1
Décembre 2014
Les cancers
LES CANCERS
Contexte
Les tumeurs sont la conséquence d’une proliféraon anormale de cellule. On
disngue les tumeurs bénignes, qui restent localisées et sont en général peu graves,
et les tumeurs malignes ou cancers. En France comme dans l’ensemble des pays
développés, les cancers occupent une place importante en termes de morbidité
et de mortalité. En 2012, le nombre de nouveaux diagnosqués de cancer en
France métropolitaine est esmé à plus de 200 000 chez l’homme et 155 000 chez
la femme. Le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent chez
l’homme avant le cancer du poumon et le cancer colorectal. Le cancer du sein est
le plus fréquent chez la femme avant le cancer colorectal et le cancer du poumon.
En termes de mortalité, le cancer du poumon reste de loin le plus létal chez
l’homme, devant le cancer colorectal et le cancer de la prostate. Chez la femme,
le cancer du sein se situe en tête de la mortalité devant le cancer colorectal et
le cancer du poumon mais le taux de mortalité par cancer du sein diminue en
France depuis près de 15 ans. La situaon concernant le cancer du poumon est
toujours aussi préoccupante puisque incidence et mortalité sont en constante
augmentaon.
Les cancers sont la première cause de mortalité dite «évitable». Il est esmé,
au regard des connaissances actuelles, que près d’un décès par cancer sur
deux pourraient être évités. Les facteurs de risques des tumeurs sont divers et
potenellement cumulafs. Leur part dans la responsabilité des décès par cancer
est bien établie pour certains d’entre eux, en parculier le tabac et l’alcool, auxquels
sont aribués respecvement 22% et 12% des décès par cancer selon les dernières
esmaons de l’InVS (2009). La proporon des décès par cancer aribuables à la
nutrion est plus dicilement quanable. Elle est esmée à 35% mais avec une
faible précision (entre 10% et 70%). Les exposions professionnelles seraient quant
à elles responsables de 4% des décès par cancer (intervalle de prédicon de 2% à
8%).
Le plan cancer 2014-2019 s’inscrit dans la connuité du précédent, notamment
avec un renforcement des acons visant à la réducon des inégalités face à la
maladie. Il est construit autour de quatre axes : accroître les chances de guérison
en surmontant les inégalités sociales et territoriales, préserver la connuité et la
qualité de vie, invesr dans la prévenon et la recherche, opmiser le pilotage et
les organisaons de la lue contre les cancers.
Faits marquants en Basse-normandie
Des taux d’incidence régionaux par cancer inférieurs à ceux observés en
France métropolitaine.
Une mortalité masculine par cancer un peu plus élevée qu’au plan naonal.
Des disparités infra-régionales : une surmortalité prématurée par cancer chez
les hommes et les femmes domiciliés dans le département du Calvados.
Des taux de parcipaon au dépistage organisé (sein et côlon-rectum)
supérieurs au niveau naonal.
Fragilité socio-économique et non recours à un médecin généraliste au
cours des 12 derniers mois : principaux facteurs associés au non respect des
recommandaons de dépistage.
24 établissements hospitaliers autorisés en cancérologie répars sur le
territoire bas-normand.
4 % de la populaon bas-normande se situe à plus de 45 minutes d’un
établissement autorisé en cancérologie implanté en Basse-Normandie et dans
les départements limitrophes.
Des recherches, des projets et des iniaves menés par des structures
régionales pour accompagner les malades du cancer.
