REVUE de Presse

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“ É C O U T E D O N C V O I R . . .”
Mise en scène et écriture
Patrick Grégoire
avec Raphaël Thiéry
REVUE de Presse
Cahier
Local
08
Cahier
Local
08 MORVAN / AUXOIS / OUCHE
MORVAN
/ AUXOIS / OUCHE
POUILLY-EN-AUXOIS
OUILLY-EN-AUXOIS
LE BIEN PUBLIC
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Mercredi
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Mercredi
octobre
2012 24
octobre 2012
POUILLY-EN-AUXOIS
L’histoirevraie
d’unone-man-showàécouter
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POUILLY-EN-AUXOIS
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Seul sur scène, Raphaël Thiéry a réalisé une prestation
extraordinaire sur l’histoire de sa vie. Photo Xavier Dumesnil
Écoute donc voir est un
texte ciselé, dans un décor
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RÉSULTATS
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Par Seul sur scène, Raphaël Thiéry a réalisé une prestation
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LE BIEN PUBLIC Edition de Beaune Magny-lès-Villers “Écoute donc voir”, un
spectacle brillant
MAGNY-LÈS-VILLERS
“Écoute donc voir”, un spectacle brillant
le 30/06/2012
Raphaël Thierry, personnage attachant et raconteur plein d’humour. Photo G. D
Originaire du Châtillonnais Raphaël Thierry est malvoyant depuis l’enfance. À
partir des textes réécrits par son metteur en scène Patrick Grégoire, il raconte sa
vie parfois difficile, mais toujours “vue” du bon côté, une vie des années soixante
et une enfance marquée par ses opérations des yeux.
Écoute donc voir, un spectacle de la Compagnie de l’Estaminet Rouge, qui se
déroule dans un décor dépouillé, fait de toiles blanches tendues. Raphaël Thierry
parle à un personnage imaginaire, celui qu’il était à l’époque, durant des
moments difficiles où, plongé dans le noir, il n’avait qu’un petit poste de radio
comme compagnon. Un monologue qui dure toute la durée du spectacle, durant
lequel, famille, frères et sœurs, copains, tous y passent, et bien d’autres sujets.
C’est dans la grange du Domaine Glantenet que s’est déroulée cette soirée,
devant quelque 80 spectateurs. Un spectacle entrecoupé de chansons et des
mélodies jouées à la cornemuse par ce raconteur d’histoires qu’est Raphaël
Thierry.
“Ecoute donc voir” au Théâtre sous les Arbres au Port
Tournée sur l’Ile de la Réunion du 12 au 20 avril 2013
Le grand personnage du spectacle “Métallos et Dégraisseurs”, Raphaël Thiéry, est de nouveau
sur notre île pour une tournée réunionnaise de son nouveau spectacle “Ecoute donc voir”.
La première et la dernière de cette tournée vont avoir lieu au Théâtre sous les Arbres le 12 et le 20 avril, à 20h30.
Mais ce spectacle va passer par Saint-Pierre (13 avril à 20h), Saint-Paul (16 avril à 9h et 20h) et Saint-André (19 avril
à 20h)
La Tribune des Tréteaux.
Comment faire face au handicap, à la dégénérescence génétique ou causée par une maladie, comment quitter ce
contexte de la normalité qui fait le cadre de référence des autres et se créer un monde à soi qui puisse devenir justement une
manière d’être aux autres dans un esprit d’égalité bien réelle ? C’est ce difficile axe de la vie que prend à bras le corps la compagnie de « L’Estaminet rouge », selon un texte et une
mise en scène de Patrick Grégoire.
Et tout de suite, le décor frappe par sa rigueur d’un blanc candide, des rideaux d’innocence, des paravents de
souffrance, une salle commune d’hôpital ou plutôt d’hospice ; on cache le malade et l’être souffrant n’a que cette cloison de
tissu pour échapper au regard des autres, trouver solitude, douleur, ennui, et angoisse. Un lit cage en miniature avec une
perfusion, juste à hauteur d’homme, mais si petit dans l’espace, occupe la scène : la réduction de ce lit nous renvoie en arrière,
au petit bout de la lorgnette du souvenir qui va se réécrire au présent et nous donne aussi à considérer la fragilité enfantine,
tant d’opérations qui plongent dans le noir de la cécité, tant de soins qui mettent à mal l’endurance d’une jeune vie. Une
chaise blanche complète ce décor symbolique, celle du visiteur, de celui qui parle parce que la maladie, ça intimide, alors on
comble le vide, on se raconte, on s’écoute faire passer le temps interminable de la convalescence.
