LA DAME AUX CAMÉLIAS - le théâtre en diagonale

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CREATION 2015
Une coproduction le Théâtre en Diagonale / DSN-Dieppe scène nationale / le Théâtre
de l’Union – CDN du Limousin / la Fabrique – scène conventionnée de Guéret / le
Théâtre du Cloître – scène conventionnée de Bellac / Espace Yves Furet – La Souterraine
LA DAME AUX CAMÉLIAS
Alexandre Dumas fls
Adaptation, mise en scène et scénographie : Philippe Labonne / Assistante à la mise
en scène : Clémence Grenat / Lumières : Franck Roncière / Musique : Julien Michelet /
Lyrics : Yann Karaquillo / Vidéo : Philippe Labonne / Collaboration artistique : David
Mascunan / Photos : Thierry Laporte / Administration : Catherine Duverger / Chargée
de diffusion : Alice Lafon / Avec : Karelle Prugnaud, Nadine Béchade, Paul Eguisier,
Yann Karaquillo, Julien Michelet.
LA NOTE D'INTENTION
Ecrire une adaptation nouvelle à partir de l'oeuvre romanesque et non de la pièce
que Dumas fils a lui-même tirée de son roman.
Tailler dans le texte, bouger les lignes, imposer une autre lecture de la trame mais
rester fidèle à la langue originale de Dumas.
Décaler le regard porté sur l'oeuvre en dessinant un espace plus fantasmé que
réaliste.
Inventer avec Julien Michelet une partition – LA partition - sur laquelle reposeront
texte et dramaturgie.
Musique à proprement parler, sons, psalmodie, création de toute pièce ou
bidouillages à partir d'oeuvres existantes …
Ce qui fait que « La Dame » est, aujourd'hui encore, intimement présente au cœur
de notre patrimoine littéraire et de notre inconscient collectif, tient à ce que son
écriture et son élaboration même sont nées de l'expérience intime et singulière
vécue par son auteur.
Molière, Shakespeare et tous les Autres (certains du moins!) brassent l'Universel ;
Dumas fils, lui, s'inspire de sa propre vie.
« Moi, je prends mes sujets dans le rêve ; mon fils les prend dans la réalité. » dira
de lui son père.
Dumas fils appartient à cette race des Puccini et autres créateurs dits « faciles » ou
« vulgaires » dont notre cœur ne peut s'empêcher d'applaudir la maestria qui nous
soulève mais dont la raison nous intime l'ordre express de les mépriser pour excès
de sentimentalisme.
A vingt ans, Alexandre Junior tombe éperdument amoureux de Marie Duplessis, la
plus belle, la plus fine, la plus convoitée des courtisanes de son temps et en
devient l'amant de cœur.
Tour de force qui ne durera qu'un temps.
Mais qu'elle finisse par le quitter, par scrupules moraux ou pour filer le parfait
amour avec Franz Liszt, nous importe peu.
Ce qui nous bouleverse, c'est que le jeune homme comprenne à la lumière de sa
souffrance et devant l'émotion du « Tout Paris » pleurant la jeune courtisane qui
vient de mourir, que la légende appelle un roman.
La singularité du sujet, le réalisme bouleversant de certaines scènes qui ne doivent
que fort peu à l'imagination et l'extraordinaire flamboyance de la langue en font un
« objet » unique qui refuse obstinément de se fondre dans le corpus d'une œuvre.
On reste persuadé qu'Alexandre Dumas fils n'est l'auteur que d'un seul roman :
« La Dame Aux Camélias », comme on ne saurait démordre du fait qu'Armand
Duval n'est l'homme que d'une seule femme : Marguerite Gautier.
Et nous nous sentirions trahis s'il en était autrement.
Mais patatra ! La réalité est autre !
Dumas fils eut une carrière plus que bien remplie qui se termina bourgeoisement
dans un fauteuil de l'Académie Française et fut considéré (par lui-même d'abord
puis par quelques autres.) comme le plus grand auteur et dramaturge de son
temps (?).
