DOSSIER DE PRESSE Prévention canine La leishmaniose se propage dans les départements du sud de la France : des milliers de chiens infectés ➥ Une maladie mortelle méconnue ➥ Une zone géographique en extension ➥ Des symptômes faciles à identifier ➥ Des gestes simples pour prévenir et protéger ➥ Une maladie transmissible à l’homme Juillet 2015 REF : 123011 www.scalibor.fr La leishmaniose canine : une maladie mortelle méconnue Comment la leishmaniose se transmet-elle ? *Phlébotomus perniciosus femelle, un insecte de petite taille, différent du moustique © Prof. DR H. Mehlhorn, Heinrich Heine University Düsseldorf L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)* et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sonnent l’alerte. Très présente sur le pourtour méditerranéen, la leishmaniose, une maladie parasitaire chronique grave qui touche en moyenne jusqu’à 3 chiens sur 10 selon les régions, s’étend et se propage. Cette maladie mortelle, transmissible à l’homme, est due à la piqûre d’un insecte de très petite taille appelé phlébotome. Cet insecte est le seul vecteur biologique du parasite leishmania infantum en France, qui a donné son nom à cette maladie, véritable menace pour la race canine. Chez le chien, la leishmaniose déclarée est fatale en l’absence de traitement. Elle reste pourtant largement méconnue du grand public, comme le montre une enquête réalisée par la société Bio’Sat pour MSD Santé Animale. ➥S elon cette enquête* Réalisée fin mai 2015 auprès de 606 propriétaires de chiens, « seul un propriétaire sur 10 mentionne spontanément la leishmaniose lorsqu’ils évoquent des maladies mortelles chez les chiens ». Le décalage profond concernant la connaissance de la leishmaniose est encore plus net en fonction de la zone géographique. « Moins d’un propriétaire sur deux connait cette maladie en France, tandis qu’ils sont 8 sur 10 parmi les propriétaires vivant en zone leishmaniose », précise l’enquête. L’urgence à prévenir des dangers de cette maladie est réelle. « Selon les données d’enquêtes les plus récentes, la prévalence nationale moyenne de la leishmaniose canine est de 4,1/1000, ce qui représente environ 40 000 cas cliniques de chiens affectés chaque année en France. De nombreux chiens (au moins 5 fois plus que ceux malades) sont infectés et risquent de déclencher la maladie, parfois des années après la période d’infection par le vecteur », explique le Pr Patrick Bourdeau, responsable de l’unité dermatologique parasitologie-mycologie, ONIRIS ENV de Nantes. Enquête nationale exclusive* La leishmaniose : une pathologie peu connue, dont les conséquences sont souvent sous évaluées ➥ Globalement, seul un propriétaire sur 10 mentionne spontanément la leishmaniose lorsqu’ils évoquent des maladies mortelles chez les chiens. [Logiquement, cette pathologie est plus connue par les personnes résidant dans les départements les plus touchés par la leishmaniose (près de 4 propriétaires sur 10).] ➥ En assisté, le gap concernant la connaissance de la leishmaniose est encore plus net en fonction de la zone géographique : moins d’un propriétaire sur 2 connait cette maladie en France contre 8 sur 10 parmi les propriétaires vivant en zone leishmaniose. ➥ Les propriétaires considèrent le plus souvent que le vecteur de transmission de la maladie est le moustique. En revanche, peu de propriétaires citent le phlébotome. Un quart des propriétaires déclarent ignorer comment se transmet cette maladie. ➥ La majorité des personnes ayant entendu parler de la leishmaniose déclarent ne pas connaître les symptômes de cette pathologie (aussi bien pour les personnes résidant ou non en zone leishmaniose). Les propriétaires qui connaissent les symptômes évoquent le plus souvent un amaigrissement du chien et une baisse marquée de www.scalibor.fr l’état général. ➥ Les chiffres concernant la transmission de la maladie à l’homme démontrent une nouvelle fois un manque d’information des propriétaires sur cette maladie (zone leishmaniose ou non). Parmi les propriétaires connaissant la leishmaniose, seul 30% pensent qu’elle se transmet à l’homme (soit seulement 13% de l’ensemble des propriétaires de chiens). La leishmaniose: une pathologie peu connue, dont les conséquences sont souvent sous évaluées. ➥ Parmi les différentes