Et l’on voit arriver sur la scène un colosse aux mains de bûcheron, une force de la nature, un homme arbre, plein de
vie et de sève consolatrice. Et cet homme, incarné par Raphaël Thiéry, est un Gulliver dans un univers lilliputien, mais il est
le présent, celui qui vient apporter du réconfort à un petit Raph, cet enfant si jeune qui a devant lui un avenir de souffrance
et d’acharnement à se dépasser. La maladie les rapproche, cette intervention aux fils cisaillants qui leur ferme les yeux durant
neuf jours et neuf nuits, cette plongée dans l’obscurité immobile qui les cloue au lit chaque été.
Et le visiteur va se confier, la parole est un baume, les souvenirs une solidarité ; en fait, le propos se dédouble : le petit
Raph va faire, par les mots, la connaissance du « Grand Raph », qu’on appelait aussi « Ti Raph » avant que ça ne devienne
« Tirat », à cause de sa frimousse de souris, de réduction en réduction, qu’est-ce qu’on va faire de cet enfant ? Et l’on saisit
très vite que nous sommes face à un seul et même personnage à deux âges différents, et que Raphaël Thiéry sur scène est
l’avatar de sa propre vie reprise selon une optique théâtrale particulière et originale.
L’écoute et l’approche dès lors se modifient. Et l’on aborde par le biais du théâtre, non pas une représentation
clinique sur un parcours de vie, mais un hymne à la vie par le truchement de la représentation.
Et ce sont des tableaux truculents avec les vieux qui se soûlent au bistrot jusqu’à en perdre les mots, un jeu magnifique
avec l’hypocrisie des bigots qui confondent le rire de Tirat avec l’émotion de la foi, une évocation des zones de priorité et de
propriété sur l’espace public des W.C à l’école. Les souvenirs s’associent, s’enchaînent, se démêlent, la vie dure à la campagne,
la réussite scolaire, le communisme à tout crin, l’anticléricalisme, tout cela tressé de conformisme, de transmission de l’effort,
et d’incompréhension.
La force du texte et la puissance du jeu font qu’à aucun moment on ne sombre dans le pathos, pas question d’apitoyer,
cette pitié qui est une insulte, un faux bon sentiment, une grimace de la mauvaise conscience.
Tirat grandit et avec lui, la curiosité, il va explorer les sons, les rythmes des bruits, les sensations du silence : la vie
est une cadence, un tempo, une symphonie et la musique, l’apprentissage de la flûte, de la cornemuse, vont l’amener à des
joies, des émotions artistiques qui le métamorphosent.
Dès lors, Tirat s’enchante à l’exploration de cette vie, sexualité, approche de la couleur, expérimentation des sens
de façon rimbaldienne, connaître des illuminations, dévorer à belles dents l’existence et faire de sa malvoyance une force.
Il danse parce que c’est un art difficile, il déjoue l’équilibre et dans une superbe performance fait de sa cornemuse un anti
instrument qui joint sa musicalité à ce qui est le plus antinomique, orchestre classique, groupe de rock, free jazz avec une
démonstration à la Jimmy Hendrix.
Il s’imprègne de toutes les nuances d’humanité et nous abreuve de générosité.
C’est un pari difficile, car il a fallu à Raphaël Thiéry se détacher de son vécu, prendre la distance nécessaire entre son
être marqué par la vie et son approche du texte par le jeu. Etre le comédien de sa propre existence, selon un texte poétique,
fort, tout en rythmes émotionnels, écrit sur le souffle des vibrations internes.
Raphaël Thiéry est là, dans la nuance, la densité, empli de résonances émotives maîtrisées et si léger dans la danse,
porté par les mots et inspiré de sensibilité simple. Beaucoup de délicatesse chez ce comédien à la stature impressionnante.
Beaucoup de richesse intérieure et le don de soi !
La performance est de ne pas jouer le handicap de la vue presque éteinte, elle est de nous embarquer dans la
découverte du monde par un personnage qui apprend la vie et qui l’aime alors qu’elle le malmène.
Un très beau moment de théâtre avec une palette de sentiments très ouverte et un comédien qui élargit notre vision
des choses à des données intemporelles et universelles.
