Que sont les échelles cliniques en Psychologie?

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Que sont les échelles cliniques en Psychologie?
Soumis par Claire Langier
Elles sont des outils complémentaires aux outils plus traditionnels. Ce sont des tests d’efficience et de
personnalité, principalement.
Définition générale : elles constituent des mesures de l’intensité de certains comportements, ces outils sont
particulièrement utilisés dans le cadre d’évaluations de certaines dimensions psychopathologiques, cela sert à
évaluer des symptômes qui pourraient être présents, et qu’on associe à des pathologies.
Par exemple, on peut solliciter l’aide de l’échelle de dépression ( la MADRS) pour évaluer la présence
d’un trouble particulier, et ici, la pathologie dépressive. Il y a deux types d’échelles :
- D’auto évaluation. Le sujet répond lui-même à une série de questions en essayant de choisir la réponse qui
lui semble appropriée. Ces échelles comportent des questions du genre de : « est-ce que vous mangez, dormez bien ? ».
- D’hétéro évaluation. Le principe est proche, mais c’est le psychologue clinicien qui va poser à la
personne une série de questions, au cours de l’entretien directif ou semi-directif, dans le but d’évaluer
une ou plusieurs dimensions psychologiques et notamment psychopathologiques.
Ces échelles répondent aux même règles d’élaboration et de validation que les tests psychométriques
(validité, fidélité, sensibilité).
Pour désigner une échelle clinique, on prend souvent ses initiales, par exemple, la MADRS ( Montgomery, and Asberg
depression rating scale). C’est une échelle d’ hétéro évaluation (généralement en entretien semidirectif) au cours de la quelle le psychologue va explorer les différentes dimensions de la dépression lui permettant
ensuite de faire la cotation de l’échelle à partir des réponses du patient. Celle-ci comprend 10 items :
1.la tristesse apparente, repérable par l’observation, c’est la sentiment de découragement
2.la tristesse exprimée, contenu du discours.
3.la tension intérieure, les conséquence au niveau du ressenti, du comportement ( irritable, tendu, etc.).
4.la réduction du sommeil, répercussion physique de la dépression (qualité et/ou temps de repos).
5.la réduction de l’appétit.
6.les difficultés de concentration, parfois sur des choses très banales.
7.la lassitude, incapacité à mettre en place des activités, comme se laver ou sortir de chez soi.
8.l’incapacité à ressentir, souvent caractérisée par la phrase : « plus rien ne me touche ».
9.les pensées pessimistes, infériorité, culpabilité, vision négative du patient de lui-même.
10.les idées de suicide
Le clinicien possède cette liste, à partir de laquelle il va conduire un entretien lui permettant d’évaluer chacune des
dimensions de cet outil, et chacune des intensités des phénomènes qui s’y rapportent, cela permet
d’avoir une évaluation quantitative (note représentant la présence et l’intensité). Le psychologue
procède à une cotation s’appuyant sur les réponses de chaque individu, par exemple, pour la MADRS, il y a une
cotation en six niveaux, c’est-à-dire qu’il y a 6 notes possibles pour chaque item.
Ces échelles ont été élaborées aux alentours de 1960, lorsque les psychologues cliniciens et les psychiatres ont du
mieux évaluer et mieux identifier des troubles mentaux suite à l’émergence de traitements médicamenteux
spécifiques à certains types de troubles. A l’heure actuelle, les échelles cliniques sont largement utilisées dans le
cadre d’une évaluation psychologique, mais également dans le cadre de le recherche en psychologie clinique et
psychopathologique.
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