ENS option MP Planche 1 Informatique Soit A un alphabet (fini). Montrer que {ww, w ∈ A∗ } n’est pas rationnel. Soit B = (Q, q0 , F, δ) un automate fini déterministe complet (δ est une fonction de Q × A dans Q). Pour tout mot w de A∗ , on note fw la fonction de Q dans Q définie par fw (q) = δ(q, w). Soient L un langage rationnel et f une fonction de Q dans Q. Montrer que Lf = {w, fw = f } est rationnel. Montrer que R(L) = {w, ww ∈ L} est rationnel. Montrer que S(L) = {w, w|w| ∈ L} est rationnel. |w| Montrer que T (L) = {w, w2 ∈ L} est rationnel. On dit qu’un sous-ensemble E de N est hh parfaitement périodique ii s’il existe n0 et p dans N tels que pour tout n > n0 , n + p ∈ E ⇔ n ∈ E. 2|w| À l’aide de cette notion, généraliser (montrer, par exemple, que U (L) = {w, w2 rationnel). ∈ L} est Planche 2 Ulm - Lyon - Cachan Soient F une application de classe C 1 sur Rn , à valeurs dans Rn , L et P deux applications de classe C 1 sur R à valeurs dans Mn (C), telles que ∀x ∈ Rn , dL(x) F (x) = L(x)P (x)−P (x)L(x). Soit x, définie sur R à valeurs dans Rn , la solution de l’équation différentielle x0 (t) = F x(t) avec, pour condition initiale, x(t0 ) = x0 . k Montrer que ∀k ∈ N, tr L x(t) est constant. Montrer que le spectre de L x(t) ne dépend pas de t. Planche 3 Ulm - Lyon - Cachan Soit n > 1. On munira Mn (C) d’une norme judicieusement choisie. Montrer que ∃r > 0, ∃C > 0, tels que, tout couple pour (A, B) de matrices inversibles, si k A − In k 6 r et k B − In k 6 r, −1 −1 alors ABA B − In 6 C k A − In k . k B − In k. On dit qu’un sous-groupe G de GLn (C) est discret si, pour tout l de G, il existe ε > 0 tel que G ∩ B(l, ε) = {l}. Soient A et B deux matrices inversibles non permutables, telles que A soit diagonalisable à valeurs propres simples et ∃r > 0, k A − In k 6 r et k B − In k 6 r. Déduire de la question précédente que si r est assez petit, le groupe engendré par A et B n’est pas discret. Planche 4 Ulm - Lyon - Cachan On donne un entier n > 0 et, dans I = [0, 1], n + 1 points distincts x0 , . . . , xn . Si f est continue de I dans R, on désigne par k f k∞ la borne supérieure de f sur I. Montrer que, si f et ε > 0 sont donnés, il existe un polynôme Q ∈ R[X] tel que k f − Q k∞ 6 ε et ∀` ∈ {0, . . . , n}, f (x` ) = Q(x` ). Donner des exemples de sous-espace vectoriels de Mn (R) dont seul l’élément nul soit diagonalisable. Peut-on en majorer la dimension ? Planche 5 Ulm Lyon - Cachan Que peut-on dire des matrices symétriques ? Soient A et B symétriques d’ordre n, de valeurs propres respectives (λi ) et (µi ). n X Montrer que (λi − µi )2 6 tr(A − B)2 . i=1 Planche 6 Ulm Lyon - Cachan Montrer que si A est carrée d’ordre 2, réelle et de trace nulle, il existe B de diagonale nulle orthogonalement semblable à A. Montrer cette propriété dans le cas général (on pourra utiliser f (M ) = max(mii − mjj )). i,j L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup 7 Ulm On note Gn l’ensemble des polynômes de Cn−1 [X] de terme constant nul et de coefficient du terme de degré 1 non-nul. Pour tout (P, Q) ∈ G2n , montrer qu’il existe un unique polynôme P ∗ Q tel que X n divise P ◦ Q − P ∗ Q. Montrer que (Gn , ∗) est un groupe. Soit N une matrice nilpotente de taille n ; montrer que, pour tout l ∈ N∗ , il existe Nl nilpotente de taille n telle que (In + Nl )l = In + N . Montrer que Nl tend vers 0 quand l tend vers +∞. Planche 8 Ulm Soit G un sous-groupe abélien de SLn (C). Montrer que l’adhérence G de G est un sous-groupe abélien. Caractériser G lorsque G est un sous-groupe monogène de SLn (C). Planche 9 Lyon Si p est continue de R dans R et intégrable sur R+ , montrer que y 00 + py = 0 admet des solutions non bornées. Planche 10 Lyon On donne l’équation différentielle y 0 = y 2 − x ; étudier la solution maximale (I, φ) du problème √ de Cauchy (x0 , y0 ) avec x0 > 0 et |y0 | 6 x0 ; on montrera que sup I = +∞, que inf I ∈ R, que φ tend vers −∞ en sup I et inf I. Tracer l’allure générale d’une telle solution. √ Montrer qu’il n’existe pas ε > 0 tel que φ(x) > ε − x pour x assez grand. Planche 11 Lyon Pour P ∈ C[X] et r > 0, montrer que m(r) = sup | P (z) | est atteint en un point de module r. | z |6r Planche Sup 12 Lyon Soit f continue, positive et bornée de R dans R. Z x+t 1 On note mf (x, t) = f (u)du et Mf (x) = sup mf (x, t). 2t x−t t>0 Montrer que f (x) 6 Mf (x) 6 sup f (x). x∈R Montrer que si f est uniformément continue, Mf l’est aussi. Montrer que si f est continue, Mf l’est aussi Planche Sup 13 Cachan Que dire des solutions de u00 = −f avec u(0) = u(1) = 0, où f ∈ C 0 ([0, 1], R) ? 1 ; ∀n de [1, N ], on pose Fn = f (nh). On note F le vecteur de Soient N ∈ N et h = N +1 coordonnées Fn et u, de coordonnées (u1 , . . . , uN ) vérifiant : 1 ∀n ∈ [1, N ], (H) − 2 (un+1 − 2un + un−1 ) = Fn , u0 = uN +1 = 0. h Donner le rapport avec les solutions de l’équation différentielle et trouver u. Mettre (H) sous la forme Au = F , où A est une matrice carrée. Montrer que si AX est à coefficients négatifs, alors X l’est aussi, puis que A est X en déduire 1 inversible et que les coefficients αij de A sont positifs et vérifient 0 < αij 6 · 8 i,j L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 14 Cachan Le but de l’exercice est de montrer qu’une fonction continue sur une partie convexe compacte C d’un espace vectoriel E, à valeurs dans C, admet un point fixe. On choisit d’abord E = Rn , et C la boule unité fermée centrée en 0. En supposant que l’on dispose d’un théorème du point fixe pour toute fonction C 1 , continue de B(0, 1) fermée dans B(0, 1 − ε) fermée (pour tout ε > 0), montrer qu’il en est de même pour une fonction C 1 , continue de B(0, 1) fermée dans B(0, 1) fermée. Montrer que l’on peut généraliser aux fonctions seulement continues. Montrer que l’on peut généraliser à un compact convexe. Planche 15 Cachan Soit A une matrice de taille n antisymétrique réelle. Montrer que les solutions de X 0 = AX vivent dans un espace affine dirigé par l’image de A et qu’elles ont une norme constante. On choisit n = 3 : montrer que les solutions parcourent des cercles (en entier). Planche 16 Cachan Pour z0 donné dans C, on définit une suite (zn ) par zn+1 = zn2 +c où c ∈ C. Montrer que l’ensemble Kc des complexes z0 tels que la suite (zn ) soit bornée est compact (on pourra montrer dans un premier temps que si | z0 | > 2 + | c | la suite (| zn |) tend vers +∞). ENS option PC Planche 17 n Volume de Sn = {(x1 , . . . , xn ) ∈ R , xi > 0, n X xi < 1}. i=1 Planche Sup 18 Soit P ∈ R[X] non constant ; montrer que si a est racine multiple de P , alors a est racine de P 0 . Trouver tous les P ∈ R[X] tels que ∀x ∈ R, P (x)P 00 (x) 6 P 02 (x). Planche 19 Ulm - Lyon Caractériser l’ensemble E des matrices symétriques et positives. Soit u une application de classe C 1 sur R à valeurs dans E. Montrer que, si tr(u0 + u2 ) > 0, alors ∃(a, b) ∈ R∗2 + tel que ∀t ∈ R, l’une des valeurs propres λ(t) a de u(t) est supérieure ou égale à · b+t Imaginer une application u telle que l’une au moins des valeurs propres de u(t) soit plus petite a que · b+t Planche 20 Ulm - Lyon On définit f de classe C 1 sur R2 par f (x, y) = x&y où & est une loi associative, possède un neutre noté e, et pour laquelle tout élément est inversible. Montrer qu’il existe un C 1 -difféomorphisme φ de R dans R, tel que φ(x&y) = φ(x) + φ(y) (on pourra supposer que φ existe et on cherchera à l’exprimer en fonction de f ). Planche Sup 21 Ulm - Lyon On dit qu’une famille F de vecteurs d’un R-espace vectoriel E de dimension finie n > 1, est en position générale, si toute famille de n vecteurs distincts de F est une base de E. Donner un exemple de famille infinie en position générale sur R2 puis sur Rn . Rn peut-il se décomposer comme réunion finie d’hyperplans ? Planche 22 Lyon - Cachan Montrer que h, bornée et de classe C 1 de R2 dans R, telle que ∃(a, b) ∈ R2 , ∀(x, y) ∈ R2 , h(x, y) = a est nulle. Que se passe-t-il si on remplace a et b par des fonctions de x et y ? L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe ∂h +b ∂x Planche 23 Lyon - Cachan z Soient u et φ de classe C de R dans C, 2π-périodiques. Montrer que l’équation v(x)− 2π admet une unique solution pour chaque z pris dans un ensemble à déterminer. 1 Z 2π u(x−t)v(t)dt 0 Planche 24 Lyon Soit φ de classe C ∞ de RZ dans R dont toutes les dérivées successives sont bornées. Donner la +∞ 2 limite en +∞ de I(λ) = e−λx φ(x)dx. −∞ En donner un équivalent en +∞ et un développement asymptotique. École Polytechnique option MP Planche 25 I) Soit A une matrice symétrique réelle d’ordre n et W un sous-espace de Rn de dimension k tel que pour ∀w ∈ W, t wAw > 0. Montrer que A a au moins k valeurs propres strictement positives. Soit A une matrice symétrique réelle d’ordre n. Montrer l’équivalence entre les deux propositions suivantes : A est définie positive. Tous les mineurs principaux de A (les déterminants des sous-matrices carrées extraites de A en gardant les mêmes indices de ligne et de colonne) sont strictement positifs. II) Soit (un ) une suite définie par récurrence : u0 et u1 sont dans Z/pZ (p entier naturel quelconque), et ∀n, un+2 = 2un+1 + un (les opérations d’addition et de multiplication se font donc dans Z/pZ). Cette suite peut-être être périodique ? Planche Sup 26 On considère la suite de Fibonacci définie par u0 = 0, u1 = 1 et un+1 = un + un−1 pour n > 1. Déterminer un en fonction de n. Montrer que, pour (n, p) ∈ N2 , on a p|n ⇒ up |un . Montrer que, pour (p, q) ∈ N2 , on a up∧q = up ∧ uq . Planche Sup 27 I) Soient n matrices A1 , . . . , An de GLn (Z), S = {A1 , . . . , Ak } ; on suppose que ∀i ∈ [1, n], Ai S = S. X k Ai ≡ 0 [k]. Montrer que tr i=1 Soit G un groupemultiplicatif fini de Mn (R). X X Montrer que si tr A = 0, alors A = 0. A∈G A∈G II) Montrer que l’équation xn + nx = 1 admet une solution unique xn ∈ R∗ ; trouver la limite et un équivalent de (xn ). X Donner la nature de la série n! 1 − xn . n n>0 Planche 28 Soit A une partie de C. Pour n > 1, on note Pn,A l’ensemble des polynômes unitaires de degré n à racines dans A. Pour z ∈ / A, minorer {| P (z) | , P ∈ Pn,A }. Montrer que si A est fermée, Pn,A l’est aussi. Que dire de Pn,A si A est compacte ? Ouverte ? Planche 29 I) Soit Q une forme quadratique, et φ la forme polaire associée. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que le cône isotrope de Q soit égal au noyau de φ. II) Soit A une matrice symétrique telle que ses coefficients diagonaux soient ses valeurs propres. Montrer que A est diagonale. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup 30 On dit qu’une suite (un ) est hh presque de Cauchy ii si : ∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n > N, | un+1 − un | < ε. Trouver une suite presque de Cauchy qui ne soit pas de Cauchy. Soient I un intervalle de R, (an ) et (bn ) deux suites de I telles que lim | an − bn | = 0. Montrer n→+∞ qu’il existe une suite (xn ) presque de Cauchy, telle que ∀k ∈ N, ∃j ∈ N, (ak , bk ) = (xj , xj+1 ). Montrer que f , de I dans R, est uniformément continue si et seulement si elle transforme toute suite presque de Cauchy en une suite presque de Cauchy. Si, de plus, I est borné, montrer que f est uniformément continue si et seulement si elle transforme toute suite de Cauchy en une suite presque de Cauchy. Donner un exemple de fonction continue mais pas uniformément continue. Montrer que la fonction hh racine ii est uniformément continue sur R+ . Construire une suite presque de Cauchy dont l’ensemble des valeurs d’adhérence soit R tout entier. Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence d’une suite presque de Cauchy est un intervalle. Planche 31 I) On note S la sphère unité de R3 , A1 , . . . An , B1 , . . . Bn , C1 , . . . Cn , des points de S. n n n X X X 2 2 P Bk = P Ck2 . Montrer qu’il existe P ∈ S tel que P Ak = k=1 k=1 k=1 Quel est l’ensemble des solutions possibles dans chaque cas ? y 1 x II) Montrer que f , défini sur Ω = {(x, y) ∈ R2 , x2 +y 2 > 1} par f (x, y) = x+ 2 , y− , 2 x + y2 x2 + y 2 est un C 1 -difféomorphisme et déterminer son image. Planche 32 Montrer que, si (Sn ) est une suite de matrices de Mn (K), commutant 2 à 2 et toutes nilpotentes, il existe un vecteur X non nul vérifiant ∀n ∈ N, Sn X = 0. Soit (Sn ) une suite de matrices de Mn (K), commutant 2 à 2 et qui possèdent un vecteur propre commun ; montrer qu’il existe un vecteur propre commun a la suite (t Sn ). Planche 33 I) Donner la nature de la série de terme général f (n), où f est C 1 de [1, +∞[ dans R∗+ et telle f 0 (t) que lim = −∞. t→+∞ f (t) Donner un équivalent du reste de la série. II) Que dire d’une matrice A telle que, pour toute matrice P inversible, P A est symétrique ? Planche 34 1 · na(n) II) On dit que deux permutations de Sn , c1 et c2 sont conjuguées, s’il existe une permutation s telle que c1 = s ◦ c2 ◦ s−1 . Soient c1 et c2 deux cycles, P1 et P2 leurs matrices associées ; montrer que c1 et c2 sont conjugués si et seulement si P1 et P2 sont équivalentes. Même question si c1 et c2 sont deux permutations quelconques. I) Pour n ∈ N∗ , on note a(n) le plus grand diviseur premier de n. Donner la nature de Planche Sup X 35 I) On note u, v, w les racines de X 3 + pX + q ∈ C[X] ; trouver le polynôme unitaire de degré minimal dont u2 + v 2 , v 2 + w2 , etw2 + u2 sont les racines. 0 −1 II) Résoudre dans M2 (R), X 2 = . 1 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 36 Trouver le cercle d’aire maximale inclus dans le losange dont les sommets ont pour coordonnées (a, 0), (−a, 0), (0, b) et (0, −b). Montrer qu’il existe une ellipse d’aire strictement supérieure à l’aire de ce cercle, incluse dans le losange. Donner l’équation de l’ellipse d’aire maximale. 2 Soit K un compact, convexe, √ symétrique de R , contenant le disque unité et tel qu’il existe A dans K vérifiant k OA k > 2. Montrer qu’il existe une ellipse contenue dans K d’aire strictement supérieure à π. Planche Sup I 37 I) Montrer que P , à coefficients dans Q, irréductible dans Q[X], n’a que des racines simples dans C. deg(P ) Soit P dans Q[X] ayant une racine x de multiplicité strictement supérieure à ; montrer 2 que x ∈ Q. Soit P dans Q[X],de degré 2n + 1, ayant une racine de multiplicité n ; montrer que P a au moins une racine dans Q. II) Que peut-on dire de A réelle, antisymétrique d’ordre n et telle que A3 = 0 ? Planche 38 On note E l’ensemble des suites réelles dont laX somme des termes converge absolument et F l’application qui, à une telle suite (xn ), associe | xn |. Trouver l’ensemble A des suites telles que f admet une dérivée en (xn ) suivant tout vecteur de E. Montrer que A est d’intérieur vide. F est-elle différentiable ? Planche Sup 39 Soit un sous-espace V de Mn (R) formé de matrices de déterminant nul ; montrer que dim V 6 n(n − 1). Planche 40 Dans un espace euclidien E de dimension n, on donne des vecteurs unitaires u0 , . . . , un non tous situés dans un même demi-espace fermé (c’est-à-dire défini par `(X) > 0, où ` est une forme linéaire non nulle). Lorsque n = 2, montrer que ||u0 + u1 + u2 || < 1. n X Dans le cas général, donner une majoration de ui . i=0 Planche 41 Dans R3 , on considère une quadrique Q d’équation q(X)+`(X) = 0, où q et ` sont respectivement une forme quadratique et une forme linéaire sur R3 ; on suppose que Q n’est pas incluse dans un plan. À quelle condition, portant sur q et `, la quadrique Q est-elle réunion d’une famille de droites (on pourra remarquer que Q passe par O) ? Planche Sup 42 Quels sont les sous-espaces vectoriels de Mn (R) engendrés respectivement par les groupes GLn (R), SLn (R), On (R), SOn (R) ? L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe École Polytechnique − ESPCI option PC Planche 43 0 I) Déterminer un polynôme annulateur de A = 1/t 1/t2 II) Montrer que, si y est une solution bornée de y 00 + t 0 1/t x 1 + x3 ! t2 t puis calculer An . 0 y = 0, alors lim y 0 = 0. x→+∞ Montrer qu’il existe une solution non bornée. III) Soient f et g les projecteurs orthogonaux sur F et G respectivement, sous-espaces de Rn . Montrer que f ◦ g est diagonalisable (on pourra commencer par n = 2 et n = 3). Planche Sup II 44 +∞ X xn · (3n)! n=0 II) Soient deux espaces vectoriels E et F de dimensions respectives n et p, (e1 , . . . , en ) une base de E, (f1 , . . . , fp ) une base de F . Calculer la dimension de G = V ect (ei , fj ), i ∈ [1, n], j ∈ [1, p] . Que peut-on dire de G ? Comment caractérise-t-on un hyperplan ? Trouver une forme linéaire dont le noyau soit G. I) Calculer Planche Sup III 45 n Y k 1 I) Pour f continue de [0, 1] dans R, calculer lim . 1+ f n→+∞ n n k=1 II) φ défini sur Rn [X] par φ(P )(X) = XP 00 (X) + P 0 (X) est-il diagonalisable ? À quelle(s) condition(s) l’équation différentielle λxy 00 + λy 0 + y = 0 admet-elle des solutions polynomiales ? III) Cours : l’union et l’intersection de deux sous-espaces vectoriels en sont-elles ? On démontrera les résultats énoncés. Planche Sup II 46 Z x −t2 Z π/4 2 2 e−x / cos θ dθ. 0 0 Z +∞ 2 2 Montrer que f + g est constante et en déduire e−t dt. I) On donne f (x) = e dt et g(x) = 0 II) Soit M ∈ GLn (R). Montrer qu’il existe O orthogonale et T triangulaire supérieure telles que M = OT (on pourra s’inspirer du théorème d’othonormalisation de Schmidt). Planche Sup I et II 47 I) Soient E, F et G trois espaces vectoriels de dimension finie, a ∈ L(E, F ) et b ∈ L(F, G). Montrer que rg(b ◦ a) = rg a ⇔ Im a ∩ Ker b = {0}. II) Soit f de classe C 1 sur un intervalle I ⊂ R ; déterminer l’équation de la tangente en tout point de la courbe de f . Montrer que si f est C 2 et convexe, la tangente est, en tout point, au dessous de la courbe. III) Existe-t-il des matrices complexes non diagonalisables ? Donner un exemple. Planche Sup II 48 I) Soit A = (aij ) une matrice symétrique réelle de taille n telle que n X aij = 1. i=1 Montrer que 1est valeur propre simple de A. 1 . Soit W = .. et X 0 = AX. 1 0 L’officiel que de la Page Montrer (Xtaupe |W ) numéro est constant. Résoudre le système différentiel X 0 = AX. 2 c MMXII Éditions Officiel de la Taupe École Polytechnique − ENS Cachan option PSI Planche 50 Z +∞ Pour f ∈ L1 (R, R), on pose F (x) = | f (t + x) − f (t) | dt. −∞ Donner l’ensemble de définition de F . Étudier sa parité et sa limite en +∞. Planche Sup 51 On donne une fonction f continue et injective d’un intervalle I ⊂ R dans R. On note T = {(x, y) ∈ I 2 , x < y}. Pour t ∈ [0, 1], on pose u(t) = (1 − t)x1 + tx2 et v(t) = (1 − t)y1 + ty2 où (x1 , y1 ) et (x2 , y2 ) sont dans T . Montrer que ∀t ∈ [0, 1], u(t), v(t) ∈ T et en déduire que f est strictement monotone. Soit f dérivable sur I telle que ∃(a, b) ∈ I 2 , f 0 (a)f 0 (b) < 0 ; à l’aide de la question précédente, montrer que ∃c ∈ ]a, b[, f 0 (c) = 0. Quel théorème peut-on ainsi montrer ? Déterminer f , deux fois dérivable de R dans R, ne s’annulant pas et telle que | f 00 | = f . Planche 52 n n On donne f (x) = (−1) x + n X ck xn−k et (a1 , . . . , an ) ∈ Rn . k=1 Donner une condition nécessaire pour qu’il existe une matrice M dont le polynôme caractéristique et les coefficients diagonaux soient, respectivement, f et (a1 , . . . , an ). Montrer que cette condition est suffisante. a1 1 0 ... 0 .. .. . 0 . a2 1 . . . . On cherchera M sous la forme .. .. .. .. 0 et on pourra utiliser la famille .. . 1 0 ... 0 −λn . . . . . . −λ2 an k Y U0 = 1, Uk = (X − ai ) pour k ∈ [1, n]. i=1 Montrer que A et B, carrées d’ordre n à coefficients complexes, telles que rg(AB − BA) 6 1 ont une valeur propre commune. Planche 53 On note E l’espace vectoriel des applications de classe C 2 de [0, 1] dans C, nulles en 0 et en 1, et F l’espace vectoriel des applications continues de [0, 1] dans C. On munit ces espaces de la norme de la convergence uniforme. Montrer que l’application φ, définie par φ(f ) = f 00 est un isomorphisme de E dans F . Z 1 Soit g ∈ F . Montrer que G(x) = | x − t | g(t)dt est de classe C 2 sur [0, 1] et calculer G00 . 0 Trouver une application k de [0, 1]2 dans C telle que : Z 1 −1 ∀g ∈ F, φ (g)(x) = k(x, t)g(t)dt. 0 Existence et calcul de sup φ−1 (g) ∞ . k g k∞ 61 Trouver la borne supérieure de k sur [0, 1]2 . L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup 54 On cherche toutes les fonctions f , strictement croissantes et bijectives de R dans R, vérifiant f (x) + f −1 (x) = 2x. Donner des exemples et montrer que f est continue. Montrer que ∃d ∈ R, Sd = {x ∈ R, f (x) = x + d}∅ et que ∀x ∈ Sd , x + d ∈ Sd . Soit x ∈ Sd et d0 < d ; montrer que si x 6 y < x + (d − d0 ), alors y ∈ / Sd0 ; montrer ensuite que la condition x 6 y suffit (on pourra s’intéresser à n tel que x + n(d − d0 ) 6 y 6 x + (n + 1)(d − d0 )). Soit d0 < d00 < d, tels que Sd et Sd0 soient non vides ; montrer que Sd00 est aussi non vide. Montrer que toutes les solutions du problème sont de la forme f (x) = x + d. Planche Sup 55 I) Montrer que P ∈ R[X], positif, peut s’écrire comme somme des carrés de deux polynômes. II) Montrer que l’équation xex = n admet une unique solution xn et trouver un équivalent de xn en +∞ Trouver un équivalent en +∞ de yn = xn − ln n. Planche 56 Soit C une matrice complexe de taille n ; on note C ∗ = t C̄. Montrer que si A vérifie A∗ = A et ∀X ∈ Cn , t X̄AX > 0, alors elle est inversible. Dans cette question on suppose que B = B ∗ ; montrer que A−1 B a ses valeurs propres réelles et en déduire que det A 6 | det(A + iB)|. Dans cette question on suppose que la partie imaginaire de t XBX est négative ; montrer que l’inégalité précédente est toujours vraie. On suppose que B = B ∗ et que n > 1 ; montrer que l’on peut améliorer l’inégalité en det A + | det B| 6 | det(A + iB)|. Planche Sup 57 Soient f continue et dérivable sur R, I un intervalle de R, (x, y) ∈ I 2 . On pose φ(t) = f (x) − f (t) x−t f (y) − f (t) ; on remarque que φ et ψ sont continues sur I\{x, y}, prolongeables par y−t continuité en x et y. Donner la définition d’un intervalle, montrer que φ(I) et ψ(I) en sont et qu’ils sont d’intersection non vide. Montrer que f 0 vérifie le théorème des valeurs intermédiaires (on pourra s’intéresser à φ(I)∪ψ(I)). f (x) On suppose f p fois dérivable sur R et on suppose qu’il existe n < p tel que lim = 0. x→∞ xn On veut montrer que ∃c ∈ R, f (p) (c) = 0 ; justifier que l’on peut se contenter d’étudier le cas n = p − 1. Écrire la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre p − 1 en a. On suppose que f (p−1) (a) > 0 ; montrer que ∃d ∈ R, f (p) (d) < 0. Montrer l’existence de c. et ψ(t) = Concours Commun Centrale − Supélec option MP Planche 58 cos(ax) − 1 1 Pour α > 1 on pose a = α et on définit φ sur ]0, π] par φ(x) = · On admet que sin x 2 1 )x n sin (n + X 2 cos(kx) = −1· x 2 2 sin k=1 2 Z 1 dt · Pour x ∈ ]1, +∞[, on note I(x) = 1 + tx 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Z π Déterminer la limite en +∞ de Jn = φ(x) sin (n + 1 )x dx. 2 O n Z π X sin(aπ) Montrer que cos(ax) cos(kx)dx = 1 Jn + π − et en déduire la convergence de 2 2 2a k=1 0 X (−1)n−1 · 2 2 n α − 1 k=1 Calculer la somme de cette série. X (−1)k Montrer que converge et que sa somme vaut I(α). 1 + kα k>1 Planche Sup 59 Soit f de classe C 1 sur R, vérifiant f (0) = f (1) = 0, f 0 (0) ∈ ]−1, 0[ et ∀x ∈ ]0, 1[, f (x) ∈ ]−x, 0[. Faire un schéma de la situation sur [0, 1]. Soit (xn ) définie par x0 ∈ [0, 1] et xn+1 − xn = f (xn ). Que dire de la suite si x0 = 0 ou si x0 = 1 ? Si x ∈ ]0, 1[ ? 1 Montrer que ∃n0 ∈ N, n > n0 ⇒ ∃!φ(n) ∈ N, xφ(n)+1 6 n < xφ(n) . Trouver un équivalent de φ(n) en +∞. Planche 60 I) Soient A et B complexes, carrées d’ordre n et n’ayant chacune qu’une seule valeur propre. A C Donner une condition nécessaire et suffisante pour que M = soit diagonalisable. 0 B II) Montrer que si A ∈ Mn (R) vérifie At AA = In , alors A = In . Montrer que si A ∈ Mn (C) vérifie At AA = In , alors A est diagonalisable. Planche 61 avec Maple I) Trouver une équation cartésiennede l’ensemble C des points equidistants dans R3 du plan x=z P : x + y + z = 0 et de la droite D : . y=0 Représenter cette surface à l’aide du logiciel. Que peut-on dire ? Isoler la partie quadratique de l’équation trouvée et retrouver l’observation faite. Déterminer les caractéristiques de C. II) Montrer que l’ensemble des matrices symétriques Sn (R) et celui des matrices antisymétriques An (R) sont supplémentaires et orthogonaux dans Mn (R) muni du produit scalaire (A|B) = tr(At B). On note E l’ensemble des matrices équidistantes de Sn (R) et de An (R). Montrer que E = {A ∈ Mn (R), tr(A2 ) = 0}. Est-il fermé ? Borné ? Préciser son intérieur. Planche Sup 62 On note fn (x) = −1 + n X xk · k k=1 Montrer que ∀n > 1, ∃xn ∈ ]0, 1[, fn (xn ) = 0. Montrer que (xn ) est croissante et déterminer sa limite l. Montrer que ∃b > 0, ∃q ∈ ]0, 1[, xn − l < bq n . Planche 63 avec Maple Pour x > 0 on définit les suites de fonctions u(n, x) par u(0, x) = x, u(n+1, x) = u(n, x)2 +u(n, x) ln u(n, x) et v(n, x) = · 2n Calculer les 20 premiers termes des deux suites pour x = 2. Que peut-on conjecturer ? Montrer que la série de terme générale v(n+1, x)−v(n, x) est convergente et en déduire l’existence 1 de a(x) tel que v(n, x) − a(x) = o n . 2 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Montrer que u(n, x) ∼ exp a(x)2n lorsque n tend vers l’infini. X 1 1 On admet que a(x) = ln x + n+1 ln 1 + u(n, x) ; montrer que a est continue sur ]0, +∞[. 2 n>0 Tracer le graphe de ln x + 20 X 1 n+1 n=0 2 ln 1 + 1 sur [0, 20] ; commenter l’allure de la courbe. u(n, x) 1 X 1 à 2 termes, lorsque x tend u(n, x) 2 n=0 vers l’infini, avec Maple, puis, sans l’aide de Maple, un développement asymptotique à trois termes de a(x). Donner un développement asymptotique de 1 n+1 ln 1 + Planche Sup 64 Soient f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F, G) où E, F et G sont de dimension finie. Montrer que rg(g ◦ f ) 6 min(rg f, rg g) On choisit E = G = Rp et F = Rn . On suppose g ◦ f = IdRp ; trouver la nature et le rang de f ◦ g. On suppose que f ◦ g est un projecteur de Rn ; donner son rang ainsi que les rangs de f et g. Planche 65 avec Maple Montrer que 3, 7 et 13 peuvent s’écrire comme une somme de 4 carrés d’entiers. Montrer que (x2 + y 2 + z 2 + w2 )(x02 + y 02 + z 02 + w02 ) s’écrit comme le produit des quatre facteurs suivants : xx0 + yy 0 + zz 0 + ww0 ; xy 0 − yx0 − zw0 + wz 0 ; xz 0 − yw0 − zx0 + wy 0 ; xw0 − yz 0 − zy 0 + wx0 . En déduire la décomposition en somme de quatre carrés de : 273 = 3 × 7 × 13. p−1 } ; montrer que les classes des Soient p un nombre premier impair et x ∈ A = {0, 1, . . . , 2 x2 + 1 dans Z/pZ sont deux à deux distinctes. Montrer que ∃(x, y) ∈ A2 , x2 + 1 = y 2 . Montrer qu’il existe un entier m, strictement inférieur à p, tel que mp s’écrive comme la somme de quatre carrés. Planche Sup 66 On dit que f , de R dans R, vérifie la propriété P si et seulement si elle admet une limite à droite et à gauche en tout point a ; on notera respectivement f (a+ ) et f (a− ). Montrer que toute fonction continue et toute fonction continue par morceaux vérifient P . Soit f vérifiant P et Σ = {y ∈ R, f (y + ) + f (y − ) > 0}. Montrer que, pour a ∈ Σ : f (a+ ) + f (a− ) + − ∃η > 0, ∀y ∈ ]a − η, a + η[\{a}, | f (y ) + f (y ) | 6 · 2 En déduire l’existence de η ∈ Q tel que : f (a+ ) + f (a− ) + − ∀y ∈ ]a − η, a + η[\{a}, | f (y ) + f (y ) | 6 · 2 Montrer que les points de discontinuité de f sont dénombrables. Planche 67 I) Rappeler la définition d’une fonction convexe de Rn dans R. Soit f convexe ; montrer que si B est une partie bornée de Rn alors f (B) est bornée. Soient S la sphère unité, B la boule fermée unité pour la norme euclidienne. Soit M = sup f (x) ; x∈S montrer que f (u) > (1 + kuk) − M kuk. Montrer que f est continue en 0. n Montrer que f est continue Z πsur R . Peut-on avoir mieux ? cos(nx) − cos(ny) II) Existence de In (y) = dx. cos(x) − cos(y) 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 68 Z +∞ e−x dt est C 1 sur R∗ . + 1 + t2 0 1 Montrer que g vérifie y 00 + y = x · Z +∞ sin t dt est C 1 sur R∗ et vérifie la même équation que g. Montrer que f (x) = + t +x 0 Montrer que g(x) = Déterminer les limites de f et g en +∞. Z Montrer que f = g et en déduire la valeur de f (x) = 0 +∞ sin t dt. t Planche 69 Montrer que si u et v sont deux endomorphismes qui commutent, les sous-espaces propres de u sont stables par v. Soit Gn un sous-groupe de GLn (C) dont toutes les matrices vérifient A2 = In . Montrer que toutes les matrices de Gn sont diagonalisables et que Gn est commutatif. Montrer qu’il existe P inversible telle que ∀A ∈ Gn , P −1 AP est diagonale (on pourra procéder par récurrence). Montrer que Gn est de cardinal fini de la forme 2d avec d 6 n. Montrer qu’il n’existe aucun isomorphisme liant Gn ⊂ GLn (C) et Gm ⊂ GLm (C) pour nm. Planche Sup 70 avec Maple Étudier la courbe C d’équation Y 2 = X 3 − X. Construire un polynôme F non nul (à deux indéterminées), que doit annuler un couple (a, b) de scalaires, pour que les droites d’équation Y = a(X + 1) et Y = bX aient en commun un point de C. Étudier alors la courbe d’équation F (X, Y ) = 0 ; on mènera notamment l’étude locale en (0, 0), celle des branches infinies et on donnera l’allure de la courbe. Planche 71 On désigne par E l’espace vectoriel complexe des fonctions 2π-périodiques définies et continues Z 2π 1 f (t)g(t)dt. sur R, à valeurs complexes, et on le munit du produit scalaire hermitien (f |g) = 2π 0 Quelles sont les valeurs propres et les sous-espaces propres de Φ qui, à f ∈ E, associe Φ(f ) défini Z x+π/2 1 par Φ(f )(x) = f (t)dt ? π x−π/2 Pour (f, g) ∈ E 2 , exprimer Φ(f )|g à l’aide des coefficients de Fourier exponentiels de f et g. Pour N > 0, on désigne par SN l’endomorphisme de E qui à f associe la somme à l’ordre N de sa série de Fourier. Montrer que |||Φ − Φ ◦ SN||| tend vers 0. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Concours Commun Centrale − Supélec option PC Planche 72 ! x I) Dans R3 euclidien, trouver le lieu S des points équidistants de l’axe Oz et de D = { 1 − x , x ∈ R}. 0 Trouver toutes les droites affines incluses dans S. S est-il une réunion de droites affines ? II) Soient a, b et c, trois endomorphismes d’un espace E de dimension finie n > 1, vérifiant a ◦ b − b ◦ a = c, a ◦ c = c ◦ a et c ◦ b = b ◦ c. Montrer que a est non inversible (on pourra raisonner par l’absurde et utiliser la trace). Montrer que Ker c est stable par a et b. Montrer que a, b et c ont au moins un vecteur propre commun (on pourra utiliser les endomorphismes induits sur Ker c). Montrer, par récurrence sur n, que a, b et c peuvent être représentés par des matrices triangulaires supérieures. Planche Sup 73 I) Soit θ ∈ R. Pour n ∈ N, on définit An ∈ Mn (R) de coefficient général aij par aii = 2 cos θ, aij = −1 si j = i + 1 ou si j = i − 1, tous les autres étant nuls. Calculer le déterminant de An . II) Soit P ∈ R[X], on dit que P est positif si, pour tout x de R, P (x) > 0. Le but de l’exercice est de montrer que tout polynôme P positif peut s’écrire sous la forme P = A2 + B 2 , avec (A, B) ∈ R[X]2 . Soit P un polynôme positif non constamment nul, montrer que toute racine réelle de P est de multiplicité paire. Soit P un polynôme positif de degré 2, montrer que P peut s’écrire sous la forme P = A2 + B 2 . Soit A, B, C et D quatre polynômes de R[X] ; le produit du polynôme A2 + B 2 par C 2 + D2 peut-il s’écrire comme la somme des carrés de deux polynômes de R[X] ? Conclure. Soit (A, +, .) un anneau commutatif. Soit G = {a2 + b2 , (a, b) ∈ A2 }. G est-il stable par somme ? Par produit ? Planche Sup 74 Représenter Γ : x2 + 2xy + 4y 2 − 1 = 0. Afin de décrire la courbe, on utilise le paramétrage normal x(t), y(t) (le vecteur dérivé est de norme 1). Donner une équation vérifiée par les coordonnées du vecteur T~ défini dans le repère de Frénet. ~ en fonction de x et y. En déduire les coordonnées des vecteurs T~ et N ~ dT Donner une équation vérifiée par les coordonnées du vecteur · dt ~ dT En déduire les coordonnées de en fonction de x et y. dt Donner le rayon de courbure de Γ en fonction de x et y. √ √ 1 1 Soit le paramétrage 1 − √ cos( 3t), √ sin( 3t) . 