Bulletin 01 June 2011 Groupes Données de transition 2011 du Système global de classification ambulatoire (SGCA) 1. Dissémination des données de transition L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) est heureux d'annoncer l'accessibilité des données sur les chirurgies d'un jour 2011-2012 du Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA) et de la Base de données sur les congés des patients (BDCP), regroupées selon la méthodologie de regroupement 2010. Ces données mensuelles permettront de comparer l'ancienne méthodologie et la méthodologie remaniée au moyen des mêmes données de départ. Les données, cumulatives, seront publiées mensuellement, à compter de juin 2011 pour le SNISA et de juillet 2011 pour la BDCP. Les fichiers de données de transition finaux seront publiés en août 2012 et accessibles pendant 45 jours à compter de la date de publication. Une fiche de renseignements intitulée Données de transition : Dissémination, qui comprend les détails sur la diffusion, sera distribuée sous peu. Elle sera également publiée sur notre site Web au www.icis.ca/groupesclients. 2. Foire aux questions a. Pourquoi ai-je beaucoup plus de cas attribués à la cellule A002 du SGCA — Parti sans avoir été vu ou sans avoir été vu après le triage www.icis.ca Page 1 Bulletin Réponse : Dans les versions précédentes de la méthodologie de regroupement, cette cellule du SGCA comprenait un seul type d’issue de la visite, soit le 02 — Le client a été inscrit, mais est parti sans avoir été vu par un dispensateur de services ou sans avoir reçu de traitement (avant le triage s'il s’agit d’une visite au service d’urgence). L’une des recommandations de nos clients était d’inclure l’élément Issue de la visite 03 (le client a fait l’objet d’un triage et a quitté le service d’urgence avant d’être évalué par un dispensateur de services [p. ex. médecin, personnel infirmier, dispensateur de soins paramédicaux]) à l’élément Issue de la visite 02, puisque, dans de nombreux établissements, le triage fait partie du processus d’admission et que, par conséquent, ces établissements ne déclarent jamais l’issue de la visite 02. L'analyse de cette question a révélé que le coût était de même ordre pour les clients dont l’élément Issue de la visite était 03 et ceux dont l’élément Issue de la visite était 02. Par conséquent, la cellule A002 du SGCA 2011 — Parti sans avoir été vu ou sans avoir été vu après le triage — inclut les deux types de l’Issue de la visite. Remarques : Tableau 1 : Cellule A002 du SGCA 2011 Parti sans avoir été traité — Répartition des cas dans le SGCA 2010 Cellule du SGCA Issue de visite 02 Parti sans avoir été vu Cellules de regroupement selon l’intervention Cellules de regroupement selon le diagnostic Santé mentale Téléphone Total des cas 5 791 161 Volume 2009-2010 Pourcentage 2,58 0,07 209 915 93,63 8 337 (294 avec intervention) 3 224 207 3,72 0,0 Le tableau 1 indique que l’élément Issue de la visite était 02 pour seulement 2,6 % des cas de la cellule A002 du SGCA. Les autres cas étaient attribués à d’autres cellules en 2010. Il est intéressant de souligner que certains cas sont attribués à une cellule de regroupement selon l’intervention, même si cet élément Issue de la visite représente les cas où le patient a été vu et a fait l'objet d'un triage, mais n'a pas été évalué par un dispensateur de soins ou n'a pas reçu de traitement. On pourrait en déduire que ces cas devraient être attribués comme suit : • • Issue de la visite 04 — Le client a fait l’objet d’un triage (s’il s’agit d’une visite au service d’urgence), a été inscrit et évalué par un dispensateur de services et est parti sans être vu Issue de la visite 05 — Le client a fait l'objet d'un triage et a été inscrit. Un dispensateur de services a ensuite évalué le client et a commencé son traitement; le client est parti avant la fin du traitement malgré l'avis contraire du médecin. b. Certains cas qui étaient regroupés dans la cellule Imagerie diagnostique directe (IDD) en 2010 le sont maintenant à la cellule ANNULÉ. Pourquoi? Page 2 Bulletin Réponse : Il s'agit en fait d'une erreur dans la collecte des données repérée par une bonne vérification de la qualité des données. L’IDD fait partie de la logique d’exception, c’est-à-dire que les cellules sont déterminées par des éléments de données autres que l’intervention ou le diagnostic. La logique d’exception précède les cellules de regroupement selon l'intervention dans les règles administratives générales. Dans le SGCA 2010, la cellule ANNULÉ faisait partie de la logique de regroupement selon l’intervention, ce qui signifie que l’attribution aux cellules IDD s’effectuait avant l’attribution à la cellule ANNULÉ. Si un cas était déclaré comme visite ANNULÉE, mais qu’un code de la CCI pour la technologie d’examen était consigné dans l’une des neuf occurrences restantes, la méthodologie analyserait l’ensemble des occurrences, sélectionnerait le code d’intervention de l’IDD et attribuerait le cas à une cellule IDD. En 2011, puisque