*source : Cadre d’action sur la leishmaniose cutanée dans la Région de la Méditerranée
orientale 2014-2018 - OMS 2014
www.scalibor.fr
Enquête nationale exclusive*
La leishmaniose : une pathologie peu connue, dont les conséquences sont souvent sous évaluées
➥ Globalement, seul un propriétaire sur 10 mentionne
spontanément la leishmaniose lorsqu’ils évoquent
des maladies mortelles chez les chiens. [Logiquement,
cette pathologie est plus connue par les personnes
résidant dans les départements les plus touchés par la
leishmaniose (près de 4 propriétaires sur 10).]
➥ En assisté, le gap concernant la connaissance de la
leishmaniose est encore plus net en fonction de la zone
géographique : moins d’un propriétaire sur 2 connait cette
maladie en France contre 8 sur 10 parmi les propriétaires
vivant en zone leishmaniose.
➥ Les propriétaires considèrent le plus souvent que le
vecteur de transmission de la maladie est le moustique.
En revanche, peu de propriétaires citent le phlébotome.
Un quart des propriétaires déclarent ignorer comment se
transmet cette maladie.
➥ La majorité des personnes ayant entendu parler de la
leishmaniose déclarent ne pas connaître les symptômes
de cette pathologie (aussi bien pour les personnes
résidant ou non en zone leishmaniose). Les propriétaires
qui connaissent les symptômes évoquent le plus souvent
un amaigrissement du chien et une baisse marquée de
l’état général.
➥ Les chiffres concernant la transmission de la maladie
à l’homme démontrent une nouvelle fois un manque
d’information des propriétaires sur cette maladie (zone
leishmaniose ou non). Parmi les propriétaires connaissant
la leishmaniose, seul 30% pensent qu’elle se transmet
à l’homme (soit seulement 13% de l’ensemble des
propriétaires de chiens). La leishmaniose: une pathologie
peu connue, dont les conséquences sont souvent sous
évaluées.
➥ Parmi les différentes options possibles pour protéger les
chiens de la leishmaniose, la vaccination est la solution la
plus souvent citée par l’ensemble échantillon. Le collier
arrive en 2ème position.
➥ Près d’un propriétaire sur deux résidant en zone
leishmaniose déclare connaître la marque Scalibor. Aux
yeux des propriétaires, «la protection contre contre les
phlébotomes vecteurs de la leishmaniose» constitue la
caractéristique la plus intéressante de Scalibor.
➥ Les propriétaires sont satisfaits du collier qu’ils ont utilisé.
A leurs yeux, le collier combine de multiples intérêts tels
que «l’efficacité», «la durée d’action», «l’aspect pratique».
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)* et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail (ANSES) sonnent l’alerte. Très présente sur le pourtour méditerranéen, la leishmaniose, une maladie parasitaire
chronique grave qui touche en moyenne jusqu’à 3 chiens sur 10 selon les régions, s’étend et se propage. Cette maladie
mortelle, transmissible à l’homme, est due à la piqûre d’un insecte de très petite taille appelé phlébotome. Cet insecte est le seul
vecteur biologique du parasite leishmania infantum en France, qui a donné son nom à cette maladie, véritable menace pour la
race canine.
Chez le chien, la leishmaniose déclarée est fatale en l’absence de traitement. Elle reste pourtant largement méconnue du grand
public, comme le montre une enquête réalisée par la société Bio’Sat pour MSD Santé Animale.
➥ Selon cette enquête*
Réalisée fin mai 2015 auprès de 606 propriétaires de chiens, « seul un propriétaire sur 10 mentionne spontanément la
leishmaniose lorsqu’ils évoquent des maladies mortelles chez les chiens ». Le décalage profond concernant la connaissance
de la leishmaniose est encore plus net en fonction de la zone géographique. « Moins d’un propriétaire sur deux connait cette
maladie en France, tandis qu’ils sont 8 sur 10 parmi les propriétaires vivant en zone leishmaniose », précise l’enquête. L’urgence
à prévenir des dangers de cette maladie est réelle. « Selon les données d’enquêtes les plus récentes, la prévalence nationale
moyenne de la leishmaniose canine est de 4,1/1000, ce qui représente environ 40 000 cas cliniques de chiens affectés
chaque année en France. De nombreux chiens (au moins 5 fois plus que ceux malades) sont infectés et risquent de déclencher la
maladie, parfois des années après la période d’infection par le vecteur », explique le Pr Patrick Bourdeau, responsable de l’unité
dermatologique parasitologie-mycologie, ONIRIS ENV de Nantes.
Le phlébotome attaque le soir
La période d’activité des phlébotomes est dépendante de
nombreux facteurs : la température, le vent et l’heure.
L’activité maximale se situe à la tombée du jour et à des
températures minimales comprises entre 18 et 22°C. La
saison d’activité va de juin à septembre et peut s’étirer de
mars à novembre si les conditions de températures sont
favorables. Les phlébotomes piquent plutôt en fin de
journée. La transmission des leishmanies est maximale
en fin d’été, au début de l’automne dans les régions à
climat tempéré.
*Carte N°1. Distribution de la leishmaniose canine en Europe © Original P. Bourdeau
2015 et al. Epidemiology of Canine Leishmaniasis (L. infantum) in Mediterranean basin
and Europe WORDLEISH 5 2013.
Carte n°2. Distribution de la leishmaniose canine en France © Pr P. Bourdeau et al.
La leishmaniose canine est essentiellement transmise au chien et à l’homme par voie vectorielle, lors de la piqûre du
phlébotome (voir photo ci-dessus). Cet insecte est le seul vecteur biologique du parasite Leishmania infantum en France.
Les leishmanies sont transmises au chien au cours d’un repas de sang des phlébotomes
femelles, ce repas étant indispensable à leur reproduction.
➥ Une zone géographique en extension
L’urgence à prévenir des dangers de cette maladie est
réelle. La leishmaniose canine sévit aujourd’hui dans tout
le Bassin Méditerranéen (voir carte N°1), une grande partie
de l’Afrique, le Moyen-Orient et dans le Sud de l’Europe
(Sud de la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, la
Suisse ou le sud de l’Allemagne).
En France, la maladie est en progression sur l’ensemble du
pays, avec une présence dans au moins 25 départements,
ce qui représente 20% du territoire national.
Actuellement, on note une dynamique d’extension active
(voir carte N°2) vers le Sud-Ouest (vallée du Lot), le Nord-
Ouest et le Nord (vallée du Rhône).
Des Pyrénées-Orientales au Gard en passant par les
départements de l’Hérault et de la Lozère, un nombre
croissant de nouveaux cas se font jour chaque année en
Languedoc-Roussillon, l’une des régions de France les
plus touchées par la leishmaniose. « La maladie se répand
désormais en dehors des zones traditionnelles comme le
Sud-Ouest. La cause principale de ce développement, au-
delà du réchauffement climatique, reste le transport. En
2014, en Finlande, plusieurs cas de leishmaniose ont été
détectés dans un chenil. La maladie avait été transmise par
un chien venu d’Espagne », explique le Pr Patrick Bourdeau,
responsable de l’unité dermatologique parasitologie-
mycologie au Centre national de recherche, à Nantes.
La leishmaniose canine :
une maladie mortelle
méconnue
Comment la leishmaniose
se transmet-elle ?
*Phlébotomus perniciosus femelle, un insecte de petite taille,
différent du moustique
© Prof. DR H. Mehlhorn, Heinrich Heine University Düsseldorf