3 3 Calculer le rayon de courbure en tout point de la courbe plane ainsi définie. Vérifier que ce paramétrage correspond à la courbe Γ. Vérifier que l’expression de la courbure est identique à celle déjà obtenue. Planche 75 x=u I) Préciser les points réguliers de la surface S d’équations y = uv z = v2 Donner une équation cartésienne du plan tangent P à S en M0 (1, 1, 1). Donner des conditions sur u et v pour que M (u, v) ∈ S ∩ P . Montrer que S ∩ P est la réunion d’une droite et d’une courbe dont on précisera la nature. ( L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe II) Déterminer le rang de M = 0 C L α ∈ Mn+1 (R), où C est une matrice-colonne, L une matrice-ligne et α un réel. Si rg M = 2, M est-elle diagonalisable ? Planche Sup II 76 Z I) Ensemble de définition et continuité de f (x) = 0 +∞ 2 e−xt dt. 1 + t2 Trouver la limite de f en +∞. Montrer que f vérifie une équation différentielle du premier ordre et en déduire la valeur de Z +∞ 2 e−u du. 0 II) Étude complète et tracé de ρ(θ) = tan θ. Planche Sup II 77 I) Donner le développement en série entière de f (x) = ln(1 + x + x2 ). ∂2f ∂2f 2 2 II) Soit f de classe C sur R à valeurs dans R et vérifiant + 2 = 0. ∂x2 ∂y ∂g ∂f ∂g ∂f = et =− Montrer qu’il existe g de classe C 2 sur R2 à valeurs dans R, telle que ∂x ∂y ∂y ∂x (on pourra utiliser deux intégrales). Z 2π Montrer que φ(r) = f (r cos θ, r sin θ)dθ est de classe C 1 (on se placera sur [−R, R] et on 0 ∂f ∂f ). + utilisera Mr = sup ∂y x2 +y 2 6R ∂x Montrer que rφ0 (r) = 0 et conclure que φ est constante. Z 2π Qu’en est-il de f (a + r cos θ, b + r sin θ)dθ ? 0 Planche 78 avec Maple N X e−nx · ∀N > 2, on note SN = n2 − 1 n=2 Tracer simultanément S2 , S5 , S10 , S20 ; comment semble se comporter Sn en +∞ ? Pour quelles valeurs de x a-t-elle une limite, que l’on notera f (x) en +∞ ? Montrer que f est continue sur son ensemble de définition et calculer f (0). Montrer que f est C 2 sur R∗+ . Z +∞ Calculer f (x)dx. 0 Planche Sup I 79 avec Maple I) Montrer que, si (Un ) et (Vn ) sont deux suites de réels et si Vn ne s’annule jamais, Un Un − Vn = o(Vn ) ⇔ lim = 1. n→+∞ Vn On note f (x) = x + ln x ; montrer qu’il existe un unique réel xn tel que f (xn ) = n ; en donner un équivalent en +∞ et faire un développement limité à 3 termes. II) Convergence, pour p ∈ {2, 3, 4} de la série de terme général Un = sin(π(1 + np )1/p ). On remplace p par un réel compris strictement entre 0 et 2 ; donner une valeur approchée de la somme partielle d’ordre N , et faire une conjecture quant à la convergence de la série. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup I 80 I) Montrer que l’ensemble des similitudes vectorielles d’un espace E euclidien, est un groupe pour la loi ◦. Montrer qu’une similitude vectorielle conserve l’orthogonalité. Réciproquement, soit f un endomorphisme de E qui conserve l’orthogonalité. Soient m, n deux vecteurs unitaires de E ; montrer que ||f (m)|| = ||f (n)||. Montrer que ∃a > 0, ∀x ∈ E, ||f (x)|| = a||x|| et en déduire que f est une similitude vectorielle. II) Montrer que les matrices de A2 = {M ∈ Mn (C), M 0, M 2 = 0} sont toutes semblables. Même question pour n = 3. Planche Sup 81 avec Maple Montrer que l’équation ex = xn avec n > 2 possède une unique solution xn sur [0, n]. Calculer les xn pour n ∈ {10p, p ∈ [1, 10]}. Que peut-on dire de la suite (xn ) ? Montrer ce résultat. On notera l la limite de la suite (xn ). a b 1 A l’aide des valeurs calculées, déterminer a et b réels tels que xn − l = n + 2 + o 2 . n n Trouver un développement asymptotique de la suite à l’ordre 5. Montrer que l’équation possède une unique solution yn sur [n, +∞]. Étudier la suite (yn ). Planche 82 avec Maple √ √ I) Tracer la courbe d’équation f (x, y) = y 2 (5 + 2y) − 3x2 (y + 2) = 0. −−→ Déterminer ses points doubles et les points pour lesquels grad f = 0. Que remarque-t-on ? 1 1 1 Tracer la surface S d’équation + + = 1. x−y y−z z−x Déterminer sa directrice d, puis donner son équation dans un repère orthonormé direct du type (O, v1 , v2 , d). Trouver la courbe Cs intersection de S et d’un plan orthogonal et faire le lien avec la courbe étudiée en premier lieu. Planche Sup I 83 π π I) Résoudre y 0 (x) = y(x) tan x − cos2 x sur ]− , [. Z +∞ 2 2 √ dx II) Trouver p ∈ N tel que ∀n > p, In = existe. xn + x−n 0 Étudier la convergence de (In ) et en donner un équivalent en +∞. Planche 84 avec Maple Z 1 P (x) p φ(P ) = dx est-elle définie sur R2n−1 [X] ? −1 1 − x2 Montrer que φ est une forme linéaire. Pour n = 4, calculer les images par φ des vecteurs de la base canonique. n (2k − 1)π πX P cos est une forme linéaire. Montrer que ψ, définie par ψ(P ) = n n k=1 Pour n = 4, calculer les images par ψ des vecteurs de la base canonique. Conclure. Montrer que la famille définie par : T0 = 1, T1 = X et Tp+1 (X) = 2XTp (X) − Tp−1 (X) est une base de R2n−1 [X]. Montrer que Tp (cos t) = cos(pt) puis calculer φ(Tp ) et ψ(Tp ). L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup 85 I) Montrer que Z(i) = {a + ib, (a, b) ∈ Z2 } est un anneau commutatif. Donner ses éléments inversibles. 2 Montrer que ∀(x, y) ∈ Z(i) × Z(i)∗ , ∃(q, r) yq + r avec | r | < | y |. ∈2 Z(i)2 , x = 2 x + y + z − 2y − 4z = 0 II) Caractériser la courbe Γ d’équations x+y+z−1=0 Déterminer l’équation cartésienne de l’ensemble F des droites passant par O et un point de Γ. Planche 86 avec Maple Z +∞ 2 e−t Soit (fn ) définie par fn (x) = −x2 /tn dt ; calculer fn (0). 0 Calculer f2 (x) pour x ∈ {1, 2, 3, 4, 5} puis dans le cas général. Tracer fn pour n ∈ {1, 2, 3, 4, 5} et pour x ∈ [0, 3]. Commenter. Donner le domaine de définition de fn et étudier la continuité de fn sur son domaine de définition. Montrer que fn est dérivable sur R∗+ . Trouver une équation différentielle vérifiée √ par f2 ; retrouver ce résultat par calcul direct (on effectuera le changement de variable t = xu). Planche 87 avec Maple On note (e1 , . . . , en ) la base canonique de Rn et on définit f par ∀i ∈ [1, n − 1], f (ei ) = ei+1 et f (en ) = e1 . Donner une procédure qui permet d’écrire la matrice A de f . Donner le polynôme caractéristique de A et le factoriser dans R[X]. On définit les Ri comme les sous-espaces associés aux polynômes réels de cette décomposition : 2 par exemple, si P = (X − a)(X 2 + αX + β), R1 = Ker(f − aId) et R2 = Ker(f L + αf + βId). Donner une base de chacun de ces sous-espaces. Montrer que E = Ri et donner la représentation matricielle de f dans une base adaptée à cette décomposition. Factoriser le polynôme caractéristique de A dans C[X] et réduire f (on donnera la nouvelle matrice et la matrice de passage). Trouver un lien entre les deux réductions effectuées. Planche 88 1/3 I) Soit f (x) = (x + sin x) −x 1/3 Z +∞ . f (x)dx converge-t-elle ? Converge-t-elle absolument ? 0 0 II) Résoudre l’équation différentielle y = tan y, donner les intervalles de définition des solutions maximales et tracer les courbes intégrales. Concours Commun Centrale − Supélec option PSI Planche Sup II 89 I) Soient f et g deux endomorphismes auto-adjoints tels que f 3 = g 3 . Montrer que Ker f = Ker g puis que f = g. Qu’en est-il si f 2 = g 2 au lieu de f 3 = g 3 ? II) Montrer que l’application qui, à P (X) ∈ Rn [X], associe P (X) + P (X − 1), conserve le degré. Discuter du nombre de solution(s) de P (X) + P (X − 1) = Q(X) où Q est un polynôme connu. Quelle est la forme de l’espace solution S de P (X) + P (1 − X) = Q(X) ? Donner S. Planche Sup II 90 avec Maple Z +∞ dt I) Montrer que In = 2 n existe pour n > 1 et calculer les trois premiers termes. −∞ (3 + t ) Trouver une formule de récurrence permettantPde calculer In et calculer les 20 premiers termes. Étudier la suite (In ). Quelle est la nature de In ? II) Tracer Cb : 3x2 + 4y 2 + 2bx − b2 = 0 pour b = 1 et b = 2. Reconnaı̂tre b et la caractériser : foyers, excentricité, etc. Donner son équation polaire. Z Z Cp Calculer x2 + y 2 dxdy sur le domaine K délimité par Cb . K L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup I 91 ! 1 0 0 I) Soient x un irrationnel et Ax = 0 cos(2πx) − sin(2πx) . 0 sin(2πx) cos(2πx) Montrer que Ex = {Anx , n ∈ Z} est un groupe commutatif pour ×, isomorphe à (Z, +). En est-il de même pour x rationnel ? II) Soit u un endomorphisme d’un espace vectoriel normé E, vérifiant ∀x ∈ E, k u(x) k 6 k x k. Montrer que E est somme directe de Im(u − IdE ) et de Ker(u − IdE ). p 1 X k Montrer que vp (x) = u (x) tend vers v(x) quand p tend vers +∞, puis que v est un p+1 k=0 endomorphisme dont on déterminera les éléments caractéristiques. Montrer que (vp ) converge dans L(E). Planche 92 avec Maple Résoudre y 00 = (1 + x)y 0 + y et tracer quelques courbes pour y(0) = 1. Donner le développement de Taylor à l’ordre 16 de la solution vérifiant y(0) = y 0 (0) = 1. Quelle conjecture peut-on émettre ? On note In le nombre d’applications f de [1, n] dans lui-même, vérifiant f ◦ f = Id. Montrer que In+2 = In+1 + (n + 1)In . Calculer In pour n ∈ [1, 15]. X In xn est non nul. Montrer que le rayon de convergence R de n! 1 Pour x ∈]−R, R[, montrer que la somme F (x) de cette série vaut · Donner In en fonction x+x2 /2 e de R et n et vérifier avec Maple. Planche 93 P P I) Montrer que, si (an ) est une suite réelle convergeant vers 0, an et an + an+1 ont même comportement. Que dire si (an ) ne tend pas vers 0 ? 1 · II) Convergences simple et uniforme sur R de la suite de fonctions (fn ) définie par fn (x) = 1 + |x − n| Z Calculer fn2 . R Soit g continue de RZdans R, de carré intégrable. Montrer que lim fn g = 0 (on s’attachera à démontrer l’existence des intégrales mises en n→+∞ jeu). R Planche 94 avec Maple Soit fA défini sur M2 (R) par fA (M ) = AM − M A où A est une matrice fixée. Écrire la base canonique de M2 (R) et la matrice de cette base. fA dans 0 α Dans cette question, on choisit A = ; montrer que A est diagonalisable si et seulement 1 β si fA l’est. Dans lecas général, montrer que si A et I2 sont libres, A est semblable à une matrice de la forme 0 α ; déterminer α et β. 1 β Montrer que A est diagonalisable si et seulement si fA l’est. Planche 95 Z n t n X k x x I) Montrer la convergence simple sur ]0, 1[, de la suite de fonctions (fn ) définie par fn (x) = − k t 1 k=1 Cette convergence est-elle √ uniforme ? II) Montrer que g(x) = x2 − 1 est un C 1 -difféomorphisme de ]1, +∞[ dans R∗+ . L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Z +∞ pdx après avoir justifié son existence. 1 x x2 − 1 +∞ X ∗ p m Pour m ∈ N , justifier l’existence de Sm = , puis calculer sa limite quand m 2 − m2 n n n=m+1 tend vers +∞. Calculer Planche Sup I 96 I) Résoudre dans C, (z + 1)n = e2ina et en déduire une factorisation de P (X) = (X + 1)n − e2ina . n−1 Y En déduire, à l’aide de P (0), la valeur de sin a + kπ . n k=0 A A2 II) Trouver les matrices A ∈ Mn (R) telles que B = soit diagonalisable. 0 A 2A 2A2 Même question si B = . 3A 2A Planche 97 avec Maple Z 1 Justifier l’existence de I(x) = ln t ln(1 − tx )dt. 0 X 1 Montrer que I(x) = 2 · Tracer I(x). k(kx + 1) n>1 Est-elle dérivable ? Monotone ? Montrer qu’elle tend vers +∞ en 0. A Donner sa limite en +∞ et montrer qu’elle y est équivalente à 2 où A est une somme. x −2 Écrire une procédure permettant de calculer A à 10 près. Planche 98 avec Maple Arc sin x et étudier sa monotonie sur I. 3 Donner le plus grand intervalle ouvert J sur lequel f est infiniment dérivable et l’équation différentielle d’ordre 2, notée (E), vérifiée par f sur J. Montrer que f est développable en série entière sur ] − R, R[, où R est à préciser, et exprimer sa somme. Calculer les coefficients d’ordre 3, 5, 7 de la somme associée à f Donner l’ensemble des solutions de (E). √ 3 Trouver g continue sur ] − 1, 1[, solution de (E) et vérifiant g(0) = · Est-elle continue en −1 ? 2 en 1 ? Donner l’intervalle de définition I de f (x) = sin Planche 99 I) P On posea f (x) = ln | x | si x est non nul et f (0) = 0 ; étudier, selon a, la convergence de f cos(n ) . Z +∞ t II) Pour quels entiers n, In = dt est-elle définie ? sin t + tn 0 Donner la limite I de (In ) sous forme d’une intégrale. Calculer lim n(In − I) (on pourra faire un changement de variable). n→+∞ Planche Sup 100 avec Maple 1 1 = Xn + n · X X Trouver une relation entre Pn , Pn+1 et Pn+2 . Expliciter les Pn pour 0 6 n 6 15 et représenter les 7 premiers. Quel est le degré de Pn ? Son coefficient dominant ? Trouver ses racines (on pourra poser X = eiθ ). Montrer que ∀n ∈ N, ∃!Pn ∈ R[X], Pn X + L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup Planche Sup II 101 avec Maple n Y ln(k) − p 1 . Tracer les couples [n, u(n, p)] pour 1 6 n 6 100, On donne u(n, p) = p 2p + 1 k=1 ln(k) + p + 1 p = 0, 5 et p = 150. Que peut-on conjecturer pour la limite ? Le prouver sur Maple et au tableau. Soit F de classe C 1 sur [a, b] ⊂ R et deux fois dérivable sur ]a, b[ ; montrer que : (b − a)2 (on pourra utiliser φ(x) = F (x)−F (a)−F 0 (x)( ∃c ∈]a, b[ tel que F (b) = F (a)+F 0 (b)(b−a)+F 00 (c) 2 où A est constante judicieusement choisie). n X π cos kπ · Tracer [n, a(n)] pour 1 6 n 6 100. Que peut-on conjecturer On donne a(n) = 2n 2n k=1 pour la limite l ? Le montrer et donner un équivalent de l − a(n). 102 I) Montrer que si f , endomorphisme d’un espace E de dimension finie, est diagonalisable, alors Ker f et Im f sont supplémentaires dans E. La réciproque est-elle vraie ? II) Donner l’équation générale d’une conique f (x, y) = 0. Soient Pla parabole d’équation f (x, y) = 0 et D la droite passant par A(a, b) et dirigée par α u= ; montrer que D est tangente à P si et seulement si f (a + αt, b + βt) = 0 admet une β racine double. Donner la ou les parabole(s) passant par ω(1, 1) et ω 0 (2, 0), tangente(s) à Ox et Oy. Planche 103 avec Maple On note An la matrice dont les coefficients diagonaux valent alternativement −1 et 1 et dont tous les autres coefficients valent 1. Déterminer les valeurs propres et les dimensions des sous-espaces propres associés de An pour 2 6 n 6 8. Quelle conjecture faire sur la dimension des sous-espaces propres de An ? On suppose n > 6 ; minorer, en fonction de n, la dimension des sous-espaces propres associés à une valeur propre multiple. Déterminer les termes diagonaux de A2n et en déduire sa trace. Donner toutes les valeurs propres de An . Planche 104 I) Soient (an ) et (bn ) deux suites réelles positives. 1 converge. nbn 1 Si lim an = lim bn = +∞, la série de terme général converge-t-elle ? n→+∞ n→+∞ abnn II) Soit f de classe C n de R dans R. n 1 X n Étudier lim (−1)n−k f (a + kh). k h→+∞ hn k=1 Montrer que si lim bn = +∞, la série de terme général n→+∞ Planche 105 avec Maple Z t s(1 − s)ds 3 Dans R euclidien, on pose L(t) = 0 Z 1 · s(1 − s)ds 0 Expliciter L(t) sur [0, 1], l’étudier et tracer sa courbe Soient A1 (−1, 1, −1), A2 (−1, −1, 1), A3 (1, −1, −1), A4 (1, 1, 1). Déterminer les ni (ai , bi , ci ) et les di pour i ∈ {1, 2, 3, 4} tels que < ni |Aj > +di = δij pour j ∈ {1, 2, 3, 4}. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe On pose fi (x, y, z) =< ni |Ai > +di et G(x, y, z) = 4 X 4 X L fi (x, y, z) ; calculer fi (x, y, z) puis i=1 i=1 expliciter G(x, y, z) Tracer la surface d’équation G(x, y, z) = 1 ; est-ce une quadrique ? Le segment [A1 A2 ] lui appartient-il ? Déterminer les points critiques de G(x, y, z). Montrer que G(x, y, z) admet un maximum et un minimum sur le compact ∆ = (x, y, z), i ∈ {1, 2, 3, 4}, 0 et les déterminer. Concours Commun Mines − Ponts option MP Planche 106 I) Soit une suite (un ) strictement positive et convergente vers 0 ; on note vn = Sn = n X un+1 où Sn uk . k=0 Montrer que P un et P vn ont même nature. II) Montrer que A, antisymétrique d’ordre 2n, est semblable à C 0 0 0 où C est inversible d’ordre pair. Planche Sup I et II 107 I) Montrer l’existence et l’unicité d’un polynôme P de degré 2n+1 à coefficients entiers, vérifiant : P (1) = 1, ∀k ∈ [0, n], P (k) (0) = 0 et ∀k ∈ [1, n], P (k) (1) = 0. II) Soit (un ) une suite réelle vérifiant : u0 = 0 ; u1 = 1 ; ∀p > 0, u2p > u2p+1 ; (u2p ) est strictement croissante ; (u2p+1 ) est strictement décroissante. Montrer qu’il existe un réel a qui n’est pas élément de la suite. Montrer que ce résultat reste vrai pour une suite quelconque et en déduire un résultat connu. Z 1 n III) Soit un = f (t) dt où f est continue, strictement positive sur [0, 1]. Quelle est la nature 0 un+1 1/n (on pourra montrer que si lim vn = 1, (vn ) tend de la suite de terme général vn = u n→+∞ n aussi vers 1) ? Planche Sup II 108 I) Soit A ∈ Mn (C) dont le polynôme caractéristique est scindé et à racines simples ; montrer que (In , A, . . . , An−1 ) est libre. Soit B ∈ Mn (C) telle que AB = BA ; montrer que B est combinaison linéaire de la famille (In , A, . . . , An−1 ). II) Montrer qu’il existe un unique réel xn dans [nπ, (n + 1)π], tel que th xn = cotan xn . π π Montrer que xn = nπ + + o(1). Donner un équivalent de nπ + − xn . 4 4 Planche 109 Z I) Pour x ∈ / {−1, 0, 1}, on pose In (x) = 0 π cos(nt) dt. 1 + x − 2x cos(nt) 2 Relier I1 et I0 . 1 Simplifier In+2 (x) − 1 + x In+1 (x) + In (x). En déduire In . 1 a b c 0 1 d e II) CNS pour que A = soit diagonalisable. 0 0 2 f 0 0 0 2 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe III) Cours : pour une série entière de rayon de convergence strictement positif, où y a-t-il convergence uniforme ? Que se passe-t-il si la convergence est uniforme sur tout le disque de convergence ? Quel outil permettrait de le montrer ? Planche Sup III 110 I) Ensemble de définition de f (x) = 1 Z Calculer f (−1) et 0 +∞ X ln 1 + 1 xn dx. n n=1 (−1)E(1/x) dx où E est la fonction partie entière. Donner un équivalent x de f en x = 1. II) Soit A ∈ Mn (R) telle que t A = −A. Montrer que si n est impair, alors A n’est pas inversible. Montrer que si n est pair, det A > 0. Sous quelle(s) condition(s) l’inégalité est-elle stricte ? III) Soient deux matrices A et B telles que det A et det B soient premiers entre eux. Montrer qu’il existe deux matrices U et V telles que AU + BV = In . Planche 111 Z 1 I) Montrer que, pour le produit scalaire (P |Q) = P (t)Q(t)dt, l’application φ définie par −1 φ(P )(X) = (1 − X 2 )P 00 (X) − 2XP (X) est un endomorphisme autoadjoint de Rn [X]. Montrer que φ est diagonalisable et trouver ses valeurs propres. II) Développer f (x) = ln(x2 − 5x + 6) en série entière et déterminer son rayon de convergence. Planche Sup I et II 112 I) On suppose que P (X) = n X p ak X k ∈ Z[X], admet une racine rationnelle q avec p ∧ q = 1. k=0 Montrer que p divise a0 et q divise an . Montrer qu’une racine rationnelle d’un polynôme unitaire à coefficients entiers est entière et divise a0 . Le polynôme X 3 − X − 1 admet-il des racines rationnelles ? Réelles ? Factoriser 3X 3 + 8X 2 + 12X − 5 dans R[X]. II) Tracer r(θ) = a(1 + cos θ), calculer sa longueur et l’aire intérieure. ! ! 1 j j2 0 0 0 III) Montrer que j j2 1 est semblable à 0 0 1 . j2 1 j 0 0 0 X n 1 IV) Convergence, suivant α, de cos α . n Planche Sup II 113 I) Déterminer les bornes et les extrema (absolus) éventuels de − n X xi ln xi sur Dn = {(x1 , . . . , xn ) ∈ (R∗+ ) i=1 II) Soit G un groupe multiplicatif et G0 le sous-groupe engendré par les éléments de la forme xyx−1 y −1 . Si H est un sous-groupe de G, montrer que G0 est un sous-groupe de H si et seulement si 2 xHx−1 = H pour tout x ∈ G0 et Hxy = Hyx pour tout (x, y) ∈ G0 . Planche Sup II et III 114 exp(x2 ) − 1 I) Montrer que f , définie par f (x) = si x0 et f (0) = 0, est développable en série x entière sur son ensemble de définition. Montrer que f est strictement croissante, puis qu’elle admet une bijection réciproque notée g. Faire un développement limité en 0 à l’ordre 3 de g. II) Soient a et b deux complexes ; montrer que f (z) = az + bz̄ est un endomorphisme de C considéré comme R-espace vectoriel. Donner sa matrice dans la base (1, i) et son noyau. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe a1 . III) Soit V = .. un vecteur d’un espace E euclidien de dimension n. On note M la matrice an de coefficient m(i, j) =< ai |aj > et G son déterminant. n Y Montrer que G > 0 puis que G 6 k ai k. k=1 IV) Soit f continue de [0, 1] dans R vérifiant f (1) = 0. Étudier la convergence uniforme de la suite de terme général fn (x) = xn f (x). À quelle condition, nécessaire et suffisante, la série des fn converge-t-elle uniformément ? Planche 115 I) Ensemble de définition D de f (x) = X (−1)n xn · n(1 + xn ) n>1 1 Calculer f (x) + f x et étudier la continuité de f sur D. II) Résoudre dans Mn (R), M 5 = M 2 , tr M = n. Planche Sup I 116 2 2 I) Calculer sup inf x + tx et inf sup x + tx . x∈[0,1] t∈R t∈R x∈[0,1] Les comparer. II) Montrer que l’ensemble S des suites (xn )n∈Z qui admettent une limite en +∞ et −∞ est un espace vectoriel. Montrer que T , l’application qui à (xn ) associe (yn ) définie par yn = xn+1 + xn−1 est un endomorphisme de S. Donner son noyau. 0 1 A quelle condition sur λ, A = est-elle diagonalisable ? −1 λ xk Pour (xk ) ∈ S, que doit vérifier Uk = pour que (xk ) soit dans Ker(T − λId) ? xk+1 En déduire les valeurs propres et les sous-espaces propres de T . Planche 117 I) Pour tout triplet de complexes (z, p, q) de parties réelles strictement positives, on note : Z +∞ Z 1 −t z−1 Γ(z) = e t dt et B(p, q) = tp−1 (1 − t)q−1 dt. 0 Montrer que 0 Γ(p)Γ(q) Γ(p + q) = B(p, q). II) Trouver les sous-espaces de R3 stables par −1 1 1 k −1 0 ! −k 0 . −1 Planche 118 Z 1 I) On munit R3 [X] du produit scalaire (P |Q) = P (t)Q(t)dt. −1 Orthonormaliser la base canonique par le procédé de Schmidt. Trouver l’adjoint u∗ de u(P ) = P + P 00 . √ Pour P unitaire, montrer que k P k∞ 6 2 2. Z +∞ √ x ln x II) Existence et calcul de dx. (1 + x2 ) 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 119 Z +∞ I) Ensemble de définition Df de f (x) = 0 sin2 t e−xt dt. t2 f Est-elle continue sur Df ? Montrer que f est dérivable sur Df \{0}. Calculer f (x). II) Soit n + 1 réels x0 < x1 < . . . < xn ; montrer qu’il existe une unique famille de réels λk telle que : Z 1 n X P (t) p ∀P ∈ Rn [X], dt = λk P (xk ). t(1 − t) 0 k=0 Planche 120 I) Soit E un espace préhilbertien réel ; montrer que toute forme linéaire de la forme f (x) = (a|x) est continue sur E. Z 1 P (t)Q(t)dt ; ` ∈ E ∗ , définie par On munit E = R[X] du produit scalaire (P |Q) = 0 `(P ) = P (0), est-elle continue ? Existe-t-il Q tel que `(P ) = (P |Q) pour tout P ? Si H est le noyau de `, déterminer H ⊥ puis (H ⊥ )⊥ . Mêmes questions, si l’on remplace R[X] par R2 [X]. II) Donner le rayon de convergence et calculer la somme de +∞ X n an x , où an = 0 n=0 Planche Z 1 tn dt. 1 + t2 Sup III 121 Z I) Déterminer lim n→+∞ n 0 x+1 dx. x e + x2 + x + 1 n x II) Quel est le type de convergence de la série de terme général (−1)n nα + (−1)n f (x, 2x) . où α décrit R∗+ ? III) Soit f de classe C 1 de R2 dans Rp ; déterminer d dx IV) Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −In ; montrer quedet A =1. Montrer que n est pair et que 0 −1 A est semblable à une matrice à blocs diagonaux J = . 1 0 Planche 122 I) Montrer queZ : Γ(x) = lim n→+∞ 0 n n nx n! tx−1 1 − t dt = lim · n n→+∞ Y n (x + k) k=1 n+1/2 −n un+1 converge. ln u n n! En déduire qu’il existe un réel c tel que n! ∼ cnn+1/2 e−n . 1 Calculer Γ et en déduire la valeur de c. 2 II) Pour N nilpotente, comparer Ker N et Ker(eN − In ). n On note un = e ; montrer que P Concours Commun Mines − Ponts option PC Planche Sup I Z 123 1 dx p p · 2 2 0 1+x + 1 − x p p 1 + x2 1 − x2 II) Prolonger h(x) = − en 0. x2 x2 h est-elle développable en série entière ? Si oui, donner ce développement. I) Calculer L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup I 124 I) Montrer que toute matrice P ∈ GLn (R) peut s’écrire P = ΩT , où Ω est réelle orthogonale, T réelle triangulaire supérieure à coefficients diagonaux positifs et qu’une telle décomposition est unique (on pourra s’inspirer du théorème d’orthonormalisation de Schmidt). n X n Y 2 2 Soit A ∈ Mn (R), montrer que (det A) 6 (aij ) . i=1 j=1 1 Z II) Définition, dérivabilité et calcul de f (x) = 0 t−1 x t dt. ln t Planche Sup I 125 I) Soit A de coefficient ai,j , avec ai,i = ai,i+1 = an,1 = 1, tous les autres étant nuls. Montrer que A est inversible et que son inverse s’exprime comme un polynôme en A que l’on explicitera. +∞ X xn · II) Définition, continuité et équivalent en 1 de 1 − x2n n=1 Planche Sup I 126 I) On note xn le premier maximum sur R∗+ de fn (x) = n X sin(kx) k=1 k . Trouver lim fn (xn ). n→+∞ II) Soit u un endomorphisme diagonalisable d’un C-espace vectoriel E de dimension n ; donner une CNS pour que u admette un nombre fini de sous-espaces stables. Planche 127 Z +∞ dx est-elle définie ? Donner lim In . Trouver une relation de n→+∞ (1 + x3 ) n 0 1 récurrence liant les In et en déduire que ∃α ∈ R, In = O α . n II) Les trois endomorphismes u, v, w, de Mn (R), définis par : u(M ) = M P, v(M ) = P M, w(M ) = M P − P M , où P est une matrice de projecteur, sont-ils diagonalisables ? I) Quand In = Planche 128 I) Montrer qu’un endomorphisme de rang 1 d’un espace E de dimension finie n’est pas diagonalisable si et seulement si son noyau contient R son image. II) Cours : théorème de dérivation sous le signe . Arc sin x III) Développement en série entière en 0, de f (x) = sin · 3 Planche 129 I) Quels sont les éléments propres de T , défini sur R[X] par T (P )(X) = (8+3X)P −(5X−X 2 )P 0 +(X 2 −X 3 Est-il injectif ? Surjectif ? II) Cours : que dire de la dérivabilité des séries de fonctions ? Z +∞ e−t dt. III) Ensemble de définition, continuité, dérivabilité et équivalents aux bornes, de f (x) = x2 + t 2 0 Planche 130 ! 3 1 −1 I) Trouver les sous-espaces stables par M = 1 1 1 . 2 0 2 II) Soit f de classe C 1 sur [0, 1] à valeurs dans R+ . Z +∞ n n f (t) dt si sup(f ) < 1, puis si sup(f ) > 1, enfin si f (0) = 1 et f 0 < 0. Calculer lim n→+∞ 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 131 +∞ Arc tan(tx) dt. t(1 + t2 ) 0 II) Caractériser l’ensemble K des points de coordonnées (x, y) vérifiant ax2 + 2bxy + cy 2 = 0, (a, b, c) ∈ R3 . Z I) Ensemble de définition et calcul de Planche 132 I) Soit P ∈ Mn (R) diagonalisable ; l’endomorphisme u de Mn (R) qui, à M , associe u(M ) = P M − M P , est-il diagonalisable ? II) Montrer que M ∈ Mn (C) de rang 2 et de trace nulle est diagonalisable. Décrire ses éléments propres. Que se passe-t-il dans Mn (R) ? Z +∞ 2 2 2 III) Existence et calcul de f (a) = ex +a /x dx. 0 Planche Sup I 133 I) Déterminer les paraboles tangentes à Ox en (1, 0) et à Oy en (0, 2). √ a + (−1)n n II) Pour a ∈ R, donner la nature de la série de terme général · √ a + (−1)n+1 n + n Planche Sup II 134 I) Calculer les coefficients de la série de Fourier de f , continue, 2π-périodique, définie sur [−π, π] x2 par f (x) = 1 − 2 · π X 1 X 1 X 1 En déduire les valeus de 2, 2 et 4 · n (2n − 1) n n>1 n>1 n>1 1 −1 0 0 0 0 0 1 II) Soit A = ; calculer An . 0 0 −1 0 0 0 0 −1 Planche Sup II 135 Z I) Montrer que f (x) = +∞ e−t 0 1 − cos(xt) dt est de classe C 2 sur R et en déduire une expression t2 de f . II) Soit P un polynôme à coefficients réels, de degré n, tel que, pour tout entier k 6 n, P (k) ∈ Z. Montrer que ∀m ∈ Z, P (m) ∈ Z. Planche Sup II 136 +∞ Z 2 cos(xt)e−t I) Ensemble de définition de f (x) = /2 dt. 0 Écrire f à l’aide des fonctions usuelles. 1 + x1 y1 x1 y2 ... .. x2 y1 . 1 + x2 y2 II) Calculer .. .. .. . . . xn y1 ... xn yn−1 . xn−1 yn 1 + xn yn x1 yn .. . Planche Sup I 137 1 I) Intégrer x2 y 00 + 3xy 0 + y = x sur R∗+ (on pourra faire le changement de variable x = et ). II) Montrer que A ∈ Mn (K) est inversible si et seulement si il existe un polynôme annulateur de A valant 1 en 0. III) Cours : CNS pour qu’une matrice A soit diagonalisable. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 138 n I) Montrer que Pn (x) = x + n−1 X αi xi où α0 > 0 et ∀i0, αi > 0, ne s’annule qu’une seule fois i=0 sur R∗+ . 1 1 2 Montrer que A = 3 . .. 0 .. . 0 .. . .. . 0 .. . 0 admet une unique valeur propre strictement positive. 1 ... .. . .. . 0 ... 0 n 0 ... 0 1 R II) Cours : théorème de dérivation sous le signe . Z n III) Étudier la convergence des séries de terme général an et (−1) an où an = X Rayon de convergence et somme de an xn . 0 1 1 + t2 n dt. 2 n>0 Planche 139 1 1 − tx π t dt. 0 cos 2 II) On note M = A − cIn où c est un complexe de module strictement inférieur à 1 et A une matrice complexe, carrée d’ordre n, dont les valeurs propres sont des racines nième de l’unité. Montrer que M est inversible et expliciter M −1 . Montrer que A = P (M ) où P ∈ Cn−1 [X]. Z I) Ensemble de définition de F (x) = Planche 140 un I) On définit la suite (un ) par u0 = 1, u1 = 0 et un+2 = un+1 + ; déterminer le rayon de n+2 P convergence et la somme de un xn . II) Trouver les matrices A ∈ Mn (R), telles que At AA = In . Planche Sup I 141 Z I) Étudier f (x) = x2 x dt · ln t II) Donner une (ou plusieurs) CNS sur A ∈ Mn (R), pour que B = A 0 A A soit diagonalisable. Planche 142 Z +∞ dt est définie sur R∗+ . x t(e − 1) Y est-elle continue ? Intégrable ? II) Déterminer les éléments propres de M = (δin + δjn ). M est-elle diagonalisable ? Était-ce prévisible ? I) Montrer que f (x) = √ t Planche 143 Z +∞ dx existe. + 1)(x3 + n3 ) 0 Donner la limite et un équivalent de (Un ) en +∞. II) Soit uId un endomorphisme d’un espace E de dimension finie impaire ; existe-t-il un hyperplan H de E stable par u ? I) Montrer que ∀n ∈ N, Un = L’officiel de la taupe numéro p (x3 Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 144 Z 1 X I) Étudier Un = (1 − x5 )n dx et Un α. 0 n>0 II) Soit A un point fixé dans le plan. Trouver le lieu des centres des cercles passant par A et π avec la droite (OA). dont les tangentes passant par O font un angle de 3 Planche Sup I 145 I) Soient deux matrices A et B données dans Mn (C) ; trouver M ∈ Mn (C) telle que M + tr(M )A = B. +∞ X 1 II) Montrer que f (x) = est continue sur R∗+ . 2 n+n x n=1 Y est-elle dérivable ? Donner un équivalent de f en 0+ et +∞. III) Cours : théorèmes d’intégration terme à terme. Planche Sup II 146 I) Soit (un ) une suite de réels strictement positifs telle que la série de terme général un converge. n n 1 X 1X uk et wn = 2 kuk . Étudier les suites et les séries de terme général vn = n n k=1 k=1 II) On donne, dans le plan, une courbe C ne passant pas par l’origine. On note M 0 le projeté orthogonal de O sur la tangente à C en M et M 00 le projeté orthogonal de O sur la normale à C en M . Soit C 0 le lieu des points M 0 ; montrer que, pour tout point M la droite (M 0 M 00 ) est normale à C 0 en M 0 . Planche Sup II 147 n I) Nature de la série de terme général un = cos πn4 ln3 . n − 1 X xi yj II) B(X, Y ) = est-il un produit scalaire sur Rn ? i+j 16i,j6n Concours Commun Mines − Ponts option PSI Planche 148 I) Trouver l’ensemble de définition de f (x) = +∞ X eiλn x où (λ ) est une suite réelle. Calculer les n n2 n=1 Z T 1 limites en 0 et +∞ de f (t)dt. 2T −T II) L’application φA , définie par φA (P ) = (AP )(n) où A ∈ Rn [X] est-elle un endomorphisme de Rn [X] ? Est-elle diagonalisable ? Planche Sup I 149 θ −1 I) Étudier la courbe d’équation ρ(θ) = sin . 