l’attribution à la cellule ANNULÉ a lieu avant l’attribution à la cellule IDD, ces cas sont maintenant regroupés en conséquence. Il faut souligner que, si une visite est attribuée à la cellule ANNULÉ, aucun autre code de la CCI ne devrait être déclaré. Il s’agit de visites administratives seulement. Veuillez consulter les Normes canadiennes de codification pour en savoir davantage sur la déclaration de ce type de visite. c. On a constaté que certains cas qui étaient attribués à la cellule IDD en 2010 sont maintenant des données non groupables. Pourquoi en est-il ainsi? Réponse : Selon toute vraisemblance, une visite faite expressément pour une imagerie diagnostique inclurait un code de la CCI pour l'imagerie effectuée. Si un code de la CCI pour une imagerie diagnostique n’est pas consigné dans l’abrégé, le cas sera attribué à Z999 — Données non groupables. d. Pourquoi les patients atteints d’un cancer sont-ils classés en fonction du système corporel dans le groupe ambulatoire principal (GAP) Visite aux urgences, alors qu’ils sont classés dans un GAP Oncologie distinct s’ils visitent une clinique? Réponse : Les cas d’oncologie ont toujours été classés dans un GAP unique dans les soins ambulatoires pour tenter de créer une option de regroupement générale pour les soins aux patients atteints du cancer. Bien qu’il s’agisse d’une approche différente de la logique d’attribution des catégories cliniques principales (CCP) pour patients hospitalisés et qu’on ait tenté d’harmoniser la méthodologie des GAP et des CCP, on continue de croire qu’il est approprié de regrouper les soins aux patients externes atteints de cancer ensemble. Les visites au service d’urgence sont différentes puisque les patients se présentent en général dans un état de crise en raison de manifestations liées au cancer comme l’anémie, la dyspnée, la nausée ou une infection. Ils sont alors traités pour les manifestations plutôt que d’être traités ou évalués pour leur maladie. Dans les cas de dyspnée ou de détresse respiratoire, il est logique de grouper ces patients avec d’autres cas de problèmes respiratoires plutôt que de les classer dans une cellule unique réservée à l’oncologie. e. Si un patient figurant dans la BDCP subit un examen de tomodensitométrie (TDM) avant de se présenter pour une chirurgie d’un jour, doit-on utiliser l’indicateur d’intervention avant l’admission sur l’abrégé pour déclarer l’examen de TDM? Page 3 Bulletin Réponse : Non, le facteur de la technologie d’examen s’applique seulement dans les situations où l’imagerie fait partie de la visite aux soins ambulatoires. f. Pourquoi les désignations des GAP ont-elles changé? Réponse : Les désignations des GAP ont été modifiées pour mieux s’harmoniser aux désignations des CCP de la GMA+. La catégorie Santé mentale est maintenant classée dans le GAP 17, les catégories Soins maternels et Nouveau-nés sont maintenant classées dans deux GAP distincts et la catégorie Traumatismes n’est plus classée dans un GAP distinct, la grande majorité de ces cas se trouvant maintenant dans le nouveau GAP Visite au service d’urgence. g. Le volume de cas par GAP a changé de façon radicale. Pourquoi? Réponse : La principale raison de cette variation, mis à part le fait que les visites au service d’urgence sont désormais groupées dans leur propre GAP, est que le GAP est attribué après la cellule du SGCA. On obtient ainsi un niveau d’agrégation plus élevé. On peut pratiquer de nombreuses interventions pour différentes raisons; par exemple, une injection neurale peut être pratiquée pour une affection du système nerveux ou du système musculo-squelettique. Dans les versions précédentes de la méthodologie, la cellule du SGCA pour un bloc nerveux pouvait se retrouver dans n’importe quel GAP. L’attribution du GAP après le SGCA permettra d'atteindre un niveau d’agrégation plus élevé. h. Les cas de santé mentale comprenaient auparavant les interventions en santé mentale. Pourquoi les interventions en santé mentale ne font-elles plus partie de la méthodologie? Réponse : Les interventions en santé mentale seront comprises dans la méthodologie de 2012. Les coûts associés aux séances de groupe sont nettement différents de ceux associés aux séances individuelles. Malheureusement, en raison de difficultés techniques, elles n’ont pu être intégrées à la méthodologie de 2011. i. Existe-t-il une liste des changements apportés à la méthodologie? Réponse : Le tableau 2 présenté ci-dessous indique tous les changements apportés à la méthodologie de regroupement du SGCA. Veuillez prendre note que tous les changements s’appliquent aux soumissions de données au SNISA. Les changements relatifs aux soins ambulatoires de la BDCP sont indiqués dans la colonne de gauche. j. Pourquoi le GAP 10 ne contient-il aucun cas de regroupement selon l’intervention (chirurgie d’un jour) — Maladies et troubles endocriniens, nutritionnels et métaboliques? Réponse : Les interventions pratiquées pour ces maladies et troubles seront groupées dans le GAP associé à