J.-M. PERNTER. - Calcul de la quantité de pluie produite par le

J.-M. PERNTER. - Calcul de la quantit´e de pluie
produite par le m´elange de deux masses d’air humide `a
des temp´eratures diff´erentes; Zeitschrift der œst. Ges.
fur Meteorologie, p. 421 ; 1882
Alfred Angot
To cite this version:
Alfred Angot. J.-M. PERNTER. - Calcul de la quantit´e de pluie produite par le m´elange
de deux masses d’air humide `a des temp´eratures diff´erentes; Zeitschrift der œst. Ges.
fur Meteorologie, p. 421 ; 1882. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.561-562.
<10.1051/jphystap:018830020056100>.<jpa-00238169>
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publics ou priv´es.
561
J.-M.
PERNTER. 2014
Calcul
de
la
quantité
de
pluie
produite
par
le
mélange
de
deux
masses
d’air
humide
à
des
températures
différentes;
Zeitschrift
der
0153st.
Ges.
fur
Meteorologie,
p.
421 ;
1882.
D’aprés
la
théorie
de
H ut ton,
la
pluie
serait
produite
par
le
mélange
de
deux
masses
d’air
saturées ;
d’autres
auteurs
au
con-
traire,
parmi
lesquels
’IV ettstein,
prétendent
que
ce
mélange
ne
peut
jamais
produire
de
pluie.
Dans
un
cas
particulier,
1~~.
Hann
a
montré
par
un
calcul
approximatif
que
la mérité
doit
se
trouver
entre
ces
deux
assertions.
31.
Pernter
a
cherché
à
résoudre
la
question
d’une
manière
générale
en
calculant
le
poids
d’eau
qui
se
précipite
quand
on
mélanges
deux
quantités
égales
d’air
saturé
aux
températures
t et
t’ .
L’auteur
arrive
à
résoudre
ce
problème
de
la
manière
suivante :
On
commence
par
calculer,
par la
méthode
des
mélanges
et
au
moyen
des
chaleurs
spécifiques
connue,
la
température t, que
prendrait
le
mélange
s’il
n’y
avait
pas
de
condensation
de
vapeur.
On
suppose
alors
que
toute
la
quantité
d’eau
qui
surpasse
celle
qui
est
nécessaire
pour
saturer
le
mélange
à
la
température
t,
se
condense,
et
l’on
calcule
la
chaleur
fournie
par
cette
con-
densation.
On
écrit
que
cette
chaleur
se
répand
dans
toute
la
masse
et
est
employée
d’une
part
à
porter
toute
cette
masse
à
la
tempé-
rature
finale
tz,
de
l’autre
à
vaporiser
la
quand Lé
d’eau
nécessaire
pour
que
le
gaz
soit
encore
saturé
à
cette
température
t2.
La
température t,
est
donnée
simplement ;
quant
à
t3,
elle
figure
dans
une
équation
différentielle
que
l’on
écrit
aisément,
mais
dont
l’intégration
est
impossible
sous
sa
forme
CO1111J1ete ;
car
il
y
entre
l’expression
de
la
tension
maximum
de
la
vapeur
d’eau
en
fonction
de
la
température,
expression
qui
est
très
compliquée.
Mais
3’J .
Pernter
remarque
que,
dans
les
cas
les
plus
défavorables,
les
températures
i,
et tz
ne
diffèrent jamais
de
plus
de
3 ’ ;
on
peut
donc
dans
cet
intervalle,
et
sans
aucune
ehreur,
considérer
la
tension
maximum
de
la
vapeur
d"eau
comme
mne
fonction
linéaire
de
la
température;
avec
cette
simplification,
l’équation
différentielle
s’intègre
très
aisément.
Connaissant
la
température
finale
1z,
on
calcule
sans
peine
la
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020056100
562
quantité
de
vapeur
d’eau
qui
est
nécessaire
pour
saturer
le
mélange
ii
la
température
t~, ;
*
puis
on
retranche
cette
quantité
de
la
somme
de
celles
qui
existaient
dans
les lieux nIasses
d"air
avant
le
mélange :
la
différence
donne
la
quantité
d’eau
qui
s’est
pr écipi tée
au
moment
t
du
mélange.
La
conclusion
est
que
les
pluies
intenses
ne
peuvent
pas
être
expliquées
par
la
théorie
de
Hutton.
Pour
produire
sur
1 fil
carré
une
pluie
de
1 mm
de
hauteur,
il
faudrait
en
effet
mélanger
dans
un
temps
très
court
au
moins
68Smc
cl’a~r
saturée
dont
la
moi tié
serait
à
oo
et
l’autre
à
23°,
la
pression
étant
de
j60mm
dans
toute
la
masse.
Si
donc
on
admet
que
des
pluies
puissent
être
produites
par
le
mélange
de
deux
couches
d’air,
ce
ne
pourraient
être
en
tous
cas
que
des
pluies
très
faibles.
ALFRED
ANGOT.
C.
CANTONI
et
G.
GEROSA. 2014
Sul
valore
dinamico
di
una
caloria
(Valeur
dy-
namique
de
la
calorie);
Atti
della
reale
Accademia
dei
Lincei,
3e
série,
t.
XII,
p.
437;
1882.
Pour
déterminer
l’équivalent
mécanique
de
la
chaleur,
les
au-
Leurs
ont
eu
recours
àla
mesure
de
l’échaufl’en-ienu
d’une
masse
de
.
mercure
qui
tombe
d’une
hauteur
connue.
Si
l’on
en juge
par
les
nombres
publiés
par
3INI.
Cantoni
eL
Gerosa.
celte
méthode
parait
peu
propre
à
Fournir
des
résultats
précis.
Cinquante-six
expé-
riences,
faites
en
trois
séries,
ont
donné,
pour
réchauffement
da
mercure,
correspondant
à
une
chute
de
21l1, 2 25 :
La
moyenne
générale
est
déduite de
déterminations
individuelles
qui
diffèrent
parfois
de
~u
pour
100
les
unes
des
autres.
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