La postérité, elle, -ingrate ou non, ne rentrons pas dans le débat a fait le choix du cœur et n'a retenu que cette « Dame » - première œuvre et
premier succès d'un auteur de vingt-quatre ans -, dont la toux déchirante n'en finit
pas de résonner à nos oreilles (plus de vingt adaptations cinématographiques et
théâtrales dont la dernière date de 2011.)
Cette histoire nous touche parce qu'elle est VRAIE (ou presque) !
Pour preuve, le billet de rupture récupéré après la mort de Marie Duplessis et offert
en 1884 à Sarah Bernhardt pour son interprétation de Marguerite, avec ce
commentaire :
« Cette lettre est la seule preuve palpable qui soit de cette histoire. »
« Ma chère Marie, je ne suis pas assez riche pour vous aimer comme je voudrais, ni
assez pauvre pour être aimé comme vous voudriez. Oublions donc tous deux, vous
un nom qui doit vous être indifférent, et moi un bonheur qui me devient impossible
... »
On frissonne ! Car la réalité est bien au cœur de la problématique.
Tout ce que nous raconte Dumas de la vie des femmes entretenues et plus
généralement des femmes, est VRAI ! Au-delà (ou en deçà) du mélodrame,
qu'entretiennent belle langue et ressorts dramatiques, Dumas fils ne fait que
constater : « N'ayant pas l'âge où l'on invente, je me contente de raconter.»,
précise-t-il dès la cinquième ligne.
Et l'on sent bien que Marguerite rejoint le rang des martyres de la cause
émancipatrice, - réalité et fiction mêlées - : les Manon, Antigone, Rosa, Louise,
Nora, Julie, Célimène, Angélique … la liste est longue ! D'autant « trop » longue
qu'elle n'a pas de point final.
Les femmes entretenues ne le sont plus (de la même manière), mais le passé est là
qui éclaire et appelle au principe de réalité à l'heure où nos élites se vautrent
parfois, dans des draps trop douteux.
C'est là que la Singularité pourrait bien rejoindre l'Universel.
L'EQUIPE ARTISTIQUE
karelle prugnaud
nadine béchade
paul éguisier
yann karaquillo
philippe labonne
julien michelet
KARELLE PRUGNAUD (MARGUERITE)
Née à Rennes, elle a fait des études de droit tout en suivant un
DEUST métiers de la culture à Limoges. Parallèlement, elle participe
à des spectacles de rue en tant qu'acrobate et danseuse avec la
Compagnie" Chabatz d'entrar" et Andrée Eyrolles (Festival Urbaka
et « Les Gobeurs d'étoiles »). Elle s'est formée au théâtre, à Lyon,
avec Georges Montiller (Myriades) et avec le Compagnonnage,
formation en alternance (deux ans) avec Sylvie Mongin-Algan, Guy
Naigeon, Elisabeth Maccoco, Dominique Lardenois et aussi avec
Laurent Fréchuret, Philippe Vincent, Oleg Kroudrachov (Gitis de
Moscou), Alexandre Del Perrugia... En 2006, elle participe à un stage au théâtre de la Bastille
avec Jean Michel Rabeux autour de l'oeuvre de Jean Genet.
Mises en scènes récentes :
En 2008, elle met en scène « LA NUIT DES FEUX », d’Eugène Durif au Théâtre National de la
Colline (Paris), la Fabrique de Guéret, Festival National de Bellac, Théâtre de l’Union (CDN de
Limoges) & Théâtre d’Aurillac.
Elle développe également un travail proche de la performance, « Bloody Girl » au Quartz
(Brest), "A même la peau" (Théâtre du Cloître de Bellac, Guéret, Lyon, Festival 20scènes à
Vincennes), "Doggy love" (festival 20scènes), "Utérasia" (aux Subsistances), "Luxe et
décadence" et "l'Oeuf ou la poule" ( festival « Il faut brûler pour briller » au Ritz), « La brûlure
du regard" (Musée de la chasse et de la nature, Etoile du Nord, CDN de Limoges, aux
Subsistances en 2009 dans le cadre du week-end « ça trace », au « Dansoir - Karine Saporta »
en 2010 dans le cadre du festival « Indisciplines »...).