options possibles pour protéger les chiens de la leishmaniose, la vaccination est la solution la plus souvent citée par l’ensemble échantillon. Le collier arrive en 2ème position. ➥ Près d’un propriétaire sur deux résidant en zone leishmaniose déclare connaître la marque Scalibor. Aux yeux des propriétaires, «la protection contre contre les phlébotomes vecteurs de la leishmaniose» constitue la caractéristique la plus intéressante de Scalibor. ➥ Les propriétaires sont satisfaits du collier qu’ils ont utilisé. A leurs yeux, le collier combine de multiples intérêts tels que «l’efficacité», «la durée d’action», «l’aspect pratique». *source : Cadre d’action sur la leishmaniose cutanée dans la Région de la Méditerranée orientale 2014-2018 - OMS 2014 La leishmaniose canine est essentiellement transmise au chien et à l’homme par voie vectorielle, lors de la piqûre du phlébotome (voir photo ci-dessus). Cet insecte est le seul vecteur biologique du parasite Leishmania infantum en France. Les leishmanies sont transmises au chien au cours d’un repas de sang des phlébotomes femelles, ce repas étant indispensable à leur reproduction. ➥ Une zone géographique en extension L’urgence à prévenir des dangers de cette maladie est réelle. La leishmaniose canine sévit aujourd’hui dans tout le Bassin Méditerranéen (voir carte N°1), une grande partie de l’Afrique, le Moyen-Orient et dans le Sud de l’Europe (Sud de la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, la Suisse ou le sud de l’Allemagne). En France, la maladie est en progression sur l’ensemble du pays, avec une présence dans au moins 25 départements, ce qui représente 20% du territoire national. Actuellement, on note une dynamique d’extension active (voir carte N°2) vers le Sud-Ouest (vallée du Lot), le NordOuest et le Nord (vallée du Rhône). Des Pyrénées-Orientales au Gard en passant par les départements de l’Hérault et de la Lozère, un nombre croissant de nouveaux cas se font jour chaque année en Languedoc-Roussillon, l’une des régions de France les plus touchées par la leishmaniose. « La maladie se répand désormais en dehors des zones traditionnelles comme le Sud-Ouest. La cause principale de ce développement, audelà du réchauffement climatique, reste le transport. En 2014, en Finlande, plusieurs cas de leishmaniose ont été détectés dans un chenil. La maladie avait été transmise par un chien venu d’Espagne », explique le Pr Patrick Bourdeau, responsable de l’unité dermatologique parasitologiemycologie au Centre national de recherche, à Nantes. *Carte N°1. Distribution de la leishmaniose canine en Europe © Original P. Bourdeau 2015 et al. Epidemiology of Canine Leishmaniasis (L. infantum) in Mediterranean basin and Europe WORDLEISH 5 2013. Le phlébotome attaque le soir La période d’activité des phlébotomes est dépendante de nombreux facteurs : la température, le vent et l’heure. L’activité maximale se situe à la tombée du jour et à des températures minimales comprises entre 18 et 22°C. La saison d’activité va de juin à septembre et peut s’étirer de mars à novembre si les conditions de températures sont favorables. Les phlébotomes piquent plutôt en fin de journée. La transmission des leishmanies est maximale en fin d’été, au début de l’automne dans les régions à climat tempéré. Carte n°2. Distribution de la leishmaniose canine en France © Pr P. Bourdeau et al. Comment prévenir cette maladie ? Des symptômes méconnus Tous les chiens infectés ne développent pas la maladie (1 chien malade pour 3 à 5 chiens infectés par le parasite). L’incubation de la maladie peut être très longue, de plusieurs mois à plusieurs années. Les animaux les plus sensibles déclenchent la maladie dans les mois qui suivent l’infection par la piqûre du phlébotome. D’autres resteront porteurs du parasite pendant plusieurs années et ne deviendront cliniquement malades qu’en vieillissant ou à l’occasion de stress divers. « Les premiers symptômes sont liés à un affaiblissement général, précise le Pr Bourdeau. Autre signe clinique extérieur, des problèmes de peau (perte de poils, des pellicules, des griffes trop longues, des ulcères…). Seule une prise de sang permettra de savoir précisément de quoi souffre votre chien ». Traiter l’animal avec un insecticide à action répulsive (type pipette ou collier antiparasitaire) sur les phlébotomes reste à ce jour le seul moyen efficace pour protéger son animal de l’infection leishmanienne. Dans sa forme classique, les principaux signes cliniques sont : ➥ Signes généraux : abattement, amaigrissement, perte d’appétit ; Alors que la maladie chez le chien entraîne des milliers de décès chaque année en France – on estime à 20% les euthanasies et 30% des chiens ne survivant pas plus de 5 ans –, la prévention de la leishmaniose canine est essentielle dans les zones à risque de piqûres par les phlébotomes, entre mars et novembre. 