sommaire
epidémiologie des CanCers p 2
dépistage p 8
ressourCes territoriales p 10
la santé oBservée en
Basse-normandie
Publicaon réalisée en partenariat avec le Réseau
Régional de Cancérologie de Basse-Normandie
Publicaon nancée par l’Agence Régionale de
Santé et le Conseil Régional de Basse-Normandie
2
-4,7
5,4
-4,4
0,4
-2,2
1,6
4,5
2,9
1,3
1,8
-1,4
-5,3
-0,3
-0,3
-6
Larynx
Thyroïde
Œsophage
Système nerveux central
Estomas
Tescule
Pancréas
Mélanome de la peau
Foie
Rein
Vessie
Lèv
res, cavité orale, pharynx
Côlon-rectum
Poumon
Prostate**
5,4
5,5
6,2
6,3
7
7,2
10,2
10,8
12,1
14,5
14,7
16,1
38,4
51,7
99,4
Larynx
Thyroïde
Œsophage
Système nerveux central
Estomac
Tescule
Pancréas
Mélanome de la peau
Foie
Rein
Vessie
Lèvres, cavité orale, pharynx
Côlon-rectum
Poumon
Prostate*
Les cancers
inCidenCe des CanCers
situation nationale
Plus de 355 000 nouveaux cas de cancers recensés en 2012
en France métropolitaine
En 2012, plus de 200 000 nouveaux cas de cancers chez les hommes
et 155 000 chez les femmes ont été comptabilisés, soit un taux
d’incidence standardisé sur la populaon mondiale de 363 nouveaux
cas pour 100 000 hommes et 252 pour 100 000 femmes.
Entre 1980 et 2012, ces taux d’incidence ont augmenté en moyenne
chaque année de 0,8 % chez les hommes et de 1,1 % chez les femmes.
Ces augmentaons sont dûes, d’une part, à l’augmentaon de la
populaon et d’autre part à son vieillissement, le risque de cancer
augmentant fortement avec l’âge.
Toutefois, si l’on concentre les analyses sur une période plus récente
(2005-2012), on constate une diminuon des taux d’incidence
masculins (-1,3 % en moyenne chaque année) et un ralenssement
de l’augmentaon pour les femmes (+0,2 %). Chez ces dernières,
cee évoluon s’explique par une baisse de l’incidence des cancers
du sein (-1,5 %). Chez les hommes, la forte baisse des taux d’incidence
par cancer de la prostate (- 6 %) explique les évoluons globales
constatées sur les 7 dernières années.
Prostate, sein, côlon-rectum et poumon : localisaons cancéreuses les plus fréquentes
En 2012, les cancers les plus fréquents restent chez les hommes les cancers de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Comme cité
précédemment, l’incidence du cancer de la prostate a fortement diminué au cours des dernières années tout comme les cancers des voies
aéro-digesves supérieures (larynx, lèvres, cavité orale, pharynx et œsophage) ainsi que de l’estomac. Ces baisses peuvent être associées
à une amélioraon des condions de vie et d’hygiène et à une modicaon des habitudes de vie (consommaon d’alcool et de tabac,
consommaon alimentaire). A l’inverse, l’incidence des cancers de la thyroïde, du pancréas et des mélanomes de la peau a augmenté, si
l’on considère les 7 dernières années de recueil (2005-2012).
Chez les femmes, les cancers du sein, du côlon-rectum et du poumon sont les plus fréquents. Il en est de même pour le cancer du col
de l’utérus et du sein si l’on considère les dernières années de recueil (baisse en probable lien avec le développement des campagnes
de dépistage du cancer du sein et la praque du fros). Tout comme chez les hommes, l’incidence du cancer de l’estomac a également
diminué depuis 1980. A l’inverse, l’incidence des cancers du poumon, du pancréas et du foie a fortement augmenté au cours des dernières
années (en lien avec l’adopon par les femmes de comportements à risque tels que la consommaon de tabac et d’alcool).
Épidémiologie des CanCers en Basse-normandie
Taux d’incidence* des cancers en France métropolitaine en 2012 et évoluon 1980-2012 et 2005-2012 (taux annuel moyen %)
Hommes
Incidence en France métropolitaine en 2012
Nombre de nouveaux cas, taux et évoluon (1980 - 2012)
Hommes Femmes
Nombre de nouveaux cas 200 350 155 004
Taux d'incidence standardisé* 362,6 252
Taux annuel moyen d'évoluon (%)
1980-2012 0,8 1,1
2005-2012 -1,3 0,2
283,5
317,8
351,7
396,1
364,6 362,6
176,4
203,2
234,9 248,8 251,2 252
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
1980 1990 2000 2005 2010 2012
Hommes - Incidence
Femmes - Incidence
Sources : Francim / Hospices civils de Lyon / INCa / Inserm / InVs 2013
*Taux d’incidence standardisé sur la populaon mondiale pour 100 000 habitants
Taux d’incidence en 2012 Taux d’évoluon annuel moyen (%) 2005-2012Taux d’évoluon annuel moyen (%) 1980-2012
Sources : Francim / Hospices civils de Lyon / INCa / Inserm / InVs 2013
*Taux d’incidence standardisé sur la populaon mondiale p. 100 000. ** Esmaon reposant sur l’hypothèse d’une stabilité du taux d’incidence du cancer de la prostate entre 2009 et 2012.