2 On précisera notamment les branches infinies. II) Montrer que f défini par : f (P )(X) = (X − a)(X − b)P 0 (X) − (2nX − n(a + b) + c)P (X) est un endomorphisme de C2n [X] dont on déterminera les éléments propres. Planche Sup I 150 I) Soient P ∈ Rn [X] et a0 , . . . , an des réels deux à deux distincts. Montrer que P (X + a0 ), . . . , P (X + an ) est une base de Rn [X]. Z +∞ th(3x) − th(2x) II) Calculer dx. x 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup III et IV 151 I) Cours : nature de la conique d’équation 3x2 − 4y 2 = 1. Nature et dimension de l’ensemble des solutions d’une équation différentielle linéaire d’ordre 2 sans second membre. −n2 x2 − 2nx − 2 + n4 −nx II) Convergence simple de la série de terme général (fn ) donné par fn (x) = e . nα Étudier la convergence normale sur R∗+ puis sur [1, +∞[. ! −2 2 −1 est-elle inversible ? III) P = 1 2 2 2 1 −2 1 Calculer son inverse à l’aide de P . 3 IV) Intersection de la surface x2 + 2y 2 − 3z 2 = 1 et du plan y + 2z = 0. Planche Sup II 152 A B I) Pour (A, B) ∈ Mn (K), on pose C = . B A Montrer que χC (X) = χA (X) + χB (X) χA (X) − χB (X) . √ II) Calculer une primitive de 2 + tan2 x. +∞ X (−1)n III) Calculer · 3n + 2 n=0 Planche Sup I 153 I) Soit f continue par morceaux sur R, à valeurs dans K, telle que ∀(a, b) ∈ R2 , a 6 b ⇒ f (a+b−x) = f (x) Z b Z b a+b Montrer que xf (x)dx = f (x)dx. 2 a Z π a ix xe Calculer dx. 1 + cos2 x −π II) Soit M = (mij ) avec m1n = an , ∀i ∈ [2, n], mi,i−1 = ai−1 , tous les autres coefficients étant nuls. Donner des conditions sur les ai pour que M soit diagonalisable et la diagonaliser. Planche 154 Z 1 I) Soit A ∈ Rn [X] tel que A(t)dt0. 0 Z 1 Z Montrer que u(P ) = A P (t)dt − P 0 1 A(t)dt définit un endomorphisme de Rn [X]. 0 Donner les valeurs et vecteurs propres de u ; est-il diagonalisable ? P xn · II) Rayon de convergence et somme de 3n + 2 Planche Sup I 155 I) Trouver tous les polynômes de R[X] tels que : ∀z ∈ C, P (z 2 ) = P (z)P (z − 1). √ 1 1 II) On définit f (x) = (1 + 1 − 2x) sur [0, ] et on note φn le composé nième de la fonction 2 2 réciproque de f . Étudie les convergences simple et uniforme de (φn ). Z 1/2 Calculer lim φn (x)dx. n→+∞ 0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 156 +∞ X X (−1)k−1 I) Soit an = ; donner le rayon de convergence R de an xn (on pourra remarquer k n>1 k=n Z 1 1 que = tk−1 dt). k 0 Faire l’étude en R et −R puis calculer la somme pour | x | < R. 1 2 ... n − 1 n .. . 0 1 n − 1 . . .. .. .. . . II) Pourquoi A = . . . . . est-elle inversible ? Trouver son inverse. . .. .. .. . . 2 0 ... ... 0 1 III) Prouver que la surface d’équations r(t) = de révolution. Planche Sup III 1 1 , z(t) = est contenue dans une quadrique sh t th t 157 I) Soit f continue et 2π-périodique de R dans R. Z 2π Z +∞ 1 sin t dt = π · −int Soit cn = f (t)e dt. On rappelle que 2π 0 t 2 0 Z T X sin(ωt) 1 dt = cn einx . Montrer que ∀ω < 0, π lim f (x + t) T →+∞ −T t | n |<ω II) Soit u un endomorphisme nilpotent d’un espace E de dimension n, dont le noyau est de dimension 1. Montrer que 0 6 dim Ker uk+1 − dim Ker uk 6 1. III) Cours : qu’est-ce que la représentation paramétrique d’un plan dans un espace euclidien de dimension 3 ? Comment trouver deux vecteurs libres dans le plan d’équation ax+by +cz +d = 0 ? Planche Sup II 158 I) Développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0 de f (x) = x · sin x sin x x , montrer que√f est développable en série entière au 2 voisinage de 0 et que son rayon de convergence R vérifie 6 R 6 π. 2 n X II) Trouver une condition sur la famille (a0 , . . . , an ) pour que φ(P, Q) = P (ak )Q(ak ) définisse En écrivant f (x)g(x) = 1, avec g(x) = k=0 un produit scalaire sur Rn [X]. n Calculer la distance de X à F = {P ∈ Rn [X], n X P (ak ) = 0}. k=0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 159 A 2A I) Soit A ∈ Mn (R) ; à quelles condition B = est-elle diagonalisable ? 0 3A II) Convergence simple et/ou uniforme sur [0, 1] de la suite de fonctions (fn ) définies par nx(x2 + 1)e−x · fn (x) = nx + 1 Z 1 Limite, si elle existe, de la suite de terme général fn (t)dt. 0 Planche Sup Z Z160 dxdy 2 2 2 2 où D = {(x, y) ∈ d , y > 0, 2y > x}. D 1+x +y II) Déterminer la dimension de F , le sous-espace de l’espace des fonctions de ] − 1, 1[ dans R, engendré r par : r 1−x 1+x 1 x f1 = , f4 = p · , f2 = , f3 = p 1+x 1−x x2 − 1 x2 − 1 En donner en une base. √ III) Calculer une primitive de (t + t2 − 1)3 . I) Calculer Concours Communs Polytechniques option MP Planche Sup II 161 I) Soient (fn )n∈N et f définies de X ⊂ C dans C ; montrer que, s’il existe une suite réelle (an ) positive, de limite nulle, telle que ∀x ∈ X, ∀n ∈ N, |fn (x) − f (x)| 6 an , (fn ) converge uniformément vers f sur X. 1 (fn ) définie par fn (z) = z n converge-t-elle uniformément sur le disque fermé D0 0, ? Sur le 2 disque ouvert D(0, 1) ? II) Soit P ∈ R[X], scindé ; on veut montrer que P 0 est scindé. Énoncer le théorème de Rolle. Si x0 est zéro de P de multiplicité m, quelle en est la multiplicité dans P 0 ? Prouver le résultat énoncé. Planche Sup I 162 0 I) Résoudre y (x) − tan(x)y = −(cos x)2 . II) Soient a ∈ R∗ , u un vecteur unitaire de R3 euclidien. Montrer que fa , défini par fa (x) = x + a < x, u > u, est un endomorphisme de R3 et qu’il existe un unique réel non nul a0 tel que ∀x ∈ R3 , k fa0 (x) k = k x k. Donner la nature de fa0 (on pourra s’intéresser à fa20 ). Montrer que fa est un endomorphisme symétrique et déterminer ses éléments propres. Planche Sup I 163 t − 1 t2 − t , · t t+1 II) Donner les éléments propres de f défini sur Mn (C) par : f (M ) = −M + tr(M )In . Est-il diagonalisable ? I) Étudier l’arc paramétré par Planche Sup I 164 x y = 2x x −1 1 II) Trigonaliser la matrice 0 0 0 I) Résoudre y − 2 L’officiel de la taupe numéro sur l’intervalle ]1, +∞[. ! 0 0 0 −1 . 1 2 Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup I 165 I) Soient E un K-espace vectoriel, (f, g) ∈ L(E)2 tels que f ◦ g = Id. Montrer que Ker g ◦ f = Ker f , Im f ◦ g = Im g et E = Ker f ⊕ Im g. Z +∞ dx · Montrer qu’il existe une suite de fonctions (f ) telle que II) Soit In = n 1 + xn 0 Z 1 b 1 In = fn (t)dt et qu’il existe deux réels a et b tels que In = a + n + o n au voisinage 0 de +∞. Planche 166 e−nx I) Pour n > 1, on pose fn (x) = (−1)n+1 x · +∞ X Montrer que f (x) = fn (x) ést définie sur R+ . n=1 P Montrer que fn (x) converge uniformément sur son domaine de définition et qu’elle n’y converge pas normalement. ! 0 −b −c II) Polynôme caractéristique de A = b 0 −a où (a, b, c) ∈ R3 . c a 0 √ 2 2 2 On pose r = a + b + c . Montrer que les puissances de A sont de la forme hn A ou kn A2 où (hn ) et (kn ) sont deux suites que l’on exprimera en fonction de r et de n, en discutant selon la parité de n. 1 − cos r 2 sin r Montrer que eA = I3 + r A + A . r2 Planche 167 I) Valeurs et vecteurs propres de A = 0 1 0 0 0 1 1 0 0 ! ∈ Mn (C). Est-elle diagonalisable ? Éléments propres de B = aI3 + bA + cA2 , (a,p b, c) ∈ C3 . II) Ensemble de définition D de f (x, y) = xy 1 − x2 − 2y 2 . Montrer que {(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = 0} est constitué de deux segments et d’une courbe que l’on explicitera. Montrer que D est un fermé borné de R2 . Calculer les extrema de f (on pourra remarquer que l’on peut restreindre l’étude à U = {(x, y) ∈ R2 , x > 0 Planche Sup I 168 I) Montrer que, si u et v sont deux endomorphismes d’un espace de dimension finie, | rg u − rg v | 6 rg(u + v) 6 rg u + rg v. Existe-t-il deux endomorphismes u et v de R2 tels que rg u < rg(u + v) ? 3 II) Résoudre y 00 + y = cos x par la méthode de variation de la constante. Planche 169 I) Montrer que la suite (fn ), définie par fn (x) = (1 + x2 ) Z 1 sur [0, 1]. Calculer lim fn (x)dx. n→+∞ nex + xe−x , converge uniformément n+x 0 II) Sur E, espace vectoriel de base e = (e1 , . . . , en ), on définit f par ∀i ∈ [1, n], f (ei ) = ei + n X ek . k=1 Donner la matrice de f dans e. Déterminer les deux sous-espaces propres de f . Est-il diagonalisable ? Calculer le déterminant de f . Est-il injectif ? L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup 170 I) Donner la matrice, dans la base canonique de Rn [X], de φ défini par φ(P )(X) = P (X)−P (X−1). En déduire son noyau et son image. II) Soit f continue sur [a, b], de classe C 2 sur ]a, b[, à valeurs dans R et vérifiant ∃c ∈ ]a, b[, f (a) = f (b) = f Montrer qu’il existe x0 ∈ ]a, b[ tel que f 00 (x0 ) = 0. À l’aide d’une formule de Taylor bien choisie, montrer qu’il existe (x1 , x2 ) ∈ ]a, b[2 tels que f 0 (x1 ) = f 0 (x2 ) = 0, f 00 (x1 ) > 0 et f 00 (x2 ) 6 0. Retrouver alors le résultat précédent. Soit u définie sur le disque unité D de R2 , à valeur dans R et telle qu’il existe (x, y) ∈ D2 vérifiant u(x, y) = u(0, 0) = 0. −−→ −−→ Montrer qu’il existe z1 et z2 tels que grad u(z1 ) = grad u(z2 ) = ~0. ∂2u ∂2u Montrer qu’il existe z0 tel que ∆u(z0 ) = (z ) + (z0 ) = 0. 0 ∂x2 ∂y 2 Planche 171 I) Justifier la convergence de la série de Fourier de f , 2π-périodique, définie sur [−π, π[ par f (t) = cos(at), a ∈ R\Z. Quel est le type de cette convergence ? Déterminer la série de Fourier de f . II) Donner la forme quadratique associée à la conique d’équation x2 + y 2 + 4xy − y = 0 ainsi que sa matrice représentative. Donner son équation réduite et ses éléments caractéristiques. Planche Sup I 172 I) Pour une famille de n réels distincts (xk ) de [0, π], on pose p = Y (cos xi − cos xj ). 16i<j6n Combien p comporte-t-il de facteurs ? Pour (i, j) ∈ [1, 4]2 , écrire la matrice M de coefficient général mij = cos (j − 1)xi . Montrer que mij est un polynôme en cos xi . Calculer det M en fonction de p et montrer que | det M | < 24. II) Montrer, grâce à une majoration simple, que, pour α < 0, la série de terme général 1 un = diverge. n(ln n)α En utilisant une comparaison série-intégrale, étudier la convergence de cette série pour α > 0. Planche 173 X I) Montrer que si (un ) est une suite réelle décroissante de limite nulle, un converge. Montrer n>0 +∞ X que uk 6 | un+1 |. k=n+1 II) On note f l’application qui, à P ∈ Rn [X], associe le reste de la division euclidienne de AP par B où A et B sont fixés dans Rn [X]. Montrer que f est un endomorphisme ; est-ce un isomorphisme ? On suppose A et B premiers entre eux ; donner les valeurs propres de f . Est-il diagonalisable ? Planche Sup 174 I) Établir la continuité sur R2 de f , définie par : xy si (x, y)(0, 0) et f (0, 0) = 0. f (x, y) = p x2 + y 2 Admet-elle en tout point des dérivées partielles ? II) Donner le rang de B = t ComA en fonction de celui de A. On se place dans le cas où rg A = n − 1 ; soit C ∈ Mn (K) telle que AC = CA = 0 ; montrer que ∃λ ∈ K, C = λB. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Concours Communs Polytechniques option PC Planche Sup 175 2π I) Soit z(t) = 2eit − e−2it ; vérifier que z(−t) = z(t) et montrer que z t + = e2iπ/3 z(t). 3 2π Comment construire géométriquement les points d’affixe z(−t) et z t + ? Montrer que 3 2 | z(t) | = 5 − 4 cos(3t). On note Γ le lieu des points M (t) d’affixe z(t) ; trouver les trois points d’intersection de Γ avec le cercle-unité et montrer que ces trois points sont les sommets d’un triangle équilatéral. π Construire Γ pour t ∈ [0, ]. 3 √ Montrer que y = 3x est tangente à Γ en un point dont on précisera le paramètre. Construire Γ. Z 1 1+n II) Limite de la suite de terme général an = n dx. 0 (1 + x) Planche 176 I) Soit (an )n∈N définie par a0 = −4, a1 = 2, a2 = 4, et ∀n ∈ N, an+3 = an+2 + an+1 − an . On n−1 X bk . pose bn = an+1 − an . Montrer que ∀n ∈ N, bn+2 − bn = 0, puis que ∀n ∈ N, an = −4 + k=0 Déterminer la suite (bn )n∈N puis la suite (an )n∈N . On souhaite retrouver ce résultat grâce aux séries entières. Montrer que ∀n ∈ N, | an | < 2n+2 . P Montrer que le rayon de convergence R de an xn est non nul. +∞ X −4 + 6x + 6x2 1 Soit ρ = min( , R) et x ∈ ]−ρ, +ρ[. On pose S(x) = ak xk . Montrer que S(x) = 2 (x + 1)(x − 1)2 k=0 a b c et qu’il existe 3 réels a, b, c tels que S(x) = + · Déterminer la suite (an )n∈N . + 2 x − 1 (x − 1) x+1 ! a II) Soit A ∈ M3 (R) et X = b un vecteur propre de t A. c f désigne l’endomorphisme associé à A. Montrer que P d’équation ax + by + cz = 0 est stable par f . Planche Sup 177 −−→ −→ I) Dans le plan euclidien usuel, muni de son repère canonique, calculer (AB|AC) où A, B, C sont 1 3 points distincts d’abscisses respectives a, b, c de l’hyperbole H d’équation y = x · Montrer que ABC est rectangle en A si et seulement si a2 bc = −1. ~ de la tangente en A à H. Donner un vecteur directeur V ~ est orthogonal à la droite (BC). Montrer que ABC est rectangle en A si et seulement si V On note A0 le symétrique de A par rapport à O. Montrer que si ABC est rectangle en A, alors A0 est sur le cercle K circonscrit au triangle ABC. (on pourra montrer que A0 BC est rectangle en A). On suppose que A0 est sur K et distinct de B et C ; on écrit l’équation de K sous la forme x2 + y 2 + 2ux + 2vy + w = 0 (u, v, w réels) ; calculer, u, v et w en fonction de a et b. Que peut-on dire du triangle ABC ? II) Montrer que fp−1 , où fp (x) = x3 + px avec p ∈ R∗+ , est C 1 . On suppose fp−1 de classe C ∞ . Donner le développement limité à l’ordre 5 de fp−1 en 0. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 178 ! 3 2 −2 sont 4 et −5. Montrer que M est 2 0 4 I) Montrer que les valeurs propres de M = −2 4 0 diagonalisable et donner ses sous-espaces propres. Montrer que le point O appartient à Q d’équation : 3x2 + 8yz + 4xy − 4xz + y + z = 0. Trouver une équation du plan tangent à Q en O. On note (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormale de vecteurs propres de M ; trouver l’équation de Q dans le repère (O, e1 , e2 , e3 ) sous la forme 4X 2 + 4Y 2 − 5Z 2 = a, où a est un réel à déterminer. Caractériser la surface. (−1)n x2n II) Trouver le rayon de convergence de la série de terme général puis calculer la 2n(2n − 1) somme de la série. Planche Sup 179 I) Soient (f1 , . . . , fk ) endomorphismes de E un C-espace vectoriel, tels que f1 + . . . + fk = IdE et pour ij, fi ◦ fj = 0. Calculer fi ◦ (f1 + . . . + fk ) et en déduire que fi est un projecteur. Dire pourquoi Im f1 ⊕+ . . .⊕Im fk est une somme directe et montrer que E = Im f1 ⊕+ . . .⊕Im fk . Soit une base B adaptée à la décomposition de E. Déterminer la matrice dans B de f = a1 f1 + . . . + ak fk puis calculer f p en fonction de p, des ai et des fi . Montrer que (f1 , . . . , fk ) est une famille libre et que (IdE , f, . . . , f k−1 ) est une famille liée. n X 1 · II) Cours : convergence et limite de k+n k=1 Planche Sup II 180 3 an+1 = bn 4 3 bn+1 = an + cn ; on I) On définit trois suites (an ), (bn ), (cn ) par a0 = a, b0 = b, c0 = c et 4 1 c (an + bn ) n+1 = 4 ! an note Xn = bn . cn Montrer qu’il existe A ∈ M3 (R) telle que Xn+1 = AXn . A est-elle diagonalisable ? ! 1 0 0 Trouver P inversible telle que P −1 AP = 0 −1/4 0 . 0 0 −3/4 Montrer que φ, définie par φ(M ) = P −1 M P est continue sur M3 (R). Montrer que (An ) converge vers Q représentant un projecteur dont on déterminera le noyau et l’image. Montrer que (an ), (bn ), (cn ) convergent. II) Nombre de solutions sur [0, 2π[ de α cos x + sin x = 2, α ∈ R. Planche Sup II 181 Z 1 I) On donne la suite de terme général an = tn p 1 − t2 dt 0 Calculer a0 et a1 (on pourra poser t = sin x). n+1 an et qu’en +∞, an ∼ an+1 . n+4 Montrer que la suite de terme général n(n + 1)(n + 2)an an+1 est constante. En déduire un P équivalent de an et la nature de an . Montrer que (an ) est décroissante, que an+2 = L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Montrer que X Z an = 0 n>0 2iπ/7 II) On note ω = e S et T . 1 r X 1+t dt, puis calculer an . 1−t n>0 , S = ω + ω 2 + ω 4 , T = ω 3 + ω 5 + ω 6 ; calculer S + T et ST et en déduire Planche Sup II 182 I) Pour 1 6 j 6 p 6 n, on note (Mj ) une famille de matrice de Mn (C) vérifiant Mj2 = −In et Mj Mk = −Mk Mj pour kj. Trouver un polynôme annulateur de Mj , prouver qu’elle est diagonalisable et que ses valeurs propres possibles sont i ou −i. Montrer que n est pair et que −i et i sont valeurs propres de Mj , les sous-espaces propres associés ayant même dimension. Calculer le déterminant de Mj . Déterminer une telle famille de matrices pour n = 2 et n = 4. n 1 Y II) Trouver la limite en +∞ de Pn = n (k + n)1/n . k=1 Planche Sup I 183 I) Montrer que l’ensemble Ea des applications f de classe C 1 sur R3 , à valeurs dans R3 et vérifiant : ∀t ∈ R∗+ , ∀(x, y, z) ∈ R3 , f (tx, ty, tz) = ta .f (x, y, z) est un sous-espace vectoriel de C 1 (R3 ). ∂f Montrer que, si f ∈ Ea est C 2 , ∈ Ea−1 . ∂x Montrer que ∀f ∈ E0 , f (x, y, z) = f (0, 0, 0). Que peut-on en déduire sur E0 ? ∂f ∂f ∂f +y +z = ta f (x, y, z) ; montrer que g, donnée par Soit f de classe C 1 , telle que x ∂x ∂y ∂z g(t) = f (tx, ty, tz) − ta .f (x, y, z) est dérivable sur R∗+ et que tg 0 = ag ; en déduire que f ∈ Ea . La réciproque est-elle vraie ? II) Donner les valeurs propres et espaces propres de φ défini sur E, espace euclidien, par φ(x) = x − (x|a)b où a et b sont unitaires, libres et non orthogonaux. Concours Communs Polytechniques-option PSI Planche 184 I) Existe-t-il, dans R3 euclidien, un plan tangent à la surface d’équation x2 + y 2 − z 2 = 1 et ! 1 perpendiculaire au vecteur 2 ? 3 II) Trouver les solutions développables en série entière de l’équation xy 00 + 2y 0 + xy = 0 et en déduire l’ensemble des solutions sur [0, π]. Planche Sup II 185 I) Exprimer x2 + y 2 + z 2 en fonction de x + y + z et de xy + yz + xz. Trouver toutes les matrices carrées d’ordre 3 de R vérifiant : A3 − A2 − 2A = 0, = 6, tr(A2 ) = 12 et det(A) = 8. Z xtr(A) 2 t x2 e e II) Montrer que 4 dt 6 3 · x 2 Z x2 tt2 e dt = O ex En déduire que en +∞. 4 3 t x 2 Z x x2 2 En déduire que et dt ∼ e en +∞. 2x 2 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 186 Z +∞ I) Existence de ln(th x)dx. 0 Z +∞ X Montrer que ln(th x)dx = − 0 n>0 1 · 1 + 2n n II) Montrer que P n(X) = X + X − 1 a une unique racine rn sur ]0, 1[ et étudier la suite (rn ). Planche 187 I) Montrer que, si A et B sont deux matrices symétriques réelles à valeurs propres positives, tr(AB) 6 tr A tr B. Z +∞ 1 − cos(xt) II) Trouver l’ensemble de définition D de f (x) = dt. t2 (1 + t2 ) 0 Montrer que f est continue sur D puis qu’elle est de classe C 2 . Montrer que ∃(a, b) ∈ R2 , f (x) − f 00 (x) = ax + b (on ne cherchera pas à expliciter a). Expliciter f. Planche Sup I et II 188 I) Soit f ∈ L(E), nilpotent d’ordre k. Montrer que Id − f est inversible et donner son inverse en fonction de f . Résoudre U (P ) = X n , où U (P ) = P − P 0 pour P ∈ Rn [X]. xy pour II) Étudier la continuité et le caractère C 1 de f définie sur R2 par f (x, y) = p x2 + y 2 (x, y)(0, 0) et f (0, 0) = 0. +∞ X (−1)n−1 n 1 III) Montrer que f (x) = 2 2 est C sur R. x +n n=1 Planche Sup I 189 I) Soient g, de classe C 1 sur R2 à valeurs dans R et V définie sur R2 par V (x, y) = (1+xy+x2 )g(x, y), (1+x −−→ Déterminer une condition nécessaire sur g pour que V = grad (f ) où f est de classe C 2 de R2 dans R2 . Vérifier que cette condition est suffisante et déterminer f . II) Montrer que, si K = C, A ∈ Mn (K) telle que At AA = In , est diagonalisable. Pour K = R, calculer A. Planche 190 I) Soit f de classe C 1 sur [0, 1], à valeurs dans R, vérifiant f (1) = 0. Z 1 Z 1 2 Montrer que f (t) dt 6 4 t2 f 0 (t)2 dt. 0 0 A A où A ∈ Mn (C). II) Soit B = 0 A Calculer B n , puis, pour P ∈ C[X], exprimer P (B) en fonction de P (A) et P (A0 ). Montrer que, si B est diagonalisable, A l’est aussi et que ce n’est possible que si A = 0. Planche Sup III 191 Z +∞ I) Prouver l’existence de I = 0 Montrer que I = x dx. sh x +∞ X 2 2 · (2n + 1) n=0 II) Montrer que, si A ∈ Mn (R) est non nulle et symétrique, alors tr(A2 ) (tr A)2 6 rg A. III) Tracer ρ(θ) = cos(2θ). L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 192 (−1)n · x2 + n3/4 Vérifier les convergences simple, absolue, uniforme et normale de la série de fonctions ainsi définie. Soit f sa somme. Montrer la continuité puis la dérivabilité de f . II) Reconnaı̂tre la courbe C définie dans R3 par z = 0 ; xy = 1. Donner les équations paramétriques de la droite passant par (0, 0, k) et un point M0 de C. 5 −4 III) M = est-elle diagonalisable ? 2 −1 I) Donner l’ensemble de définition de fn (x) = Planche 193 (−1)n . nα II) Soit E euclidien de dimension n > 2. Montrer que f , défini par f (x) = (u|x)v − (v|x)u, où u et v sont deux vecteurs donnés, est un endomorphisme de E. Montrer qu’il existe une base de E dans laquelle la matrice de f a n − 2 colonnes nulles. Trouver les valeurs propres de f . Est-il diagonalisable ? I) Pour α ∈ R∗+ , donner la nature de Planche Sup I P ln 1 + 194 I) Soit f un endomorphisme de E, espace vectoriel de dimension finie, tel que f + f 4 = 0 ; montrer que E = Im f ⊕ Ker f . +∞ X 1 II) Justifier que la série de terme général uk = est convergente. On note an = uk . 1 + k2 k=n+1 P n Montrer que an x converge pour tout x ∈] − 1, 1[. Déterminer le rayon de convergence de la série précédente. Planche Sup II 195 √ √ 1 1 < n+1− n< √ · I) Montrer que √ 2 n 2 n+1 Monotonie et convergence de la suite de terme général : n X √ √1 − 2 n. un = k k=1 2u2n+1 1 , u1 = 1, un+2 = u · n 2 Étudier la monotonie, puis la convergence, de (un ). II) On donne u0 = Planche 196 I) Résoudre le système X 0 = II) Nature de X −3/2 −1 3/2 2 0 −6 1/2 1 9/2 ! X. 1 − th n. n>0 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup 197 tann n · n! tann (np) Nature, selon p, de la série de terme général · (np)! ! 2 1 −2 II) Donner le rang de A = 1 0 −1 puis donner le rang de A−I3 . A est-elle diagonalisable ? 1 1 −1 ! a 0 α Trouver une matrice inversible P et les réels a, b, c, α, β tels que P −1 AP = 0 b β . 0 0 c 1 2 2 2 III) Dessiner S = {M (x, y), 6 x + y 6 4, y > 0, y 6 1 + 2x}. 4 xdy ydx Calculer l’intégrale sur le hh contour ii de 2 − 2 · 2 x +y x + y2 I) Nature de la série de terme général Concours divers option MP Planche Sup 198 ENTPE − EIVP Z I) Montrer l’existence et l’unicité d’un polynôme A ∈ Rn [X] vérifiant ∀P ∈ Rn [X], P (0) = Montrer que A est de degré n. II) Montrer que si p est un entier premier au moins égal à 5, p2 − 1 est divisible par 24. III) Montrer que ∀P ∈ K[X], P (X) − X divise P P (X) − X. Planche Sup I 1 A(t)P (t)dt 0 199 ENTPE − EIVP I) Soit f de classe C 2 sur R, bornée et telle que f 0 et f 00 soient bornées. Montrer, à l’aide d’une 2 formule de Taylor, que k f 0 k∞ 6 4 k f k∞ k f 00 k∞ . II) Montrer que, si (Pn ) est une suite de fonctions polynomiales de R+ dans R, convergeant vers f , f est aussi une fonction polynomiale. Planche Sup II Planche Sup 200 ENSIIE Z +∞ exp(−t) exp(itx) √ I) Montrer que f (x) = dt est définie sur R. t 0 Montrer que f est dérivable sur R et donner f 0 . Donner alors une relation entre f et f 0 (on pourra faire une intégration par parties). En déduire f . II) Dans R3 muni du produit scalaire canonique, donner une base orthonormale du plan H d’équation x + y + 2z = 0 et préciser la projection orthogonale sur H. 201 ENSIIE Z I) On cherche les fonctions f continues sur R, vérifiant ∀x ∈ R, f (2x) = x (x − t)f (2t)dt + 1. 0 Montrer que f est dérivable et calculer f 0 . En déduire que f vérifie une équation diférentielle du second degré et conclure. x a b c a x b c II) Résoudre = 0. b a x c c b a x III) Rappeler la définition d’une norme et montrer que : ∀(x, y) ∈ E 2 , | k x k − k y k | 6 k x − y k. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 202 Télécom SudParis I) Soit A et B symétriques réelles telles que B = A3 + A + In . Montrer que A ∈ R[B]. sin x II) Montrer que √ admet sur R∗+ une intégrale convergente. x Planche Sup 203 Mines d’Albi, Alès, etc. √ Z 3 Arc tan t2 dt. t2 1 ∗ ∗ II) Soient y et z deux formes linéaires non nulles d’un K-espace vectoriel E. Montrer que ∃x ∈ E, y ∗ (x)0 et z ∗ (x)0. I) Calculer Planche 204 Mines d’Albi, Alès, etc. Z +∞ ln(1 + x2 t2 ) I) Montrer que dt = π ln(1 + | x |). 1 + t2 0 II) La matrice qui a des 1 sur la dernière ligne, la première et la dernière colonne et des 0 partout ailleurs est-elle diagonalisable ? Étudier ses éléments propres. Planche 205 ENSSAT I) Calculer les coefficients de Fourier de f impaire, 2π-périodique, définie sur ]0, π[ par f (t) = 1 et f (0) = 0. X (−1)p X X 1 1 Calculer , et · 2p + 1 (2p + 1)2 p2 p>0 p>0 p>1 II) Soit A ∈ GL6 (K) vérifiant (A2 + 1)(A3 − 3A2 + 2A) = 0 et tr A = 8. Quel peut-être le polynôme caractéristique de A ? Est-elle diagonalisable sur C ? Sur R ? Concours divers option PC Planche Sup II 206 ENTPE − EIVP I) Pour tout n > 1, pour tout x ∈ R, on pose fn (x) = n X (n2 + k x )−1/2 . Étudier la converge k=1 simple de la suite (fn ) pour x 6 0, pour 0 < x < 2, pour x = 2 puis pour x > 2. II) Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, f et g deux endomorphismes de E vérifiant f + g = idE et rg(f ) + rg(g) 6 dim E. Montrer que f et g sont des projecteurs. Sup II 207 ENTPE − EIVP x − 1 −x I) Résoudre y 00 + 3y 0 + 2y = e . x2 II) Écrire la matrice dans la base canonique de R3 de la projection orthogonale sur le plan d’équation 2x − 3y + z = 0. Planche Planche 208 ENSIIE I) Cours : théorème de diagonalisation des matrices symétriques réelles ; nature de la matrice de passage ; montrer que les vecteurs propres sont orthogonaux. II) Trouver f , 2π-périodique, dérivable, à valeurs dans R et telle que ∃λ ∈ R, f 0 (x) = f (x + λ) (on pourra utiliser les coefficients de Fourier). Planche 209 Télécom Sudparis P x I) Montrer que f (x) = (−1)n−1 ln 1 + n est C 1 sur R+ . II) Soit u ∈ L(E) vérifiant 2u3 + 5u2 − 3u = 0 ; exprimer un en fonction de u2 , u et Id. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup I 210 Télécom Sudparis I) Montrer que si A ∈ Mn (R) vérifie A2 = 0, alors rg A 6 2. Résoudre M 3 = A + In pour n = 3. Z +∞ 2 x 2 exp −t − II) Ensemble de définition de f (x) = dt. t 0 f est-elle C 1 sur cet ensemble ? Planche Sup II 211 Navale 1 1 I) Trouver M ∈ M2 (R), M + M = . 1 1 2n X √1 · II) Donner un équivalent en l’infini de k k=n 2 Planche Sup I 212 ICNA I) Trouver toutes Z les fonctions continues sur R telles que : x ∀x ∈ R, f (x) + (x − t)f (t)dt = 1 0 II) Montrer que u(P ) = P 0 et v(P )(X) = P (X) + P (X + 1) définissent deux endomorphismes de Rn [X]. Donner leurs éléments propres. Sont-ils diagonalisables ? Planche Sup I 213 Mines Albi, Alès, etc I) Résoudre f 00 (x) + f (−x) = x. II) Pour A fixée dans Mn (C) on définit l’endomorphisme u par u(M ) = M A ; comparer les valeurs propres de A et u. Même question pour v(M ) = AM . Planche Sup I 214 Mines Albi, Alès, etc I) Trouver λ ∈ C tel que P = X 4 −2X 2 +λX +3 ait deux racines de produit égal à 1. Déterminer alors l’ensemble des racines. P II) Rayon de convergence de E(en )z n . III) Cours : définition d’un produit scalaire. Planche Sup 215 Mines Albi, Alès, etc x(t) = sin(2t) cos2 t I) Étude et tracé de y(t) = cos(2t) sin2 t II) Matrice de la projection orthogonale sur le plan 2x + y − z = 0 dans R3 . Planche Sup I 216 ENSSAT I) Montrer que Ker f = Ker f 2 ⇔ Ker f ∩ Im f = {0}. II) Étudier la suite (an ) définie par a0 > 0, an+1 = ln(1 + an ). P Rayon de convergence de an xn . Converge-t-elle pour x = −1 ? Concours divers option PSI Planche Sup I 217 ENSAM I) avec Maple : montrer que B = (X − 1)3−k (X + 1)3+k −36k63 est une base de R6 [X] et décomposer (X 2 + X + 1)2 sur cette base. Déterminer λ pour que f , définie par f (P ) = (X + 1)P 0 + (2X + λ)P soit une bijection de R6 [X]. II) Convergence de la série de terme général (−1)n an où Z 1p an = 1 − t2 tn dt, et calcul de sa somme. 0 Etablir une relation entre an et an+2 . Convergence de la série de terme général an et calcul de sa somme. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 1 · Montrer que ∀n > 2, 0 < un < · n−1 P P 1 Montrer qu’en +∞, un ∼ n · Convergence de un et (−1)n un . √ 3 1 −√ 6 1 II) avec Maple : étudier f de matrice √1 6 . 3 √ 4 6 − 6 2 I) Soit un = e 218 ENSAM −un n Planche 219 ENSAM I) avec Maple : donner les coefficients de Fourier de f , 2π-périodique, définie sur ]−1, 1] par f (x) = x7 . Calculer ses sommes partielles jusqu’à l’ordre 5 et dessiner sur un même graphe sa courbe et les séries partielles jusqu’à l’ordre 30. Commenter. II) Soit A ∈ M2 (Z) telle que ∃p ∈ N∗ , Ap = I2 . Montrer que A12 = I2 . Planche Sup I 220 ENSAM I) avec Maple : calculer a tel que P (X) = X 4 − 2X 3 + aX 2 + 2X − 1 ait une racine d’ordre au moins 3. II) Soient f et g continues et 2π-périodique de R dans R, un = an (f ) et vn = an (g). +∞ X Ensemble de définition et continuité de h(x) = un vn cos(nx). n=1 h est-elle somme de sa série de Fourier ? Planche Sup II 221 ENSAM M M I) Montrer que A = où M ∈ Mn (R) est non inversible, est diagonalisable si et M M seulement si M l’est. Que peut-on dire des polynômes annulateurs de M et A ? II) avec Maple : déterminer a, b, c tels que les primitives de ax4 + bx + c f (x) = soient des fonctions rationnelles. (x + 1)3 (x − 2)4 Planche 222 ENSAM I) avec Maple : trouver Atriangulaire inférieure telle que : 3 2 1 1 2 2 3 2 1 1 At A = 1 2 3 2 1 , la diagonale de A ne contenant que des termes positifs ou nuls. 1 1 2 3 2 2 1 1 2 3 ln n II) Étudier la convergence de la série de terme général fn définie sur ]0, 1] par fn (x) = xn n · Z 1 Existence et calcul de I = ln x ln(1 − x)dx. 0 Planche Sup I 223 ENSAM I) avec Maple : on note x(n) et y(n) respectivement, les parties réelle et imaginaire de (2i + 3n)n + (−1)n 2i z(n) = · (4in + 5)n + 6 Monter que x(n) et y(n) sont convergentes. Représenter les 10 premiers z(n) dans le plan complexe Déterminer les z(n) tels que |z − 3 + i| 6 3. II) Montrer que f défini par f (P ) = (X 2 − 1)P 0 − (2nX + k)P où k ∈ R, est un endomorphisme de R2n [X]. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Déterminer les éléments propres de f ; est-il diagonalisable ? Montrer qu’il existe une unique famille (a−n , . . . , a0 , . . . , an ) telle que ∀P ∈ R2n [X], P = n X al (x−1)n−l ( l=−n f est il bijectif ? Sup I 224 ENTPE − EIVP ! −1 1 −1 est semblable à une matrice dont un seul coefficient est I) Montrer que A = 2 −2 2 −3 3 −3 non nul. II) Soient E euclidien et f de classe C 1 sur [0, 1] à valeurs dans E. n−1 k + 1 0 k + 1 1X |f . Limite de la suite de terme général Vn = n f n n k=0 n−1 X k + 1 2 1 1 Montrer que Vn − n f k |f 0 6 n sup k f 0 k . n n Planche k=0 Planche 225 ENSIIE I) Soit M orthogonale d’ordre n, de coefficient mij ; montrer que : X n n n X n X X mij 6 n 6 | mij | 6 n3/2 i=1 j=1 i=1 j=1 (on pourra introduire la base canonique (e1 , . . . , en ) de Rn ). On note f l’endomorphisme de matrice M dans la base canonique et on pose s = X n n X f (s)|s et m2ij . i=1 j=1 II) Ensemble de définition et continuité de f (x) = +∞ X e−x √ n n X ei . Calculer i=1 . n=0 Donner un équivalent de f en 0+ et sa limite en +∞. Planche 226 ENSIIE X I) Convergence de (−1)n Arc cos 1 − Arc cos 12 . n n n>1 II) Soit N ∈ Mn (C) nilpotente d’indice p et A ∈ Mn (C) commutant avec N . Donner le spectre et le polynôme caractéristique de N . On suppose A inversible ; montrer que A−1 N est nilpotente et en déduire que det(A−1 N +In ) = 1. Montrer que det(A + N ) = det A. On ne suppose plus A inversible ; montrer que ∃M ∈ Mn (C), AM = (A + N )p et en déduire que det(A + N ) = det A. Planche 227 Navale I) Pour a réel quelconque, trouver les fonctions f vérifiant : 1 lim f (x) = 0 et f (x + 1) + f (x) = a · x→+∞ x II) Soient A ∈ GLn (R) et U ∈ On (R) telles que A−1 U A ∈ On (R). Montrer que t AA est une matrice scalaire. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup I 228 Navale I) Soient A ∈ GLn (R) de coefficient aij , B de coefficient bij = aij − 1. On note a0ij les coefficients de A−1 . X 0 aij . Montrer que det B = det A 1 − 1l ei,j6n II) Calculer +∞ X 1 · n 3 (3n + 2) n=0 Planche Sup I 229 Télécom SudParis I) Résoudre y 00 + y = cos3 x. 2 II) Trouver un polynôme annulateur de M ∈ M2 (R) vérifiant M + M = 1 1 . 1 1 Planche 230 Mines d’Albi, Alès, etc. I) Donner la forme polaire de q, définie sur R3 par : 2 q(X) = k X k − δ(X|A), où δ ∈ R et A est un vecteur fixé. ! 1 Pour δ = 1 et A = 1 , trouver une base orthogonale pour q et donner la nature de la quadrique 1 associée. II) Montrer que u, défini par u(P )(X) = P 0 − XP 00 est un endomorphisme de Rn [X] dont la seule valeur propre possible est 0. Concours Banque PT Planche Sup I 231 Groupe Cachan I) Donner, en fonction de ceux de P , le degré et le coefficient dominant de φ(P )(X) = 1 P (X+1)+P (X− 2 Montrer que ∃!Pn ∈ Rn [X], φ(Pn )(X) = X n . Calculer P0 , P1 , P2 , P3 . (k) Pour n > 1, exprimer Pn0 en fonction de Pn−1 et en déduire Pn en fonction de Pn−k , pour k 6 n. Montrer que Pn et n ont même parité. II) Cours : théorème de Jordan-Dirichlet. Planche Sup III 232 Groupe Cachan x I) Donner la différentielle de f (x, y) = y · Trouver une fonction v telle que (y 2 −x)y 0 = y ⇔ dv = 0 (on pourra utiliser (y 2 −x)dy−ydx = 0). Donner les courbes Ck d’équation v(x, y) = k et tracer C1 . +∞ X 2 II) Calculer S = · (4k + 1)(4k + 3) k=0 III) Cours : définir un espace vectoriel. Planche Sup 233 Groupe Cachan Z 1 b Soit f C de [a, b] dans R ; montrer que lim sin(nt)f (t)dt = 0. x Montrer que φ, définie sur ] − 2π, 2π[\{0} par φ(x) = , est prolongeable par continuité 2 sin x 2 sur [−2π, 2π] et qu’ainsi prolongée, elle est C 1 sur ] − 2π, 2π[. p+1 p sin( x) X 2 ∗ Montrer que, pour p ∈ N , cos(nx) = · 2 sin x − 1 n=1 2 2 Pour n ∈ N∗ , trouver (a, b) ∈ R2 tels que : n→+∞ L’officiel de la taupe numéro Page a c MMXII Éditions Officiel de la Taupe 1 = n2 Z π 0 +∞ X 1 · (ax + bx) cos(nx)dx. En déduire n2 n=1 2 Planche 234 Groupe Cachan I) Montrer que f , défini par f (P )(X) = (X − a)(b − X)P 0 + nXP est un endomorphisme de Rn [X]. Pour ab, calculer α et β en fonction de a et b, tels que : β nt − λ α = + · t−a t−b (t − a)(t − b) Pour a = b, calculer γ et δ en fonction de a et b, tels que : γ nt − λ δ = + · 2 t − a (t − a) (t − a)2 Déterminer les éléments propres de f . Est-il diagonalisable ? II) Cours : critère des séries alternées. Planche 235 Groupe Cachan I) On note Tt la tangente au point M (t) de la courbe C d’équations paramétriques x(t) = t, y(t) = t2 , z(t Déterminer un paramétrage de la surface S engendrée par la réunion des droites Tt . Trouver les points de S où la normale est nulle. Donner l’équation du plan tangent à S en un point régulier et montrer qu’il ne varie pas le long d’une génératrice. Comment nomme-t-on ce type de surface ? II) Cours : théorème de Dirichlet ; coefficients de Fourier ; qu’est-ce qu’une fonction C 1 par morceaux ? À quelle(s) condition(s) un endomorphisme est-il diagonalisable ? Citer une condition suffisante. Une matrice symétrique réelle est-elle diagonalisable ? Planche Sup I 236 Groupe Cachan I) Soient f et g deux projecteurs d’un C-espace vectoriel E, vérifiant ∃(λ, µ) ∈ C, f ◦g−g◦f = λf +µg. On suppose λ ∈ / {0, 1}. Montrer que f ◦ g(x) ∈ Im g et que Im f ⊂ Im g. Montrer que f ◦ g = f et que λ + µ = 0 ; en déduire que f = g = 0. Étudier les cas λ = 0 et λZ= 1. +∞ e−t sin2n tdt. II) Convergence de In = 0 Calculer I0 et donner une méthode pour calculer In . Planche 237 Groupe Cachan 0 2e4t x (t) = 2x(t) + y(t) + I) Résoudre 1 + et . 0 y (t) = x(t) + 2y(t) 4 II) Soit A ∈ Mn (R). Pour (a, b, c, d) ∈ R , calculer det a, b, c, d. X III) Étudier n>2 Planche Sup aA cA bA dA en fonction de det A et 1 ln n . ln n 238 ENSAM-CCP 1 I) Pour n ∈ N, montrer que fn (x) = nxn+1 − (n + 1)xn − admet une unique racine positive 2 xn . Étudier la monotonie de (xn ) et conclure quant à sa convergence. II) Avec Mathematica : déterminer a et b réels, tels que (1+i) soit racine de P (X) = X 4 +X 3 +aX 2 +21/2 X déterminer les autres racines de P , puis l’écrire comme un produit de facteurs irréductibles. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 239 ENSAM-CCP π−x I) Tracer le graphe de f , 2π-périodique, définie sur ]0, 2π[ par f (x) = et f (0) = 0. Calculer 2 ses coefficients de Fourier. Énoncer le théorème de Dirichlet. +∞ X Soit, pour x ∈ ]0, 2π[, Rn (x) = ap (f ) cos(nx) + bp (f ) sin(nx) . p=n+1 sin n + t 2 dt. Montrer que Rn (x) = t x 2 sin 2 I)I Avec Mathématica : trouver le polynôme P de plus bas degré tel que P (X +1)−P (X) = X 10 . n X Calculer k 10 . Z π k=0 Planche Sup 240 ENSAM-CCP I) Résoudre sur R, y 00 + 9y = 2 cos x cos(3x). ! 5 8 −2 II) avec Maple : A = 2 1 −3 est-elle inversible ? 1 5 3 Montrer que F = {B ∈ M3 (R), AB = 0} est un sous-espace vectoriel et donner sa dimension. Mêmes questions pour G = {C ∈ M3 (R), CA = 0}. F et G sont-il égaux ? Sinon, donner F ∩ G. Planche Sup II 241 ENSAM-CCP Z +∞ I) avec Maple : trouver a tel que I(a) = 1 − tha (x)dx converge. 0 Calculer I(a) pour a variant de 1 à 10. II) Montrer que, dans une base orthonormée bien choisie, l’équation d’une parabole est y 2 = 2px ; faire un dessin et donner les éléments caractéristiques. Trouver 3 points distincts A, B, C, intersections de tangentes issues de 2 points de la parabole. z1 − z2 z2 − z3 Montrer que si est réel, les points d’affixe z1 , z2 , z3 , z4 sont cocycliques. z1 − z3 z2 − z4 Montrer que le foyer F de la parabole est sur le cercle circonscrit au triangle ABC. Planche Sup I 242 ENSAM-CCP I) Étudier la courbe d’équations paramétriques x(t) = 3t2 , y(t) = 2t3 . Déterminer les droites à la fois tangentes et normales à la courbe. II) avec Maple : montrer que f (x, y) = xy ln(x2 + y 2 ) est prolongeable par continuité en 0. Tracer la surface et déterminer les extremums. Planche Sup I 243 ENSAM-CCP 1 I) Soit P (X) = 1 + ; factoriser Q(X) = (X + 1)P (X) − X + 2 puis calculer P (n + 1). X +1 II) avec Maple : trouver l’équation différentielle du second ordre à coefficients polynômiaux de √ degré au plus égal à 2 et second membre nul, vérifiée par f (x) = (x − x + 1)1/3 . Développer f en série entière. Planche Sup I 244 ENSAM-CCP n X n(n + 1)(2n + 1) I) Montrer que k2 = · 6 k=1 1 0 ... 0 n − 1 .. .. . . n − 2 0 1 .. . .. .. Calculer Dn = .. . . 0 . . ... 0 1 1 0 n − 1 n − 2 ... 1 1 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe II) avec Maple : on note f la série de Fourier coı̈ncidant sur [0, 2π] avec P (t) = 6 X αk tk , an (f ) k=0 et bn (f ) ses coefficients de Fourier. +∞ X 1 1 et ∗ Calculer P pour que a0 (f ) = 0, an (f ) = 6 , ∀n ∈ N et bn (f ) = 0. En déduire n6 n k=1 +∞ X 1 · Tracer P et f sur [0, 2π]. 12 n k=1 Planche Sup II 245 ENSAM-CCP I) Dans le repère (O, i, j, k) de R3 , on donne la nappe paramétrée : ( x = u2 + uv + v 2 N: y =u+v z = u3 + v 3 Déterminer les points singuliers et le plan tangent à N en un point régulier. Montrer que N est contenue dans la surface d’équation z = 3xy −2y 3 et retrouver le plan tangent à N par une autre méthode. II) avec Maple : résoudre sur des intervalles convenables l’équation différentielle (x+1)y 0 = (x−1)y+x. Tracer quelques courbes intégrales. Y a-t-il des solutions sur R ? Si oui, la ou les tracer. Que dire des tangentes en x = 1 ? Planche 246 Mines d’Albi, Alès, etc Z +∞ I) Convergence et valeur de t sin te−nt dt. 0 II) Pour quelle valeur de a ∈ R, la surface d’équation : ax2 + ay 2 + az 2 − 2xy − 2yz − 2xz = 1 est-elle un ellipsoı̈de ? Planche Sup II Planche Sup I et III 247 Mines d’Albi, Alès, etc ! 1 a a I) À quelle(s) condition(s) sur a, M = 1 1 −1 est-elle diagonalisable ? La diagonaliser −1 0 2 dans ce cas et calculer M n . II) Résoudre x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 . Quelle est la structure de l’ensemble solution ? Existe-t-il des solutions maximales ? 248 Mines d’Albi, Alès, etc ! 2 1 1 I) Soit A = 0 2 1 ; calculer An . 0 0 2 p X II) Rayon de convergence de cos(π n2 + n + 1). n>0 Z x2 III) Ensemble de défintion et continuité de f (x) = x dt · ln t Calculer f 0 et dresser le tableau de variation de f . Donner les limites en 0 et +∞, un équivalent de ln x en 1, dont on déduira la limite de f en 1. Planche 249 Mines Albi, Alès, etc Z 1 dx p I) Existence de I = · 2 −1 (2 − x ) 1 − x2 Z 1 dt Montrer que I = 2 2 et la calculer à l’aide du changement de variable u = Arc tan t). 0 2 − sin t II) Dans l’espace affine euclidien orienté, reconnaı̂tre : L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe D = {M (x,r y, z), x + y = 1, z = 0}, puis montrer que la distance d’un point N (a, b, c) à D s’écrit (a + b + 1)2 2 d(N, D) = c + · 2 On note ∆ la droite passant par O et dirigée par ~k ; donner une équation de S = {M (x, y, z), d(M, D) = d( Quelle est sa nature ? Concours Commun ENSSAT options PT − TSI Planche Sup I 250 I) Soit E = C ([a, b], C). Montrer que F = f ∈ E, 0 Z b f (x)dx = 0 et G, ensemble des fonctions a constantes, sont des sous-espaces de E. Montrer que F ∩ G = {0}. De quelle application F est-il le noyau ? 1 , z ∈ C. Calculer f (eiθ ). II) Soit f (z) = 2+z Développer f en série entière et en déduire le développement en série de Fourier de g(θ) = sin θ · 5 + 4 cos θ Planche 251 I) Soient A et B deux matrices carrées d’ordre n, à coefficients dans K. Démontrer que tr(AB) = tr(BA). Définir la trace d’un endomorphisme en dimension finie. II) Soit l’équation différentielle 4xy 00 + 2y 0 + y = 0. Déterminer les solutions y(x) développables en série entière en 0. Pour x > 0, expliciter ces solutions à l’aide de fonctions usuelles. √ Rechercher une solution sur ]0, +∞[, de la forme y(x) = L(x) cos( x) et en déduire la solution générale sur ]0, +∞[. √ À l’aide du changement de variable t = x, déterminer de nouveau la solution générale sur ]0, +∞[. Planche Sup I 252 I) Résoudre y 00 + y = cos x sur R. II) Donner une équation réduite de la quadrique d’équation dans le repère orthonormé canonique : 7x2 − 2y 2 + 4z 2 + 4xy + 20xz + 16yz − 36x + 72y − 108z + 36 = 0. Préciser sa nature géométrique (on notera B la base attachée au repère initial, B 0 la base attachée au nouveau repère, on rangera les valeurs propres par ordre croissant et on choisira les vecteurs de B 0 de première coordonnée positive). Étudier la transformation de R3 qui transforme B en B 0 . Planche 253 I) Pour quelles valeurs de n, f défini sur Rn [X] par : f (P )(X) = (2X + 1)P − (X 2 − 1)P 0 , est-il un endomorphisme ? Écrire la matrice, dans la base canonique, de la restriction g de f à R2 [X]. Montrer que g est diagonalisable P et la diagonaliser. II) Rayon de convergence de (ch n)xn . Nature de la série aux bornes de l’intervalle de convergence. Concours ATS Planche Sup II 254 I) Trouver Ker A et Im A où A est la matrice carrée d’ordre 3 ne comportant que des 1. Diagonaliser A (on donnera deux méthodes). II) Factoriser P (X) = X 6 + 1. L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche Sup II 255 n! I) Déterminer la nature de la série de terme général Un = n · n a b n II) Si A = ∈ M2 (R), calculer A pour n ∈ N. b a Planche Sup 256 I) Calculer A = X 4 + (3X − 1)3 + (X − 1)2 + 2X + 5 en X = 1 − 31/3 . √ II) Étudier la suite donnée par u0 = 0 et un+1 = 2un + 36. Planche Sup I Z I) Calculer 0 II) Soit A = Planche 1 257 ENSIIE dx √ · (x + 2) x + 1 ! 3 −1 1 0 2 0 ; calculer An . 1 −1 3 Sup 258 1 1 I) f (x) = − x est-elle prolongeable par continuité en 0 ? Est-elle dérivable en 0 ? ln(1 + x) n X n k 2 en fonction de n. II) Calculer F2 = k k=0 n X n Par un calcul analogue, trouver F3 = k3 . k k=0 Concours TSI Planche 259 Centrale avec Maple : on donne f , 2π-périodique, définie sur [−π, π] par f (t) = cos(at) où 0 < a < 1. 1 2 Tracer f sur une période, pour a = et a = · 2 3 f est-elle continue ? Dérivable ? Calculer ses coefficients de Fourier dans le cas général. +∞ +∞ X X (−1)n 1 Calculer et · a2 + n2 a2 + n2 n=1 n=1 Planche 260 Centrale I) Montrer que 0 est valeur propre de u, l’endomorphisme de R3 de matrice A = 4 8 −2 1 3 −1 −3 −5 1 ! puis montrer que Ker u ⊂ Im u. Sans chercher les autres valeurs propres, montrer que u n’est pas diagonalisable. Déterminer les valeurs propres à l’aide de la trace. u est-il trigonalisable ? ! 0 1 0 Montrer que A est semblable à B = 0 0 0 0 0 8 0 Résoudre X (t) = AX(t). Que peut-on dire des courbes intégrales ? Comment sont les deux plans des deux courbes intégrales ? X 1 · II) Existence et calcul de n3n n>1 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Planche 261 Centrale I) Sur quel(s) intervalle() (1 − x2 )y 00 − 2xy 0 + 2y = 0 est-elle intégrable ? En donner les solutions polynomiales puis les solutions sur R. II) Montrer que φ(P, Q) = P (0)Q(0) + P 0 (1)Q0 (1) + P 00 (1)Q00 (1) définit un produit scalaire que R2 [X]. Déterminer une base orthonormale de R2 [X] puis calculer la distance de X 2 à R1 [X]. Planche 262 Centrale I) Rayon de convergence de X (−1)n n>0 xn · 2n + 1 Pour | x | < 1, peut-on calculer avec Maple g(x) = X X x2n+1 2n+1 et f (x) = ? (−1)n x 2n + 1 2n + 1 n>0 n>0 Sont-elles définies sur ]−1, 1[ ? Calculer f 0 et g 0 puis f et g. X n · Calculer (−1)n x 2n + 1 n>0 II) Peut-on trouver une solution de x2 y 00 + 4xy + 2y = 1 sous forme de série entière ? 1−x Planche 263 Centrale cos2 t + ln sin t I) Étudier et tracer cos t sin t Calculer la longueur de la courbe entre les deux points de rebroussement. ! 1 1 1 II) Trouver une valeur propre évidente de M = 1 1 1 et donner son ordre de 2 −2 −2 multiplicité grâce au théorème du rang. M est-elle diagonalisable ? Planche 264 Centrale Valeurs et vecteurs propres de A = 0 1 0 0 0 1 ! −1/4 1/4 . 0 Est-elle diagonalisable ? Montrer qu’il existe an , bn , cn tels que An = an A2 + bn A + cn I3 et en déduire que la limite de An en +∞ est un projecteur. Planche Sup II 265 CCP √ I) On admet qu’au voisinage de 0+ , Arc cos(1 − x) ∼ 2x. π 1 Montrer que, pour α > 0 et n ∈ N∗ , un = Arc cos 1 − α ∈ ]0, [. 2 n r P P k Montrer que ∃k ∈ R∗+ , un ∼ un et (−1)n un . α · Étudier n II) On définit une suite de polynômes (Pn ) par P0 = 2, P1 = X et Pn+2 (X) = XPn+1 (X)−Pn (X). Calculer P2 et P3 . 1 1 Montrer que Pn (z + z ) = z n + n et montrer que les solutions vérifient z 4n = 1, z 2n 1. z Donner les racines de P1 et P2 puis étudier le cas général. Planche Sup II 266 CCP 1 I) On donne u0 = 0 et ∀n > 1, un = sin √ · n X un xn et étudier la convergence en −R et R. Donner le rayon de convergence R de f (x) = n>1 Soit g(x) = X n (un − un−1 )x ; montrer que g(1) = 0 et en déduire la limite en 1 de (1 − x)f (x). n>1 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe Donner les variations de f . θ II) On donne ρ(θ) = cos ; calculer ρ(θ + 3π) ; qu’en déduit-on ? Pourquoi peut-on restreindre 3 3π l’intervalle d’étude à [0, ]? 2 3π Faire un tableau de variation et donner les tangentes en 0 et · 2 Donner la tangente au point d’intersection de la courbe et de l’axe (Ox). Planche 267 CCP Z 1 ln x dx et calcul pour α = −1. α 0 (1 − x) √ II) Nature de la surface S d’équation 3x2 + y 2 + 2xy 3 + 4z 2 = 4 et donner ses élements caractéristiques. Nature des intersections de S avec les plans √ x0y,2yOz et zOx et préciser leurs caractéristiques. 0 2 2 Montrer que S d’équation 3x + y − 2xy 3 + 4z = 4 est l’image de S par symétrie par rapport à un plan à déterminer. I) Existence, suivant α, de Planche Sup I 268 I) Montrer que f (x) = √ 1− x2 Z définit un quart de cercle sur [0; 1] et en déduire 1 p 1 − x2 dx. 0 Calculer cettermême intégrale avec le changement de variable x = sin t, que l’on justifiera. Z 1 4 1 − x dx en fonction de l’intégrale précédente (on pourra faire un changement Exprimer 4 0 Z 1 Z xp 2 1 − x dy dx. de variable). Calculer 0 0 ( x=t II) Montrer que σ, d’équations paramétriques y = t cos θ où a ∈ R∗+ , est contenu dans σ 0 , z = a sin θ 2 2 2 2 2 d’équation a (x − y ) = x z . A(0, 0, α), α ∈ R, est il un point de σ 0 ? De σ ? On coupe σ par un plan d’équation cartésienne z = z0 : quelle est la nature de la coupe ? (on discutera suivant la valeur de z0 ). On coupe σ par un plan d’équation cartésienne x = x0 : quelle est la nature de la coupe ? (on discutera suivant la valeur de x0 ). Planche 269 CCP 4 −6 I) Montrer que A = est diagonalisable et la diagonaliser. On note P la matrice de 3 −5 passage et D la matrice diagonale. Trouver Y ∈ M2 (R) telle que Y 3 = D et X ∈ M2 (R) telle que X 3 = A (on pourra poser X = P Y P −1 ). un II) Soit u0 = 0 et un+1 = + (−1)n . Calculer u1 , u2 , u3 . 2 P Montrer que ∀n ∈ N, | un | 6 2 et en déduire que le rayon de convergence R de un xn est supérieurX ou égal à 1. X Calculer (−1)n xn . On pose f (x) = un xn . n>0 Calculer f (x) − n>0 x f (x) et simplifier l’expression obtenue. 2 L’officiel de la taupe numéro Page c MMXII Éditions Officiel de la Taupe ENS − option MP Planche 1 Sup Planche 7 Ulm-Lyon-Cachan Ulm-Lyon-Cachan I) Dites moi ce que vous savez sur les principes de la thermodynamique. II) On considère deux enceintes adiabatiques de même volume, l’une vide, l’autre remplie de n moles de gaz parfait monoatomique, séparées par une paroi fixe et adiabatique. On ouvre une petite fuite dans la paroi et le gaz s’écoule de manière quasi-statique adiabatique. On referme la fuite quand la pression est la même dans les deux enceintes. Déterminer l’état final (pression, température dans les deux enceintes). ndlr : le même exercice a été posé à Centrale. Planche 2 Ulm-Lyon-Cachan On considère un récipient cylindrique de rayon R = 1 m et de hauteur h = 10 cm, contenant de l’eau, de conductivité thermique 0, 6 S.I. 1 dP est de 0, 6 S.I. L’absorbance α de la lumière définie par α = P dx Un faisceau laser, de puissance P = 1 W et de diamètre = 1 mm, pénètre verticalement par l’axe du cylindre. Les deux faces circulaires perpendiculaires à l’axe sont adiabétiques, alors que la couronne parallèle à l’axe est maintenu à temperature ambiante Ta = 25 ◦ C. 1. Trouver le champ des températures en régime stationnaire. 2. Quelle est la différence de température entre le bord et le bord du faisceau laser, ainsi que le centre du laser et le bord du faisceau ? Que se passe-t-il en réalité lorsqu’un fluide est chauffé de façon non homogène, comment ici. Voir, si nécessaire, les indications 1. Planche 3 Ulm-Lyon-Cachan On considère un fil de longueur L, de diamètre D, de conductivité thermique κ et électrique γ, parcouru par un courant d’intensité I. Il est plongé dans un milieu extérieur de température à T , avec lequel il peut échanger de la chaleur par convection, avec h le coefficient associé. Les deux extrémités du fil sont enfin fixées à la température Te . Déterminer le profil de température en régime permanent. Au cours de l’oral : existe-t-il une intensité I telle que T soit uniforme dans le fil ? Donner la tension à appliquer aux bornes du fil pour que I atteigne cette valeur. Si l’on modifie I, discuter du sens dans lequel se font les transferts thermiques au niveau des extrémités du fil. Planche 4 Ulm-Lyon-Cachan Énoncer le principe de Huyghens-Fresnel. Calculer l’éclairement dû à une fente fine (condition de Fraunhofer). Contre un miroir parfaitement réfléchissant, on dispose un matériau constitué d’atomes qui absorbent les photons. On éclaire ce matériau avec un laser de diamètre 1 mm, par des impulsions de 10 ns. On connaı̂t la section efficace du matériau. Grâce à Huyghens-Fresnel, calculer l’éclairement dû au rayonnement du matériau. Planche 5 Ulm-Lyon-Cachan I) Que savez-vous sur les équations de Maxwell ? Tous les termes ont été trouvés expérimentalement sauf un, lequel ? Réponse du candidat : c’est le courant de déplacement, pour la conservation de la charge. Question : retrouver l’équation de conservation de la charge. II) On a deux rails, reliés par un générateur et une tige qui peut 0 perpendiculaire glisser sur les rails. On met le tout dans un champ B au plan du tableau. Décrire le mouvement de la tige ? On ajoute ensuite un frottement solide. Même question. À la fin, l’examinateur dit qu’en fait le montage était un moteur linéaire ; question : trouver le rendement. Planche 6 Ulm-Lyon-Cachan Les plaques du condensateur ont une surface A >> e2 . e 1) Trouver la charge de chaque plaque 2) On élève la plaque de gauche à T = 1100 K. Il apparaı̂t un courant entre les plaques, et on suppose que la charge située entre les plaques est uniformément répartie. Trouver I = f (U ). U 3) Application numérique (sans calculette) : A = 1 cm2 , e = 1 mm, U = 100 V. Calculer I, puis la puissance fournie par le générateur. Commentaires et interprétation. L’officiel de la taupe numéro 18 Page 47 1. Évaluer la masse de la Tour Eiffel. 2. On suppose que je me lève un matin et que je trouve une corde verticale au pied de mon lit. Cette corde ne touche pas le sol et monte dans le ciel. Où j’habite ? Cette corde est-elle plus grande que la Tour Eiffel ? Estimer sa longueur. Planche 8 Sup Ulm Un enfant joue sur une balançoire et il augmente l’amplitude de ses oscillations. Est-il possible qu’il fasse un tour complet ? Planche 9 Sup PCSI Ulm On dispose de deux cymbales, distantes de e. On ferme l’interrupteur. Puis : e - Premier cas : on ouvre l’interrupteur, on tire sur les cymbales jusqu’à ce qu’elles soient distantes de 2e. - Deuxième cas : on garde l’interrupteur fermé, et idem. - Troisième cas : on garde l’interrupteur fermé, il y a en plus une résistance dans le circuit. Et idem. Dans chacun des deux premiers cas, calculer le travail fourni par l’opérateur. Dans le troisième cas, dire qui fournit l’énergie dissipée dans la résistance (par rapport au cas numéro 2). Planche 10 Ulm Comment fonctionne le hula hoop ? Pour ceux qui ne connaissent pas le hula hoop : http ://www.dailymotion.com/video/x6b452 la-reine-du-hula-hoop Voir, après avoir au moins essayé de modéliser, les indications 2. Planche 11 Sup PCSI Ulm On considère un condensateur plan dont les deux armatures sont reliées par un ressort. Peut-il avoir une capacité négative ? Si rien ne vient, consulte l’indication 3. ENS − option PC Planche 12 Ulm On éclaire de la poudre de fer α à l’aide d’un laser à rayons X et on observe le résultat à l’aide d’un détecteur. La figure ci-contre décrit ce qui observé sur le détecteur. Expliquer. Que peut-on en déduire ? Indication 4. Planche 13 Ulm Sont mis à disposition du candidat un formulaire d’analyse vectorielle et toutes les données thermodynamiques relatives à l’eau et à la vapeur d’eau, viscosité, masse volumique, etc. Ensuite, l’examinateur prend une bouteille d’eau et en verse sur une plaque chaude. Une bulle, d’un centimètre environ, lévite pendant un temps assez long avant de disparaı̂tre. Expliquer. Planche 14 Ulm Condensateur à armatures cylindriques, écart très inférieur au rayon, champ magnétique parallèle à l’axe du cylindre. On décharge instantanément. Calculer le moment cinétique. (à exprimer sous forme d’intégrale). Planche 15 Ulm Expliquer qualitativement, puis quantitativement, la raison de l’aplatissement des pôles terrestres. Donner un ordre de grandeur de cet aplatissement. Planche 16 Sup Ulm Détente d’un gaz à travers une conduite. Les deux récipients sont adiabatiques, P2 < P1 . Trouver T2 , dans le cas du P1, T1 gaz parfait d’abord, puis dans le cas du modèle de Van der Waals. P2, T2 ∂T On ∂P H l’exprimera en fonction de Cp , la capacité calorifique à pression constante et de α, le coefficient de compressibilité isobare. On introduira le coefficient de Joule-Thomson, CJT = c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 17 Cachan-Lyon I) Leçon. Définir les milieux diélectriques linéaires homogènes isotropes. En utilisant le formalisme complexe, présenter le sens physique de la susceptibilité diélectrique d’un tel milieu. II) On place une tige métallique de longueur 2l entre 2 murs distants de 2l. On rapproche ensuite un des murs de l’autre d’une distance x. Deux situations peuvent alors se produire : - la barre se comprime en restant droite ; - la barre se courbe. Déterminer, à l’aide de modèles et d’approximations simples, laquelle des deux situations va avoir lieu, et si nécessaire, la compression limite xl à laquelle on observe un changement de comportement. Sup I Cachan-Lyon Planche 18 I) Leçon : Dans quelle mesure peut-on se ramener à l’étude d’un oscillateur harmonique ? Discuter le rôle et les effets du frottement. Illustrer votre exposé par des exemples. II) On étudie un geyser, qui évolue de manière cyclique ainsi : - 44 tonnes d’eau se dégagent en 4 minutes ; - La cavité se remplit pendant 20 minutes ; - Il ne se passe rien pendant 90 minutes (l’eau chauffe). On donne la température dans la roche en fonction de la profondeur z : T (z) = T0 + αz. 1. Mettre en évidence l’existence d’une profondeur limite pour que le phénomène se produise. 2. Donner à cette hauteur le volume de la cavité. Planche 19 Cachan-Lyon I) Leçon : rayonnement dipolaire. On s’intéressera particulièrement aux questions de symétries et de puissances. II) On s’intéresse à un condensateur plan auquel on aurait comblé le vide entre les armatures par un diélectrique élastique. Étudier la caractéristique de ce dipôle. Planche 20 Sup Cachan-Lyon I) Leçon : décrire les deux principes de la thermodynamique, illustrer avec le contact entre deux solides. II) Soit une plaque photo (= lame semi-transparente) inclinée d’un angle α par rapport à un miroir. On éclaire le miroir en incidence normale puis inclinée de 45 ◦ . Décrire ce que l’on observe sur la plaque. Planche 21 Cachan-Lyon I) Leçon : la mécanique des fluides utilise deux approches, l’une locale, l’autre globale à l’aide de bilans. Vous exposerez l’intérêt de ces deux approches à l’aide d’un ou deux exemples. II) Une fusée, de section apparente S et de masse m0 , pénètre à la vitesse v0 dans un nuage de débris, assimilé à un milieu de masse volumique ρ. les particules s’agglomèrent à la fusée lorsqu’elles entre en contact avec elle. On considère qu’aucune force externe ne s’exerce sur le nuage ou la fusée. Déterminer le mouvement à l’aide d’une relation de conservation (pas demandé aussi explicitement). Solution du candidat en 5. Planche 22 TP Cachan-Lyon Étude de la biréfringence d’un barreau de plexiglas. Matériel : deux polariseurs, une lame de verre, une diode laser, une photodiode, un voltmètre, deux barreaux de plexiglas de longueurs distinctes (20 et environ 5 cm), deux écrans. Énoncé : Cette épreuve nécessite l’utilisation d’une diode laser émettant un rayonnement dont la longueur d’onde dans le vide est λ = 532 nm. On rappelle qu’il ne faut jamais regarder directement nu le faisceau laser, ni ses réflexions spéculaires. Seule la lumière diffusée peut être observée sans danger. 1) En utilisant la réflexion spéculaire à l’angle de Brewster sur une lame de verre, déterminer sommairement l’axe de polarisation des polariseurs. L’objectif de cette épreuve est d’étudier la transmission du faisceau laser dans des barreaux de plexiglas, le plexiglas étant un milieu anisotrope. On commencera par étudier le barreau le plus long de longueur 200, 0 mm. 2) Montrer expérimentalement l’existence de deux directions de polarisation orthogonales, les lignes neutres, pour lesquelles l’état de polarisation n’est pas modifié durant la traversée du barreau. Qu’appelle-t-on axe lent ? Axe rapide ? Définir la biréfringence. 3) On placera les lignes neutres à 45 ◦ de l’axe vertical et on utilisera une polarisation incidente verticale. Observer la lumière diffusée L’officiel de la taupe numéro 18 Page 49 latéralement, interpréter. Proposer deux méthodes de mesure de la biréfringence et discuter leur précision. Reprendre ce travail avec les autres barreaux. Qu’ont-ils de particulier, qu’évoquent-ils pour vous ? Quelles peuvent être les applications de ces éléments optiques ? Vue de dessus Vue de face Polarisateur E tube de plexiglas C R A axe du LN N polariseur tube de plexiglas laser nœuds (dans la lumière diffusée) Le bilan du TP par le candidat en 6. Planche 23 Chimie Cachan-Lyon I) Leçon. Acido-basicité des alcools et synthèse de Williamson des éthers-oxydes (+mécanisme). II) A) Sur le Bore A1) Déduire de la configuration électronique du bore les différents degrés d’oxydation qu’il peut prendre. Atome B Al Ga In Tl Ray. atom. (pm) E 1re ionisation (eV) Électronégativité (Pauling) 87 118 136 156 156 8,3 5,99 6 5,79 6,11 2,04 1,61 1,81 1,78 1,8 A2) Justifier, à l’aide de ces données, le nom de métalloı̈de donné au bore. Réponse en 21. B) Diagramme d’Ellingham de B2 O3 /B a) Rappeler l’approximation d’Ellingham. ∆rGo(T) (kJ.mol-1) 1000 2000 980 3000 4000 5000 T(K) 1823 CO2 -200 B2O3 -400 C •D •• -600 -800 B A • CO Bore Cgraphite Figure : Élaboration du carbure de brome b) Donner les équations d’oxydation de C en CO et de B en B2 O3 /B (avec 1 mole d’O2 ). c) Justifier qualitativement les ruptures de pente en A, B, C, D. Expliquer qualitativement la forte pente après D. d) Calculer les pentes de OA et OB. e) Écrire l’équation de réduction de B2 O3 /B par le carbone. Montrer, en étudiant l’affinité chimique ou l’enthalpie libre standard de réaction, que pour PCO = 1 bar environ, cette réduction ne peut avoir lieu qu’à partir d’une certaine température T1 , que l’on déterminera graphiquement. Données thermodynamiques, supposées indépendantes de T : Élément/composé B(s) B2 O3 (s) C(s) (graphite) O2 (g) CO (g) CO2 (g) ∆f H◦ (kJ.mol−1 ) 0 −1272, 8 0 0 −110, 5 −393, 5 S ◦ (J.K−1 .mol−1 ) 5,9 54,0 5,7 205,2 197,7 213,0 C ◦p (J.K−1 .mol−1 ) 11,1 62,9 8,5 29,4 29,1 37,1 Temp. fusion (K) 2348 723 ∆fus H◦ (kJ.mol−1 ) 50,2 22,0 Temp. d’ébullition 4273 2133 ∆vap H◦ (kJ.mol−1 ) 480,0 322,2 Planche 24 Chimie Cachan-Lyon I) Leçon. C-alkylation des carbonyles, Addition des organomagnésiens, lithiens et cuprates sur les α−énones. II) Structure de l’hypochlorite, chlorite, chlorate, perchlorate. Conversion degré chlorimétrique/concentration en eau de Javel. Dosages pour déterminer la composition d’une solution d’hypochlorite, chlorure et chlorate. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 28 Chimie Ulm Planche 25 Chimie Cachan-Lyon I) Leçon. Aldéhydes et cétones. C-alkylation, additions conjuguées sur les α−énones grâce à organolithiens/magnésiens/cuprates lithiés. Commentaire du candidat en 8. II) Énantiotropie et monotropie On s’intéresse à certaines molécules qui peuvent présenter des formes cristallines différentes à l’état solide. Donner un exemple classique. On a l’équation : AS BS avec µ◦A < µ◦B . 1. Lequel est le plus stable ? Démonstrer. 2. a) Qui de A ou B (C ou D) est le plus stable ? b) Comment obtenir sélectivement A ou B à l’état liquide/solide ? Quels sont les problèmes possibles ? séparation ? c) De A et B, lequel a la température de fusion la plus basse ? Démonstration graphique en superposant le(s) potentiel(s) chimique(s) à l’état liquide sur le graphe de A et B. µo µo B C A D T T 3. a) Le graphe ci-contre est relatif aux composés A et B. Attribuer les courbes, expliquer. 