A voir, à apprécier et aussi à méditer ! Absolument !
Halima Grimal
Le JOURNAL DE SAONE ET LOIRE – SAMEDI ET CIE
Accueil Loisirs Raphaël Thiéry, seul en scène
MARMAGNE ET CHAMPFORGEUIL. - LES 8 ET 9 NOVEMBRE.
Raphaël Thiéry, seul en scène
le 01/11/2013 à 05:00 | D.L Vu 16 fois
Raphael Thiéry seul en scène dans un spectacle concocté par Patrick Gregoire. PH.DR
Raphaël Thiéry et son spectacle « Écoute donc voir » ont découvert
cette année les joies d’Avignon. Le comédien est de retour sur
scène en Bourgogne.
Grand Dijon (5/10/2013)
LE BIEN PUBLIC
RENDEZ-VOUS
Fontaine-lès-Dijon : Écoute donc voir… un
spectacle pour appréhender le handicap
autrement
Raphaël Thiéry est comédien, conteur, danseur et joueur de cornemuse. Photo SDR
La saison théâtrale commence pour la Scène fontainoise ce dimanche, à 17
heures, dans une salle de spectacle du CAPJ rénovée.
Olivier Renaut et Nathalie Grillet ont choisi de présenter Écoute donc voir …, une
pièce écrite et mise en scène par Patrick Grégoire, un auteur qui a eu sa part de
succès à Fontaine même, lorsqu’il a présenté Le Dîner avec Clara Schuman n et
La Résurrection de Glenn Gould , la saison dernière.
Écoute donc voir... est en fait un spectacle autobiographique, joué par Raphaël
LE JSL Edition De Montceau-les-Mines Les Bizots
“Écoute donc voir…” le 8 novembre
LES BIZOTS
“Écoute donc voir…” le 8 novembre
Deux associations locales s'unissent pour présenter un spectacle de
grande qualité le 08 Novembre aux Bizots
L’association de la Tour du Bost et le Foyer rural des Bizots s’unissent pour
présenter une soirée d’exception, avec le spectacle Écoute donc voir… , une
création de la Cie de l’Estaminet Rouge. « Le petit Raph est à l’hôpital. Comme
chaque été, il vient de se faire opérer des yeux. Tout ce qu’il peut faire, c’est
écouter. Ecouter le grand Raph qui lui rend visite… »
L’imaginaire et le réel se marient à merveille dans la bouche de Raphael Thiery ;
tantôt poésie légère comme une plume, tantôt chaos de mots et de maux qui
déferlent en avalanche. La cornemuse donne souffle et rythme à ce récit humain,
émouvant et puissant.
Rendez-vous vendredi 8 novembre, aux Bizots, à 20h30, salle Tanguy-Prigent.
Réservation auprès des membres de l’association de la Tour du Bost ou du Foyer
rural des Bizots, au 03.85.80.42.55. ou 06.33.27.39.28.
Le JSLEdition du Creusot Torcy La belle leçon de vie de Raphaël Thiéry au C2
TORCY
La belle leçon de vie de Raphaël Thiéry au C2
le 07/12/2013 à 17:34 | Fanny Paviard (CLP)
Le public du C2 a assisté vendredi soir à la représentation de la
pièce de théâtre conté « Écoute donc voir » par le comédien
Raphaël Thiéry.
Seul sur scène, Raphaël Thiéry, comédien musicien, se dévoile et se livre sur sa
propre vie, avec ses souffrances, ses révoltes, ses errances… Son impressionnante
stature est assise là, dans le décor reconstitué d’une chambre d’hôpital, à côté
d’un lit d’enfant, celui de Tirat. Le comédien nous raconte l’histoire de cet
enfant, opéré chaque été des yeux, forcé de rester alité durant dix jours dans le
noir, sans avoir la possibilité de ne rien faire. Son unique distraction est la visite
de Grand Raph, qui se remémore lui-même ses opérations annuelles passées et
son enfance volée.
Le public du C2 écoute alors avec émotion, quelques rires parfois, cette histoire
contée par Grand Raph à Tirat, montrant à chacun que la vie, même si elle n’est
pas toujours rose, vaut néanmoins toujours la peine d’être vécue. Un bel accueil
pour cette belle leçon de vie, par la plume de Patrick Grégoire.
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