Note de conjoncture n

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Note de
Conjoncture
FEVRIER 2017 N°79
Page 1
Un environnement économique volatil pour les IAA en 2017,
sur fond de montée des matières premières alimentaires
1. Confirmation des tensions inflationnistes concernant le prix des matières premières agricoles
Depuis le début de l’année 2016, le prix des matières premières suit une tendance haussière. Le mois de janvier 2017
confirme cette tendance. Le prix des matières premières alimentaires progresse ainsi de 1,3 % après +3,5 % en
décembre, portant ainsi la hausse sur un an à près de 14 %, niveau qui n’avait plus été observé depuis octobre 2011.
Dans le détail, les tensions inflationnistes sont particulièrement vives, s’agissant du sucre (+32,2%), du soja (+21,6 %),
du café (+22,4 %), du blé (+16 %), des matières premières végétales (16 % pour l’huile de colza et d’olives), et animales
(+22 % pour le porc). Les prix sont aussi particulièrement dynamiques en ce qui concerne le lait (+30 %), le beurre (+56
%) et le saumon fumé (+50 %). Dans ce contexte de tensions inflationnistes prégnantes, les prix à la production
accélèrent progressivement (+5 % fin 2016) et atteignent un niveau inédit en 2 ans.
2. Poursuite de la déflation des prix des produits de grande consommation
Le début d’année 2017 s’inscrit dans la stricte continuité des 3 dernières années. La déflation atteint ainsi
-1,16%, soit un niveau comparable à celui observé en 2016 (-1,1 %), 2015 (-1,15 %) et 2014 (-1,14 %). L’année 2016 a
marqué l’entrée en déflation des marques de distributeurs, traduisant une concurrence toujours plus vive entre les
enseignes et une guerre de promotions accrue.
3. Une destruction de valeur ne profite pas à la consommation alimentaire
Dans un contexte de pouvoir d’achat porteur (baisse des prix énergétiques, faiblesse des taux) et de confiance des
ménages en redressement, la consommation alimentaire peine à décoller et décélère même sur l’ensemble de l’année
2016 (+0,7 % après +1,3 %), augmentant presque trois fois moins vite que dans les autres secteurs. Dans ce contexte,
le chiffre d’affaires de produits de grande consommation alimentaire en hyper et super marché n’a progressé que de
0,6 % en 2016, soit la croissance la plus faible depuis 11 ans. Au-delà, sur une plus longue période, la consommation
alimentaire fait preuve d’une grande régularité : croissance de +0,7 % entre 2000-2008 ; 2008-2013 et 2013-2016,
signe que la concurrence accrue par les prix, introduite par la libre négociabilité des prix (permise par la LME), ne
stimule pas la consommation. En revanche, dans le même temps, les marges des industriels se sont nettement érodées
(-4 pts depuis 2007).
Prix agricoles à la production
Prix alimentaire au long de la filière
Prix grande distribution
110
102
Octobre 2013 : guerrre des prix
dans la grande distribution
108
Unité : indice base 100 = octobre 2013
100
106
Baisse de 11% des prix par rapport à la
moyenne de long terme, dont 7 %
depuis le début de la guerre des prix
104
102
98
-11 %
96
100
94
98
96
92
94
90
92
Source : Insee
90
01/10/2012
Evolution en niveau, dernier point décembre 2016
01/10/2013
01/10/2014
01/10/2015
01/10/2016
88
Prix agricoles à la production (moyenne de LT)
Prix alimentaires - grande distribution
Prix agricoles à la production
Prix alimentaires - grande distribution (moyenne de LT)
Fierté, Responsabilité, Ambition
Service économie : Stéphane Dahmani
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Contact presse : Constance Malfoy
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Panorama Europe : inflation et production encore modérées –
Décrochage de la production en France par rapport au reste de la zone euro
Evolution de la production dans les IAA en zone euro
La production, sur 12 mois glissants, se
stabilise en Europe ces deux derniers mois
(+ 0,9 %). En France, la production fléchit
nettement en 2016 : passant de 1,1 % en
janvier 2016 à -1,2% en décembre 2016.
12%
Allemagne
Espagne
France
Italie
Royaume-Uni
10%
8%
6%
4%
2%
0%
-2%
-4%
Source : Eurostat, calculs ANIA / données lissées MM12,
Dernier point disponible : décembre 2016
Unité : variation en volume en glissement annuel (%)
Parmi les autres pays de la zone euro,
l’Espagne voit sa production se renforcer
depuis quelques mois (+2,0%), soit une
évolution supérieure à celle observée en
Allemagne (+0,7 %) ou en en Italie (+0,9 %).