-2,9
5,2
-3
1,1
-2,2
2,4
2,3
4,7
3,2
2
-0,4
-2,8
0,3
0,1
4,9
Larynx
Thyroïde
Œsophage
Système nerveux central
Estomas
Tescule
Pancréas
Mélanome de la peau
Foie
Rein
Vessie
Lèvres, cavité orale, pharynx
Côlon-rectum
Poumon
Prostate**
3
36
37,4
40,6
39,1
41,7
37,2
36,6
37,9
39,5
38,5
36,8
39,3
40,6
38,6
33,7
37,6
37,8
40,1
39,9
35
32,1
37,4
Tx p. 100 000 hommes
[ 32,1 ; 35,5 [
[ 35,5 ; 37,3 [
[ 37,3 ; 38,6 [
[ 38,6 ; 39,7 [
[ 39,7 ; 41,7 ]
0 225 km
23,2
23,7
25,2
23,5
24,6
24,4
24,9
24,5
23,9
22,1
24,1
24,3
25,1
25,1
20,8
23,3
23,3
25
25,4
24,6
23
22,2
Tx p. 100 000 femmes
[ 20,8 ; 21,5 [
[ 21,5 ; 22,6 [
[ 22,6 ; 24,2 [
[ 24,2 ; 24,8 [
[ 24,8 ; 25,4 ]
0 225km
44,7
47,9
48,9
49,2
43,4
49,7
47,8
52
45,2
45,3
58
46,3
59,2
58,4
49,3
42,7
52,6
63,5
58,8
48
50
47,1
Tx p. 100 000 hommes
[ 42,7 ; 46,7 [
[ 46,7 ; 51,0 [
[ 51,0 ; 55,3 [
[ 55,3 ; 61,4 [
[ 61,4 ; 63,5 ]
0 225km
16,0
14,6
17,0
14,3
12,3
14,5
16,1
17,8
13,7
14,4
15,2
14,4
16,6
15,1
14,0
14,7
14,7
11,6
14,6
17,5
24,3
14,1
Tx p. 100 000 femmes
[ 11,6 ; 13,0 [
[ 13,0 ; 15,6 [
[ 15,6 ; 16,8 [
[ 16,8 ; 21,1 [
[ 21,1 ; 24,3 ]
0 225 km
0,9
1,5
2,4
2,5
2,6
4,2
5,6
5,8
6,7
6,9
7,6
10,8
11
13,8
18,6
23,7
88
Larynx
Œsophage
Foie
Vessie
Estomac
Système nerveux central
Lèvres, cavité orale, pharynx
Rein
Col de l'utérus
Pancréas
Ovaire
Corps de l'utérus
Mélanome de la peau
Thyroïde
Poumon
Côlon-rectum
Sein
0,5
1,1
3
0,9
-2
0,2
1,1
1,4
-1,2
5,4
-1,2
0,3
1,7
2,7
5,4
-0,3
-1,5
Larynx
Œsophage
Foie
Vessie
Estomas
Système nerveux central
Lèvres, cavité orale, pharynx
Rein
Col de l'utérus
Pancréas
Ovaire
Corps de l'utérus
Mélanome de la peau
Thyroïde
Poumon
Côlon-rectum
Sein
Les cancers
inCidenCe des CanCers
situation régionale
Des taux d’incidence bas-normands
pour les principales localisaons
cancéreuses inférieurs à ceux
observés en France métropolitaine
Avec 1 284 nouveaux cas de cancer de
la prostate esmés en moyenne chaque
année entre 2008 et 2010, la Basse-
Normandie présente un taux standardisé
d’incidence de 90 nouveaux cas pour
100 000 Bas-Normands. Le taux est
ainsi inférieur à celui observé en France
métropolitaine (99,4 pour 100 000). Il en
est de même pour le cancer du côlon-
rectum (chez les hommes comme chez
les femmes) et pour le cancer du poumon
chez les femmes.