En 2008/09/10 elle met en scène la troisième partie du spectacle du Cirque Baroque « 4'sous
d'cirQ - le cirque des gueux», associée à deux autres metteurs en scène : Mauricio Celedon
(Teatro del Silencio) et Kazuyoshi Kushida (Japon) ; avec l'envers du décor, « Kiss Kiss »
(également comédienne), au théâtre de l'Elysée – Lyon en décembre 2009, CDN de Limoges
(avril 2010).
Avec l'Envers du décor en 2010, elle met également en scène une première étape de travail
autour de « Kawai Hentai » aux Subsistances (Lyon)... Elle collabore également avec le
Trident – Scène Nationale de Cherbourg autour de deux projets : « La petite annonce » à la
Criée de Cherbourg et de « L'animal, un homme comme les autres ? » au Tribunal d'instance
de Cherbourg.
Associée à l'auteur Marie Nimier, elle met en scène à partir de ses textes, le triptyque « Pour
en finir avec Blanche Neige », une commande pour les éditions 2008/2009/10 du festival
« Automne en Normandie » :
2008 : La Petite Annonce (Halle aux poissons du Havre)
2009 : Princess' Parking (Parking de l'Hôtel de ville d'Evreux)
2010 : Tout doit disparaître ! (Galeries Lafayette - Rouen)
Ainsi que « La Confusion », en 2011/12 (Théâtre de Montbrison, Le Grand T – Nantes, Scène
Nationale de Dieppe, Théâtre du Rond Point – Paris…), et « Noel revient tous les ans » (dans
le cadre du festival « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts »).
Autres mises en scène (2003-2007):
"Utaresia" (d'après différents auteurs dont J.M. Rabeux, C. Breillat, A. Reyes), et "Un siècle
d'amour" (d'après Bilal et Dan Franck), aux Subsistances à Lyon, en 2003, "Ouvre la bouche
oculosque opere", d'après Jan Fabre à l'Elysée en septembre 2004, trois spectacles mêlant
théâtre, vidéo, photo, musique et danse. En 2005 : "Cette fois sans moi" de et avec Eugène
Durif, au Théâtre du Rond Point des Champs Elysées en 2005, "Bloody Girl", du même auteur,
pour les chantiers contemporains au Quartz de Brest en novembre 2005. En 2006/07, elle met
en espace "La femme assise qui regarde autour" de Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre, en
février 2007 dans le cadre de la manifestation "Les auteurs vivants ne sont pas tous morts"
dans le Limousin (CDN de Limoges, Brive, Guéret) ; met en scène la partie "A même la peau"
du tryptique "A même la peau/ s'écorche/ La révolution" en février et mars 2007 (Théâtre du
Cloître Scène conventionnée de Bellac, La Fabrique - Guéret, Scène conventionnée de
Terrasson...) …
Elle intervient également en tant que metteur en scène auprès des élèves de l'école nationale
du cirque de Châlons-en-Champagne, de « Regards et Mouvements » (Pontempeyrat),
ENSATT (Lyon), auprès de scolaires et du jeune public…
Comédienne :
"La Double Inconstance" de Marivaux (Sylvia) mis en scène par Dominique Ferrier, "Les
Bonnes" de Jean Genet (Claire) mis en scène par Philippe Guini, "Les naissances" mis en
scène par Vincent Bady, "Ogriculture" par la Cie du dérailleur, "Katchanka" de Tchekhov mis
en scène par Françoise Maimone, "Point de vue idéal" de Horowitz mis en scène par Philippe
Said, "Thrennes" de Patrick Kerman mis en scène par Sylvie Mongin-Algan, "Encore merci"
de Sophie Lannefranque mis en scène par Dominique Lardennois, "Un, deux, trois
Meyerhold" de Vincent Bady mis en scène par Guy Naigeon, "Je me souviens de Rita Renoir"
de Vincent Bady. "Les Placebos de l’Histoire" d’Eugène Durif mis en scène par Lucie
Berelowitch au Théâtre de l’Est Parisien en janvier 2006, "Ile noire" de JC Paillasson mis en
scène par Mourad Harraigue à la Comédie de Saint Etienne (avril 2006), "Le Misanthrope" de
Molière (Célimène) mis en scène par Françoise Maimone à Lyon (octobre, novembre,
décembre 2006 et 2007). « Dette d’amour » de Eugène Durif ( mise en scène de Beppe
Navello à la biennale de Venise en juillet 2007), « La petite annonce », de Marie Nimier ;
« Dialogues avec Pavèse » d’Eugène Durif mis en scène Pietra Nicolicchia (Fondation Pavese /
festival Teatro Europeo – Turin) ; « Nuits transérotiques » de et mis en scène par Jean Michel
Rabeux (Théâtre Garonne – Toulouse, festival Inextremis, festival Trans au Théâtre de la
Bastille) ; « Kaidan » de Mourad Haraigue (Saint-Etienne).