4. Application : étain blanc ou gris (Snb /Sng ) On donne Sg = 27 J.mol−1 .K−1 ; Sb = 25 J.mol−1 .K−1 ; ◦ = 21.2 kJ.mol−1 à 25 ◦ C. ∆r Hb→g Lequel est le plus stable à température ambiante ? E T Chimie Cachan-Lyon I) Leçon. Interprétation microscopique du rôle de la température et de la concentration sur la vitesse d’un processus. Remarque : Un processus constitue en l’interprétation de collisions microscopique. II) Synthèse d’un herbicide sélectif. Cl On donne le nom de la molécule : Cl OH O O 1. Représenter la molécule (isomère 2,4 dicholoro. . . ) puis l’isomère 3,5 dicholoro... Comment distinguer expérimentalement ces deux isomères ? Comment les qualifie-t-on ? 2. On part du phénol, que l’on met avec du dichlore dans un solvant protique et polaire. 2.a) La réaction suit-elle un mécanisme ionique ou radicalaire ? Justifier. 2.b) Proposer un mécanisme pour cette transformation, en justifiant soigneusement l’orientation. 2.c) Proposer une synthèse du produit final. Planche 27 Sup Chimie Ulm I) Synthèse de B =1-bromoéthanoate de phényle à partir de phénol et d’éthanal. Discussion sur la sélectivité de certaines étapes. O On met A= dans du toluène, on ajoute NaH puis B. Qu’obtient-t-on ? Discuter la sélectivité des différentes étapes. On remplace le toluène par la pyrrolidine. On observe une très bonne sélectivité. Expliquer. II) Dessiner le diagramme (P, T ) de l’eau pure. L’examinateur prend une bouteille d’eau minérale et montre que celle-ci est très loin d’être pure. Dessiner le diagramme (P, T ) de cette eau. Discuter les différentes hypothèses d’étude, notamment au point triple et au point critique. À votre avis, quel est l’ordre de grandeur de la variation de température d’ébullition ? Conclusion sur l’importance de la modification du diagramme (P, T ). L’officiel de la taupe numéro 18 H En mélangeant toluène, AlCl3 , HCl et CO, on obtient le paraméthylbenzaldéhyde. Expliquer. En mélangeant le paraméthylbenzaldéhyde et l’aniline, on obtient un composé jaune. Donner sa structure, expliquer sa couleur. Le benzène et le diphényl forment un liquide presque idéal mais ne sont pas miscibles à l’état solide. Pourquoi ? Lequel des deux a la température de fusion la plus élevée ? Donner le diagramme binaire Liquide-Solide à pression constante et l’équation des courbes. Planche 29 Chimie Ulm O I) Chimie Organique. Synthèse de l’aspirine OH O à partir d’acétal et de phénol. O I Sup n’est pas stable ? Cl Tous les solvants, composés inorganiques requis peuvent être utilisés. II)Thermochimie. Expliquer le plafond nuageux , c’est à dire le fait que tous les nuages commencent à la même altitude sur une vaste zone. • Planche 26 O Pourquoi Page 51 Planche 30 TP Cachan-Lyon Étude sur les tensioactifs • Partie 1 : étude d’un transfert de phase Partie théorique : on donne un graphe de l’absorbance de KMnO4 (pic à 525 nm). Rappeler la loi de Beer-Lambert et ses conditions de validité. Déterminer (525) grâce au graphe. Justifier le choix de ce pic pour effectuer les mesures qui vont suivre. On place dans un erlenmeyer 20 mL de KMnO4 à 4.10−4 M et 20 mL de cyclohexane. On agite, on prélève la phase aqueuse et on mesure son absorbance. On en déduit naq (MnO− 4 ). On refait la même chose en ajoutant 10 mL de Bu4 NBH4 . Quel est le rôle de Bu4N+ ? NB : l’absorbance a continué à descendre durant la deuxième mesure, en ce qui me concerne, alors que je n’avais prélevé que la phase aqueuse, donc je n’ai pas la moindre idée de ce qui se passait... • Partie 2 : L’alcool benzilique est oxydé en benzaldéhyde par les ions ClO− qui sont eux-mêmes réduits en Cl− . Donner les 1/2 équations électroniques et l’équation bilan. Prélever précisément 10 mmol d’acide benzilique et 25 ml d’acétate d’éthyle, puis les placer dans un ballon bicol avec réfrégirant. Agiter. Ajouter goutte à goutte 21 mmol de ClO présents dans l’eau de javel à 0,5 M en utilisant l’ampoule de coulée. Une fois l’ajout terminé, ajouter 0,6 g de Bu4 NBr (pas sûr) et fermer le ballon. Laisser agiter pendant 30 minutes. Séparer ensuite les phase aqueuse et organique et laver deux fois avec 20 mL d’acétate d’éthyle la phase aqueuse. Laver la phase organique avec 20 mL d’hydrogénosulfite de sodium. Réunir les deux phases et les sécher avec MgSO4 anhydre. Évaporer le solvant à l’évaporateur rotatif, peser le produit, déterminer le rendement. Il y avait ensuite une chromatographie à faire avec CH2 Cl2 comme éluant et un test à la DNPH dont ils demandaient l’intérêt ; dans quel ordre il fallait mettre les réactifs et en quoi c’était important. • Partie 3 : diluer 0,87 g et 0,29 g d’un solide, qui moussait si on le secouait trop, dans des fioles jaugées de 100 mL ; prélever 25 mL des deux solutions et faire un suivi conductimétrique lorsqu’on leur ajoutait de l’eau à la burette • Partie 4 : des cristaux violets et un suivi spectrométrique d’une réaction avec une prise de l’absorbance toute les 30 secodes pendant 7 minutes... pas fait par le candidat. Voir les commentaires du candidat, franchement drôles, en 9. ENS Cachan−École Polytechnique − option PSI Planche 31 On cosidère un câble coaxial rectiligne d’axe Oz constitué : - d’une âme conductrice de rayon a et reliée au potentiel V0 ; - d’une masse extérieure conductrice reliée au potentiel nul et de rayon intérieur b et de rayon extérieur c ; - d’une gaine isolante située entre l’âme et la masse, de rayon intérieur a et de rayon extérieur b. On note 0 r la permittivité à l’intérieur de la gaine, r = 2, 25. I On travaille en régime électrostatique : I-a Calculer le champ et le potentiel à l’intérieur de la gaine. 2π0 r est une capacité linéique. Application I-b Montrer que χ = ln(b/a) numérique. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope I-c À quelles conditions géométriques peut-on considérer le câble r 0 S comme un condensateur plan. Monter alors que C = e · II- On travaille en régime magnétostatique. Le câble est parcouru par un courant I (I dans le sens +z dans l’âme et −z dans la masse). II-a Donner les expressions de densités surfaciques de courant dans la gaine et la masse en fonction de I, a, b et c. II-b Donner le champ magnétique dans tout l’espace. II-c On suppose que toute l’énergie est emmagasinée dans la gaine. µ0 b ln a . Montrer que l’inductance linéique vautλ = 2π Il y avait une troisième partie sur la combinaison des champs E et B, non traitée. Planche 32 Temps d’évaporation On considère un bécher de hauteur h = 5 mm contenant une hauteur e0 = 2 mm d’eau. On considèrera que le problème est unidimentionnel et que la température demeure uniforme à T0 = 25 ◦ C. On note n(z) la concentration volumique en molécule d’eau sous la phase vapeur. En dehors du bécher et en particulier en z = h l’hygrométrie est Peau avec de 50%. On définie l’hygrométrie comme le rapport Psat (T ) Psat (T0 ) = 31,7 mbar. En z = e(t) on considère qu’on a quasi-équilibre entre la phase vapeur et liquide. On définit D le coefficient de diffusion de l’eau sous phase vapeur. On donne D = 2, 81.10−5 . 1) Quel est le moteur de l’évaporation ? Donner l’unité de D. (réponse en 14.) Énoncer la loi de Fick, expliquer sa signification physique, donner son domaine de validité. 2) Exprimer n(e) et n(h), exprimer n(z) pour z dans [e, h]. 3) En effectuant un bilan, donner une equation différentielle dont e(t) est solution. En déduire le temps d’évaporation. 4) Justifier l’approximation des régimes quasi-stationaires. Planche 33 Sup 1) Démontrer la troisième loi de Képler et la formule de l’énergie mécanique dans le cas d’un mouvement circulaire de rayon a. On admet cette formule pour une ellipse. En déduire l’énergie mécanique en fonction de a et T . Exprimer l’énergie mécanique en fonction de l’énergie cinétique. Oralement : Avez-vous une idée de la démonstration pour un mouvement elliptique ? Un satellite doit atteindre Mercure. On néglige les interactions avec les planètes devant celle du Soleil. Le satellite suit cette trajectoire : a. orbite de la Terre ; b. allumage des moteurs pour passer sur une orbite dont le périhélie est l’aphélie de Mercure ; c. allumage des moteurs pour passer sur l’orbite de Mercure ; d. rencontre avec Mercure. 2) Faire un schéma des parcours et justifier les trajectoires. Calculer la vitesse avant et après le premier allumage des moteurs. 3) On modélise une planète par une sphère d’influence dans laquelle s’applique l’intéraction gravitationnelle. Le rayon de cette • v→1 sphère est R∞ . On étudie la trajectoire d’un satellite entrant dans cette sphère. α Justifier que le mouvement est plan. Trouver une relation entre v1 et v2 , respectiveRoo ment les vitesses d’entrée et de sortie de la sphère. Comment s’appelle cet effet ? On propose un autre trajet : a. orbite de la Terre ; b. allumage des moteurs pour passer sur l’orbite de Vénus, considérée comme circulaire ; c. rencontre avec Vénus ; d. allumage des moteurs pour passer sur une orbite dont le périhélie est l’aphélie de Mercure ; e. passage sur l’orbite de Mercure ; f. rencontre avec Mercure. Comparer les deux trajets d’un point de vue énergétique. Quels sont les avantages et inconvénients du deuxième trajet ? Connaissez-vous une sonde ayant utilisé cet effet ? L’officiel de la taupe numéro 18 Page 53 Planche 34 On s’intéresse au champ magnétique au voisinage de Mercure. Ce champ provient de trois sources : M ; - le champ créé par Mercure B S ; - le champ créé par le Soleil B E. - le champ créé par un flux d’électrons provenant du Soleil B Z Br Ucapteur U0 Bθ θ Bcapteur −αB0 αB0 O O -U0 1) Le flux d’électrons provenant du Soleil est isotrope et crée un E correspondant. courant d’intensité totale I0 . Calculer le champ B On ne prendra pas en compte ce champ dans la suite. 2) On modélise la planète Mercure comme un dipôle magnétique d’axe Oz de moment magnétique M0 . On place un capteur de champ π magnétique en θ = , sur la surface de Mercure. On mesure un 2 champ B0 = 0, 5 Tesla. Calculer M0 . On donne RMercure = 2500 km. 3) On considère que le Soleil est assez loin de Mercure pour considérer S = Buz est uniforme. Montrer qu’il existe un lieu sur lequel que B soit Bθ = 0, soit Br = 0 où Br et Bθ sont les composantes du champ total en coordonnées sphériques. Calculer B pour que ce lieu soit la surface de Mercure. Tracer les lignes de champ magnétique dans ces deux cas. 4) On considère à nouveau B quelconque. On place deux capteurs sur la surface de Mercure. Le capteur 1 mesure le champ magnétique Br , le capteur 2 mesure le champ magnétique Bθ . On place dans cette question les deux capteurs à θ = 70◦ et on règle α = 1. a) Les deux capteurs affichent un signal nul. Que dire de B ? b) Le capteur 1 affiche une tension positive et le capteur 2 affiche une tension nulle. Que dire de B ? c) Caractériser B dans toutes les autres combinaisons possibles des capteurs. 5) Trouver le meilleur couple (α, β) pour que la mesure de B se fasse sur trois intervalles égaux de longueur ∆B0 à déterminer. Planche 35 Le Michelson comme spectromètre. On éclaire un Michelson dont les deux miroirs sont symétriques par rapport à la séparatrice (il fallait comprendre lame d’air et e = 0). On observe l’image d’interférences à l’infini (dans le plan focal image d’une lentille). On chariote l’un des miroirs à l’aide d’un moteur et on a x = vt où x est la distance entre les deux miroirs. On place au niveau de l’écran un détecteur donnant une image s(t) proportionnelle à l’éclairement E(x). Les deux voies reçoivent une intensité égale depuis la source. x peut varier de −Lmax à +Lmax (10 cm). 1)a) On éclaire avec une source monochromatique. Donner la formule de s(t). 1)b) Donner la fréquence et la période du signal. Peut-on l’observer à l’oscilloscope ? (à l’oral : peut-on l’observer à l’oeil nu ?) On éclaire maintenant avec deux sources de nombres d’ondes σ1 et σ1 + σ2 · σ2 et on pose ∆σ = σ1 − σ2 et σ0 = 2 2)a) Donner E(x) en fonction de σ0 et ∆σ. Le tracer. Pour quelles valeurs xn a-t-on brouillage ? 2)b) Quelle valeur ∆σ peut-on mesurer au minimum ? Application : peut-on distinguer les deux raies du doublet jaune du sodium (λ = 580, 0 nm et λ = 580, 6 nm). 2)c) Combien de raies peut-on voir entre deux battements ? 3) étendue émettant un spectre rectangulaire On prend une source ∆σ ∆σ σ0 − ; σ0 + . 2 2 3)a) Valeur de E(x). Valeur de x1 et x−1 premiers minimums d’éclairement. 3)b) Valeur minimum de ∆σ. Application à la raie verte du mercure (λ = 546, 0 nm). Question orale : que se passe-t-il si l’on remplace le doublet de longueur d’onde par les deux raies étendues (chacune ayant un spectre étendu) ? c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope École Polytechnique − option MP Planche 36 Sup On a une lentille obtenue en coupant un cylindre de rayon R, d’indice n. Trouver le foyer. Commentaires du candidat en 11. L e Planche 37 On a une plaque, infiniment fine, posée verticalement en équilibre sur le sol, avec un coefficient de frottement f , une légère perturbation latérale la fait vaciller. Que se passe-t-il ? Planche 38 Sup On considère un disque dans le plan (xOy), centré en O. D’une part, quatre ressorts sont fixés en quatre points du périmètre (avec un écart d’un quart de cercle entre chaque point), et d’autre part à une même masse ponctuelle m, initialement placée en O. On écarte la masse m d’une petite distance par rapport à O. De plus, on met le disque en rotation à vitesse uniforme autour de l’axe (Az), où A est le point d’attache de l’un des ressorts. Déterminer l’équation du mouvement de m. Planche 39 On dispose parallèlement deux conduites parallélépipédiques, séparées par une feuille de métal d’épaisseur e. Les caractéristiques du métal sont connues. Il circule un même fluide dans les deux conduites, à la même vitesse mais en sens contraire. On connaı̂t les caractéristi ques du fluide et la température à l’entrée des conduites. Trouver les profils de température. e<< a<< b << L v métal → -v • b Planche 40 Sup On accroche deux tiges au plafond, sans masse, de longueur l, avec une masse m au bout de chacune. On ajoute deux autres tiges sans masse de même longueur l au niveau de chaque masse (les tiges X forment un losange). À la jonction des deux tiges m du bas, on place une masse m , reliée au sol par un ressort de raideur k et de longueur à vide nulle. On fait tourner l’ensemble à vitesse angulaire ω autour de l’axe de symétrie. On appelle α l’angle entre les tiges du haut et la verticale. Déterminer le(s) angle(s) α de(s) position(s) d’équilibre. Z ω Y O α m A m' k Planche 41 Sup On considère une enceinte cylindrique de section S fermée par un piston mobile de masse m. L’enceinte et le piston sont calorifugés. À l’instant initial, l’enceinte contient 1 g d’hélium et l’ensemble est à l’équilibre. 1. On appuie brusquement sur le piston de façon à le faire descendre d’une hauteur δ et on le maintient en position. Déterminer le nouvel état du gaz à l’équilibre. 2. Calculer la variation d’entropie. 3. À partir de la position précédente, avec δ petit, on lâche le piston. Déterminer la période des oscillations. Planche 42 Sup sauf PCSI Chimie 1. Donner la configuration électronique de l’état fondamental de l’aluminium. 2. Donner le nombre d’électrons de valence. 3. Quel est l’ion susceptible de se former ? L’aluminium solide est un métal cristallisé dans une structure cubique à faces centrées de paramètre de maille a = 405 pm et de masse molaire M = 27 g.mol−1 . 4. Représenter une maille conventionnelle cfc et calculer le rayon métallique de l’aluminium. 5. Donner la coordinence et le nombre d’atomes par maille. 6. Calculer la masse volumique de l’aluminium. 7. Al3+ (aq) est susceptible de donner le précipité Al(OH)3 (s). Comment appelle-t-on un tel composé sachant que Al(OH)− 4 (aq) peut se former en solution ? 8. Écrire les deux équilibres concernant cet élément. L’officiel de la taupe numéro 18 Planche 43 Sup Chimie L’exercice porte sur le mercure de nombres d’oxydation 0, I et II. Couple Hg(OH)2 /Hg() Hg2+ /Hg22+ Hg2+ /Hg() Hg22+ /Hg() E0 0,0977 0,91 0,85 0,80 Couple E0 L → e a Les espèces considérées dans la solution sont Al(s), Al3+ (aq), Al(OH)3 (s) et Al(OH)− 4 (aq). La concentration totale en aluminium dissout est c = 1, 0.10−2 mol.L−1 . On travaille à 25 ◦ C. 9. Quel est le nombre d’oxydation de l’aluminium dans chacune des espèces envisagées ? 10. Calculer le pH de précipitation et de redissolution de Al(OH)3 (s) ? 11. Écrire les demi-réactions d’oxydoréduction à considérer selon le pH envisagé et tracer le diagramme potentiel-pH de l’aluminium. Préciser l’espèce prédominante dans chaque zone du diagramme. 12. On rappelle les équations des droites du diagramme Π − pH de l’eau pour les couples respectifs H2 O/H2 : E = −0, 06pH et O2 /H2 O : E = 1, 23 − 0, 06pH. L’aluminium métal est-il stable en solution aqueuse ? En réalité, il se recouvre d’ue couche d’alumine (Al2 O3 ) qui le protège de la corrosion. Comme s’appelle ce phénomène ? Données : Ks (Al(OH)3 (s)) = 10−32 , K(Al(OH)3 (s) / Al(OH)− 4 (aq) )=40 N = 6, 02.1023 mol−1 . Page 55 02 /H2 O 1,23 Zn(OH)2 /Zn -1,249 1. On se place en solution aqueuse acide. Donner la demi-équation du couple Hg2+ /Hg22+ . 2. On a une solution contenant Hg22+ à pH= 0 dans laquelle on dissout de l’oxygène de l’air. Justifier qualitativement l’oxydation de Hg22+ et écrire l’équation de la réaction d’oxydation de Hg22+ par O2 . 3. Industriellement, pour compenser cette oxydation, on ajoute du mercure liquide dans la solution de Hg22+ . • Écrire la réaction qui régit ce qui se passe alors. • Donner la valeur de la constante d’équilibre de cette réaction. 4. Application : on a une solution contenant 0, 1 mol.L−1 de Hg22+ . Hg22+ s’oxyde au contact de l’air et lorsque tout l’oxygène a disparu on a 0, 02 mol.L−1 de Hg2+ . • Calculer la concentration restante de Hg22+ dans le mélange. • On ajoute quelques gouttes de mercure liquide dans la solution. Donnez la concentration de Hg2+ restante dans le mélange sachant qu’il reste du mercure liquide à la fin de la réaction. Donnez le pourcentage de Hg2+ disparu. Planche 44 Chimie Thermochimie avec du cuivre et du dichlore. On commence par faire un tableau de données, vide, avec les enthalpies de formation standard et les entropies standard de Cl2 (g) , Cu (s) , CuCl (s) et CuCl2 (s) . ∆f H ◦ ? S◦ ? Cl2 (g) Cu (s) CuCl (s) CuCl2 (s) ? ? ? ? ? ? ? ? Le tableau complété se trouve en 10. 1. Quelles valeurs connaissez-vous ? 2. Après avoir complété le tableau : quelles sont les unités utilisées pour les valeurs données ? On travaille sur la plage de températures 0 − 500◦ C. 3. Calculer l’enthalpie libre standard (en fonction de T ) des réactions de formation de CuCl (s) et CuCl2 (s) à partir de Cu et Cl2 (g) , pour une mole de Cl2 (g) , en utilisant une approximation appropriée. 4. Que fait-on dans le cadre de l’approximation d’Ellingham ? 5. Tracer l’enthalpie libre standard en fonction de la température, pour les deux réactions. 6. On s’intéresse ensuite à une troisième réaction qui donne CuCl2 (s) à partir de CuCl (s) et Cl2 (g) . Calculer l’enthalpie libre standard ; la tracer avec les précédentes. 7. Relier l’enthalpie libre standard à la pression en dichlore à l’équilibre, puis le rapport entre la pression en dichlore et l’endroit où on se trouve sur le diagramme. 8. Ensuite, on prend un morceau de cuivre et on augmente peu à peu la pression en Cl2 (g) , à température fixée. Que se passe-t-il ? 9. Comment CuCl (s) va-t-il avoir tendance à réagir ? c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope École Polytechnique-ESPCI − option PC Planche 54 Planche 45 On considère une corde de piano de longueur L selon l’axe (Ox), fixée à ses deux extrémités, parcourue par un courant continu I et placée = B0ex . La corde est horizontale au dans un champ magnétique B repos. Étudier son mouvement si on lui imprime un très léger mouvement selon ey . Après les calculs : quel type d’onde peut se propager ? La solution du candidat en 12. Planche 46 Défaut sur un fil Soit un fil, cylindrique, de longueur L, de section de rayon a << L. 1. On considère que le fil a une conductivité γ. Calculer sa résistance. 2. On considère maintenant qu’au centre du fil, il y a un défaut : une tranche fine du conducteur est de conductivité σ sur une petite longueur b et de conductivité σ sinon. Calculer sa résistance. 3. On considère maintenant que ce défaut n’est plus une tranche du barreau mais possède une forme sphérique : il y a au centre du fil de conductivité σ une sphère de rayon b de conductivité σ . Calculer la densité de courant volumique en tout point du fil. On supposera b << a << L. Planche 47 On modélise l’aile d’avion par un cylindre, de rayon a = 1 m et de longueur L >> a, qui se déplace à la vitesse V0 = 100 km/h. Montrer que l’on peut supposer l’écoulement incompressible. Calculer le champ de vitesses, de pression, la force linéique exercée sur l’aile. Planche 48 On enroule plusieurs couches d’un fil d’épaisseur autour d’un cylindre de rayon r, puis on laisse tomber le cylindre sans vitesse initiale. Comment choisir pour que l’effet yoyo soit maximal ? Planche 49 Soient deux plaques conductrices de longueur L, largeur b, séparées par une distance a, reliées À leurs extrémités transversales formant une bobine très allongée. On considère que L >> b >> a. Déterminer l’énergie magnétique stockée après un court courant I. En déduire la force entre les deux plaques dans les deux cas : • un générateur idéal de tension impose une intensité constante I. • le circuit est livré à lui même. Planche 50 On considère une bulle qu’on charge électriquement à 100 V. Elle éclate. Donner le potentiel de la goutte d’eau formée. Par la suite, estimer à partir de quel potentiel électrique la goutte devait éclater. Planche 51 On considère une sphère de rayon a, et d’épaisseur h avec h << a. Elle est dotée d’une conductivité γ. La sphère est en contact avec un fil cylindrique de rayon b, avec b << a, celui-ci se situant diamétralement de part et d’autre de la sphère. Déterminer la résistance de la sphère. Planche 52 Synthèse de cet molécule à partir de benzène et de toute autre molécule minérale ou solvant. Structure du complexe avec/sans les doubles liaisons entre les cycles. Stabilité du complexe sans les doubles liaisons en fonction de l’ion 2+ des atomes entre Ti et Zn. Planche 53 HCHO O HCl A P(C6H5)3 CO2C2H5 O B F C EtNH2 E PCl3 D 1) KOH 2) H2O, H+ Déterminer A, B, C, D, E et F. Commentaires et réponses du candidat en 13. L’officiel de la taupe numéro 18 Page 57 Sup Chimie I) Combustion de l’octane Dans cette partie, on s’intéresse à l’étape de combustion du mélange air-carburant, qui fait partie du cycle de fonctionnement d’un moteur à explosion. On considère un mélange gazeux constitué de n = 0, 0400 mol d’air et de n = 2, 10 mol d’octane C8 H18 , se trouvant, à la suite d’une phase de compression, dans les conditions suivantes : V0 = 0, 125 L ; T0 = 673 K et P0 = 18, 4 bar. Le gaz subit alors la transformation suivante : une étincelle provoque la combustion isobare, instantanée, de toute l’essence ; cette évolution est également adiabatique pour l’ensemble du système réactif. Données : R = 8, 314 J.K−1 .mol−1 ; ∆f H ◦ à 298 K (kJ.mol−1 ) Cpm (J.K−1 .mol−1 ) C8 H18 (g) CO2 (g) H2 O (g) −209 −394 −242 190 37 34 1) Écrire et équilibrer la réaction de combustion de l’octane avec le dioxygène de l’air. 2) Calculer l’enthalpie standard de cette réaction à 298 K. 3) Calculer l’enthalpie standard de cette réaction à T0 . L’air est composé, en pourcentage molaire, de 20% de O2 et de 80% de N2 . 4) Justifier que l’énergie thermique dégagée par la combustion de l’octane sert à échauffer les gaz de combustion de T0 à T1 . 5) Faire un bilan - molaire - des espèces présentes en début puis en fin de combustion. 6) Calculer la température T1 en fin de combustion. II) Chimie organique O Cl + Cl COOEt NaH COOEt puis neutralisation (10.1) 1) NaOH, H2O 2) H+, ∆ (10.2) + CO2 Planche 55 TP : Un Michelson un peu modifié Matériel : Michelson, lunette, papier cartonné blanc ou noir, filtre vert, filtre jaune, lames biréfringentes escamotables intégrées au Michelson (devant les miroirs), lampe à vapeur de mercure, lampe de poche, papier semi-transparent pour avoir une lumière diffuse. Expérience : Tout d’abord régler la lunette et faire l’autocollimation tour à tour sur le miroir fixe et le miroir mobile du Michelson. Ensuite régler le Michelson pour observer les anneaux avec une lampe au mercure. (avec e = 0 et α = 0). Une fois les anneaux observés, régler le miroir mobile de façon à ce que les anneaux restent inchangés quel que soit l’angle sous lequel l’observateur les regarde. On obtient un réglage avec α proche de 0. Diminuer ensuite e jusqu’à ce que les anneaux se transforment en 4 à 5 franges. Là je ne me souviens plus de ce qu’il fallait faire. Je sais que j’ai dû utiliser un filtre pour isoler la raie verte, puis un autre pour isoler le doublet jaune. Une fois sur le doublet jaune, il fallait repasser aux anneaux et montrer que l’on avait un brouillage des anneaux pour (je ne suis plus sûr) δ = p + 1/2 avec p ∈ N. Il fallait faire les mesures des e lors du brouillage et les reporter sur un graphe. La molette pour charioter était munie de deux verniers cylindriques (un précis et un très précis) indépendants dont j’ai été incapable de me servir : les mesures devait être effectuées avec le vernier très précis, mais il n’était pas gradué sur une distance suffisamment grande pour effectuer toute la série de mesures, il fallait donc aussi bouger le réglage plus grossier, mais cela faisait perdre les repères... Il fallait ensuite se placer à e proche de 0, puis passer en lumière blanche et trouver les anneaux. Il y avait une série de questions sur la couleur de la frange centrale, ce que l’on pouvait en déduire quant aux réflexions, la raison pour laquelle les interférences était seulement à proximité immédiate de e = 0, et d’autres. Une fois les interférences obtenues en lumière blanche, il fallait ajouter un polariseur entre la source et la séparatrice, refaire une autocollimation sur les deux miroirs en même temps pour superposer les deux images du réticule, sans qu’elles soient confondues avec le réticule lui-même. On ajoutait alors deux lames biréfringentes avant chaque miroir et il fallait déterminer leur biréfringence. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Concours Commun Centrale-Supélec − option MP Planche 56 Avec Maple On s’intéresse à la cuisson au barbecue de deux modèles de saucisse : diamètre dS = 2 cm − la saucisse de Strasbourg (S) longueur lS = 10 cm diamètre dT = 4 cm − la saucisse de Toulouse (T ) longueur lT = 20 cm. 1. Commenter en confirmant ou infirmant les différentes propositions suivantes, en justifiant votre réponse. (a) Le volume d’une saucisse (T ) est 8 fois plus important que celui d’une saucisse (S), donc il en est de même des capacités calorifiques. Le temps de cuisson de (T ), noté tT , est donc 8 fois plus long que celui de (S), noté tS . (b) La puissance thermique de (T ) est 8 fois plus importante que 1 celle de (S) donc tT = tS . 8 d (c) La vitesse de cuisson v = τ est constante donc tT = 2tS . d2 (d) Le coefficient de diffusivité D = τ est constant donc tT = 4tS . d est une longueur caractéristique de la géométrie de la saucisse. 2. La braise du barbecue est assimilée à un corps noir. En ne considérant que les échanges radiatifs, déterminer l’équation différentielle vérifiée par T , la température de la saucisse, supposée homogène. Déterminer le temps de cuisson à l’aide d’un logiciel de calcul formel. 3. Le fait que les saucisses soient collées les unes aux autres augmente-t-il le temps de cuisson ou le diminue-t-il ? Planche 57 Sans Maple On étudie le circuit ci-contre où O est un oscillateur délivrant une tension sinusoı̈dale d’amplitude 10 V et de fréquence 1 kHz, M est décrit plus bas, F est un filtre passe-bas, I est un intégrateur et V est un voltmètre. M Um Uo M Um F Uf I Us V Us Multiplieur y X z=kxy, k=0,1V-1 Us Re X Us X Rx Um But de l’exercice : on dispose de résistances étalons Re et on veut, à l’aide de ce montage, mesurer la valeur de la résistance Rx en mesurant la tension de sortie Us à l’aide du voltmètre V . 1. Sachant que F laisse passer des éventuelles composantes continues et le signal de plus basse fréquence, déterminer l’équation différentielle qui porte sur Us . 2. L’intégrateur doit-il être inverseur ? 3. Décrire le fonctionnement du montage. Déterminer quelle valeur prendre pour Re par gamme de mesure de Rx . Évaluer l’incertitude de mesure de Rx . Planche 58 Avec Maple On appelle oscillateur paramétrique toute grandeur X(t) dont l’évolution est donnée par une équation différentielle de la forme : d2 X dX +α + ω02 (t)X = 0 dt dt2 R L Figure 1. X, k uC(t) C0 Fonctionnement du multiplieur. L’impédance d’entrée en infinie. L’impédance de sortie est nulle. La tension de saturation est US . Le multiplieur fonctionne si | us (t) | < US On a alors us (t) = ku(t)v(t) uS(t) uP(t) X, k u v uS(t) 1. Montrer que le circuit représenté en figure 1 permet de réaliser un oscillateur paramétrique. Calculer α et ω0 en fonction de R, L, C0 , uP (t) et k. L’officiel de la taupe numéro 18 Page 59 uP(t) h t t2 uS(t) Expliquer qualitativement l’évolution de uS (t) donnée ci-contre. On mettra en évidence des modes de fonctionnement différents. t t1 t2 3. On suppose que uP (t) = UP cos(ωP t) et que uC (t) = UC cos(Ωt+ϕ) avec LCΩ2 = 1. Calculer la puissance instantanée p(t) fournie par le multiplieur. Calculer la valeur moyenne < p(t) > sur une période telle que τ >> 1/Ω et τ >> 1/ω0 · À quelle condition, liant ωP et Ω, cette puissance est-elle non nulle ? À quelle condition y a-t-il apport de puissance au système ? Comparer avec les modes de fonctionnement de la question précédente. Planche 59 Un canon à neige pulvérise une goutte d’eau spérique à la température Ti = 10 ◦ C à la température Te = −15 ◦ C. On note R le rayon de la goutte et on suppose que sa température est uniforme. La goutte reçoit de l’air des échanges thermiques modélisés par un flux conducto-convectif dΦ = h(T − Te )dS. 1. Calculer le temps nécessaire pour que la goutte atteigne la température de surfusion Ts = −5 ◦ C. On suppose que l’eau reste à l’état liquide. 2. À T = −5 ◦ C, l’état de surfusion est rompu. Calculer alors la fraction massique de glace qui se forme. On pourra supposer la transformation adiabatique. 3. Calculer le temps nécessaire à la solidification du reste de l’eau. Planche 60 z Uo <=> Uo O 2. Entre les instants 0 et t2 , on applique une tension uP (t) = h cos(ωP t) et pour t > t2 on a uP (t) = 0, comme donné ci-contre. Sup Soit un circuit résistif passif (C) alimenté par un générateur de tension idéal, une inductance L due aux fils, et un interrupteur K. Le circuit (C) délivre une puissance moyenne P0 . Le générateur de tension idéal a une tension efficace U0 et une fréquence f . 1- Exprimer la resistance R du circuit (C). 2- À partir d’un instant t = t0 , l’interrupteur K se comporte comme un condensateur de capacité C. On appelle u(t) la tension aux bornes de ce condensateur. À partir du moment où u(t) atteint la valeur ud , une étincelle se produit entre les deux bornes du condensateur. Établir l’équation différentielle vérifiée par u(t) et les conditions initiales adéquates. 