Pour le cancer du sein chez les femmes
et du poumon chez les hommes, les
écarts esmés entre la région et le niveau
naonal sont quant à eux moins marqués
même si les taux d’incidence régionaux
restent inférieurs aux taux naonaux.
Taux d’incidence* des cancers en France métropolitaine en 2012 et évoluon 1980-2012 et 2005-2012 (taux annuel moyen %)
Femmes
Taux d’incidence en 2012 Taux d’évoluon annuel moyen (%) 1980-2012
1,1
-1,1
3,5
-0,4
-2,6
0,9
1,5
1,7
-2,5
3,9
-0,6
0,1
3,2
5,1
5,3
0,1
1,4
Larynx
Œsophage
Foie
Vessie
Estomac
Système nerveux central
Lèvres, cavité orale, pharynx
Rein
Col de l'utérus
Pancréas
Ovaire
Corps de l'utérus
Mélanome de la peau
Thyroïde
Poumon
Côlon-rectum
Sein
Taux d’évoluon annuel moyen (%) 2005-2012
Sources : Francim / Hospices civils de Lyon / INCa / Inserm / InVs 2013
*Taux d’incidence standardisé sur la populaon mondiale pour 100 000 habitants
Taux* d’incidence par région des cancers du côlon-rectum, du poumon,
de la prostate et du sein en 2008/2010
Côlon-rectum
Poumon
Sources : Francim, HCL, InVS, INCa. Esmaons régionales
de l’incidence par cancer, 2008-2010. Saint-Maurice :
Instut de veille sanitaire [mis à jour le 23/07/2013 ;
consulté le 11/04/2014]. Disponible à parr de l’URL :
http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/
Maladies-chroniques-et-traumatismes/Cancers/
Surveillance-epidemiologique-des-cancers/Esmaons-
de-l-incidence-et-de-la-mortalite/Esmaons-regionales-
de-l-incidence-par-cancer-2008-2010.
*Taux d’incidence standardisé sur la populaon mondiale
pour 100 000 habitants.
Cartes réalisées avec Cartes & Données - © Arcque
86,6
92,1
86,7
88,3
102
95,7
80,9
80,8
96,7
99,6
94,8
91,4
89,3
95,4
90
106
113,9
98,3
87,4
87,5
53,3
97,9
Tx p. 100 000 hommes
[ 53,3 ; 67,1 [
[ 67,1 ; 83,8 [
[ 83,8 ; 93,5 [
[ 93,5 ; 104,0 [
[ 104,0 ; 113,9 ]
0 225 km
90,4
92,7
91,9
94,6
96,9
85
95,2
94
84,9
90,4
86,2
89,1
90,4
95,7
90,8
88,9
80,9
96,3
93,5
98,6
84,2
91,4
Tx p. 100 000 femmes
[ 80,9 ; 82,6 [
[ 82,6 ; 87,6 [
[ 87,6 ; 89,0 [
[ 89,0 ; 93,1 [
[ 93,1 ; 98,6 ]
0 225km
Prostate Sein
France métrop. : 99,4 p. 100 000 France métrop. : 88,0 p. 100 000
France métrop. : 38,4 p. 100 000 France métrop. : 23,7 p. 100 000
France métrop. : 51,7 p. 100 000 France métrop. : 18,6 p. 100 000
4
Les cancers
mortalité par CanCer
toutes loCalisations
Taux bruts par âge et sexe : une surmortalité masculine
par cancer à parr de 50 ans
Aux plus jeunes âges, les taux de mortalité par cancer sont
relavement similaires entre les hommes et les femmes. Cest à
parr de 50 ans que la mortalité par cancer chez les hommes est
neement plus élevée. Les taux varient en eet du simple au double
entre les hommes et les femmes (445 décès pour 100 000 hommes
âgés de 55-59 ans contre 186 pour 100 000 femmes du même âge).
Les taux de mortalité par cancers augmentent de manière
exponenelle avec l’âge pour aeindre leur maximum à 85 ans et
plus. Les écarts constatés entre les hommes et les femmes au niveau
de la Basse-Normandie se retrouvent au plan naonal.