En 2010/11, elle est également comédienne dans « Louis et Louisa » (Compagnie Max
Eyrolles / Expression 7), dans « Emma Darwin » (Teatro del Silencio / Mauricio Celedon), dans
« Dette d'amour » (Durif / Navello), et avec Silviu Purcarete à l'automne 2010 dans « Le roi se
meurt » d’Eugène Ionesco (Slovénie, Roumanie, Macédoine, France, Luxembourg…), « La
maladie de la mort » (de M. Duras, mis en scène par Max Eyrolle).
NADINE BÉCHADE (PRUDENCE)
En 1993, Nadine Béchade obtient une Licence de
Lettres Modernes, ainsi que différents prix au sein
du Conservatoire Régional de Limoges, avant de se
lancer dans le métier de comédienne et de
chanteuse.
C’est au Théâtre de La Passerelle, sous la direction de Michel Bruzat, qu’elle débute et
joue dans une dizaine de créations. Parallèlement, elle co-fonde et s’investit dans la Java
des Gaspards, compagnie spécialisée dans le théâtre musical et crée avec celle-ci
plusieurs spectacles. Elle joue ensuite sous la direction de Philippe Labonne, qui lui confie
plusieurs rôles au sein de sa compagnie, le Théâtre en Diagonale. Elle travaille aussi avec
de nombreux metteurs en scène, Arlette Téphany, Maurice Attias, Yann Karaquillo, Silviu
Purcarete, Bernard Pisani, Slimane Benaïssa, Jeanne Béziers, Lionel Parlier, Thomas
Gornet et Johanny Bert.
Plusieurs stages l’amènent à travailler avec Dominique Valadié, Jean-Paul Denizon ou
Georges Bigot pour le texte, avec Laura Herts, Ami Hattab, Bernard Collins, Philippe
Martz, Nicolas Bernard ou Nikolaus pour le clown, ainsi qu’avec Michèle Troise et Daniel
Delarue pour le chant lyrique.
Elle se produit plus récemment, avec Les Sea Girls et la Compagnie des Brigands.
Au cinéma elle travaille avec des réalisateurs comme Nicolas Klein, Sophie Bensadoun,
Olivier Volcovici, Jean-Louis Lorenzi, François Luciani et Alain Choquart.
PAUL EGUISIER (ARMAND DUVAL)
A l'âge de 22 ans, alors qu'il poursuit des études d'informatique
graphique, il s'inscrit aux ateliers du lundi animés par Philippe
Labonne au théâtre Expression 7 à Limoges. Il travaille depuis 1999
avec plusieurs compagnies de la région Limousin : Le Théâtre de
l'Etoile Grise, direction Yves Gay (Une Petite Entaille de Xavier
Durringer, L'Atelier et Dreyfus de Jean-Claude Grumberg, Checkup d’après des textes d'Edward Bond, Quel Cirque d’après des
textes
de Rodrigo Garcia), Le Théâtre en Diagonale, direction Philippe Labonne (La Cerisaie de
Anton Tchékhov, Le Système Ribadier de Georges Feydeau, Victor ou les Enfants au
Pouvoir de Roger Vitrac, Le Dernier Jour d'un Condamné, Lucrèce Borgia de Victor
Hugo),La Compagnie Expression 7, direction Max Eyrolle (La Peur des Coups de Georges
Courteline, Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry), La Compagnie des Indiscrets,
direction Lucie Gougat (Croisades de Michel Azama, Tramps de Lucie Gougat), La
Compagnie du Désordre, direction Filip Forgeau (Éloge de la volupté de Marcel
Jouhandeau), Le Théâtre de la Passerelle, direction Michel Bruzat (La vie, quelle rigolade !
d’après des textes de François Rabelais et Alfred Jarry), mais aussi avec la compagnie
Mélimélo Fabrique basée à Chaumont et dirigée par François Levé (Standard, texte
original de François Levé et Philippe Labonne).