3- Montrer que la tension u(t) passe par deux étapes avec deux phases différentes. Planche 61 On donne une onde incidente z Z de champ : =E exp j(ωt − kX) . E i 0i L’espace z < 0 est un conducteur parfait et pour z > 0 on pellicule 45° a le vide. On cherche l’onde x α réfléchie sous la forme conducteur parfait exp j(ωt − kZ) . =E E r 0r 1. L’onde incidente est polarisée suivant uZ . X . 1.a. Déterminer E 0r 2 1.b. Déterminer la moyenne temporelle < E(M, t) > de E(M, t) 2 , où E(M, t) est le champ électrique total en M à l’instant t. 2. Mêmes questions avec une onde incidente polarisée suivant uY . 3. On place une pellicule photographique qui forme un angle α avec le conducteur et on suppose qu’elle ne perturbe pas le champ électrique 2 > est maximal. calculé plus tôt. Elle est impressionnée là où < E 3.a. Que se passe-t-il dans chacun des deux cas ? 3.b. L’oeil distingue les détails de plus de 0, 5 mm ; comment placer la pellicule (i.e. comment choisir α) pour que l’on puisse y distinguer les détails ? 2 > qui 4. Dire, sans calcul, ce qu’il se passerait si c’était < B causait l’impression de la pellicule. Commenter. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Concours Commun Centrale-Supélec − option PC Sup Planche 62 On considère le système optique suivant : deux lentilles successives (L1 ) et (L2 ) de distances focales respectives a et −a (a > 0) et de centre O1 et O2 , distants de e. 1) Construire dans le cas particulier e = 3a les points F et F , foyers objet et image du système optique. Calculer dans le cas général O1 F et O2 F en fonction de e et a. 2) On place un objet AB perpendiculairement à l’axe optique où A est au foyer objet de la lentille (L1 ). Tracer l’image de AB par le système optique et calculer le grossissement en fonction de e et a. 3) On pose f = F1 F et f = F2 F . Déterminer f et f en fonction de e et a. 4) Pour quelles valeurs de O1 A l’image de A est-elle réelle ? Ta(x,t) Te Planche 63 I) Le chauffe-eau est constitué de deux plaques, de longueur eau v T(x,t) v L et de largeur l, séparées e d’une distance e. L’une est isolante (celle du bas), l’autre isolant L est appelée absorbeur . L’absorbeur réalise des transferts thermiques, vérifiant la loi de Newton, avec l’eau et l’air (à température constante et uniforme Te ), avec les coefficients respectifs h et h . L’eau circule avec une vitesse constante v. La puissance fournie par le Soleil à l’absorbeur vaut P . On néglige la conductivité thermique de la plaque et de l’eau et la chaleur massique de la plaque. 1) Montrer que T et Ta sont reliées par la relation Ta (x, t) = Te + αT (x, t). Exprimer Te et α. 2) Montrer que Ta et T sont reliées par l’équation différentielle : dT dT + . Exprimer K. K.(Ta − T ) = v dx dt 3) On suppose le régime stationnaire établi, dans toute la suite de l’exercice. Que devient l’équation différentielle ? 4) Déterminer T (L) en fonction de T0 la température en x = 0. 5) Calculer le rendement η, défini comme la puissance fournie divisé par la puissance reçue par l’eau. Formulaire : loi de Newton → puissance reçue par unité de surface : h(T − T ) II) On modélise un atome d’hydrogène par un proton de charge +e et un nuage électronique de densité volumique de charge ρ(r) = −K. exp(−r/δ). uniforme à l’atome. On suppose en On applique un champ E première approximation que la forme et la densité de charge du nuage n’évoluent pas au cours du mouvement. Montrer qu’il apparaı̂t un moment dipolaire p. Planche 64 Sup II I) On a deux disques en rotation autour de l’axe Oz, de même rayon a. Le disque 1 (D1 ) est à la cote z = 0 et le deuxième (D2 ) à z = e, on a a >> e, donc on peut négliger les effets de bords en r = a. Entre les deux disques il y a un fluide visqueux incompressible, de masse volumique ρ et de viscosité η. D1 tourne à la vitesse angulaire ω1 et D2 à la vitesse ω2 . On donne le champ des vitesses : v (M, t) = v(z, t).eθ (schéma associé : le viscosimètre). 1) justifier la forme du champ de vitesse : v (M, t) = r.ω(z, t).eθ . Commentaire sur la réponse attendue en 15. 2) Si on a v(z), la force exercée par une couche de fluide sur celle dv au-dessus est dF = η. · dS.eθ . On considère un petit volume dz élémentaire du fluide compris entre r et r + dr, θ et θ + dθ et z et z + dz. Quelles sont les forces qui s’appliquent sur ce volume élémentaire ? 3) a) Appliquer le TMC au petit élément de fluide pour trouver l’équation de diffusion. b) On se place en régime permanent. On a ω1 et ω2 qui sont constantes. Trouver ω. c) Quel est le couple que le fluide exerce sur le disque 1 ? Définir un coefficient de frottement entre les 2 disques. d) Application numérique. Calculer f . Données pour l’huile de ricin : ρ = 0, 965 g.cm−3 , η = 1015 mPa.s. e) Vérifier que l’on est bien en régime laminaire. 4) L’ensemble du système est initialement au repos. À t = 0 on a ω2 = Ω et ω1 = 0. Déterminer l’ordre de grandeur de la mise en place du régime permanent. L’officiel de la taupe numéro 18 Page 61 II) Un corps de capacité calorifique m.cp passe de sa température initiale T0 à la température Tf en étant mis en contact avec successivement n sources de chaleur de température (Ti )1in à pression Ti+1 constante égale à P0 . On note α = · Déterminer ∆S, Se et Sc Ti en fonction de n, α, m.cp , T0 et Tf . Que se passe-t’il si n tend vers l’infini ? Planche 65 Optique avec logiciel. 1) Représenter le dispositif de deux fentes diffractantes à l’infini avec une lentille de distance focale f = 1 m. La hauteur des fentes est très grandes par rapport à leur largeur a, les deux fentes sont distantes de b. Les fentes sont éclairées par une lampe à vapeur de sodium (de longueur d’onde : 589,0 et 589,6 nm) 2) Calculer l’intensité diffractée sur un point M (x, y) de l’écran en fonction de a et b. 3) On dispose d’un logiciel qui montre la figure de diffraction des fentes (i.e. des fentes d’Young verticales) et sur lequel on peut faire des mesures de distance et des zooms. a) Calculer a. b) Calculer b. c) Cette figure met-elle en évidence le doublet du sodium ? Proposer un autre dispositif interférentiel qui le mette en évidence. Planche 66 Sup On a un pendule de masse m, de longueur l, attaché à un chariot de masse M . 1) Le chariot est fixe. Rappeler sans démonstration le type de mouvement du pendule, ainsi que la pulsation ω0 caractéristique de ce mouvement. 2) Le chariot peut glisser sans frottement, et on note x l’abscisse de son barycentre. Trouver deux équations −θ0 différentielles liant x(t) et θ(t). Les intégrer avec θ(0) = θ0 , x(0) = 0, m dθ dx (0) = 0 et (0) = 0. Étudier M dt dt le mouvement si M >> m et si d D M << m. On introduira ω1 = ω0 . 3) Le chariot est initialement collé à un mur, et le pendule est lâché d’un angle θ(0) = −θ0 . On note t0 l’instant où le pendule passe à la verticale. Étudier le mouvement pour t < t0 et t > t0 . Tracer θ(t) et x(t). 4) Un autre mur est en x = D. trouver le temps t1 où le chariot rencontre ce mur. Y a-t-il collision ? Quel est le mouvement pour t > t1 ? . Planche 67 Sup Avec logiciel de tracé de courbes. L’espace est muni d’un repère orthonormé direct (O, x, y, z). On considère une particule de charge q positive et de masse m. Elle possède une vitesse initiale v0 contenue dans le plan Oxy et évolue = Buz , = Euy et B dans un espace où règnent les champs E uniformes et constants dans le temps. On néglige l’action de la pesanteur et la particule se trouve à l’origine à l’instant initial. On E pose ω = qB/m et u = . B I / 1) Quelles sont les dimensions de ω et u ? 2) Déterminer un système d’équations différentielles vérifiées par x(t), y(t) et z(t). Le logiciel informatique est calibré pour avoir ω = 1 U.S.I. et u = 1 U.S.I. ; il trace y en fonction de x, ẋ(t) et ẏ(t). On peut changer les paramètres, à savoir la vitesse initiale ainsi que la position initiale. II/ 1) Résoudre le système pour v0 = 0. 2) Déterminer la trajectoire de la particule et donner les caractéristiques importantes de son mouvement. 3) Calculer la vitesse moyenne de dérive de la particule. La particule est désormais soumis à une force de frottements fluides, modélisée par F = −f mv . III/ 1) Quelle est la dimension de f ? 2) Déterminer le nouveau système différentiel. IV / A l’aide du logiciel : 1) Observer l’influence de f sur la trajectoire, en faisant varier f de 0, 1 à 0, 5. 2) Calculer la vitesse de dérive au bout d’un temps long. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 68 I) On dispose d’une barre cylindrique de longueur L dont les extrémités sont en contact avec des sources aux températures T1 et T2 . La paroi latérale est calorifugée. 1) En régime permanent, établir la loi T (x). 2) On coupe les thermostats T1 et T2 , et on isole thermiquement la barre (même aux extrémités). Déterminer la température finale de la barre. 3 )Calculer la variation d’entropie de la transformation précédente. Quel est le signe du résultat attendu ? On justifiera par des considérations physiques et non mathématiques. II) Dans un milieu neutre, une distribution uniforme de courants j1 (M ) engendre un champ magnétique uniforme B1 (M ). Une nappe j1 (M ).t (D) de courants variables j1 (M, t) = engendre un champ τ B1 (M ).t magnétique de la forme B1 (M, t) = τ 1) Quelle approximation permet de valider cette hypothèse ? 2)Montrer que (D) est responsable de la création d’un champ électrique uniforme. Planche 69 I) Une bouteille cylindrique de hauteur l, de rayon a contient de l’eau liquide à T0 = 0 ◦ C et elle est placée à l’instant t = 0 dans un congélateur où règne une température constante Te = −15 ◦ C. À l’instant t, on a de la glace pour r appartenant à [R(t); a]. La puissance échangée à la paroi de la bouteille est h(T e − Ta (t)) où Ta (t) est la température en r = a et h une constante. On a c : capacité calorifique de l’eau, λ : conductivité thermique de l’eau. 1/ Donner l’équation aux dérivées partielles vérifiée par T (r, t). On se place dans l’A.R.Q.S. Quelle hypothèse cela nécessite-t’il ? 2/ Donner l’expression de T en fonction de Ta (t), T0 , a, R, r puis en fonction de Ta (t), Te , a, R, h, r, λ. 3/ En déduire l’équation vérifiée par R(t). II) Un fluide s’écoule dans une canalisation cylindrique de section S1 . À partir d’un certain point, cette section est agrandie et passe brutalement à S2 . A la surface S1 , la pression est P1 , uniforme, et v1 = v1ex . À la surface S2 , la pression est P2 , uniforme, et v2 = v2ex . 1/ justifier l’existence de zones mortes où le fluide a une vitesse nulle. 2/ Calculer la puissance dissipée par les actions de viscosité lors du passage de cet évasement. Planche 70 Chimie On s’intéresse à la formation de deux composés B et C aux propriétés intéressantes vis-à-vis de la mise en œuvre de polymères. 1) Proposer la formation du 4-bromométhylbenzène à partir du benzène et de tout autre réactif nécessaire à cette réaction. On détaillera le mécanisme de chacune des réactions en justifiant la régiosélectivité observée. 2) Ce composé est soumis à la suite de réactions suivantes : a) hydrogénation par H2 sur catalyseur métallique ; b) action d’une base concentrée à chaud ; c) ozonation suivie d’un traitement par (CH3 )2 S ; d) réduction par NaBH4 ; e) action d’acide sulfurique concentré à chaud ; f) ozonation suivie d’un traitement (CH3 )2 S, obtention de A. Indiquer la nature des intermédiaires formés et la nature de A ; détailler les mécanismes des réactions b) et e). On justifiera notamment la conformation nécessaire pour la réaction b). Le spectre RMN1H de A est le suivant : Déplacement δ (ppm) Type de signal Intégration 9,65 Singulet 2H 2,92 Multiplet 1H 2,79 Doublet de doublets 2H 1,12 Doublet 3H 3) a) Interpréter les signaux, et expliquer notamment la présence de doublet de doublets. b) A est réduit par NaBH4 puis déshydraté de nouveau par l’action d’acide sulfurique concentré. On obtient un composé B de formule brute C4 H8 . Donner la représentation de B et son nom dans la nomenclature IUPAC. 4) a) Proposer la formation de l’acrylate de méthyle H O | C : H2 C === C − C −O − CH3 L’officiel de la taupe numéro 18 Page 63 à partir de 3-bromopropène et de méthanol. b) On fait réagir B sur C à chaud, donner le mécanisme correspondant et justifier cette réaction dans le cadre de l’approximation des orbitales frontières, à l’aide du logiciel Hückel. 5) B et C sont deux monomères faciles à mettre en pratique dans des réactions de polymérisation. a) Justifier que ces deux composés soient propices à une polymérisation de type anionique. b) Donner le motif de répétition du poly-acrylate de méthyle. c) Le composé B polymérise, soit suivant une addition (1,2), (3,4) ou (1,4). Dans ce dernier cas, on observe des conformations de type cis et trans. Représenter l’unité de répétition de chacun de ces polymères. II) On place dans un récipient, initialement vide, du carbamate d’ammonium qui se dissocie en ammoniac et dioxyde de carbone selon la réaction : NH2 COONH4 (s) 2NH3 (g) + CO2 (g). Le tableau ci-dessous fournit la pression dans le récipient en fonction de la température : T ◦ (K) 283 291 298 304 309 313 318 P (bar) 0,038 0,069 0,116 0,174 0,243 0,298 0,413 Déterminer l’enthalpie standard de réaction ainsi que l’entropie standard. Concours Commun Centrale-Supélec − option PSI Planche 71 Transformateur 5 kV, 220 V de puissance Pa = U I = 35 kVA avec U , I les valeurs efficaces. On a des pertes fer de 300 W et des pertes Joule de 300 W. I 1) Calculer I1 et I2 . I 2) On choisit les enroulements tels que la densité volumique de courant soit dans les deux bobinages j = 2 V.mm−2 . Montrer que l’on a des pertes Joule égales de chaque côté. I 3) Calculer les résistances de chaque bobinage, leur section et leur longueur. (le cuivre a une résistivité de 1, 7.10−8 Ω.m). II 1) On a une carcasse ferromagnétique de section S = 400 mm2 et de longueur moyenne L = 1, 5 m. Le cuivre a une masse volumique de 8, 1 g.cm−3 . Calculer la puissance volumique dissipée par pertes fer. II 2) On a la règle de Boucherot : U1 = 4, 44.f.Bmax .S.N1 . Calculer N1 et N2 . Expliquer d’où provient la formule. (f = 50 Hz, Bmax = 1 T et on considère le milieu linéaire homogène et isotrope). II 3) On ouvre au secondaire. On a alors le courant magnétisant au primaire. Calculer la perméabilité magnétique relative minimum telle que im ≤ 5 %. I1 , où I1 est le courant nominal. Planche 72 Sup II I) On considère un fluide compressible se propageant dans une cavité résonnante de direction x. On ne prend pas en compte les effets de la pesanteur. On fait l’approximation unidirectionnelle. On se place dans le cadre de l’approximation acoustique. 1) Rappeler ce que cela signifie. Donner les équations de propagation pour la vitesse et la surpression acoustique. 2) On considère une onde se propageant dans le milieu comme la somme de deux OPPH se propageant en sens inverse. On obstrue la cavité en x = 0 et en x = L. Donner la forme de la vitesse. 3) a) On applique une surpression brève et intense à l’entrée de la cavité. Décrire ce qui se passe. b) On considère qu’une onde stationnaire à la pulsation ω0 crée un son dans la cavité pendant une durée τ jusqu’à devenir inaudible. Montrer que ce phénomène est compatible avec la présence de frottements fluides. II) On s’intéresse à la réaction R − Cl + HO− R − OH + Cl− où R-Cl est le composé 1-chloro-2-isopropyl-5-cyclohexane où le substituant isopropyle est CH3 − CH − CH3 . Cette réaction peut être décomposée en 3 actes simples : R − Cl → R+ + Cl− de constante de vitesse k1 ; R+ + Cl− → R − Cl de constante de vitesse k2 ; R+ + HO− → R − OH de constante de vitesse k3 . 1) Donner la formule semi-développée de R − Cl. Combien y a-t-il de carbones asymétriques ? 2) Donner la structure d’un carbocation. Donner les différents alcools envisageables pour R−OH. Caractériser leur isomérie. 3) Écrire la loi de vitesse pour cette réaction en considérant que R+ est un carbocation. Cette réaction admet elle un ordre ? c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 73 On considère le circuit K1 K3 suivant : Les interrupteurs i3(t) L i1(t) suivent une loi périodique R de période T = 2π/ω. On U0 i (t) i2(t) c i4(t) uc(t) pose θ = ωt et δ ∈ [0, π]. K2 K4 La loi des interrupteurs est la suivante : 0 θ δ : K1 ouvert, K2 fermé, K3 ouvert et K4 fermé ; δ θ π : K1 fermé, K2 ouvert, K3 ouvert et K4 fermé ; π θ π + δ : K1 ouvert, K2 fermé, K3 fermé et K4 ouvert ; π + δ θ 2π : K1 fermé, K2 ouvert, K3 fermé et K4 ouvert. 1) Tracer le chronogramme uc (θ). 2) Justifier le fait que l’on puisse trouver θ0 de manière à avoir +∞ an cos(n(θ − θ0 )) où : i) an = 0 si n = 2p ; uc (θ − θ0 ) = n=0 4U0 ii) an = nπ cos(nδ/2) si n = 4p + 1 ; 4U0 iii) an = − nπ cos(nδ/2) si n = 4p + 3. 3) Choisir θ pour annuler a3 . Montrer qualitativement que uc (t) est quasi sinusoı̈dal. 4) Calculer la valeur efficace de uc (t) et la comparer à la valeur efficace de son fondamental. Conclure. Calculer U0 pour que cette valeur efficace soit de 220 V. 5) On règle de plus R = Lω. Justifier le fait que le courant est quasi sinusoı̈dal dans la charge et calculer sa valeur efficace. 6) Donner dans cette approximation le chronogramme de ic (θ) ainsi que celui de i1 (θ), i2 (θ), i3 (θ) et i4 (θ). 7) Donner l’expression de la puissance moyenne reçue par la charge. Planche 74 Sup Physique-chimie I) On étudie un microscope mécanique composé par une masse m suspendue à un ressort de raideur k et de longueur à vide quasi-nulle. Le ressort est suspendu à une distance d de la surface du matériau étudié. On néglige la pesanteur et on a une force F dérivant de l’énergie potentielle U (z). 1) Donner l’équation différentielle du second ordre donnant z. 2) Donner la position d’équilibre de la masse ze . On se place maintenant au voisinage de ze . On pose z = ze + ε. Donner l’équation différentielle en ε. À quelle condition la position d’équilibre est-elle stable ? B A avec A = 10−88 et B = 10−29 . 3) a)On prend U (z) = 7 − z z Donner l’expression de F . On donne la courbe de F sur Maple (sans dire que c’est elle). Pour quelle valeur zm a-t-on un extrémum ? Comment peut-on retrouver ze à partir de cette courbe ? b) A-t-on attraction ou répulsion pour z >> zm et z << zm ? c) À quels termes respectifs de l’énergie potentielle correspondent ces comportements ? II) Le bleu de Prusse est un précipité [Fe(CN)6 ]3 Fe4 obtenu par réaction de Fe(CN)4− sur Fe3+ selon 6 4− [Fe(CN)6 ]3 Fe4 (s) 3 Fe(CN)6 +4 Fe3+ On s’intéresse à la chimie et l’électrochimie des espèces utilisées pour 3− − cette synthèse : Fe2+ , Fe3+ , Fe(CN)4− 6 , Fe(CN)6 , CN , HCN. On a une solution avec [Fe2+ ] = [Fe3+ ] = 1 mol.L−1 . 1)Quel est le potentiel d’une électrode de platine plongeant dans la solution ? Faire un schéma de l’expérience. Donner la valeur du potentiel de l’électrode au calomel saturée en KCl. 2) On rajoute de l’acide HCN et l’on veut avoir [HCN] << [CN− ]. a) Donner la valeur du pH telle que cette condition soit valable. Comment imposer le pH de la solution ? b) Donner le potentiel apparent du couple Fe3+ /Fe2+ en présence des ions cyanure. 3) On a une concentration c = 10−2 mol.L−1 d’acide HCN. A-t-on une concentration en ion cyanure mortelle (1 µg.L−1 ) ? 4) Si une personne est empoisonnée, vaut-il mieux lui donner des ions Fe3+ ou Fe2+ à concentration égale ? Données : E ◦ (Fe2+ / Fe) = −0, 44 V ; E ◦ (Fe3+ / Fe2+ ) = +0, 77 V ; Ks ([Fe(CN)6 ]3 F e4 ) = 3, 2.10−41 3+ + 6CN− Kd1 = 10−42 Fe(CN)3− 6 Fe 2+ + 6CN− Kd2 = 10−35 Fe(CN)4− 6 Fe HCN H+ CN− Ka1 = 6, 3.10−10 L’officiel de la taupe numéro 18 Page 65 Concours Commun Mines-Ponts − option MP Planche 75 Sup I I) Question de cours : Forces centrales, états liés et états de diffusion. II) Exercice : L’ionosphère est un plasma dans lequel nous supposerons les ions fixes et la densité locale de charge nulle. On considère de plus que règne dans ce plasma un champ magnétique sta 0 dirigé selon uz (champ magnétique tertionnaire et uniforme B restre). On s’intéresse à la propagation d’un champ électromagnétique B] dans ce plasma selon une direction perpendiculaire au champ [E; magnétique terrestre. On notera n le nombre d’électrons par unité de volume. 1) Écrire les équations de Maxwell dans le plasma et donner une interprétation physique pour chacune de ces équations. 2) Réécrire ces équations dans le domaine des complexes. 3) Établir l’équation du mouvement d’un électron. 4) Montrer que le terme faisant intervenir B est négligeable dans l’équation précédente (on précise que k reste de l’ordre de ω/c). 5) Établir l’expression du vecteur densité de courant dans le plasma. et k (où k est le vecteur d’onde). 6) Donner deux relations entre j, E 7) On suppose que k est dirigé selon uy . Projeter ces équations selon Ox, Oy et Oz. 8) Premier cas. Ez est non nul : déterminer la polarisation de l’onde. Établir la relation de dispersion. 9) Second cas. Ez = 0 : déterminer la polarisation de l’onde. Établir la condition nécessaire pour que l’onde se propage dans le plasma sans s’atténuer. Planche 76 Sup x I) On considère une corde, de masse m2 négligeable, liée en O (origine d’un m1 repère (O, ex , ey )) fixe et en un point A de l’axe Ox, où est suspendue une y A masse M . Cette corde est plombée M2 M1 par deux petites masses m1 et m2 , O M très petites devant M . Au repos, on appelle M1 et M2 les points de l’axe Ox où sont environ les masselottes. On note l1 = OM1 , l0 = M1 M2 et l2 = M2 A. On suppose de plus que pour de petites oscillations, les mouvements des masselottes sont verticaux, et qu’au repos, leurs ordonnées sont quasi-nulles. Regarder le schéma. 1. Déterminer l’équation qui donne les pulsations propres des petites oscillations des masselottes. 2. Que dire si m1 = m2 = m et l1 = l0 = l2 , et : dy1 dy2 a) y1 (0) = a = −y2 (0) et (0) = (0) = 0 ; dt dt dy2 dy1 (0) = (0) = 0. b) y1 (0) = a = y2 (0) et dt dt II) On considère le schéma ci-contre. R2 Le circuit est alimenté par deux tene sions e1 et e2 . On appelle i l’intensité 1 R1 - ∞ qui circule à travers l’impédance z. + L’amplificateur opérationnel est sup- e2 R4 R1 posé idéal. R3 1. Montrer que ce circuit se comporte comme une source de courant Z i pour une relation entre R1 , R2 , R3 et R4 que l’on déterminera. 2. Quelle est l’expression de i alors obtenue ? Planche 77 Sup I Question de cours : Interféromètre de Michelson en lame d’air. I) Un satellite de masse m est en orbite circulaire, de rayon r0 , autour de la Terre, de masse M , à vitesse v0 . 1/ Exprimer v0 et Em en fonction de r0 (Remontrer la formule de Em fournie dans les données pour le cas circulaire). 2/ On augmente la vitesse du satellite de δv0 avec δv0 très petit et très petit devant v0 . Quelle est la nouvelle trajectoire ? Exprimer sa GmM pour une trajectoire elliptique. période. Données : Em = − 2a II) Un laser de puissance P envoie une onde plane progressive. Comment obtenir l’amplitude des champs électrique et magnétique ? c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Concours Commun Mines-Ponts − option PC Planche 78 I) On dispose d’un photo-récepteur et d’une vitre d’épaisseur e devant lui, face au Soleil. On considère que le photo-récepteur est un corps noir. La vitre est transparente pour le domaine du visible et totalement absorbante pour le domaine de l’infra rouge. On note h le coefficient pour la diffusion par convection entre l’air et la vitre, σ la conductivité de la vitre et λ le coefficient de diffusion. On note φ la puissance surfacique émise par le Soleil. Calculer, en régime stationnaire, la température du photo-récepteur dans les deux cas suivants : - le photo-récepteur est collé à la vitre ; - il y a un espace entre la vitre et le photo-récepteur. II) On considère deux rails conducteurs et parallèles sur lesquels reposent perpendiculairement deux résistances T1 et T2 , de résistance R/2. Ces deux résistances se déplacent le long des rails, sans frottement. Ces deux points sont respectivement liés à O1 et O2 par un ressort (k, 0 ). Les rails et les résistances sont dans le même plan. On applique un champ magnétique uniforme et constant selon la verticale. Que se passe t-il qualitativement ? Quelles sont les équations qui régissent le mouvement de T1 et T2 ? Planche 79 Sup I I) Soit un référentiel galiléen (O, x, y, z). On considère la distribution πx ρ(x) = ρ0 cos a si | x | < a de charge : ρ(x) = 0 si | x | a a) Déterminer le potentiel électrostatique en tout point sachant qu’il est nul à l’infini. b) Une charge ponctuelle q, de masse m, est située initialement en (−a, 0, 0) avec une vitesse v0 = v0 ux (v0 > 0). Arrivera-t-elle à traverser la distribution de charges ? II) Un milieu solide de conductivité thermique λ, de capacité thermique massique c et de masse volumique µ occupe tout l’espace. a) Une sphère centrée en O, de rayon a, émet par unité de volume une puissance p > 0 uniforme, le reste de l’espace n’émettant rien. Sachant que la température à l’infini est T0 , donner la température T en tout point de l’espace. b) On ajoute en un point O une seconde sphère identique, mais émettant une puissance volumique p = −p. Donner le profil des isothermes. Planche 80 I) Question de cours : puissance instantanée et puissance moyenne dans un circuit en régime sinusoı̈dal forcé. de la forme : B = B0 sin(k0 x)uy . II) On cherche à créer un champ B 1. Montrer que ce champ ne vérifie pas les équations de Maxwell. 2. On considère le système suivant : on place des paires d’aimant face à face de part et d’autre de l’axe (Ox) (de telle sorte que tout aimant nord ait un aimant sud en face, de l’autre côté de l’axe). On suppose de plus que le nombre de paires est suffisamment grand pour considérer que le champ résultant du système ne dépend pas de z. On se restreint (mentalement) à deux paires d’aimants. On note O le centre de ces deux paires (intersection des axes (Ox) et (Oy)). le champ créé par ces deux paires ? a) Quelles sont les symétries de B, de la forme : B = f (x, y)ux + B0 g(y) sin(k0 x)uy , b) On cherche B avec g(0) = 1. Quelles sont les propriétés de f et g ?Montrer que g (0) = 0. c) Donner les équations différentielles vérifiées par f et par g. Trouver f et g. donnée au début peutd) Sous quelle hypothèse la formule de B elle être une bonne approximation du champ créé par le système constitué par les aimants ? 3. a) On suppose l’approximation valable. On envoie une particule (électron) à la vitesse v0 = v0 ux dans le système. Montrer que le mouvement de la particule est plan. b) Donner les équations différentielles vérifiées par les composantes vx , vy et vz de la vitesse de l’électron. À quelle condition le mouvement est-il périodique ? L’officiel de la taupe numéro 18 Page 67 Planche 81 Sup II I) On considère en O une sonde émettant une onde électrique plane monochromatique polarisée suivant (Oz) se propageant selon (Oy) dans le sens positif. En O situé sur l’axe (Oy), à une distance d de O, on place un cadre M N P Q carré de côté a constitué de n fils de → cuivre. On utilise un vecteur normal à ce cadre noté − n . On note → − θ = (− u→ x , n ). 1. Donner l’expression du champ électrique. 2. Trouver les caractéristiques du cadre pour optimiser la réception de l’onde. II) Question directement à l’oral : Mouvement d’une particule dans un potentiel newtonien de type gravitationnel. Commentaires en 16. Planche 82 Sup II I) Question de cours. Principe de Huyghes-fresnel. Quelle est l’unité en M(asse)L(ongueur)T(emps)I(ntensité) ? du champ magnétique B II) Les deux compartiments contiennent une mole du même gaz parfait, dans des états initiaux identiques. Il P0 P0 n’y a pas de frottement au niveau de R T0 T0 la paroi mobile. Tandis que que la V0 V0 résistance R chauffe le compartiment A B A de T0 à T1 , le compartiment B reste paroi mobile au contact d’un thermostat à T0 . 1. Qu’est-ce qu’un thermostat ? 2. Que sont devenus pressions, volumes et températures lors du nouvel équilibre ? 3. Calculer les chaleurs échangées respectivement par chaque compartiment. 4. Calculer l’entropie crée. III) La grande sphère, de centre O, a r un rayon R et une masse volumique O O' ρ' ρ. La petite cavité sphèrique, de cenR tre O , a un rayon r et une masse volumique ρ . Calculer le champ à ρ l’intérieur de la petite sphère. Planche 83 I) On considère la propagation d’une onde électromagnétique dans le vide selon l’axe (Oz) et délimitée par lesplans d’équation z = 0 :E = E0 sin πz cos(kx − ωt)ey et z = a. On done le champ E a Le milieu est-il dispersif ? Donner une condition sur ω pour qu’il y ait propagation de l’onde. Donner vitesse de phase et vitesse de groupe. Déterminer l’expression du champ magnétique B. En déduire l’expression de la valeur moyenne (temporelle et spatiale) de la densité volumique d’énergie électromagnétique et du vecteur de Poynting. En déduire la vitesse de transport de l’énergie. On considère maintenant la superposition de deux ondes du même type que la précédente (même amplitude et expression analogue) et de pulsations respectives ω1 = ω + ∆ω/2 et ω2 = ω − ∆ω/2 tot , ainsi que la vitesse de avec ∆ω << ω. Donner l’expression de E déplacement de son enveloppe. Les deux ondes superposées peuvent elles avoir le même vecteur d’onde ? II) On considère un climatiseur en fonctionnement réversible entre une pièce et l’air extérieur à température T0 = 300 K et disposant d’une puissance de 280 Watts. Il faut 10 000 s pour faire passer la température de la pièce de T0 à T1 = 295 K. Déterminer la capacité calorifique C de la pièce. Planche 84 Sup Un point matériel M est soumis à une force centrale f = f (r)er , où −−→ OM er = , O étant un point fixe de l’espace. On sait que la norme de OM vitesse vaut k/r. Déterminer f (r). Le mouvement peut-il être plan ? Le mouvement peut-il être rectiligne ? Planche 85 I) Écoulement axisymétrique. On considère un écoulement dont le champ de vitesse, invariant par rotation autour d’un axe Oz, se met sous la forme : v = vr (r, z)ur + vz (r, z)uz . − → tel que v = rot 1) Montrer qu’il existe A (A) ; A = (Ψ(r, z)/r)uθ . 2) A et B étant deux points de l’axe Oz, on définit Σ la surface tubulaire (i.e. présentant une invariance par rotation autour de l’axe c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Oz) comprise entre les disques DA (centré sur l’axe en zA , orthogonal à l’axe et de rayon rA ) et DB (centré sur l’axe en zB , orthogonal à l’axe et de rayon rB ). Montrer que le débit à travers Σ s’exprime simplement en fonction de Ψ(r, z). II) On considère un solénoı̈de constitué de N spires par unité de longueur, de rayon a, orienté selon Oz et de longueur 2. En son centre O, se trouve une spire de rayon b << a, dont la normale est inclinée d’un angle α par rapport à Oz, et parcourue par une intensité I. Calculer le flux magnétique créé par la spire à travers le solénoı̈de. Planche 86 Sup II I) Cours : Exposé sur les phénomènes de diffusion. Analogies. II) On considère un coin AOB composé de deux tiges, de longueur L et 2L, donc de masse m et 2m, en k, l0 rotation par rapport à O, où la liaiO 2m, 2L son pivot est parfaite. Le coin est atB m, L taché en B à un ressort de longueur x A à vide 0 et de raideur k. Initialement, on a un équilibre de sorte que OB soit horizontal. On perturbe légèrement le système en tirant sur le ressort ; on considère que la perturbation est faible : B se déplace suivant un axe vertical. Déterminer l’équation différentielle du mouvement. . . Planche 87 Épreuve mixte 1. Préliminaires théoriques 1.1 Dispersion d’une onde − → − → On considère une onde plane de vecteur d’onde k ∗ , on note k ∗ = k ∗ . ∗ ∗ On note |(k )| = k(ω) et |(k )| = α(ω). Donner l’expression du terme propagatif. Si α est non-négligeable, comment est transformé le signal ? À partir d’une superposition de deux OPPH, définir les vitesses de phase et de groupe. Donner l’expression théorique de vϕ . L 1.2 Étude d’un réseau On étudie le réseau ci-contre. Lorsque Zc est correctement choisi, l’imvs C/2 ve ZC C/2 pédance de l’ensemble faut Zc . On dit que le réseau est en charge forcée. On admet que cela fonctionne pourdes fréquences f < fc avec 1 et qu’on a alors : ZC = L fc = √1 2 · On admet C π LC f 1− fc également qu’a la traversée du quadripôle, le signal acquiert un déphasage supplémentaire de ϕ dont on ne demande pas d’exprimer l’expression littérale générale. 