Épidémiologie des CanCers en Basse-normandie
Une mortalité masculine régionale par cancer un peu
plus élevée qu’au plan naonal
Les indices comparatifs de mortalité par cancer présentés ci-contre permettent
d’appréhender les notions de surmortalité ou de sous-mortalité par rapport à un échelon
géographique de référence, en rapportant le nombre de décès observés au nombre
de décès que l’on aurait obtenu si les taux de mortalité pour chaque tranche d’âge
étaient identiques aux taux nationaux. On élimine ainsi les effets de la structure par âge
(permettant ainsi les comparaisons entre les différents échelons géographiques).
La Basse-Normandie présente une surmortalité masculine par cancer
de 3 % par rapport à la France métropolitaine.
Cee surmortalité masculine résulte de la situaon du département du
Calvados. Ce dernier présente une surmortalité de 6 % par rapport au
niveau naonal.
Chez les femmes, les écarts constatés entre la région et le niveau
naonal ne se vérient pas au plan stasque.
Une surmortalité prématurée par cancer chez les hommes
et les femmes domiciliés dans le département du Calvados
La situaon est encore plus préoccupante si l’on considère la mortalité
prématurée (avant 65 ans). Une surmortalité prématurée par cancer de
7 % est constatée par rapport au niveau naonal chez les hommes. Cee
dernière aeint 13 % s’il l’on considère le département du Calvados.
Les femmes domiciliées dans ce dernier présentent également une
surmortalité de 11 % par rapport à la France métropolitaine.
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
Moins
de 35
ans
35-39
ans
40-44
ans
45-49
ans
50-54
ans
55-59
ans
60-64
ans
65-69
ans
70-74
ans
75-79
ans
80-84
ans
85 ans
et plus
Taux bruts de mortalité par cancer en Basse-Normandie
par âge et par sexe (2009-2011)
Taux pour 100 000 habitants du même sexe (moyenne annuelle)
Indice comparaf de mortalité tous âges et prématurée
(avant 65 ans) par cancer en Basse-Normandie
(2009/2011 - Base 100 : France métropolitaine)
Sources : Inserm CépiDc, Insee - Exploitaon ORS Basse-Normandie
Hommes
Femmes
Mortalité prématurée
Sources : Inserm CépiDc, Insee - Exploitaon ORS Basse-Normandie
* Ecarts signicafs avec la France métropolitaine
Mortalité tous âges
106*
104
103
100
96
101
103* 102
Hommes Femmes
Calvados Manche Orne Basse-Normandie
113*
111*
105
102
100
94
107*
105
Hommes Femmes
Calvados Manche Orne Basse-Normandie
Encart méthodologique 1
Taux brut de mortalité par groupe d‘âge : rapport entre le nombre de décès survenus au cours d’une année dans un groupe d’âge spécique et l’eecf de la
populaon de ce groupe d’âge pour la même année.
Indice comparaf de mortalité : rapport en base 100 du nombre de décès observés au nombre de décès qui serait obtenu si les taux de mortalité pour chaque
tranche d’âge étaient idenques aux taux naonaux (ICM France métropolitaine = 100).
Taux comparaf de mortalité : taux que l’on observerait dans la région ou les départements si ces diérents échelons géographiques avaient la même structure
par âge que la populaon de référence (France métropolitaine RP2010). Les taux comparafs de mortalité éliminent les eets de la structure par âge et
autorisent les comparaisons entre les sexes et les échelons géographiques.
Signicavité des écarts constatés entre les taux comparafs de mortalité ou les indices comparafs de mortalité : an d’armer l’existence d’une sous-
mortalité ou d’une surmortalité signicave dans la région par rapport à la France métropolitaine, des tests ont été réalisés. La signicavité prend en compte
la taille des populaons, ce qui explique par exemple que certains territoires peuvent avoir un test non signicaf par rapport à la France alors que leurs taux
sont plus élevés que ceux d’autres territoires qui enregistrent pourtant un test signicaf.