Devant la caméra, il tourne dans Un Goût de Sel, réalisation Hélène Marini, L'Entrave,
réalisation Olivier Volcovici, 1905, réalisation Henri Helman, Les Camarades, réalisation
François Luciani.
En tant que vidéaste il travaille pour la classe d'Art Dramatique du Conservatoire de Brive
(Travaux d'élèves), Le Théâtre en Diagonale (Nestor Burma – détective de choc d'après
Léo Malet, Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac), L'Abadis (4.48 Psychose de
Sarah Kane), Le Théâtre de la Passerelle (Le Funambule de Jean Genet), Marc Petit (Ceux
qui appellent dans le noir, textes de Patrick Mialon), La Compagnie du Désordre (Un Atoll
dans la Tête de Filip Forgeau), O'Navio Théâtre (Merceries de Alban Coulaud, Inconnu à
cette adresse de Kressmann Taylor)).
YANN KARAQUILLO (DUVAL-PÈRE)
Après avoir suivi l’enseignement de Michel Bruzat au sein des
ateliers du Théâtre de la Passerelle et du Concervatoire National
d’Art Dramatique de Limoges, Yann Karaquillo créé en 1995 la
compagnie de La Corde Verte avec laquelle il montera en tant que
metteur en scène Roberto Zucco et Dans la solitude des champs de
coton de Koltès, Mort à crédit d’après Céline, La vie rêvée de
Sainte Tapiole d’Hervé Brizon, Zoo Story d’Edward Albee et B.M.C.
d’Eugène Durif.
En tant que comédien il a notamment travaillé avec Michel Bruzat (Hé ! V’nez les potes !,
Love, Croisements/Divagations, Les Caprices de Marianne, Convoi/Dimanche, Une Saison
en enfer, Antigone, La Vie quelle rigolade !, La Nuit juste avant les forêts…), Marie Thomas
(La Nuit juste avant les forêts), Philippe Labonne (George Dandin, Nous les petits, les sansgrade, L’Echange, La Cerisaie, Le Système Ribadier, Victor ou les enfants au pouvoir, Le
Dernier Jour d'un Condamné, Lucrèce Borgia) et Véronique Laffont (Meilleurs souvenirs de
Grado, Un goût de pierre dans la bouche).
Il tourne plusieurs courts-métrages sous la direction de Nicolas Cornut (Rosa la nuit), JeanPaul Daniel (Et je suis parti sans faire de bruit) et Philippe Labonne (l’Anniversaire).
Il fonde en 2009, le groupe Marilyn's Dressing Room.
PHILIPPE LABONNE (MISE EN SCENE)
Né en 1963, Philippe Labonne, après des études de Droit et
d'Histoire, entre en 1985 aux Ateliers du Théâtre Gérard Philipe de
Saint-Denis dirigés par Daniel Mesguich et animés par Philippe
Duclos.
De 1985 à 2011, il travaille en tant que comédien sous la direction
de Daniel Mesguich (Hamlet, Boulevard du Boulevard, Don Juan),
Michel Bruzat (L’Arlésienne, Le Misanthrope, La Cerisaie, Décadence, Candide, Ubu, Les
Caprices de Marianne, Le neveu de Rameau, Scènes de la vie Conjugale, La Pluie d’Eté,
Lettre au père, Antigone), Philippe Duclos (Le Fil à la Patte), Max Eyrolle (Les Chutes du
Zambèze, Feu la Mère de Madame, Quartett, Les Boulingrins, Le Petit Prince, La
Mélancolie des fous de Bassan, La Demande en mariage, L’Ours, Louis et Louisa, La
Maladie de la Mort), Geneviève Schwoebel (Naufrages), Antoine Régent (Transports), Guy
Lavigerie (Rêveurs du Mogador) , Jean-Jacques Etcheverry (La Périchole) , Daniel Ogier
(Zaïde) , Pascale Lemée (Destination départ) , David Gauchard (Abel et Bela, Ekaterina
Ivanovna, Petit Catéchisme à l'usage de la Classe Inférieure, Richard III, Le songe d'une
nuit d'été), Gérald Dumont (Catherine et Victor).
