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PHYSIQUE
ET
MICROPHYSIQUE
paraît ne
pas
exister
ou
du moins, s’il existait,
sort
apparition
devrait être bien exceptionnelle
puisqu’on
lie
l’a
jarnais encore
niis en évidriice.
Et,
dans
les
interac:tioiis qui se joiieiît lîabi-
tuellement
à
l’intérieur des noyaux atomiques, c’est au neutron,
et
non
à
cet hypothétique proton négatif, que le proton positif
est intimement
relié.
Ainsi, pour les particiiles lourdes, c’est
l’électricité positive
qui
joue seule un rôle tandis que,
pour
les particules Iégkres, l’électricité négative
a
au
contraire,
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rôle prédominant, l’électron négatif étant stable
et
I’électroii
positif n’ayant qu’uiîe existence transitoire.
Ces conceptions nouvelles sur les relatioiis
dii
proton
et du
neutron conduisent
à
une conséquence
qu’il
est important de
souliguer. Dans
la
théorie quantique de 1’~niissioii et de
I’ahsorption
du
rayon~îement,
on
savait
déjà
depuis
la
théorie
de
Bohr qu’une particule électrisée légère, telle
que
l’électron,
est susceptible d’émettre
ou
d’absorber un qiiantuni de rayon-
nement, un plioton, en changeant brusquement d’état.
Et
voici
maintenant
qu’on
eii arrivait
à
se dire
:
a
de mibme qu’une
particule légère peut en changeant d’état émettre
ou
absorher
cette particule ultra-légère qu’est le plioton, de
menie
la
par-
ticule lourde qu’est le nucléon doit pouvoir, en changeant
d’état,
émettre ou absorber ces particules légères que sont les
électrons
et
les positons
1).
Cette idke, si intéressante par
sa
forme même, allait bientôt, nous le verrons, jouer un rôle
très iniportant dans nos théories du
noyau.
LES
INTERACTIONS
ENTRE
LES
CONSTITUANTS
DU
NOYAU
T,andis que s’élaboraient ces conceptions nouvelles,
on
seii-
tait
la
nécessité de développer une théorie des iateractions
eiitre
protons
et
neutrons susceptible de rendre coiiipte de
la