-6%
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
Prix à la consommation des produits alimentaires et boissons non
alcoolisées en Europe
8%
Dans la zone euro, l’inflation des produits
alimentaires et des boissons s’inscrit à +0,7 %
en décembre 2016.
6%
Par pays, l’évolution des prix reste encore
hétérogène au sein de la zone euro :
o L’inflation est la plus élevée en Espagne
(+ 1,4 % après + 1,5 %).
o Elle reste quasiment stable en Allemagne
(+ 1,0 %), tandis qu’elle s’inscrit à + 0,6 % en
France.
o Au Royaume-Uni, elle s’inscrit à -2,4 % en
décembre 2016.
4%
2%
0%
Allemagne
-2%
Espagne
France
Italie
Royaume-Uni
Source : Eurostat, calculs ANIA / données lissées MM12
-4%
2011
2012
2013
2014
2015
2016
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Production alimentaire France : net repli en 2016
Production des produits agroalimentaires et des boissons
Depuis le début de l’année, la production alimentaire
demeure atone ou en repli. En 2016, elle retrouve
15%
notamment des niveaux inobservés en 3 ans.
10%
En décembre 2016, elle recule de - 0,3 %, après + 0,7%
5%
observé en novembre. Mesurée sur un an, la
0%
production recule encore, s’inscrivant à - 1,5 % en
-5% décembre, après - 2,1 % en novembre. S’agissant des
-10% boissons, la production recule plus nettement en
-15% décembre (- 1,4 %) mais reste encore orientée à la
-20% hausse lorsqu’elle est mesurée sur un an (+3,8 %).
-25% Sur les douze derniers mois, à décembre 2016, la
Source : Insee, Dernier point : décembre 2016
-30% production agroalimentaire recule de - 1,5 % et celle
2014
2015
2016
2017
des boissons fléchit à -0,2 %.
Industrie des boissons (D)
6%
20%
4%
2%
0%
-2%
-4%
-6%
Unité : variation en volume en glissement annuel (%)
-8%
2011
2012
2013
Industrie alimentaire (G)
Variation sur trois mois de la production par secteur
Transfo. et conserv. de fruits et légumes
Sur les trois derniers mois, à décembre 2016, seules les
productions de transformation et conserves de fruits et
légumes (+2,1 %) et de produits laitiers progressent
(+0,3%).
Concernant les autres secteurs, la production se replie.
Le recul est notamment prononcé s’agissant du secteur
des aliments pour animaux (-3,2 %) et des huiles
végétales et animales (-9,2 %)
2,1%
Produits laitiers
0,3%
Prod. boulangerie-pâtisserie et pâtes
-0,4%
Transf. et conserv. de viande
-1,5%
Boissons
-1,6%
Travail des grains, fab. de prod. amylacés
-3,4%
Aliments pour animaux
-4,4%
Autres produits alimentaires
-3,2%
-9,2%
Huiles et graisses végétales et animales
-10%
-5%
Source : Insee
0%
5%
Calculs ANIA , dernier point décembre 2016
Unité : variation sur trois mois en % (vol, cvs)
Jugement des industriels concernant l'activité dans l'industrie
agroalimentaire
3
glissement annuel
Ecart à la moyenne de long terme (1990-2009)
(point d'écart-type)
8%
6%
2
Production passée
4%
1
2%
0
0%
-2%
-1
IPI
-2
-4%
Perspectives personnelles
de production
(avancées de 1 mois)
Dernier point : janvier 2017 (enquêtes de conjoncture)
-3
2014
2015
-6%
Source : enquête Insee
décembre 2016 (IPI, évolution lissée 3m/3m)
2016
2017
-8%
Les enquêtes de conjoncture permettent d’avoir un
diagnostic précis sur l’activité de court terme des
industriels.
La question relative à la production passée porte sur
l’activité des industriels au cours des trois derniers
mois. Elle est relativement bien corrélée à
l’évolution de la production (IPI), qui a nettement
décroché au 1er semestre et ces derniers mois.
Depuis, la production peine à redémarrer, malgré
des perspectives et une production passée mieux
orientées depuis quelques mois et des stocks très
nettement inférieurs à leur niveau de long terme.
Pour autant, aucun redémarrage ne semble
vraiment envisageable au regard des dernières
enquêtes.