1.3 Étude d’une chaı̂ne de quadripôles Un quadripôle se compose de deux condensateurs en parallèle reliés par une inductance, comme cela apparaı̂t sur la figure ci-dessus. L’ensemble est monté en paralquadripôle quadripôle vs ve lèle avec une résistance ZC pour 1 n avoir le système en charge forcée. Donner, par analogie avec ce qui a été fait au 1.1, la vitesse de groupe au n-ième dipôle. 2. Partie expérimentale On dispose d’une telle série de quadripôles disposés dans une boı̂te qui en contient 20 en chaı̂ne. Il existe entre chaque quadripôle deux bornes permettant de l’isoler et d’effectuer des mesures. Il est relié à un multiplieur sur lequel on fait entrer deux signaux, une enveloppe ainsi qu’une porteuse. Il est également nécessaire de fixer ZC avant d’effectuer les mesures de vitesse de groupe. 1. Mesurer L et C dans un quadripôle. Annoncer les incertitudes. Tracer ZC = g(f ) (On dispose ici d’un LCR-mètre et de la boı̂te contenant la chaı̂ne. L’examinateur présente brièvement le matériel. On note que l’on peut faire fonctionner le LCR-mètre à différentes fréquences entre 100 Hz et 10 kHz) 2. Mesurer la vitesse de groupe pour une plage de fréquences assez large. De quelle manière est-on limité ? Comment y remédier ? Ici, on dispose de deux oscilloscopes, et il est nécessaire de stabiliser le signal pour pouvoir en étudier l’enveloppe. Il faut finalement utiliser la fonction trigger. Par ailleurs, l’examinateur passe plusieurs fois dans les rangs, pour poser à chaque fois une nouvelle énigme, sans se soucier de savoir si la précédente a été résolue, ce qui n’était évidemment pas le cas. Enfin, il ne faut pas confondre déphasage et retard entre deux signaux. 3. Montrer que la vitesse peut se mettre sous la forme L’officiel de la taupe numéro 18 Page 68 vg = a 1 − f fc 2 Deux autres questions n’ont pas été traitées. Dernière question : Donnez à présent vos valeurs pour une étendue assez large de fréquences, sachant qu’il vous reste dix minutes... . Concours Commun Mines-Ponts − option PSI Planche 88 Sup I) Question de cours. Miroir sphérique et lentilles minces dans les conditions de Gauss. Images réelles et virtuelles. Relations de conjugaison. II) a) Quelle est la période de révolution d’un satellite de masse m en orbite circulaire de rayon R ? b) Calculer l’énergie cinétique, l’énergie potentielle et l’énergie électrique. Discuter des signes. c) On fait passer le satellite d’une orbite circulaire de rayon R1 à une orbite de rayon R2 > R1 en passant par une orbite de passage ∆E2 ∆E1 et lors du passage de l’orbite R1 à elliptique H. Calculer E1 E2 H et de l’orbite H à R2 . III) On a trois fentes fines de largeur ε, séparées d’une distance a. On place devant la fente centrale une lame d ’épaisseur e et d’indice n. a) Montrer que l’éclairement est 2πεθ (1 + 4 cos2 ψ + 4 cos ψ cos ϕ) E = E0 sinc2 λ 2πe(n − 1) 2πaθ et ϕ = · avec ψ = λ λ π b)Que se passe-t-il pour ϕ = 0 [2π] et ϕ = [π]. 2 Planche 89 I) Question de cours : diffraction d’un faisceau parallèle par un réseau en transmission. Qu’observe-t-on en lumière blanche ? II) Un tube à essai est rempli d’eau salée et surmonté d’une membrane infiniment souple. Sa hauteur est très supérieure à son rayon. on applique une ddp U entre la membrane et l’autre extrémité. Quelle est alors la forme de la membrane ? On ajoute un faisceau laser qui traverse le tube. Étudier. Planche 90 Sup II I) Question de cours. Impédance d’une onde acoustique. Coefficients de réflexion/transmission d’une onde plane progressive harmonique sur un dioptre. II) 1) Calculer la vitesse horizontale à donner à un satellite pour avoir une orbite d’altitude z ω h = 300 km. Donner la période. 2) On a commis une erreur ∆v/v = 10−4 lors du lancement de ce satellite. Quelle sera α l’erreur commise sur la période ? Sur le rayon ? III) Tourniquet hydraulique. Établir l’équation différentielle régissant le mouvement du tourniquet et la résoudre. Planche 91 I) Question de cours. Conversion électronique : ordre de grandeur des puissances intervenantes, nécessité de la commutation et des systèmes de stockage ; interrupteurs, condensateurs, bobines. II) On place une boule isolante de rayon R dans un champ électrique constant. 1. Expliquer pourquoi on peut modéliser cette boule par deux boules de charges ±ρ dont les centres sont distants de a. Indication en 17. 2. Calculer le champ électrostatique en tout point de l’espace. 3. Étudier le cas a → 0. Planche 92 Sup I I) Question de cours. Applications pratiques des lentilles divergentes. II) On considère un conducteur en cuivre de section s = 2, 5 mm2 , de résistivité ρ = 1, 7.10−8 Ω.m−1 , entouré d’un isolant de conductivité thermique K = 3, 5.10−3 W.K−1 .m−1 et de rayon extérieur r = 3, 5 mm. Quelle est la densité de courant maximale pouvant traverser le conducteur pour que celui-ci ne dépasse pas la température de 50 ◦ C, l’extérieur étant à 20 ◦ C. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope x Planche 93 I) Question de cours : Pression - notion élémentaire de viscosité. II) a) Quelles équations, analogues à celles de Maxwell pour l’électromagné tisme, peut-on écrire pour lier le champ gravitationnel g et le potentiel gradient V ? b) En déduire l’expression de la densité volumique d’énergie gravitationnelle ug . c) Soit une planète homogène de masse M et de rayon R. Déterminer l’expression de Ug , énergie propre totale de gravitation de cette planète. d) Donner un ordre de grandeur de Ug pour la Terre. Données : MT ∼ 1024 kg, RT = 6, 4.106 m e) La Force du mal possède une arme permettant de faire exploser la Terre en huit petites planètes de même taille. Déterminer l’énergie nécessaire déployée par cette arme. Les terriens ont-ils une arme suffisamment puissante (Énergie dégagée par une bombe H ∼ 109 J) vérifie III) Il existe des milieux dans lesquels, le champ électrique E −−→ E = ∆E , où λ est une constante réelle. λ2 a) Quelle est la dimension de λ ? L’espace est divisé en deux parties. Le vide constitue la partie x < 0, tandis qu’un milieu remplit la partie x > 0. est de la forme : E = E0 ux à l’extérieur On suppose que le champ E = E(x)ux dans le milieu. du milieu et E b) Déterminer E(x). c) En déduire la répartition volumique de charge ρ, et vérifier l’homogénéité. d) λ est petit ; on peut donc considérer le milieu comme vide de charge, et ne considérer qu’une répartition surfacique de charge σ. Déterminer σ. Planche 96 Sup I I) On considère le circuit électrique R i(t) ci-contre. 1. Rappeler la définition d’un générateur idéal. C L À t = 0, on ferme l’interrupteur. E r 2. En notant u(t) la tension aux bornes de la résistance r, déterminer les conditions initiales du circuit. 3. Reprendre l’étude précédente en déterminant les valeurs des intensités aux bornes de la bobine, du condensateur, de i(t) et u(t), etc. au bout d’un temps très long. 4. Déterminer l’équation différentielle régissant la valeur de u(t) dans le circuit. Quelle condition doivent satisfaire R, r, L et C pour obtenir un régime pseudopériodique ? II) On considère une source ponctuelle mono-chromatique S, placée dans le plan focal objet d’une lentille L1 convergente. Derrière cette lentille, on place un dispositif constitué de deux fentes infiniment fines F1 et F2 parallèles et séparées d’une distance a, puis une lentille convergente L2 de distance focale f . (Oy) Concours Communs Polytechniques − option MP Planche 94 Sup I I) On considère une bille, de masse m et de rayon b, placée dans un fluide de masse volumique ρ et de viscosité η. La bille est suspendue à un ressort de raideur k et de longueur à vide 0 . La bille subit de la part du liquide une force de frottements fluides donnée par la loi de Stokes f = −6πηbv , en plus de la poussée d’Archimède. 1. Soit e la longueur à l’équilibre du ressort. Exprimer e − 0 en fonction des données du système. 2. On note z l’allongement du ressort par rapport à sa position d’équilibre. Montrer que z vérifie une équation différentielle de la forme : z̈ + 2λż + ω02 z = 0, et exprimer λ et ω0 . 3. À quelle condition, liant ω0 et λ, obtient-on des oscillations ? 4. Calculer dans ce cas la période T des pseudo oscillations. 5. Si le mouvement a lieu dans l’air et que l’on néglige tout frottement fluide, donner la période du mouvement T0 . 6. Exprimer η en fonction de T , T0 , b et m. En déduire un protocole expérimental pour déterminer η. II) Un cadre rectangulaire métallique P QRS, de longueur 2a et de hauteur 2b, est placé à côté d’un fil infini parcouru par un courant i(t). 1. Calculer le champ magnétique B(M ) créé par le courant traversant le fil en tout point M du plan P QRS. 2. Calculer le flux du champ B(M ) à travers le cadre P QRS. 3. Calculer la f.e.m. induite dans le cadre. Planche 95 Sup I I) On dispose d’une lunette constituée d’un objectif qui est une lentille convergente de focale f1 = 100 cm de centre O1 , et d’un oculaire qui est une autre lentille convergente de focale f2 = 2, 5 cm de centre O2 . On observe Mars, dont le diamètre est 6800 km et dont la distance à la Terre varie entre 56 et 400 millions de kilomètres. 1) Déterminer l’angle apparent minimal de Mars (en l’absence de lunette). 2) La lunette est en réglage afocal. Que peut-on en déduire sur la position des lentilles ? 3) On considère un faisceau lumineux de rayons issus de Mars, parallèles entre eux et formant un angle α avec l’axe optique. Faire un tracé de ces rayons à travers la lunette. 4) Calculer A B la taille de l’image intermédiaire de Mars dans la lunette. 5) Quelles différences y a-t-il entre une lunette astronomique et un télescope ? L’officiel de la taupe numéro 18 Page 69 M II) Une barre OM de masse m, de longueur θ 2l, posée quasi-verticalement sur le sol se + → k met à tomber en restant dans le plan 2l → g → (Oxy). (Voir le schéma.) i y 1) Dans un premier temps, on envisage un O → j mouvement sans glissement. L’extrémité basse de la barre, en O reste donc fixe. On connaı̂t J le moment d’inertie de la barre autour de l’axe (Oz). Exprimer la = Rxi + Ryj en fonction de m, l, J, g et θ. réaction du support R 2) Définir les conditions pour qu’il y ait, ou non, glissement en O. L2 L1 F1 (Oz) a S F2 e f' écran On place un écran dans le plan focal image de L2 . L’axe optique est noté (Oz), celui-ci est perpendiculaire à un axe (Oy). Partie A 1. Construire le trajet suivi par des rayons lumineux en provenance de S. On note M le point de convergence des deux rayons. Pourquoi M est-il unique ? 2. Déterminer la différence de marche ∆L(M ) entre les deux rayons. 3. En déduire l’expression de l’intensité lumineuse au point M . 4. Quelle est l’allure de la figure d’interférence obtenue ? Partie B On introduit à présent une lame d’épaisseur e et d’indice de réfraction n derrière F2 . 1. Quelle est la nouvelle expression de la différence de marche ? 2. La figure d’interférences a-t-elle été déplacée vers le haut ou vers le bas de l’écran ? Partie C On remplace la source ponctuelle monochromatique S par une nouvelle source, émettant cette fois-ci de la lumière blanche. On suppose c que l’indice n de la lame obéit à la loi de Cauchy : n(λ) = n0 + 2 λ avec C > 0. 1. Rappeler les longueurs d’onde délimitant le domaine visible, notées λ1 et λ2 . 2. Montrer que y est une fonction de l’ordre d’interférence p(M ) et de λ. 3. En s’appuyant sur les valeurs de y(p = 0, λ1 ) et y(p = 0, λ2 ), déterminer l’allure de la figure d’interférences et de la frange centrale. Planche 97 I) La barre AB, de longueur 2l, est appuyée sur un mur en B, et posée sur le sol en A. Il y a glissement sans frottement en A et B ; le centre de gravité G est distant de l de A et B. Le repérage de la position de la barre se fait en polaire à partir de O, l’intersection mur/sol. 1. Expliquez pourquoi il y a mouvement. /R). 2. Calculer v(B), v(G), a(G), Ω(R 3. Calculer l’énergie cinétique de la barre. 4. Calculer l’énergie potentielle sachant que Ep = 0 mur B G O θ sol A pour θ = 0. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope 5. Quand n’y a-t-il plus contact en B ? II) Un courant de densité de courant j circule entre deux plans infinis dans les +a directions x et y. -a uz uy ux Déterminer le champ magnétique B en tout point de l’espace sachant j u pour z appartenant à [−a, a] que j = 0 x 0 ailleurs j0 est uniforme et stationnaire. −−→ − → − → . On donne, si α est scalaire, rot (αV ) = α.rot V + (grad α) ∧ V _ Planche 98 Sup II I) Thermique. On considère un microprocesseur refroidi à l’aide d’un radiateur à ailettes et d’un ventilateur. Le système sera le radiateur. Il reçoit de la part du microprocesseur un flux Φu . On suppose que la température du radiateur T (t) est uniforme, et la température extérieure est constante et vaut T0 . On donne la capacité du radiateur C, sa surface totale S et son coefficient de convection h. 1.a. Effectuer un bilan thermique du système durant dt et trouver une relation entre tous les paramètres. b. Écrire l’équation différentielle que satisfait T (t). c. En déduire l’expression de T (t) en supposant que T (t = 0) = T0 . d. Exprimer la température du radiateur après un long moment. e. Expliquer l’intérêt du ventilateur. 2. Le microprocesseur s’arrête de fonctionner et le nouveau coefficient de convection du radiateur est h . a. Refaire un bilan thermique durant dt. b. En déduire T (t) et sa représentation graphique. A(m) k II) On considère le système ci-contre. Le mobile A, de masse m est acl0 croché à un ressort de raideur k et x a de longueur à vide l0 . O A est soumis à une force de frottement sec F = ε.f.ı avec ⎧ ⎨ ε = +1 si dx < 0 dt ⎩ ε = −1 si dx > 0 dt On notera f = kb. À t = 0, A est éloigné de a = 9b du point O et il est laché sans vitesse initiale. dx dx 1. En distinguant les cas > 0 et < 0, prévoir le comportement dt dt du mobile. 2. Déterminer où s’arrête le mobile et à quel instant. 3. Représentation graphique de x(t). 4. Faire un bilan énergétique. Concours Communs Polytechniques − option PC Page 70 g S1 A1• S2 A2• R3 II) On considère le circuit ci-contre comportant un ampli-op en régime saturé (non-linéaire). Trouver l’équation différentielle liant + V1 et V2 . V2 V1 Tracer le cycle d’hystérésis de ce cirR2 R1 cuit. Donner l’allure de V1 en fonction de t. Donner l’expression de la période T de V1 . R1 et τ = R3 C. On posera β = R 1 + R2 Planche 101 I) Un fluide incompressible s’écoule dans un réservoir de hauteur h et de rayon R comprenant un capillaire de rayon a et de longueur L à son extrémité. On se place en régime stationnaire. 1 - Exprimer la relation entre Pext , PA , vA , ρ, g, h, où A est le point à l’entrée du capillaire. On néglige ensuite le terme en vA . On donne le débit volumique Q = πa2 (PA − Pext )/8ηL 2-a. Quelle est la nature du terme πa2 /8ηL ? 2-b. Quelle équation différentielle vérifie h ? 3. En déduire la valeur numérique de η. 4. On pose x = VA2 /gh. Que représente x ? Calculer xmax . II) 1. Donner la définition et l’expression de l’interfrange pour les trous d’Young. 2. Donner, sans calcul, la formule reliant l’intensité de la tache à la largeur de la fente b. 3. On observe une tache de 36 mm en éclairant des trous d’Young, distants de a et de largeur b, par une lumière de longueur d’onde 632, 8 nm. L’écran est à 2 m et l’interfrange est de 5 mm. Donner les valeurs de a et b. Planche 102 I) L’espace est divisé en trois zones, séparées par deux plans infinis. Chaque zone est à une valeur de potentiel V différente : V = V0 constante, V = V0 (1 − (x/a)3 ), et V = 0. Déterminer le champ électrique dans chaque zone. Étudier la continuité de E et de V pour en déduire la distribution des charges. Calculer la densité volumique et surfacique de charges. Donner une relation mathématique avec la densité de charges déterminée précédemment, puis retrouver l’équation de Poisson. Étudier la neutralité. Définir un conducteur parfait et montrer que la zone 3 en était un. II)on donne un entonnoir dans lequel un tuyau verse de l’eau. Trouver la résultante des forces de pression, puis la force à exercer par l’opérateur pour maintenir le tuyau sur l’entonnoir. Planche 103 Chimie Question de cours : acides minéraux de Brönsted et de Lewis en chimie organique (rôle de réactif, catalyseur). Exercice : Le diagramme potentiel pH du titane. Pour le tracé de ce diagramE me, les espèces prises en comp10 5 pH te sont : Ti(s), Ti2+ , Ti3+ , 0 Ti(OH)3 (s) et TiO2 (s). On Ti3+ donne : _ -0,5 E ◦ (Ti2+ /Ti(s)) = −1, 63 V ; E ◦ (Ti3+ /Ti2+ ) = −0, 37 V _ E ◦ (Ti02 (s)/ Ti2+ ) = −0, 17 V -1,0 et pKs (Ti(OH)3 = 35. Le diagramme ci-contre est -1,5 _ tracé pour une concentration en chaque espèce dissoute de -2,0 _ c = 0, 01 mol.L−1 _ L’officiel de la taupe numéro 18 ∆h → _ Planche 99 Sup I I) Étude de l’objectif d’un appareil photo. Soit L une lentille convergente de distance focale 135 mm. 1. On positionne un objet à 3 mètres de la lentille. À quelle distance doit-on positionner l’écran pour avoir une image nette ? 2. L’écran mesure 10 cm sur 15 cm. Quelle taille du ciel peut-on observer ? On pourra chercher à répondre en déterminant deux angles α et β. 3. La lune a un diamètre apparent de θ = 51 . Quel rayon aura l’image circulaire de la lune sur l’écran ? Et sur des photographies de 15 cm sur 22, 5 cm ? II) On considère deux cylindres coaxiaux de rayons respectifs R1 < R2 et de hauteurs identiques h. Le cylindre intérieur est chargé à la charge q0 , le cylindre extérieur n’étant pas chargé. Un gaz isolant sépare les deux cylindres. À la suite d’un flash, on suppose que le gaz devient conducteur. Il est alors caractérisé par sa conductivité γ. 1. Expliquer qualitativement pourquoi le gaz devient conducteur. Que se passe-t-il après le flash ? à l’intérieur du cylindre de rayon R1 , entre 2. Calculer le champ E les deux cylindres et à l’extérieur du système. Calculer j et obtenir à l’aide de considération de symétrie. B 3. Avec l’équation de Maxwell-Ampère, trouver une équation diffé entre les deux cylindres. rentielle vérifiée par E En déduire l’expression de la charge du cylindre intérieur en fonction du temps, puis celle de la charge du cylindre extérieur. 4. Déterminer l’évolution au cours du temps de l’énergie électromagnétique totale d’un cylindre de rayon r tel que R1 < r < R2 . Planche 100 Sup II I) On considère un fluide, de masse volumique ρ, en écoulement stationnaire dans la tuyère ci-contre. 1. Exprimer le débit volumique Dv en fonction de ∆h, S1 , S2 et g. 1) Calculer le pH de début de précipitation de Ti(OH)3 (s). 2) Calculer E ◦ (Ti02 (s)/ Ti3+ ). Calculer l’équation des frontières associées aux couples IV/III 3) Placer les espèces dans les différents domaines du diagramme en justifiant le raisonnement utilisé. 4) À une solution de HCl, Ti2+ , on ajoute progressivement une solution de soude. Décrire le(s) phénomène(s) observé(s). c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 104 Chimie I) Spectroscopie dans le visible et spectrocolorimétrie II) Synthèse du DDT (bis para. . . . . . .) a) On protone le trichloroéthanal pour former le composé E+ . À quoi sert cette réaction ? citer un acide utilisé en phase organique. b) On fait réagir E+ sur le chlorobenzène. On forme F, majoritairement, et F’. À quel grand type de réaction appartient l’action de E+ sur le chlorobenzène ? Donnez le mécanisme de la réaction. Discutez de la possibilité d’une autre réaction sur le chlorobenzène. Préciser la structure de F et F’. Cette réaction est facile à suivre en spectroscopie IR expliquez. c) On protone F et F’ que l’on fait réagir avec le chlorobenzène. Classer les produits obtenus par ordre de présence décroissant. Parmi ceux-ci, lesquels sont énantiomères ? Lequel est dédoublable ? Concours Communs Polytechniques − option PSI _ _ _ _ _ Planche 108 _ Page 71 I) On dispose de deux cordes mises bout à bout en x = 0 ; elles oscillent verticalement. 1. Donner les paramètres à fixer pour pouvoir étudier le phénomène. 2. Faire un schéma de la situation pour une portion de corde. 3. Démontrer l’équation de propagation. 4. Conditions en x = 0. 5. On se place en régime sinusoı̈dal, sur la corde 1 il y a uniquement une onde incidente et une onde réfléchie, d’amplitude Z1 , et sur la corde 2 il y a juste une onde transmise d’amplitude Z2 . Déterminer les coefficients de transmission t et de réflexion r. E II) On étudie le nickel. _ Concentration : c = 0, 01 mol.L−1 . _ D Les éléments solides sont : NiO2 , 1,2 _ _ Ni2 O3 , Ni, Ni(OH)2 , et les ions _ sont : Ni2+ . _ 1. Placez les éléments sur le graphe. _ 2. Donner la constante de solu_ bilité de Ni(OH)2 . 0,0 _ 3. Déterminer le potentiel normal _ de la réaction des espèces de degrés _ d’oxydation les plus élevés. -0,6 _ pH E ◦ (Ni2+ /Ni) = −0, 25 V ; 7 0 3,6 ◦ 2+ E (NiO2 /Ni ) = 1, 59 V ; E ◦ (Ni2 O3 /Ni2+ ) = 1, 74 V ; pKs (Ni(OH)2 ) = 16. _ L’officiel de la taupe numéro 18 Planche 107 _ Planche 106 I) A. Un moteur d’inertie J fournit une force contre-électromotrice E et possède une résistance globale R. On suppose qu’à tout moment il est possible de connaı̂tre la tension U aux bornes du moteur, l’intensité I qui le traverse et sa vitesse de rotation Ω. Donner un protocole expérimental permettant de montrer que l’on a E = ΦΩ, où Φ est une constante que l’on supposera à présent connue. Donner ensuite un protocole expérimental permettant de connaı̂tre Γf par une simple mesure d’une grandeur électrique. En déduire un protocole expérimental permettant de connaı̂tre J. B. On considère une masse M (m) suspendue à un z fil inextensible enroulé autour d’un cylindre mis + en mouvement par le moteur. 1) Donner la relation entre Ω, R (le rayon du cylindre) et z en prenant en compte les convenM tions du schéma. II) Le Cuivre. M = 64 g.mol−1 ; N = 6, 0.1023 mol−1 ; Paramètre de maille : a = 3, 60.10−10 m ; H2 SO4 : première acidité forte : pKa2 = 2, 0. 1) Citer deux applications du cuivre et les propriétés qui les permettent. 2) Le cuivre cristallise selon une maille cubique à faces centrées. Combien y a-t-il d’atomes de cuivre par maille ? 3) En déduire la masse volumique du cuivre. 4) Le cuivre peut donner en solution E les espèces suivantes : Cu, Cu2+ , Cu2 O, (3) (2) Cu(OH)2 . Donner les domaines de prédominance pH 5 des espèces dans le graphique ci-contre. (4) (1) Il est tracé pour des concentrations en espèces dissoutes c = 10−2 mol.L−1 . 5) La réaction de lixiviation du cuivre est : Cu(OH)2 (s) + 2H3 O+ (aq) Cu2+ (aq) + 2H2 O Donner l’expression de la constante de réaction K. 6) Quelle est la valeur du pH à partir de laquelle on a une concentration en Cu2+ de 1, 0.10−4 mol.L−1 ? 7) On prépare une solution d’acide sulfurique de concentration ca . Donner un protocole expérimental qui permet d’en déduire simplement le pH de la solution. _ Planche 105 Laplacien en cylindriques en 18. I) On a un écoulement dans un cylindre vertical de rayon a. On note v = v(r, θ, z, t)ez , ρ la masse volumique, η la viscosité dynamique. ∂v → − −−→ −−→ On rappelle l’équation (1) : ρ + (v .grad )v = −grad P + η ∆v . ∂t 1. Rappeler la signification des termes de (1). On se place en régime stationnaire. 2. On suppose l’écoulement incompressible. Rappeler la loi générale de l’écoulement. En déduire que v ne dépend que de r. Montrer que le terme de dérivée convective est nul. 3. Montrer que P dépend uniquement de z. Trouver une équation difdP dP et de r. En déduire que = C te . férentielle en v, dépendant de dz dz 1 dP 2 (r − a2 ) (écoulement de Poiseuille). 4. Montrer que v(r) = 4η dz dP 5. Montrer que le débit peut s’écrire sous la forme Q = −K · dz Exprimer K. 6. Commenter qualitativement l’évolution de la pression dans un tube de section constant avec un débit constant. Rappeler Bernoulli pour un écoulement potentiel. Commenter. 7. Hauteur dans les tubes dans le cas d’un écoulement parfait, puis dans le cas d’un écoulement de Poiseuille. II) I. N2 + 3H2 2NH3 ∆r G◦ = −92 + 0, 2T 1. Déterminer la variance du système. 2. Commenter l’effet d’une augmentation isobare de la température. 3. Commenter l’effet d’une augmentation isotherme de la pression. II. 1. Donner le nombre d’oxydation de N dans : NO, NH3 , NO− 3 , NHO3 , etc. 2. Donner leur représentation de Lewis. Données : Z(H)=1, Z(O)=8, Z(N)=7. III. 1. Rappeler les grands principes de la conductimétrie et de la ph-métrie (électrodes, procédés expérimentaux, détection de l’équivalence, etc.) 2. Une équation bilan. Vaut-il mieux utiliser la pH-métrie ou la conductimétrie pour cette réaction ? E 1 IV. 1. Donner les équations re2 − − (1) dox de NO/NO− 2 et NO2 /NO3 . 2. Placer les espèces sur le diagramme E−pH fourni. Commen(2) ter l’allure des droites. (3) E ◦ (NO/NO− 2 ) = 1, 2 V ; − pH E ◦ (NO− 2 /NO3 ) = 0, 835 V. 2) On note T la force de tension du fil. Relier g, m, T et z. 3) Relier T et Ω. 4) En déduire une équation différentielle vérifiée par z. On ne demandera pas de la résoudre. Sup I I) Calorimétrie de l’eau. On donne : ∆Hfusion = 3, 34.105 J.Kg−1 ; ∆Hvaporisation = 2, 26.106 J.Kg−1 Chaleur massique de l’eau : ce = 4, 185.103 J.Kg−1 .K−1 Chaleur massique de la glace : cg = 2, 06.103 J.Kg−1 .K−1 Chaleur massique de la vapeur d’eau : cv = 1, 85.103 J.Kg−1 .K−1 On dispose de m1 = 100 g de glace à la température T1 = 273 K, m2 = 250 g d’eau liquide à la température T2 = 273 K et m3 = 500 g de vapeur d’eau à la température T3 . On travaille à la pression constante 1 bar. 1. Donner le principe de fonctionnement, faire un schéma, décrire protocole expérimental et dispositif extérieur pour mesurer par calorimétrie. 2. Donner la définition d’adiabatique. Quelle grandeur faut-il utiliser pour la transformation ? Justifier. 3. On ne met que m1 et m2 dans le calorimètre. Déterminer température et masse finales. 4. Même chose avec m1 , m2 et m3 . II) Interféromètre de Michelson 1. Donner le principe, décrire le montage et faire un schéma. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope 2. Décrire le protocole expérimental et le dispositif expérimental pour obtenir des franges circulaires. 3. Déterminer le rayon Rk de la k-ième frange. Concours Divers − option PT Planche 109 Sup I ENS Cachan I) On prend un bidon d’un litre, on verse 200 cm3 d’eau en ébullition, à T1 = 100◦ C. On laisse la vapeur chasser progressivement tout l’air avant de fermer hermétiquement le bidon. On attend alors que l’ensemble atteigne la température T0 = 20◦ C. 1. Le mélange final est-il constitué de vapeur ou d’eau uniquement, ou bien les deux ? 2. Donner la pression finale. 3. Qu’observe-t-on alors ? II) On considère une onde E, dans le vide, telle que : = E0 cos(ωt − k(x cos α + y sin α))ez + E0 sin(ωt − k(x cos α + y sin α))v E 1. L’onde se propage-t-elle ? Est-elle plane ? 2. Que vaut k ? Démontrez-le. 3. On place deux bobines planes possédant N spires chacune, et de surface S. On suppose que est uniforme au voisinage des spires. le champ B Quelle est la condition pour que cette condition soit vérifée ? 4. On mesure deux tensions U1ef f et U2ef f aux bornes des deux bobines. Expliquer ce phénomène. 5. Faut-il mettre le voltmètre en mode AC ou DC ? Expliquer pourquoi. 6. On mesure U1 /U2 , comment obtenir α ? → v y → u α x y x Planche 110 CCP ENSAM I) Donner l’équation locale de Poynting. (voir réponse en 19.) Comment la retrouver avec un bilan ? Y a t-il une autre façon de la → − E. Détailler le sens de Eem , Π . retrouver ? Expliquer le signe + de J. II)On considère un cylindre conducteur plongé dans champ E. Une charge q est alors soumise à la force de Coulomb, le poids est négligeable. Montrer qu’il existe une vitesse limite. Quelle relation y a-t-il entre ? Entre J et V ? Donner l’expression de la conductivité du J et E conducteur. Planche 111 CCP ENSAM I) Un conducteur cylindrique de rayon R, de conductivité thermique λ et de conductivité électrique γ, est parcouru par un courant I. Il est entouré d’une gaine de rayon intérieur R et d’épaisseur a, de conductivité thermique k. La température en r = R + a est T0 . Trouver la température T (r) dans la gaine et dans le conducteur. II) Quel est le champ créé par un plan parcouru par un courant surfacique uniforme ? Planche 112 Sup CCP ENSAM I) Un cylindre de rayon R1 , de charge linéique λ1 , parcouru par le courant I est entouré par une gaine cylindrique contenue entre les rayons R2 et R3 , de charge linéique λ2 . Les conducteurs sont parfaits 1. qu’est-ce qu’un conducteur parfait ? 2. Calculer les charges surfaciques σ1 et σ2 . Calculer le champ dWE · électrique entre R1 et R2 . Calculer l’énergie linéique dz 3. Calculer le champ magnétique entre R1 et R2 . Calculer l’énergie dWB linéique · Calculer le produit de ces deux énergies, que remardz que-t-on ? 4. Définir le vecteur de Poynting et le calculer. Calculer son flux. II) Modèle de l’Hydrogène : un électron (masse me , charge qe ) gravite autour d’un proton (masse mp , charge −qe ) sur une orbite circulaire de rayon r à la vitesse uniforme v. h , trouver le lien entre 1. Si le moment cinétique vaut L0 = n. 2π n, h, r, v. 2. Vérifier que l’on peut négliger la force de pesanteur en donnant les ordres de grandeur des dimensions d’un atome). Quel lien a-t-on entre r,v et qe ? 3. Prouver que r = n2 .r0 . Dire ce que vaut r0 et vérifier l’homogénéité. 4. Calculer l’énergie mécanique de l’électron. L’officiel de la taupe numéro 18 Page 72 Planche 113 CCP ENSAM I) On souhaite déterminer quel ion se forme lors de l’oxydation de Hg : Hg+ ou Hg22+ . On réalise à cet effet une pile, dont chaque demi-pile est constituée de Hg(+I) , mais l’une à 10.103 mol.L−1 et l’autre à 2, 5.103 mol.L−1 . On mesure une fem de 18 mV. Montrer que c’est suffisant pour démontrer quel ion se forme. = sin(t − x/v)ez . La II) On a B y P N spire M N P Q, de résistance R et → v d’inductance L négligeable, est en b mouvement à vitesse constante v. M Déterminer la résultante des forces → Q a B x dues au champ magnétique. Planche 114 Sup I CCP ENSAM I) Un proton de masse mp se trouve dans un fluide, dans le plan = B0ez . Il est soumis à des frottements xOy. Il y règne un champ B v fluides f = −mp τ (v est sa vitesse). On donne τ = 6.10−5 s. 1) Trouver un autre temps caractéristique et en déduire si les frottements sont négligeables ou non. 2)Trouver les équations différentielles en vx et vy . Résoudre en posant V = vx + ivy . 