÉ
Spécial
PAYS-DE-LOIRE
CÔTÉ VILLE –
7
i vous ressentez une douleur inha-
bituelle dans la poitrine plus de 20
minutes, il faut absolument appeler
le 15 car la prise en charge d’un infarctus dans les
2 heures réduit les risques ! » Le Dr Jacques Morice,
cardiologue et responsable du pôle neuro-cardiologi-
que, et le Dr Philippe Rosak, cardiologue, responsable
de l’unité de soins intensifs cardiologiques et angio-
plasticien, n’y vont pas par quatre chemins : en cas de
suspicion d’infarctus, il faut aller vite, très vite. « Un in-
farctus, c’est une artère nourricière du cœur qui se
bouche brutalement. L’angioplastie est la réouverture
de cette artère, via une artère du poignet ou de l’aine
pour que le muscle cardiaque retrouve son fonction-
nement normal. Les gens n’appellent le SAMU qu’après
55 minutes en moyenne. C’est beaucoup. »
Pour gagner du temps, les angioplasticiens et le SAMU-
centre 15 ont mis en place, depuis plusieurs années,
un protocole spécial qui permet l’admission directe du
patient en salle de coronarographie. L’évaluation de la
prise en charge des infarctus par le Centre Hospitalier,
présentée à la Société Française de Cardiologie a été
saluée par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour son
caractère médical performant.
Une garde commUne
pUbliqUe-privée UniqUe en France
185 cas sont pris en charge chaque année, 24
heures sur 24, par l’hôpital du Mans qui œuvre
pour la Sarthe et les départements limitrophes.
« Depuis 2004, nous avons une garde commune
publique-privée pour les infarctus admis la nuit,
les week-ends et les jours fériés. Le patient peut
choisir d’être hospitalisé au Centre Hospitalier
ou à la clinique, mais un seul cardiologue angio-
plasticien parmi les trois de l’hôpital et les trois
de la clinique est d’astreinte pour les deux sites. »
Une liberté de choix qui profite au Centre Hospita-
lier du Mans : 75 % des patients optent pour l’hôpi-
tal et son plateau technique de pointe, qui propose,
à proximité de la salle de coronarographie, un ser-
vice de réanimation médicale autorisant la prise en
charge de tous les patients, même les plus graves.
le centre hospitalier en pointe
dans la rythmologie
interventionnelle
L’infarctus n’est pas le seul obstacle au fonction-
nement du cœur. Notre organe vital peut égale-
ment souffrir de problèmes de rythme. L’hôpital
du Mans offre une autre spécialité : la rythmologie
interventionnelle.
Ce type de cardiologie permet de prévenir la mort su-
bite de patients à risque en corrigeant les troubles du
rythme par la pose de « défibrillateurs implantables »
ou en améliorant le fonctionnement du cœur par des
« stimulateurs multisites ». Voire encore, en utilisant
la technique de l’ablation par radiofréquence, qui va
s’enrichir cette année par un matériel de cartogra-
phie dernier cri permettant les ablations complexes.
La preuve encore d’un centre hospitalier à la pointe
dans le domaine de la cardiologie ! ■
Centre Hospitalier le Mans
194, avenue Rubillard – 72037 Le Mans Cedex 9
02 43 43 43 43 – www.ch-lemans.fr
L’hôpital du Mans, au cœur de la prise
en charge des infarctus et de l’AVC
S
«
c’est. Aujourd’hui, 1 femme sur 9 est
touchée par le cancer du sein. C’est
une augmentation progressive, au fil
des années, qui touche tous les âges.
Le cancer du sein peut toucher des
femmes avant l’âge de 30 ans, des fem-
mes enceintes, tout comme des fem-
mes âgées de plus de 75 ans. Il y a des
formes de cancer du sein d’évolution
très rapide, d’où l’intérêt d’intervenir
par une filière spécialisée et consacrée
au diagnostic.
Comment s’effectuent
les prélèvements ?
Les biopsies sont réalisées soit di-
rectement par les chirurgiens onco-
logues, soit en collaboration avec les
radiologues sous contrôle échogra-
phique, mammotome, voire sous IRM.
Notre matériel est à la pointe.
Y a-t-il de nouveaux
traitements, de nouvelles
manières de lutter
contre le cancer du sein ?
À la phase du diagnostic, les pro-
grès sont surtout liés aux évolutions
des techniques d’imagerie et donc des
possibilités de prélèvements de lésions
de plus en plus petites.
Dans la prise en charge chirurgicale du
cancer du sein, la dernière évolution im-
portante est la recherche des ganglions
sentinelles au niveau du creux axillaire
(aisselle). Auparavant, nous enlevions
plusieurs ganglions en cas de cancer du
sein. Aujourd’hui, nous sommes capa-
bles d’identifier le ou les ganglions senti-
nelles pour éviter à la patiente l’ablation
de tous les ganglions. Nous réalisons cela
aujourd’hui dans 50 % des cas. On évolue
également sur la prise en charge médica-
le (chimiothérapie, hormonothérapie)
comme le recours à des thérapies ciblées
sur tel ou tel type de tumeur, qui n’exis-
taient pas il y a une dizaine d’années. ■
Infarctus et accidents vasculaires
cérébraux. Deux « accidents
de la vie » que traite le Centre
Hospitalier du Mans.
Avec une politique volontariste,
l’établissement se bat pour réduire
les risques. La preuve.
Numéro d’appel du Centre de sénologie :
02 43 43 29 04
www.ch-lemans.fr :
voir la vidéo sur la filière sénologie
matériel de pointe et
évolUtion des techniqUes
Les AVC ont désormais leur unité
Les services de neurologie et de cardiologie
de l’hôpital fonctionnent au sein d’un pôle commun.
« L’équipe de neurologie dirigée par le Dr Legout
est référente pour la prise en charge des accidents
vasculaires cérébraux, grâce aux nouvelles
techniques de fibrinolyse permettant de déboucher
les artères cérébrales, déclare le Dr Morice.
Jusqu’à maintenant, cela se déroulait
aux soins intensifs classiques, mais,
prochainement, s’ouvrira une Unité de Soins
Intensifs Neurovasculaires (USIN). »
Une création qui permettra une prise en charge
des patients de meilleure qualité, en améliorant
le traitement spécifique de ces accidents
neurologiques graves.
Une coronarographie réalisée par le Dr Philippe Rosak.
© Ph. Chagnon