Fierté, Responsabilité, Ambition
Service économie : Stéphane Dahmani
Association Nationale des Industries Alimentaires
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Consommation France : résilience mais pas de décollage
Evolution de la consommation en France
2,5%
Evolution en moyenne annuelle
2,0%
2,0%
2,0%
1,7%
1,6%
1,5%
1,3%
1,0%
0,8%
0,7%
0,6%
0,5%
0,1%
0,0%
0,0%
0,0%
-0,1%
-0,4%
-0,5%
-0,6%
-1,0%
2010
2011
Source : Insee, dernier point décembre 2016
2012
2013
Total
2014
2015
2016
Depuis trois mois, la consommation alimentaire s’inscrit en
baisse : -0,7 % en décembre après -0,2 % en novembre et
-0,1 % en octobre. En conséquence, les dépenses
alimentaires baissent nettement lorsqu’elles sont mesurées
sur un an : +1,1 % en décembre , après +0,6 % en novembre
et 1,3 % en octobre.
Sur les douze derniers mois, à décembre 2016, la
consommation alimentaire a progressé de 0,7 % et la
consommation d’ensemble s’inscrit à + 1,6 %.
La consommation alimentaire ralentit donc sur l’ensemble
de l’année 2016, après une année 2015 de relatif
redressement (+1,3 %).
Alimentaire
Inflation à 1 an par type de marques Total PGC en HM+SM
8
Source : IRI, dernier point janvier 2017
6
4
2
0
-2
-4
janv.-08
janv.-09
janv.-10 janv.-11 janv.-12 janv.-13
MARQUES NATIONALES
MDD
janv.-14 janv.-15
PREMIERS PRIX
janv.-16 janv.-17
TOTAL
Prix alimentaire au long de la filière
120
115
Unité : indice base 100 = janvier 2008
Source : Insee
A janvier 2017, la déflation sur un an s’établit à -1,16 %. La
déflation perdure depuis le mois d’octobre 2013.
Dans le détail, depuis plusieurs mois, la déflation n’est plus
seulement limitée à l’univers des marques nationales, elle
touche également les MDD, dont la déflation atteint
désormais -0,4 % sur un an.
Au final, la décélération des dépenses alimentaires
constatée en 2016 apparaît surprenante, preuve que la
guerre des prix dans le secteur ne stimule pas les
dépenses.
Le graphique ci-contre reprend l’évolution des prix à plusieurs
stades de la filière alimentaire. Il permet de bien appréhender
les tensions qui pèsent sur la formation des prix.
110
105
100
95
90
Prix alimentaires - grande distribution
Prix à la production - IAA
85
Prix agricoles à la production
80
Evolution en niveau, dernier point décembre 2016
75
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
En amont, les prix agricoles à la production varient largement
en fonction des cours des matières premières.
Ces prix se sont notablement redressés en 2016 : +5,2 %
constaté en décembre, après +3,0 % en novembre et 1,0 % en
octobre.
En revanche, les prix dans la grande distribution restent
encore orientés à la baisse (-0,3 %).
2017
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Export France : un décrochage des performances en 2016
Evolution du solde annuel commercial dans l'IAA
10,0
Source : Douanes,
Dernier point : décembre 2016
8,3 Unité : Milliards d'euros 8,1
9,0
8,2
9,2
8,4
8,0
7,6
8,0
7,2
7,1
7,2
Moyenne depuis 2004
6,7
7,0
6,0
5,0
4,7
4,7
2008
2009
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
2004
2005
2006
2007
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Les derniers chiffres du commerce extérieur (dernières
données à décembre 2016) signalent une dégradation du
solde commercial global, qui s’établit à 7,3 Md€ en 2016
après 8,0 Md€ en 2015. Sur les 12 derniers mois, les
importations progressent (+2,3 %), tandis que les
exportations fléchissent (-0,1 % après +2,6 % en 2015).
En 2016, le solde cumulé s’inscrit à 7,2 Md€. Il s’agit là du
niveau le plus bas depuis 2010. Ces performances
demeurent tout juste en ligne avec la moyenne de longue
période, calculée depuis 2004 (7,3 Md€).
2016
Evolution du commerce extérieur des IAA
10%
Dans le détail, en variation mensuelle, les exportations
progressent de 0,9 % en décembre 2016 , après une baisse
en novembre (-0,7 %) et une reprise en octobre (+0,8 %).
S’agissant des importations, la progression demeure
globalement plus continue (+0,2 % en décembre après
+1,2 % en novembre).
Dans ce contexte, le solde commercial mensuel s’inscrit à
597 M€ en décembre, après 551 M€ en novembre et 656
M€ en octobre 2016.