3)En déduire x(t) et y(t). Bombardement de questions pendant l’exposé de l’exercice : masse du proton ? Masse molaire du proton ? Définition du temps caractéristique ? À quoi correspond-il physiquement ici ? Trajectoire de la particule ici (au vu de mon résultat) ? Trajectoire s’il n’y a pas de frottement ? etc. II) Michelson en lame d’air. Étude du doublet du sodium. 1)Rappelez les réglages du Michelson. 2)Comment peut-on observer les interférences ici avec une source étendue ? 3)Calculez l’éclairement en fonction de la différence de marche et des longueurs d’onde (différence et moyenne des 2). Autre série de questions durant l’exposé : quelle figure observe-t-on ? Où sont les interférences ? etc. Planche 115 CCP ENSAM I) Physique. On considère un laser émettant un faisceau de rayons sensiblement parallèles. On appelle ω0 le diamètre du laser, λ la longueur d’onde des rayons, ω la distance à l’axe, P la puissance du laser. L’éclairement ε(ω) suit une loi gaussienne, telle que : ω 2 · ε(ω) = ε0 . exp − ω 0 Données : λ = 652, 8 nm, ω0 = 1 mm, P = 5 mW. 1. Tracer ε(ω) et déterminer ε0 . 2. On munit ce système d’un système afocal tel qu’après le passage au travers du système, ω0 = 10 cm. Donner la valeur de l’éclairement. 3. On considère le faisceau comme une onde plane. Quelle erreur commet-on sur l’éclairement ? II) Chimie. Soit la réaction CH4 + 2H2 O 4H2 + CO2 . La réaction a lieu à P = 75 bar et T = 800 ◦ C. Tous les corps sont gazeux. On donne les ∆Hf◦ à 298 K : -pour CH4 : −74, 9 kJ/mol ; -pour H2 O : −241, 8 kJ/mol ; -pour H2 : 0 kJ/mol ; -pour CO2 : −393, 5 kJ/mol. 1. Discuter de l’influence de la pression sur l’équilibre. On justifiera soigneusement avec l’affinité. 2. Même chose avec la température. Planche 116 CCP ENSAM Une spire circulaire de masse m, de rayon a et de résistance r est suspendu à un fil sans torsion en un point O1 de l’axe Oz. Elle est = B0ex , uniforme et constant, plongée dans un champ magnétique B n) entre le champ On repère la position de la spire par l’angle α = (B, et la normale au plan de la spire. À l’instant t = 0, on a α = 0 (La spire est dans le plan yOz). On lance la spire à cet instant avec une 1 vitesse angulaire α̇0 . On donne le moment d’inertie J = M a2 . 2 1. Déterminer l’équation du mouvement de la spire. dα ? Sans connaı̂tre la relation 2. Quelle est la relation liant α et dt α(t), déterminer la relation liant m, a, B0 , r, α̇0 et αf , l’angle pris par la spire lorsqu’elle s’arrête. 3. Montrer graphiquement qu’il n’existe qu’une seule valeur pour αf . c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 117 CCP ENSAM I) On donne ue onde plane progressive frappant un conducteur parfait en x = 0. Déterminer l’onde réfléchie. II) Un biberon, rempli de lait, est constitué de deux cylindres coaxiaux de rayons respectifs R1 < R2 . Soit λV la conductivité thermique du verre et C la capacité du lait. On place le biberon dans un four à micro-ondes. 1. Déterminer T (r) la température du verre. Que pensez vous de l’évolution de la température ? Indication en 20. 2. On considère à présent T1 (t) la température du lait variant en fonction du temps. Soit P la puissance volumique délivrée par le four. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par T1 (t). 3. Quelle différence par rapport à un four classique ? Concours Divers − option TSI Planche 118 Sup CCP I) Thermodynamique. On donne un volume V1 de gaz parfait à la pression P1 . On donne γ = 1, 41. Le gaz subit le cycle de transformations suivant : 1 → 2 : refroidissement isobare qui réduit le volume de moitié. 2 → 3 : réchauffement isochore qui double la pression. 3 → 1 : détente isobare. 1. Tracer le diagramme de Clapeyron. 2. Calculer travail, chaleur échangée et variation d’énergie interne pour chaque transformation. 3. Calculer travail, chaleur échangée, variation d’énergie interne et variation d’entropie sur tout le cycle. A-t-on un cycle moteur ? II) Chimie On donne le pKa = 9, 2 du couple acido-basique NH+ 4 /NH3 et la concentration initiale c0 . 1. Écrire la réaction de NH3 avec l’eau, et déterminer le pH de la solution avec les hypothèses en fonction de c0 . Effectuer l’application numérique pour certaines valeurs de c0 . 2. On dose la solution précédente avec de l’acide chlorhydrique. 2.a. Écrire l’équation du dosage. 2.b. Calculer la constante d’équilibre de la réaction et déterminer le volume versé à l’équivalence. 2.c. Tracer la courbe du dosage. Planche 119 CCP Physique. Exercice sur le Michelson réglé en lame d’air (le réglage n’était pas explicite mais on disait que les miroirs étaient perpendiculaires entre eux). e = 1 cm, λ = 0, 5.10−6 m. (les angles sont très i2 petits, et on pourra faire la simplification : cos(i) = 1 − · 2 1. Calculer la différence de marche ainsi que l’ordre d’interférence. De plus, on ajoute une lentille convergente ainsi qu’un écran placé à une distance f = 1 m de la lentille. Calculer alors le rayon du 3e anneau brillant. 2. On ajoute une petite lame de verre devant le miroir M2 , d’épaisseur 7, 5.10−6 m et d’indice n = 1, 5. Calculer alors l’ordre d’interférence ainsi que la différence avec le précédent. Conclure. 3. Que ce passe-t-il si l’on translate le miroir M2 suivant l’axe Ux ? (c’est-à-dire si on fait varier e). Chimie. Soit la réaction à T = 600 K : NH3g + HClg NH4 Cls . On a la relation suivante : µ0 NH4 Cls −µ0 NH3g −µ0 HClg = −65 kJ/mol. 1. Calculer l’affinité chimique en fonction des µ0 , R, T et des pressions partielles des gaz. 2. On ajoute dans un volume V fermé, 2 g de NH4 Cls , ainsi que NH3g et HClg à une pression de 1 bar chacun. Donner le sens de la réaction (justifier clairement). 3. Peut il y avoir un équilibre (justifier) ? Si oui, Quelle en est la constante d’équilibre ? 4. Déduire alors les pressions partielles des gaz à l’équilibre. Planche 120 CCP A C Rail de Laplace accroché à une poulie. 1. On considère dans un premier temps → → B l v(t) est nul. En appliquant la deu- r que B m xième loi de newton à la masse M et au barreau de masse m, déterminez B D M l’équation différentielle du mouvement. 2. Simplifiez cette équation si m est négligeable devant M. Déduire l’expression de v (t) si on lâche le barreau sans vitesse initiale. n’est pas nul. Montrez alors 3. Reprenez les questions 1) et 2) si B que v (t) atteint une vitesse limite à déterminer. L’officiel de la taupe numéro 18 Page 73 4. Représentez v (t) dans les deux cas. 5. Quel est l’intérêt pratique de ce montage ? Chimie : On considère une pile chimique H2 O/OH− , Pt, H3 O+ /H2 1. Réalisez un dessin du montage. 2. Déterminez la polarité et calculez la FEM. N.B : On considère que la concentration de tous les ions vaut 1 mol/L et la pression des gaz est de 1 bar. Planche 121 Sup II CCP I) On considère un interféromètre de Michelson dans sa configuration classique, les deux bras étant de même longueur. 1. Comment faire, en éclairant avec une lampe spectrale, pour obtenir une raie quasi-monochromatique ? M2 O Lampe spectrale x M1 ∆ (L) Ecran 2. On place une lentille (L) comme indiqué sur la figure, de distance focale f = 1 m. Qu’observe-t-on ? Qu’aurait-on observé si on n’avait pas diaphragmé la lentille ? Qu’observe-t-on si l’angle d’incidence est trop grand ? 3. On considère ici que i est petit. On recule M2 de e = 1, 1 mm. Tracer les deux rayons émergeant. Où se croisent-ils ? Calculer la différence de marche, l’ordre d’interférence et l’éclairement en un point P de l’écran. II) On dissout 0,4 mol de Na2 CO3 dans de l’eau pure. On fait passer dans cette solution 0,2 mol de CO2 gazeux. Quelle est la réaction prépondérante ? Calculer sa constante de réaction en fonction des données et faire l’application numérique. Calculer le pH de la solution. − 2− Données : pKa1 (CO2 /HCO− 3 ) = 6, 30 ; pKa2 (HCO3 /CO3 ) = 10, 33 Planche 122 CCP I) Un bras solidaire d’une poulie tourne autour d’un axe ∆, orthogonal au plan de la figure. On place une masse m à une distance a de l’axe et on néglige les frottements. On appelle J le moment d’inertie de l’ensemble (bras + poulie). 1. Calculer le moment cinétique de l’ensemble (poulie + bras + masse) par rapport à l’axe ∆. 2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par θ(t). a θ m 3. Résoudre en supposant que θ reste petit. 4. Déterminer l’expression de la période T des oscillations en fonction de J, m, a et g. 5. Application numérique : T = 1, 2 s, m = 50 g, g = 9, 81 m.s−2 , a = 200 mm. II) On modifie le système précédent. La masse m est retirée tandis qu’on suspend une masse M à un fil enroulé sur la poulie. 1. Exprimer le moment d’inertie J en fonction du R rayon R de la poulie, de l’accélération linéaire γ, de M et g. 2. On donne ci-dessous le graphe d’évolution de la vitesse de la masse M au cours du temps. Calculer d’abord γ puis J. 3. Discuter des différences entre les deux méthodes x M précédentes du calcul de J. III) On considère la réaction Mn(s) + Cl2(g) MnCl2(g) c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope −1 ∆r S (J.mol .K ) ∆r H ◦ (kJ.mol−1 ) Mn(s) −18 0 Cl2(g) −32 0 MnCl2(g) −118 −418 1. Tracer l’allure du graphe de ∆r G◦ (T ). P (Cl ) 2 2. On donne y = RT ln · Exprimer A en fonction de ∆r G◦ P◦ ◦ et y. Discuter le graphe de ∆r G (T ) selon que ∆r G◦ > y, ∆r G◦ < y ou ∆r G◦ = y. 3. Discuter la réaction. Planche 127 Sup Centrale-Supélec À t = 0, C1 est déchargé. On appelle 1 la fréquence de l’interrupteur FH = TH K. 1. On suppose que V1 est constant. C0 V1 . Montrer qu’à TH , V2 (TH ) = − C1 VC1 IC1 C1 (1) K (2) • • C0 IC0 V1 VC + V2 0 2. On suppose maintenant que V1 varie lentement. Qu’est-ce que cela signifie ? Déterminer une relation de récurrence entre V2 (n + 1)TH , V2 (nTH ) et V1 (nTH ). Montrer que c’est un montage intégrateur. Planche 128 TP de physique de Centrale Matériel à disposition : un générateur de tension sinusoı̈dale v = V sin(ωt) ; Is un pont comportant 4 diodes ; une résistance R ; L R I v une inductance L ; un interrupteur K en parallèle K• de l’inductance pour la courtcircuiter ; un voltmètre magnétostatique ; décades de résistances. Questions. Étude élémentaire d’une diode simple. Étude du pont : tracés des intensités et des tensions grâce à un oscilloscope et la décade de résistances, avec et sans l’inductance. Calcul de la tension moyenne < VR+L > et mesure grâce au voltmètre magnétostatique. Quelle est l’utilité de ce montage si on place autre chose que l’inductance à sa place ? i2 v2 Planche 123 Sup CCP Étude d’un doublet : on donne deux lentilles, L1 de distance focale +4 cm, puis L2 de distance focale −5 cm. Elles sont séparées d’une distance d, et on place un écran à une distance D après L2 . 1) Donner les relations de Descartes. 2) Donner les conditions de Gauss. Pourquoi faut-il les respecter ? 3) On place l’écran à D = 10 cm après L2 . Pour un objet vu de l’infini, déterminer quelle est la distance d pour observer une image nette sur l’écran ? 4) On conserve la distance d trouvée à la question précédente, mais on place cette fois un objet réel à 7 cm devant L1 . Déterminer D pour obtenir une image nette. 5) On se met dans les conditions de la question précédente, mais on souhaite remplacer le doublet par une seule lentille. Donner la distance focale de cette lentille. = αi z, α > 0 est une constante. Montrer 4. On considère que B d dv di = −αi2 et L = αvi. que m dt dt v1 −1 i1 ◦ i3 Planche 125 Centrale-Supélec On considère une voiture assimilable à un cube d’arête l, de masse 1 tonne et dont les roues sont confondues avec les arêtes inférieures de ce cube. On néglige toute force de frottement. La voiture est une traction arrière (propulsion). 1. Trouvez l’accélération à partir de laquelle la voiture se cabre. 2. Tracez la vitesse en fonction du temps. On distinguera 2 parties de la courbe. 3. Le chauffeur laisse sa porte ouverte, assimilable à un carré de côté a = 1 m et de masse m = 20 kg. Trouvez l’équation de fermeture de la porte. On donne le moment d’inertie de la porte sur son axe J = ma2 /3 . (On pourra faire intervenir un angle θ entre la porte et la voiture). 4. Le chauffeur roule à fond sur un rond point avec la porte ouverte. À partir de qu’elle distance parcourue la voiture part en tonneau ? Planche 126 Centrale-Supélec i(t) Rail de Laplace. À t = 0, on a x = 0 et v = v0 x. → → v(t) B d 1. Déterminer les équations couplées de I et v. R L 2. Montrer que l’énergie est sous deux formes. y dE et commenter. Calculer x z dt 3. On considère que la résistance R est négligeable. Calculer v(t) et i(t). L’officiel de la taupe numéro 18 Page 74 v3 Ecran M1 On considère le système opS2 (1) tique construit ci-contre à l’aide de deux miroirs M1 et M2 et (2) de deux séparatrices S1 et S2 . Au départ, les chemins opti(L) ques sont égaux. On ajoute enSource S1 e suite la lame (L) d’épaisseur e M2 et d’indice n. 1. Calculer le déphasage sur le faisceau (2). 2. Calculer le déphasge entre les deux rayons puis l’ordre d’interférence. On donne e = 2 mm et n = 1, 5. On remplace la lame (L) par une lame en coin de verre d’angle α et dépaisseur e au milieu du champ. On introduit également une lentille (L ) de grandissement unité entre la séparatrice S2 et l’écran. On observe l’image de la lentille (L ) sur l’écran. écran Maple 3. Qu’observe-t-on ? Que peut-on en déduire ? 4. Comment placer la lentille de grandissement unité ? Quelle serait sa distance focale, avec l’écran positionné à 2 mètres de la lentille, pour obtenir la figure ci-contre (obtenue par Maple). i = 12 mm 5. Calculer l’angle α du coin de verre. v4 i4 Planche 124 Centrale-Supélec avec Maple Concours Divers − option ATS Planche 129 Sup ENSEA I) Optique lunette. Le système est constitué d’une lentille convergente de distance focale 20 cm et d’une lentille divergente de distance focale −5 cm. Le foyer objet de la lentille divergente est placé sur le foyer image de la lentille convergente. Faire un schéma du montage avec le trajet de rayons venant de l’infini et calculer le grandissement. II) Un cylindre infini de rayon R possède une cavité cylindrique de rayon r. les axes de la cavité et du cylindre principal sont parallèles et distants de a tel que a + r < R. Seul le cylindre principal est traversé par une distribution volumique de courant j. Calculer le champ magnétique à l’intérieur de la cavité. III) Atomistique. on donne la position, ligne et colonne, d’un élément du tableau périodique des éléments. Déterminer le nombre d’électrons de celui-ci. Planche 130 Sup I) Optique télescope. Le système est constitué de deux lentilles convergentes L1 et L2 de distance focale f1 = 15 cm et f2 = 3 cm. 1. Comment positionner les lentilles pour avoir une image d’un objet situé à l’infini ? 2. Faire un schéma du télescope avec l’image d’un objet situé à l’infini dans une direction faisant un angle β avec l’axe optique. 3. Définir et calculer le grossissement. II) Mécanique. Une bille de masse M est suspendue à un fil indéformable de longueur l. Il y a un angle β entre la verticale et le fil. 1. Déterminer l’équation différentielle du système. 2. Que ce passe-t-il si l’angle β est petit ? Résoudre. Période des oscillations. 3. L’expérience est maintenant réalisée dans une voiture à accélération constante γ . Quel angle fait le fil à l’équilibre avec la verticale ? Reprendre les questions 1. et 2. c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Planche 131 Sup I) une petite voiture démarre horizontalement avec une vitesse V0 . Elle s’engage dans un looping circulaire de rayon R. Quelle est la condition sur V0 pour que la voiture arrive jusqu’au sommet du looping sans tomber. II) On considère une lunette astronomique constituée d’une lentille objectif L1 de focale 16 cm et d’une lentille oculaire L2 de focale 4 cm. Les deux lentilles sont séparées de 20 cm. 1. Représenter le système en faisant apparaı̂tre les foyers des lentilles. 2. Où se situe l’image d’un objet situé à l’infini ? 3. Représenter le parcours d’un faisceau lumineux à travers le système optique. 4. Calculer le grossissement. 5. Quel est l’intérêt d’un tel dispositif ? III) Un ensemble fermé par des parois adiabatiques est séparé en deux compartiments par une cloison adiabatique. Le premier compartiment est constitué d’une mole de dioxygène à la température T0 , de pression P0 et de volume V0 . On fait le vide dans le deuxième compartiment de volume 10V0 , puis on enlève subitement la cloison de séparation. 1. Calculer la variation d’énergie interne. 2. En déduire la température finale et la pression finale. 3. Calculer la variation d’entropie. IV) calcul du champ électrique créé par une boule chargée uniformément de rayon R et de charge σ. Calcul du potentiel associé. Planche 132 Sup I) Exercice II) de la planche précédente. II) On considère un cylindre infini de rayon R parcouru par une densité de courant uniforme j. Une cavité cylindrique de rayon r, a son axe parallèle à l’axe du cylindre. Les deux axes sont distants de a, tel que r < a et a + r < R. Calculer le champ magnétique créé au sein de la cavité. III) On demande de déterminer le nombre d’électrons d’un élément choisi dans le tableau périodique dont on donne la ligne et la colonne. r Planche 133 Sup I) On considère le circuit ci-contre avec un ampli op parfait. Trouver le schéma bloc en boucle fermée + ve(t) vs(t) de ce montage. Trouver sa fonction de transfert en bouR1 R2 cle ouverte. Diagrammes de Bode associés. Trouver la fonction de transfert en boucle fermée. Diagramme de Bode. Étude de la stabilité. II) Le deuxieme exo était basé sur les équivalences Norton Thevenin, loi des mailles et loi des noeuds. Planche 134 Sup I) Optique Dans l’approximation de Gauss, on dispose d’une lentille L1 de vergence +5 dioptries ainsi qu’une lentille L2 de vergence -10 dioptries placée à 20 cm de L1 . On dispose également d’un objet d’une hauteur de 20 cm placée à 1 m de la première lentille. 1/ Définir l’approximation de Gauss. Comment l’obtient-on ? 2/ Faites un schéma. Trouver l’image et le grandissement graphiquement. 3/ Retrouver, par la méthode de conjugaison, le résultat de la question 2. 4/ Où doit-on placer la lentille L2 pour avoir l’image finale à l’infini ? II) Électromagnétisme On dispose de 2 cylindres concentriques de rayon R1 et R2 . Le cylindre 1 de rayon R1 est chargé +Q et est plein (à l’intérieur). Le cylindre 2 de rayon R2 de charge −Q est vide (à l’extérieur). (Autrement dit : c’est un condensateur). entre les armatures. Que vaut E à l’intérieur et à 1/ Calculer E l’extérieur des armatures ? 2/ Calculer le potentiel. 3/ Quelle est la capacité du condensateur ? Planche 135 Sup I) On considère un système masse avec ressort, comportant un amortisseur en parallèle pour maintenir le ressort au plafond avec un axe z vers le bas. 1) Définir les forces. 2) Exprimer la position d’équilibre. 3) Trouver l’équation du mouvement. L’officiel de la taupe numéro 18 h k, l0 4) Discuter suivant les valeurs d’un certain paramètre, trouvé avant, en accompagnant d’une courbe. II) 1) Optique. L’image est située à 40 cm d’une lentille convergente de vergence v = 0, 1 cm−1 . Faire un dessin. 2) Relation de conjugaison. III) Dans une bouteille thermos, on met de l’eau et des glaçons. Trouver la température finale et la variation d’entropie. Données du sujet : capacité thermique molaire de l’eau à 20 ◦ C = 75, 24 J.K−1 .mol−1 , capacité thermique molaire de la glace à 0 ◦ C = 37, 62 J.K−1 .mol−1 , énergie de fusion de la glace à 0 ◦ C = 6 kJ.mol−1 , température des glaçons : Tg = 0 ◦ C, température de l’eau : Te = 20 ◦ C. IV) Condensateur plan. 1) Calculer champ E et potentiel V entre les armatures. 2) Tracer les lignes de champ (en faisant une hypothèse) 3) Calculer sa capacité. 4) Énergie emmagasinée dans le condensateur. Question bonus : Citer les équations de Maxwell sous forme intégrale et différentielle. Planche 136 Sup II I) Tore magnétique. Un courant i traverse un tore magnétique de section carrée de côté 2a. 1. D’après les symétries du système, donner la direction du champ B. en tout point 2. Calculer le champ B de l’espace. z l i i N spires 2a 3. Calculer le flux magnétique à travers le tore. 4. Calculer l’inductance propre. II) Optique. On pose une goutte d’un liquide d’indice n sur le coin d’une plaque épaisse de verre air verre d’indice nv . L’ensemble est dans l’air d’indice nair = 1. 1. Dessiner le trajet d’un rayon lumineux frappant le coin de la plaque de verre puis traversant la goutte. 2. Le rayon lumineux est réfracté dans la goutte si l’angle d’incidence est supérieure à un angle limite ilim . Déterminer cet angle limite en fonction de n et nv . 3. A.N. ilim = 47, 81 ◦ et nv = 1, 607. Calculer l’indice n du cyclohéxane. Planche 137 ENSEA Génie électrique Question 1 Déterminer le diagramme de gains et phase d’un filtre. Question 2 Déterminer la fonction V = F (I). i I R1 E R1 V R2 E Rz R2 V Vz I Planche 138 ENSEA Génie mécanique Étude statique d’une riveteuse. Questions : 1. Hyper statisme 2. Graphe de liaison 3. Schéma cinématique 4. Déterminer les efforts mise en jeu dans chaque pièce 5. Déterminer la pression finale de rivetage P Quelques journées portes- ouvertes 10 mars 2012 : ISEP, encart central page 3. 17 mars 2012 : ENSAI, page 20 et ENSIIE page 39. m z Page 75 c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope Indications, remarques de candidats, réponses, etc. 1.Sans certitudes, le candidat a avancé pour la dernière question que l’indice de réfraction ne serait plus le même, que le LASER ne serait pas droit, et égalemnt que dans un champ de pesanteur, la différence de densité (donc de la poussée d’Archimède) donnerait un phénomène de convexion. La difficulté provient du fait qu’on ne connait pas la solution des équations, sauf si on regarde les valeurs numériques pour déduire des approximations raisonnables. Pour le passage d’une puissance surfaçique à une puissance volumique dans le fluide, utiliser bien la définition de α. 10. ∆f H ◦ (kJ/mol) S ◦ (J.K−1 .mol−1 ) 11. J’ai commencé par écrire tout ce qu’on pouvait dire en mettant plein de couleurs dans le dessin. Puis j’ai donné le résultat dans les conditions de Gauss. Ça se gâte ensuite, il m’a demandé de voir dans le cas général (sans Gauss). . . Et me voyant patauger dans les DL horribles, il m’a fait reprendre un DL d’une formule déjà obtenue via un DL à l’ordre 1, mais qu’il fallait pousser à l’ordre 2. Il m’a alors demandé comment on pouvait choisir la lentille pour avoir le stigmatisme le plus rigoureux possible. 2. Face au silence du candidat, l’examinateur a fourni successivement, avec un délai de réflexion entre chacunes, trois indications. 1. Considérer que le problème est plan, ne pas tenir du compte du poids et supposer que les hanches de tout être humain sont circulaires. 2. Puis un peu plus tard, il demandé de supposer qu’il n’y avait pas de glissement au contact. 3. Et vers la fin, il a demandé de considérer que les hanches sont animées d’un mouvement circulaire uniforme de rayon a et de vitesse ω . Trouver une solution en régime permanent. 12. L’exercice n’était pas dur à comprendre, par contre pour arriver jusqu’aux équations, la partie projection n’était pas très agréable. Il fallait bien entendu faire un bilan des forces : on ne s’occupe pas du poids (horizontale au repos), ∧ B. = I dl donc il ne reste que la tension T et la force de Laplace F Le problème c’est que l’on s’aperçoit que l’on ne peut pas faire l’approximation ∼ dx, sinon il ne se passe rien. Il faut donc projeter, et sur les trois dl dimensions. Après s’être joyeusement emmêlé dans toutes ces projections, on arrive, de mémoire, alors⎧ à : 2 ∂2y IB0 ∂z T ∂ y ⎪ ⎨ = µ + µ 2 ∂x ∂t ∂x2 2 2 ⎪ ⎩ ∂ z = T ∂ z − IB0 ∂y µ ∂x2 µ ∂x ∂t2 Pour le type d’onde qui peut se propager, en regardant pour les OPPH, on arrive à une équation de dispersion. Il m’a vraiment laissé ramer sur mes projection. Il me disait juste c’est faux , mais il a fini par me dire de faire le schéma en coordonnées sphériques, et c’est vrai que ça m’a aidé. 3. Contrairement à ce que pensait le candidat au début, on ne fait pas osciller le ressort, on se place à l’équilibre. À ce moment-là la capacité est évidemment 0 S positive ( e ) où e mesure l’écart entre les plaques. L’examinateur a introduit dq une capacité dynamique qui peut effectivement être négative si l’on choisit du bien q... 4. Le fer α cristallise en un réseau de type cubique à faces centrées. 5. Réponse du candidat : On néglige les interactions gravitationnelles. Il y a conservation de la quantité de mouvement d’où M (t)ẋ(t) = m0 v0 , ∀t 0 avec M (t) = m0 + ρSx(t). On intègre, ce qui donne un système du second degré ; une solution est toujours négative, la bonne est donc : −m0 + m20 + 2m0 v0 ρSt √ qui se met sous la forme X = −1 + 1 + T x(t) = 2ρS m0 x L ,X= et T = v . Tracer et interpréter. avec L = 0 2ρS L 13. C’était un exercice d’orga un peu différent de d’habitude, mais pas forcément très dur (à part la première réaction). Réponses : 6. Après quelques incertitudes sur l’angle de Brewster et après m’être aperçu, avec du retard, que la lumière du laser était déjà polarisée, je suis rentré dans le vif du sujet, question 3). Une première erreur de calcul, signe faux lors d’une projection, m’a fait trouver une polarisation rectiligne au lieu d’elliptique. L’examinateur ne donne hélas aucune indication à part quelques sous-entendus indiquant qu’on lui raconte n’importe quoi. L’observation était loin d’être évidente : il fallait remarquer la présence de noeuds et de ventres d’émission selon les axes verticaux et horizontaux, les ventres horizontaux correspondant aux noeuds verticaux et inversement. L’explication se faisait en considérant les atomes comme des dipôles rayonnants, dont l’axe était donné par la direction locale de polarisation. Il fallait ensuite expliquer en détail la présence de ces noeuds et de ces ventres (nécessité de TRÈS bien maı̂triser la polarisation elliptique). En ce qui concerne la mesure de la biréfringence, elle pouvait se faire grâce à la mesure de la distance entre deux noeuds ou grâce à la mesure de l’intensité lumineuse en sortie. Attention à la question sur la précision, l’examinateur attendait bien entendu un calcul détaillé et des applications numériques précises (c’est le cas de le dire). Un détail à propos du voltmètre : il n’y avait qu’une seule position pour les volts, mais il fallait remarquer la présence d’un minuscule signe alternatif qui expliquait pourquoi les mesures ne fonctionnaient pas... dommage, l’examinateur me l’a expliqué au bout de 3h59min59s. L’examinateur n’est presque jamais là, un passage toutes les heures de l’épreuve, environ. 7. On essaiera de répondre en estimant le rapport α = RPôle Réquateur O P(C6H5)3 B: CO2C2H5 C: O O COCl CO2H E: D: O O O NH F: O Il m’a demandé des détails sur la saponification, puis une fois que je lui ai fait la réaction, il m’a demandé si on s’arrêtait bien là (étape X) et si les réactifs ne pouvaient pas à nouveau réagir entre eux. En fait, ce qu’il voulait que je fasse, c’est que je lui parle de l’estérification et que je lui explique qu’on séparait d’abord le carboxylate et l’alcool qui sont dans 2 phases différentes avant de faire l’hydrolyse acide... Il m’a également posé des questions sur la géométrie du produit final et du groupement amide et m’a demandé de lui prédire le spectre infrarouge. 14. D = 2, 81..10−5 m2 .s−1 15. La réponse attendue doit prendre en compte la divergence, la symétrie et les conditions limites pour r (en 0 et en a) et z (en 0 et en e). 16. I) J’ai proposé que ce qui nous intéresse, c’est que le cadre puisse transmettre un signal électrique représentatif de l’onde, et que l’on va donc chercher les caractéristiques du cadre tels que les effets inductifs soient optimaux, ce que → − l’examinateur a validé. Comme les calculs du flux de B m’ont semblé compliqués dans le cas général, i.e avec θ quelconque. J’ai donc proposé pour θ = π et θ = 0, 2 ce qui correspond intuitivement -on peut se référer au produit scalaire- aux cas de flux maximal et minimal. À la fin des calculs, on trouve qu’au minimum, on doit avoir a = λ . J’ai alors évoqué le fait que ce système pouvait correspondre 2 à une antenne. Pour les ondes radios, λ ∼ 100 km, ce qui confirme l’intérêt de la modulation des signaux. II) Je n’ai pas saisi immédiatement qu’il s’agissait d’une question de cours... et j’ai eu en tête une foule d’exercices possibles comme ils en ont le secret aux ENS sur l’accrétion et les choses de ce genre. J’ai donc commencé par donner la forme générale du potentiel, en précisant les grandeurs employées. Ensuite, j’ai dit Je peux vous dire plein de choses sur ce sujet, mais cela dépend de là vous voulez m’emmener -je le redis, ce n’est que quelques minutes plus tard que j’ai compris qu’il s’agissait d’une question de cours. L’examinateur m’a demandé de parler des trajectoires, des lois de Kepler, des comètes, de la démonstration de la troisième loi de Kepler sans passer par le cas particulier de la trajectoire circulaire -il a tout de même précisé que ce n’était pas exigible. · 9. C’était extrêmement long. C’était assez violent, je n’ai pourtant pas eu l’impression d’avoir perdu beaucoup de temps mais il faut croire que ça a été le cas. Pas mal de questions (dont je ne me souviens plus pour la plupart). Les examinateurs étaient très durs sur les mesures de sécurité (il faut dire que pratiquement tout ce que j’ai manipulé était nocif, toxique, irritant, corrosif ou cancérigène...), en particulier sur les gants. On avait toute une fiche avec les références de sécurité, des P315, des H338 et autres. Je pense qu’il faudrait plus insister dessus en TP : je ne savais pas vraiment quand est-ce qu’il fallait mettre des gants... Après m’être fait engueuler deux fois, j’ai fini par les mettre à chaque fois que je manipulais autre chose que de l’eau. Je ne sais pas non plus quand est-ce qu’il fallait manipuler sous la hotte, donc j’y suis allé une ou deux fois, quand il y avait plus de trois images sur la bouteille, dont une tête de mort, un type avec les poumons radioactifs, et des mains qui fondaient (sans parler de poissons morts assez traumatisants). Cela dit, étant donné que le mélange réactionnel de la fille qui manipulait en face de moi a explosé en fumant et bouillonnant juste à coté de la pissette d’éthanol (que j’ai eu le temps de sauver d’une inflammation certaine), je pense que ça aurait pu être pire... 18 Cl A: 8. Le texte précisait bien que les justifications concernant la régiosélectivité étaient hors programme... Le jury a tout de même posé la question et heureusement que j’avais jeté un coup d’oeil dans le livre : j’aurais eu du mal à inventer celle des organolithiens. Nombreuses autres questions sur la nucléophilie et l’électrophilie de différents réactifs et groupements ainsi que sur les conditions des réactions et autres (c’était vraiment en continu). Morale : bien étudier et bien utiliser les documents mis à disposition. L’officiel de la taupe numéro Cl2 (g) Cu (s) CuCl (s) CuCl2 (s) 0 0 −137, 2 −220, 1 223,0 33,1 86,2 108,1 2 17. a << R. ∂2f ∂2f 1 ∂f 1 ∂ f 18. Laplacien en cylindriques : ∆f = + + + 2 2 2 ∂r r ∂r r ∂θ ∂z 2 → − ∂Eem E + div( Π ) = 0 57 19. + J. ∂t 20. On supposera que la température du lait reste uniforme, et que la température T2 extérieure en R2 vaut la température extérieure. 21. Les autres éléments de sa colonne sont des métaux. Page 76 c MMXI Éditions Officiel de la Taupe Gyroscope