Il fonde en 1988 sa compagnie, Le Théâtre en Diagonale et signe en 1989, sa première
mise en scène : Cabaret Berlioz ou la vie Privée d’un Romantique dont le texte sera publié
aux éditions Analogies.
De 1990 à 2011, il met en scène Paroles d’Hommes, George Dandin, Les Instants
Giraudoux, Pique-Nique, Jean l’Enchanteur ou le Cancre Inspiré, Nous les petits, Les sansgrade, A la gauche de Dieu, L’Échange, A l’heure où l’on s’embrasse, La Cerisaie, La
Station Champbaudet, Le Coeur à Rire, Victor ou les Enfants au Pouvoir, Orion le Tueur,
Le Système Ribadier, Nestor Burma, détective de choc, Drôle(s) de Dame(s), Le dernier
jour d’un condamné, Lucrèce Borgia.
Pour la compagnie Méli Mélo Fabrique, il met en scène plusieurs spectacles jeune public :
Cabanes, XXL, L’Enfant Océan, Les Signes, Standard, Regards, Dimanche 1h40, Mr
Monde, Ah d'accord !, Rien dire.
Pour le cinéma et la télévision, il tourne notamment sous la direction de Maël Bocquart
(« La Visite » ) , Sophie Bensadoun (« Un Oeil sur toi » ) , François Luciani (« Les
Camarades » ) , Olivier Volcovici (« L'Entrave » ) , Olivier Guignard (Un Village Français saison 1), Philippe Triboit (Un Village Français – saison3), Victor Saumont (« En bas de
l'Echelle »), Pierre Merejkowski (« Moi, une autobiographie »), Luc Béraud (« Bienvenue à
Bouchon » ) , Frédéric Videau (A Moi Seule), François Marthouret ( « Le Grand
Georges ») ...Il réalise en 2005 pour France 2 le making-of du film de Jean-Louis Lorenzi
"Le bal des célibataires", tourne le clip "l'Urgence" pour le chanteur Philippe Lars et le
clip « Jalmince » pour le groupe Steff Tej + Ejectés.
Il conçoit et réalise pour le Festival National de Bellac le documentaire : « Un Impromptu
à Bellac », émission fictive tournée en public et en direct autour d'une interview de Jean
Giraudoux.
En janvier 2007, il met en scène à l'Opéra de Limoges "Le Barbier de Séville" de Rossini ;
spectacle repris en tournée au printemps 2008 et met en scène pour la compagnie Les
Brigands « Arsène Lupin Banquier », comédie musicale de Mirande, Lattés et Willemetz
d'après Maurice Leblanc, à La Coursive (scène nationale de La Rochelle), au Théâtre de
l'Athénée à Paris (décembre 2007) et en tournée. Il crée pour l'édition 2009 du Festival
« Les Malins Plaisirs » (Montreuil/Mer) l'opéra contemporain composé par Nicolas
Ducloux sur un livret d'Alfred Savoir et Léopold Marchand : « Devant la Mort ».
En 2011, il met en scène et adapte « Lucrèce Borgia » de Victor Hugo ; spectacle créé au
Théâtre de l'Union-Centre Dramatique National du Limousin, au Théâtre du Cloîtrescène conventionnée de Bellac et à la Fabrique-scène conventionnée de Guéret.
Depuis février 2011, il collabore au projet « Être Heureux. » initié par le collectif de
plasticiens Stella Goldschmit.
Il a été artiste associé à la D.S.N. (Scène Nationale de Dieppe) pour la saison 2014 / 2015
autour du projet « Dame aux Camélias ».
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