100
100
5
307,9
332,1
338,0
363,4
360,1
367,4
322,1
344,8
371,5
352,0
388,6
359,6
381,4
398,3
360,0
347,6
344,8
444,8
402,6
328,0
331,6
349,9
TCM p. 100 000 hommes
[ 307,9 ; 346,2 [
[ 346,2 ; 355,8 [
[ 355,8 ; 369,4 [
[ 369,4 ; 423,7 [
[ 423,7 ; 444,8 ]
0 225 km
73,7
76,7
80,8
78,5
71,1
85,9
80,4
88,2
77,9
77,5
95,2
82,2
101,7
97,1
81,5
72,2
88,7
110,0
90,2
77,8
96,0
82,5
TCM p. 100 000 hommes
[ 71,1 ; 75,2 [
[ 75,2 ; 87,1 [
[ 87,1 ; 92,7 [
[ 92,7 ; 105,9 [
[ 105,9 ; 110,0 ]
0 225 km
Les cancers
mortalité par CanCer
les prinCipaux CanCers Chez
les hommes
Une mortalité masculine régionale
par cancer du poumon, de la prostate,
et du côlon-rectum similaire à celle
observée en France métropolitaine
Chez les hommes, le cancer du poumon est
la première cause de mortalité par cancer,
représentant près d’un quart des décès par
cancer (24%) suivi de la prostate et du côlon-
rectum (10% chacun). Globalement, près
des trois-quarts des décès par cancers sont
concentrés sur 10 localisaons. Ce constat
réalisé en Basse-Normandie est similaire à la
situaon naonale.
A structure d’âge comparable, la Basse-
Normandie présente une mortalité
masculine pour les trois premières
localisaons cancéreuses globalement
similaire à celle observée au niveau naonal.
Les localisaons cancéreuses pour lesquelles
une surmortalité signicave est constatée
sont les voies aérodigesves supérieures
(pouvant être liée à une consommaon
excessive d’alcool) et l’estomac.
Une sous-mortalité masculine
par cancer du poumon
constatée dans le département
de l’Orne
A l’échelle départementale,
rappelons que le Calvados présente
une surmortalité masculine
par cancer (toutes localisaons
confondues) par rapport à la France
métropolitaine.
Concernant les trois principales
localisaons cancéreuses, les écarts
entre le Calvados et le niveau
naonal ne sont pas aussi marqués
même si le département présente
un taux comparaf de mortalité par
cancer du poumon supérieur au taux
naonal.
A l’inverse, l’Orne présente une sous-
mortalité masculine signicave par
cancer du poumon.
Les localisaons pour lesquelles
une surmortalité départementale
signicave est constatée sont les
voies aérodigesves supérieures
(surmortalité pour les départements
du Calvados et de la Manche).
Taux comparafs de mortalité par cancer chez les hommes 2009-2011
(Taux pour 100 000 habitants - référence France métropolitaine)
Toutes localisaons
Cancer du poumon
Cancer du côlon-rectum
34,1
36,0
39,6
39,6
36,6
40,0
31,8
34,9
37,5
37,7
42,5
40,0
45,0
40,9
37,1
40,0
35,1
45,1
39,4
32,7
28,6
36,9
TCM p. 100 000 hommes
[ 28,6 ; 33,4 [
[ 33,4 ; 36,7 [
[ 36,7 ; 38,5 [
[ 38,5 ; 43,8 [
[ 43,8 ; 45,1 ]
0 225 km
71,5
81,5 87,0
38,2
38,8 34,6
Sources : Inserm CépiDc, Insee - Exploitaon ORS Basse-Normandie
Basse-Normandie : 81,5 p. 100 000
France métropolitaine : 82,6 p. 100 000
Basse-Normandie : 37,1 p. 100 000
France métropolitaine : 37,1 p. 100 000
Basse-Normandie : 360,0 p. 100 000
France métropolitaine : 352,5 p. 100 000
35,8
40,3
37,3
47,3
45,0
41,2
35,0
40,1
46,4
44,2
47,8
43,3
37,4
48,2
41,4
40,5
39,0
47,6
50,0
38,8
31,9
38,1
TCM p. 100 000 hommes
[ 31,9 ; 33,4 [
[ 33,4 ; 38,5 [
[ 38,5 ; 42,3 [
[ 42,3 ; 45,7 [
[ 45,7 ; 50,0 ]
0 225km
Cancer de la prostate
40,6
41,6 41,8
Basse-Normandie : 41,4 p. 100 000
France métropolitaine : 41,1 p. 100 000
1 / 12 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !