5
Cancer de la prostate: Vivre, pas seulement survivre
Le cancer de la prostate est le
premier cancer chez l'homme,
avec près de 400000nouveaux
cas diagnostiqués par an en
Europe.1 Les conséquences
physiques de la maladie peuvent
avoir un impact important sur
la vie quotidienne du patient qui
se répercutent sur son bien-être
psychologique et les relations
qu'il entretient avec sa partenaire
et son entourage.
L'enquête Cancer de la prostate:
Vivre, pas seulement survivre
examine la perception des hommes en
Europe vis à vis de leur maladie, ainsi que
celle des aidants et des professionnels
de santé.
Les sujets interrogés témoignent que
le cancer de la prostate peut limiter leur
quotidien: 80% des patients atteints
d’un cancer de la prostate n’arrivent
plus à pratiquer les activités qu’ils
appréciaient avant que le diagnostic
ne soit posé(85% disent avoir perdu
l’intimité avec leur partenaire depuis
le diagnostic).
L'enquête révèle également que
les patients ont tendance à s’inquiéter
davantage des problèmes d’intimité
(54%) et de la sensation d'être malade
(41%), que du risque de décès par le
cancer(36%). 66% des patients dont
la maladie a un impact physique négatif
l’associé à la fatigue et à l'épuisement,
plus qu'à l'invalidité (41%) et à
la douleur(22%).
Une tendance globale, observée dans les
résultats, montrerait qu’il faut améliorer
la communication entre les patients, les
aidants et les professionnels de santé. Par
exemple, 62% des patients atteints du
cancer de la prostate ne souhaitent pas
parler de leurs problèmes d'intimité avec
leur partenaire.
Selon les résultats de l'enquête, la quasi-
totalité(96%) des professionnels de
santé pensent que le rôle de l’entourage
dans le soutien apporté au patient est
important. 39% des patients indiquent
que leur partenaire est le membre de
la famille le plus touché par la maladie,
devant les amis(9%) et les enfants(7%).
L'enquête montre que seulement 14%
des professionnels de santé estiment être
suffisamment bien préparés et disposer
des ressources adéquates pour aborder
les problèmes de la qualité de vie avec
leur patients.
L'enquête laisse entendre que des
efforts doivent être faits pour mieux
faire connaître les outils disponibles qui
peuvent aider à aborder les problèmes
psychologiques et physiques des patients
touchés par le cancer de la prostate, du
point de vue du professionnel de santé,
du patient et de l’aidant .
Résumé