Juste une mise au point par Noha Ragab - Islam

1/1
Copyright © 2011 Submission.org - All rights reserved
Au nom de Dieu, Source de la Miséricorde, le Plus Miséricordieux
Juste une mise au point par Noha Ragab
Qu’est-ce que les femmes et l’Islam ont en commun ? En plus des images stéréotypées dont chacun souffre séparément, le statut
des femmes en Islam est l'une des choses les plus mal comprises et les plus faussement dépeintes dans les sociétés occidentales.
Nous en chercherons les causes plus tard. D’abord, une brève introduction au statut de la femme en Islam est nécessaire.
Avant de discuter des questions relatives au statut de la femme en Islam, considérons la création originelle de la femme comme
cela nous est décrit dans le Coran (le livre Saint islamique) lequel ne souscrit pas à l'idée qu'Eve a été créée d’une côte d’Adam et
par conséquent a un statut inférieur : « O humanité, soyez conscient de votre Pourvoyeur qui vous a créé d’une entité vivante, et
d’elle a créé son épouse, et des deux propage une multitude d’hommes et de femmes. » Le verset du Coran nous montre plutôt
qu’il n’y a pas de supériorité d’un sexe sur l’autre. Ceci donne le ton sur le statut de la femme en Islam.
Le concept de l’égalité des genres en Islam est accentué par la non-supériorité d’un sexe sur l’autre. Ceci est apparu à une époque
où il fut nécessaire d’élever le statut dévalorisé des femmes et de leur accorder des droits équivalents à ceux des hommes. Cette
égalité des femmes en Islam est manifeste par les droits légaux, sans précédents sous une religion monothéiste, qui leur ont été
donnés dans le Coran. Parmi de nombreux exemples, considérons les droits des femmes dans le mariage et le divorce. À la fois les
hommes et les femmes ont les mêmes droits de contracter ou de dissoudre le mariage. La condition préalable du mariage est
simplement l’agrément réciproque des deux parties. Et à la différence du Christianisme, une femme en Islam peut divorcer d'avec
son mari à n’importe quel moment, si elle se sent injustement traitée ou même si elle est simplement malheureuse avec son époux,
car le mariage est basé sur des responsabilités mutuelles envers chacun. L’Islam a aussi garanti le droit à la femme de se remarier
après une période de trois mois d’abstinence.
Quant aux droits sociaux, l’Islam a toujours reconnu le rôle important que les femmes jouent dans la société. Il leur est donné la
liberté de poursuivre n’importe quelle profession, notamment des positions politiques. Que se soit dans le passé ou de nos jours,
les femmes ont atteint dans les sociétés islamiques des rangs politiques sans commune mesure dans les nations occidentales les
plus "avancées". Même aux tous premiers jours de l’Islam, Aysha, la femme du prophète, a dirigé une armée de 30,000 soldats. Des
femmes Musulmanes dirigèrent deux pays islamiques : Benazir Bhutto servi comme premier ministre du Pakistan et fut un leader
fort et remarquable. La Turquie fut aussi mené par une femme musulmane, Tansu Ciller, qui a été élu premier ministre en 1993. Ici
aux U.S.A., il n'y a jamais eu de présidente femme et les prévisions ne semblent pas optimistes non plus.
Ce sont justes quelques faits. Pourquoi alors l’Islam est dépeint comme une religion qui oppresse les femmes et les placent dans
une position inférieure à celle des hommes ? Ceci est certainement dut en partie au cliché par lequel les femmes islamiques sont
dépeintes dans les médias occidentaux dans le prolongement du dénigrement de l'Islam. Un exemple important est le film "Jamais
sans ma fille" dans lequel une série de descriptions fausses et fictives ont été faîtes sur les femmes dans un pays islamiques.
Cependant, il est vrai aussi, que dans certain pays soit disant "islamiques", les femmes ne sont pas traitées selon les droits que Dieu
leur a donnés. Mais ceci n’est pas la faute de l’idéologie islamique mais plutôt de la mauvaise application ou parfois le dénie
catégorique de cette idéologie dans ces sociétés.
De nombreuses pratiques et lois, dans les pays dit "islamiques", ont dévié ou sont sans aucun rapport avec l’islam d’origine. En fait
beaucoup de ses pratiques sont basées sur des coutumes traditionnelles et culturelles qui ont été injectées dans ces sociétés. Par
exemple, en Arabie Saoudite, la loi interdit à la femme de conduire. Cette règle, dans un pays qui est supposé tirer ses lois de la
législation islamique, est une totale invention de la monarchie saoudienne. Cette loi horrible, aussi bien qu’une multitude d’autres,
sont les résidus de vielles traditions tribales préislamiques, au moment où les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les
hommes. Un autre exemple, dans certains pays dit "islamiques", beaucoup de lois civiles restent celles qui leur ont été imposées
durant la colonisation Européenne. Beaucoup de lois civiles qui régissent les questions personnelles et familiales en Egypte par
exemple, sont directement basées sur les anciennes lois Françaises. En conséquence, un homme Egyptien peut divorcer de sa
femme beaucoup plus facilement que l’inverse. C'est pourquoi les femmes doivent souvent endurer de longues et coûteuses
procédures judiciaires et doivent prouver qu’elles ont été maltraitées par leurs maris, avant qu’il leur soit accordé un divorce. Très
souvent, les lois dans les pays du Moyen Orient, qui sont légiférées et mises en vigueur par les hommes, ne prennent que des
bribes de la loi islamique et les combinent avec des règles concoctées se basant sur des pratiques culturelles ou étrangères.
Le statut des femmes en Islam est celui de l’égalité et de l’honneur. Malheureusement, de nos jours, bien qu’il y ait beaucoup de
sociétés dans lesquelles la majorité des citoyens sont Musulmans, il n’y a pas de nations islamiques.
Traduit d'après l'original : The record set straight by Noha Ragab