42% des propriétaires de chiens pensent que la leishmaniose est transmise par un moustique. C’est faux, le moustique ne transmet pas la leishmaniose ! Pour protéger les chiens efficacement contre la leishmaniose plusieurs solutions existent : - Les pipettes : pour une protection jusqu’à 4 semaines contre les piqures de phlébotomes. - Le collier Scalibor : pour une protection de 5 mois contre les piqures de phlébotomes. - Le vaccin : proposé chez le vétérinaire, il permet au système immunitaire du chien de combattre la maladie. Il doit s’utiliser en combinaison avec un insecticide répulsif contre les phlébotomes. ➥ Signes cutanés : perte de poils, grandes pellicules, ulcères cutanés ; ➥ gonflement des ganglions et de la rate ; ➥ Troubles rénaux : atteinte progressive des reins et insuffisance rénale chronique ; ➥ Autres signes possibles : atteinte de la truffe, allongement anormal des griffes, saignement du nez, troubles oculaires, nerveux, locomoteurs et/ou digestifs. Il est particulièrement recommandé de protéger : ➥ Tout chien non infecté, exposé dans les zones à risque ; ➥ Tout chien infecté malade ou infecté cliniquement sain, afin de limiter son rôle de source pour les phlébotomes ; plus de la moitié des propriétaires de chiens pense au vaccin comme solution à la prévention de cette maladie ➥ Pendant toute la période d’activité des phlébotomes. Depuis 2011, Il existe également en Europe un vaccin contre la leishmaniose canine, qui permet d’augmenter la résistance du chien à l’infection. La vaccination doit permettre de réduire le risque de développer une infection active et une maladie clinique, après un contact avec le parasite. La vaccination doit s’utiliser en combinaison avec un insecticide actif contre les phlébotomes (prévention globale). Les mesures visant à prévenir l’infection du chien et limitant l’exposition aux piqûres sont : ➥ Le traitement du chien avec un insecticide topique rémanent à action répulsive sur les phlébotomes. Actuellement, seules les molécules de la famille des pyréthroïdes (ex. perméthrine, deltaméthrine) présentent ces propriétés. Par exemple, les colliers imprégnés de deltaméthrine (Scalibor ®) possèdent une action répulsive contre les phlébotomes à partir d’une semaine après la pose et pendant 5 mois; ➥ Garder le chien à l’intérieur dès le crépuscule et la nuit, Durant la saison à risque ; ➥ Réduire les micro-habitats propices aux phlébotomes, autour de la maison et dans les lieux fréquentés par le chien ; Toutes ces mesures permettent une baisse significative des populations de phlébotomes pouvant contaminer les chiens. www.scalibor.fr 30% des chiens ne survivent pas plus de 5 ans les colliers imprégnés de deltaméthrine (Scalibor ®) possèdent une action répulsive contre les phlébotomes à partir d’une semaine après la pose et pendant 5 mois La leishmaniose humaine, une réalité ignorée Le SCALIBOR ➥M ode d’action du collier Scalibor Le collier Scalibor libère progressivement la deltaméthrine, molécule active, et permet de couvrir grâce au film lipidique cutané l’ensemble du corps du chien. Au sein d’une matrice PVC, la deltaméthrine (DTM) est fixée à un agent plastifiant, le phosphate de triphényle (TPP). Ensemble, ils forment des complexes qui vont être libérés de façon régulière et continue par les frottements avec la surface du collier et migrer dans le film lipidique sur toute la surface de la peau (voir schéma ci-dessous). A la différence des colliers traditionnels, cette technologie originale et brevetée permet d’appliquer la deltaméthrine directement et exclusivement sur la peau et les poils de l’animal. Il n’y a pas de relargage par évaporation, pas de perte de matière active et donc