l’organe en question. Par exemple, les interventions pratiquées sur l’hypophyse seront classées dans le GAP 01, alors que celles pratiquées sur le pancréas seront attribuées au GAP 07. Page 4 Bulletin Le tableau 2 montre les différences entre la méthodologie remaniée et la version précédente. Tous les changements touchent les données soumises au SNISA, alors que seuls ceux indiqués dans la première colonne s’appliquent aux données de la BDCP. Tableau 2 : Comparaison des changements entre la méthodologie de regroupement 2011 et celle de 2010 Clients* SGCA 2011 BDCP BDCP Attribution à un GAP après l’attribution à une cellule du SGCA Parti sans avoir été traité — Issue de la visite 02 et 03 Visites attribuées à la cellule ANNULÉ BDCP comme étape logique distincte avant l’attribution à la cellule Imagerie diagnostique directe. Fait partie du GAP Logique d'exception La cellule A104 Imagerie diagnostique directe, autre examen mineur exclut les codes qui passent à : C206 Angiographie coronaire C207 Autre étude cardiaque C216 Angiographie à l'exception de l’angiographie coronaire C283 Autre intervention hépatobiliaire Les visites sans code de la CCI pour imagerie diagnostique seront groupées dans Z999 — Données non groupables. Les visites au service d’urgence représentent une population unique groupée selon l'élément Indicateur de visite au service d’urgence du SNISA. Les éléments Issue de la visite 06, 07 et 08 sont utilisés pour séparer les admissions en soins de courte durée et les transferts en soins de courte durée du service d'urgence dans des cellules du SGCA. La catégorie Réadaptation et autres cliniques thérapeutiques comprend maintenant d’autres cliniques thérapeutiques : Audiologie Nutrition clinique Physiothérapie Psychologie Page 5 SGCA/GCJ 2010 Attribution à un GAP et à une CCP selon le problème ou diagnostic principal Parti sans avoir été vu — Issue de la visite 02 Visites attribuées à la cellule ANNULÉ comme partie intégrante de la logique de regroupement selon l'intervention La cellule 7034 Imagerie diagnostique directe — autre examen mineur comprend tous les cas ne comportant pas de code de la liste de technologies d’examen majeur. Les données sur les services d’urgence sont groupées avec toutes les autres données sur les cliniques et les chirurgies d’un jour. L’élément Issue de la visite (excluant 02 et 11) est appliqué dans la méthodologie fondée sur les facteurs. La catégorie Réadaptation comprend Réadaptation physique, Réadaptation sociale et Autre réadaptation. Définie de façon plus précise par le problème principal. Bulletin Thérapie par les loisirs Orthophonie Travail social Autre réadaptation La catégorie Réadaptation et autres cliniques thérapeutiques est attribuée en fonction de la section et de l’intervention de la CCI correspondante. BDCP BDCP BDCP BDCP BDCP BDCP La catégorie Anesthésie est appliquée dans la méthodologie fondée sur les facteurs à toutes les cellules du SGCA. La catégorie Anesthésie est appliquée dans la méthodologie fondée sur les facteurs à toutes les cellules du SGCA. La catégorie Chimiothérapie est attribuée selon le diagnostic. La catégorie Groupe d’âge est définie selon la GMA+ du patient hospitalisé et utilisée dans la méthodologie fondée sur les facteurs comme élément de la table des valeurs de PCR de base. La technologie d’examen (TE) mineur (radiographie, échographie) est appliquée dans la méthodologie fondée sur les facteurs à toutes les cellules du SGCA. Les TE majeur et mineur sont attribuées à l’une des 21 catégories de TE selon le type de TE et le coût. La technologie d'examen majeur (IRM, TDM, imagerie nucléaire) est appliquée dans la méthodologie fondée sur les facteurs à toutes les cellules du SGCA. Les TE majeur et mineur sont attribuées à l’une des 21 catégories de TE selon le type de TE et le coût. Les cas de réadaptation sont regroupés selon l’intervention. Certains codes de la CCI ont requis l'ajout de la section lorsqu’ils ne s’appliquaient pas uniquement à la réadaptation. Certaines interventions chirurgicales des oreilles et dentaires mineures ont exigé une anesthésie avant le regroupement. Fractionnement de la catégorie Anesthésie pour certaines cellules de regroupement selon l'intervention. La catégorie Chimiothérapie est attribuée selon l’intervention. Différents groupes d'âge sont utilisés pour fractionner certaines cellules de regroupement selon le diagnostic. La technologie d'examen mineur (radiographie, échographie) sert à fractionner certaines cellules de diagnostic. La technologie d'examen majeur (IRM, tomodensitométrie, imagerie nucléaire) est appliquée dans la méthodologie fondée sur les facteurs selon une hiérarchie reposant sur le coût : 1 — Imagerie nucléaire 2 — IRM 3 — Tomodensitométrie Questions : Si vous avez des questions, veuillez les soumettre au moyen de l'outil d'interrogation en ligne de l'ICIS au www.icis.ca/interrogationenligne. Diffusion : Tous les établissements participant à la BDCP et au SNISA ainsi que les ministères de la Santé Page 6