8%
6%
4%
2%
0%
-2%
-4%
-6%
-8%
Unité : variation en valeur en glissement annuel (%)
Dernier point : décembre 2016
-10%
2013
2014
Source : Douanes
2015
2016
Exportations
2017
Importations
Niveau du solde commercial dans l'IAA par produits
11 384
11 338
Boissons
3 016
3 343
Produits laitiers et glaces
1 095
1 289
Aliments pour animaux
959
1 071
Prod. du travail des grains etc.
Niveau 2015
-368
-494
Prod. boulangerie-pâtisserie et pâtes
-911
-1 005
Viande et prod. à base de viande
Huiles et graisses végétales etc.
Niveau 2016
3
343
Prod. Alim. divers
-2 207
-2 418
Prod. à base de fruits et légumes -2-2813
520
Source : Douanes,
Dernier point : décembre 2016
015
Prépa. et conserves à base de poisson -3
-2 921
-5000
0
5000
10000
15000
Les performances commerciales du secteur agroalimentaire reposent sur un nombre très limité de secteurs.
Nous pouvons notamment citer : i) les vins, spiritueux et
autres boissons alcoolisées : 11,4 Md€ à l’issue du mois
d’octobre 2016, ii) les produits laitiers (et glaces) : 3,0 Md€,
dont l’excédent recule depuis 2015 dans un contexte de
nette baisse des échanges liée notamment à la baisse des
prix provoquée par l’abandon des quotas de production dans
l’Union européenne début 2015.
A l’inverse, les principaux déficits concernent : les produits et
conserves à base de poissons : -3,0 Md€ et les produits à
base de fruits et légumes : -2,8 M€.
Au global, le solde commercial hors boissons et tabac se
creuse en 2016 : il s’établit à -4,2 Md€ (après -3,3 Md€), ce
qui constitue un déficit historiquement élevé.
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/ FEVRIER 2017
Page 6
Page 6
Focus investissement : une reprise envisagée pour 2016 et 2017,
principalement liée au dispositif de suramortissement
Estimations d'investissement en valeur pour 2015
Prévisions pour 2016 et 2017
20%
Variations annuelles
16%
15%
10%
10%
5%
7%
7%
4% 5%
5%
4%
4%
1%
0%
-3%
-5%
-5%
-10%
-15%
Source : Insee
-20%
Industrie
manufacturière
IAA
Equipements
électriques
Prévision pour 2016
Matériels de
transport
Automobiles
Autres industries
Prévision pour 2017
Taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie
90
Niveau du TUC déclenchant un investissement
en capacité de production dans l'industrie
Les dernières enquêtes sur les investissements dans les
industries du mois de février permettent de conforter la
reprise de l’investissement prévue pour 2016 : + 10 %
(estimation inchangée par rapport à octobre). La mesure
de suramortissement (dont l’extinction est prévue pour
avril 2017) nourrit particulièrement cette dynamique, tout
comme l’actuelle faiblesse des taux.
Ces deux facteurs apparaissent ponctuels. Ainsi la 1ère
estimation pour 2017 signale un ralentissement de
l’investissement (+7 % prévu), laissant penser que les
entreprises agroalimentaires accentueraient leur effort
d’investissement jusqu’au 1er trimestre 2017 pour profiter
pleinement de l’avantage fiscal offert par la mesure de
suramortissement. Elles relâcheraient par la suite cet
effort.
Notons toutefois une révision haussière pour 2017, dans la
mesure où la précédente estimation faisait état d’une
reprise plus molle de l’investissement (+4% en janvier
contre 0% en octobre 2016)
Une analyse du taux d’utilisation des capacités de production
(TUC) met en lumière les tensions qui pèsent sur l’appareil
de production. Depuis plusieurs trimestres, le TUC
progresse dans le secteur agroalimentaire.
85
Dans l’alimentaire, il dépasse désormais sa moyenne de long
terme en 2016 (81,6 % contre 79,5 % depuis 1991) et affiche
depuis quelques mois un niveau inobservé depuis 2008.
80
75
Derniers points : 1er trimestre 2017
Source : Insee, calculs ANIA
70
2000
2002
2004
Industrie manufacturière
2006
2008
Moyenne de LT dans l'industrie manufacturière
2010
2012
Industrie alimentaire
2014
Moyenne de LT dans l'IAA
2016
Cet indicateur accrédite donc la reprise de l’investissement
suggérée pour l’heure pour 2016. En revanche, la faible
dispersion autour de la moyenne de long terme pose
question sur la capacité de rebond au-delà du secteur
agroalimentaire. Ceci porte à croire que les conditions d’une
croissance pérenne de l’investissement (visibilité, situation
financière saine, carnet de commande bien orienté…) ne
sont toujours pas réunies.
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