pas d’odeur. Pour une protection optimale, compte tenu du temps de diffusion sur l’animal, le collier doit être posé une semaine avant l’introduction du chien en milieu infesté. Les études ont montré que le relargage continu et progressif de la deltaméthrine par le collier Scalibor à des concentrations efficaces durait jusqu’à 6 mois : 5 mois pour les phlébotomes et 6 mois pour les tiques et les moustiques. Scalibor est un antiparasitaire externe pour chiens qui réunit dans un même produit la deltaméthrine, un puissant insecticide et acaricide aux propriétés répulsives (antigorgement) et un collier à la technologie innovante. Efficacité de SCALIBOR ➥ Les études de laboratoire ont montré, pendant toute la durée d’utilisation du collier, un effet antigorgement de plus de 90% contre le vecteur de la leishmaniose canine dans le Bassin méditerranéen (Phlebotomus perniciosus). Il a montré sa rapidité d’action contre les phlébotomes, avec 90% de protection dès la première semaine et près de 100% dès la seconde après la pose du collier. ➥ Efficacité ciblée sur les tiques du chien. La deltaméthrine est active contre tous les stades de développement des tiques : les larves, les nymphes et les adultes. Même en cas d’infestations massives et répétées, le collier Scalibor a montré son efficacité contre les tiques. Les infestations reproduites dans les essais étaient importantes (25 à 50 tiques) et répétées (10 infestations successives). www.scalibor.fr La leishmaniose est une maladie également transmissible à l’homme. Selon l’enquête Bio’Sat pour MSD Santé Animale, seulement 30%* des propriétaires de chiens connaissant la maladie pensent qu’elle se transmet à l’homme (soit seulement 13%* de l’ensemble des propriétaires). « Pourtant, il existe deux formes de maladies chez l’homme : la leishmaniose tégumentaire (cutanée ou muqueuse) et la leishmaniose viscérale, la forme la plus grave pour l’homme, qui peut mettre plusieurs mois avant de se déclarer », explique le Pr Pierre Marty, spécialiste en Parasitologie Mycologie au Centre Hospitalier Universitaire de Nice. « Comme pour le chien, le parasite est transmis à l’homme par le phlébotome et reste à l’état latent plusieurs années avant de se développer. Transmise par voie vectorielle (phlébotome), la maladie peut également être mortelle pour l’homme. Une simple prise de sang permet de détecter la maladie. Le patient atteint de cette maladie devra subir un traitement par perfusion lors d’une hospitalisation de deux jours ». En France, on recense 30 à 40 cas de leishmaniose humaine par an. ➥ 3 questions à Pr Pierre MARTY, praticien hospitalier en parasitologie et mycologie à Nice Est-ce que la piqûre du phlébotome peut-être dangereuse pour l’homme ? Oui. Mais chaque personne qui se fait piquer ne développe pas forcément la maladie. Beaucoup de gens sont aujourd’hui des porteurs sains, sans le savoir. La leishmaniose se développe souvent chez des personnes dont les défenses immunitaires sont faibles. Au siècle dernier, elle touchait essentiellement les enfants. Puis, dans les années 1980, elle a impacté les malades du sida mais l’arrivée de la trithérapie a permis d’y mettre un terme. Aujourd’hui, sont à risque les patients ayant un traitement pour des maladies inflammatoires. Mais globalement, le risque de transmission en France est faible. Quels sont les symptômes chez l’homme ? Les personnes malades sont rapidement fatiguées. Elles ont très souvent de la fièvre et la rate qui se dilate. Peut-on en mourir ? Oui. C’est une maladie grave. Mais aujourd’hui, on la diagnostique très vite, ce qui permet de l’enrayer rapidement, notamment parce qu’elle intervient sur l’état général d’un individu de façon progressive. On dénombre en France, chaque année, entre 30 et 40 cas humains. 30% des propriétaires de chiens connaissant la maladie pensent qu’elle se transmet à l’homme Beaucoup de gens sont aujourd’hui des porteurs sains, sans le savoir. On dénombre en France, chaque année, entre 30 et 40 cas humains Crédit photo : Damien Guillaume© - Réf. 123011 Dossier de presse Septembre 2015 Prévention canine www.scalibor.fr Service de presse MSD SANTE ANIMALE : Quai de la Presse Cristel Petit-Pical & Caroline Depas [email protected] ou [email protected] 04.66.67.04.91 www.scalibor.fr