l’organisation de symposiums mises en place et l’engagement fut pris d’identifier et de
s’impliquer activement dans les grands enjeux environnementaux et de conservation.
Comme en fera état le texte suivant, ce dernier point allait devenir un enjeu majeur pour
la Section ÉÉÉ. De fait, la Section ÉÉÉ a ouvert la voie à la création de la Société
canadienne d’écologie et d’évolution et a également donné naissance, de par son propre
développement, à une autre section de la Société, celle de Morphologie et développement
comparés (MDC). Je suis heureux d’avoir pris une part active autant dans la création de
la Section ÉÉÉ que dans celle de MDC et je passe de très agréables moments aux congrès
de la SCZ séparant mon temps à parts égales entre les sessions et symposiums organisés
par ces deux Sections.
Défense des intérêts en Biodiversité et Conservation
(Tom Herman and Jeff Hutchings)
En dépit de l’évolution de la structure et des champs disciplinaires couverts par la
Section, certaines valeurs et certains sujets d’inquiétude communs ont perduré. De la
même façon qu’il semble normal à tous que la compréhension et la conservation de la
biodiversité soient des enjeux majeurs pour tous les zoologistes, il ne faut pas s’étonner
que certaines voix pour la conservation de la biodiversité aient émergé très tôt des rangs
de notre Section.
Depuis le milieu des années 1990, la Section ÉÉÉ a joué un rôle fondateur en défense des
intérêts scientifiques et enjeux en biodiversité au Canada. En 1997, la Section a mis en
place un groupe de travail sur les Relations gouvernementales et sujets liée aux politiques
(Doug Morris, Nick Bernier, Jeff Hutchings, Jack Millar, Fred Whoriskey) dont le
mandat incluait de voir comment la SCZ pouvait intervenir au niveau gouvernemental en
fonction de ses objectifs de promouvoir l’avancement des connaissances et la
sensibilisation à la zoologie. Suite au symposium organisé par le groupe de travail à
Kelowna « The interaction between zoologists and government: what is the role of the
Canadian Society of Zoologists? », la SCZ décida de rejoindre les rangs de la Fédération
canadienne des sociétés de biologie étant donné la crédibilité de la FCSB en matière de
représentation à Ottawa. À partir de ce moment, la SCZ adopta comme pratique
d’organiser, à chaque mois de décembre, des rencontres avec des décideurs comme les
membres du parlement, des sous-ministres ou sous-ministres adjoints et le président du
CRSNG. La section ÉÉÉ fut à l’origine de plusieurs initiatives en biodiversité menées par
la SCZ suite à l’établissement, en décembre 1995, d’un comité de trois personnes ayant
pour mandat de développer une critique SCZ de la proposition de loi du gouvernement
fédéral sur les espèces en péril.
La sensibilisation sur la situation critique de la biodiversité s’est faite plus forte au sein
de la SCZ lorsque à l’assemblée générale de 1998, à la demande de la section ÉÉÉ, une
proposition fut déposée afin d’établir un comité permanent sur la biodiversité. Le comité
fut mis en place l’année suivante et avec lui une nouvelle ère de défense de la
conservation et de la compréhension de la biodiversité au sein et au-delà de la Société.
Diverses activités s’ensuivirent incluant des activités de représentation à Ottawa, la
réalisation d’articles sur les lois et règlements touchant à la biodiversité pour le Bulletin,
la réalisation de deux articles pour la « Biodiversity Series » publiée par la Revue