DOSSIER DE PRESSE
Prévention canine
La leishmaniose
se propage dans
les départements
du sud de la
France :
des milliers de
chiens infectés
Une maladie mortelle méconnue
Une zone géographique en extension
Des symptômes faciles à identifier
Des gestes simples pour prévenir
et protéger
Une maladie transmissible à
l’homme
www.scalibor.fr
Juillet 2015
REF : 123011
*source : Cadre d’action sur la leishmaniose cutanée dans la Région de la Méditerranée
orientale 2014-2018 - OMS 2014
www.scalibor.fr
Enquête nationale exclusive*
La leishmaniose : une pathologie peu connue, dont les conséquences sont souvent sous évaluées
Globalement, seul un propriétaire sur 10 mentionne
spontanément la leishmaniose lorsqu’ils évoquent
des maladies mortelles chez les chiens. [Logiquement,
cette pathologie est plus connue par les personnes
résidant dans les départements les plus touchés par la
leishmaniose (près de 4 propriétaires sur 10).]
En assisté, le gap concernant la connaissance de la
leishmaniose est encore plus net en fonction de la zone
géographique : moins d’un propriétaire sur 2 connait cette
maladie en France contre 8 sur 10 parmi les propriétaires
vivant en zone leishmaniose.
Les propriétaires considèrent le plus souvent que le
vecteur de transmission de la maladie est le moustique.
En revanche, peu de propriétaires citent le phlébotome.
Un quart des propriétaires déclarent ignorer comment se
transmet cette maladie.
La majorité des personnes ayant entendu parler de la
leishmaniose déclarent ne pas connaître les symptômes
de cette pathologie (aussi bien pour les personnes
résidant ou non en zone leishmaniose). Les propriétaires
qui connaissent les symptômes évoquent le plus souvent
un amaigrissement du chien et une baisse marquée de
l’état général.
Les chiffres concernant la transmission de la maladie
à l’homme démontrent une nouvelle fois un manque
d’information des propriétaires sur cette maladie (zone
leishmaniose ou non). Parmi les propriétaires connaissant
la leishmaniose, seul 30% pensent qu’elle se transmet
à l’homme (soit seulement 13% de l’ensemble des
propriétaires de chiens). La leishmaniose: une pathologie
peu connue, dont les conséquences sont souvent sous
évaluées.
Parmi les différentes options possibles pour protéger les
chiens de la leishmaniose, la vaccination est la solution la
plus souvent citée par l’ensemble échantillon. Le collier
arrive en 2ème position.
Près d’un propriétaire sur deux résidant en zone
leishmaniose déclare connaître la marque Scalibor. Aux
yeux des propriétaires, «la protection contre contre les
phlébotomes vecteurs de la leishmaniose» constitue la
caractéristique la plus intéressante de Scalibor.
Les propriétaires sont satisfaits du collier qu’ils ont utilisé.
A leurs yeux, le collier combine de multiples intérêts tels
que «l’efficacité», «la durée d’action», «l’aspect pratique».
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)* et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail (ANSES) sonnent l’alerte. Très présente sur le pourtour méditerranéen, la leishmaniose, une maladie parasitaire
chronique grave qui touche en moyenne jusqu’à 3 chiens sur 10 selon les régions, s’étend et se propage. Cette maladie
mortelle, transmissible à l’homme, est due à la piqûre d’un insecte de très petite taille appelé phlébotome. Cet insecte est le seul
vecteur biologique du parasite leishmania infantum en France, qui a donné son nom à cette maladie, véritable menace pour la
race canine.
Chez le chien, la leishmaniose déclarée est fatale en l’absence de traitement. Elle reste pourtant largement méconnue du grand
public, comme le montre une enquête réalisée par la société Bio’Sat pour MSD Santé Animale.
Selon cette enquête*
Réalisée fin mai 2015 auprès de 606 propriétaires de chiens, « seul un propriétaire sur 10 mentionne spontanément la
leishmaniose lorsqu’ils évoquent des maladies mortelles chez les chiens ». Le décalage profond concernant la connaissance
de la leishmaniose est encore plus net en fonction de la zone géographique. « Moins d’un propriétaire sur deux connait cette
maladie en France, tandis qu’ils sont 8 sur 10 parmi les propriétaires vivant en zone leishmaniose », précise l’enquête. L’urgence
à prévenir des dangers de cette maladie est réelle. « Selon les données d’enquêtes les plus récentes, la prévalence nationale
moyenne de la leishmaniose canine est de 4,1/1000, ce qui représente environ 40 000 cas cliniques de chiens affectés
chaque année en France. De nombreux chiens (au moins 5 fois plus que ceux malades) sont infectés et risquent de déclencher la
maladie, parfois des années après la période d’infection par le vecteur », explique le Pr Patrick Bourdeau, responsable de l’unité
dermatologique parasitologie-mycologie, ONIRIS ENV de Nantes.
Le phlébotome attaque le soir
La période d’activité des phlébotomes est dépendante de
nombreux facteurs : la température, le vent et l’heure.
L’activité maximale se situe à la tombée du jour et à des
températures minimales comprises entre 18 et 22°C. La
saison d’activité va de juin à septembre et peut s’étirer de
mars à novembre si les conditions de températures sont
favorables. Les phlébotomes piquent plutôt en fin de
journée. La transmission des leishmanies est maximale
en fin d’été, au début de l’automne dans les régions à
climat tempéré.
*Carte N°1. Distribution de la leishmaniose canine en Europe © Original P. Bourdeau
2015 et al. Epidemiology of Canine Leishmaniasis (L. infantum) in Mediterranean basin
and Europe WORDLEISH 5 2013.
Carte n°2. Distribution de la leishmaniose canine en France © Pr P. Bourdeau et al.
La leishmaniose canine est essentiellement transmise au chien et à l’homme par voie vectorielle, lors de la piqûre du
phlébotome (voir photo ci-dessus). Cet insecte est le seul vecteur biologique du parasite Leishmania infantum en France.
Les leishmanies sont transmises au chien au cours d’un repas de sang des phlébotomes
femelles, ce repas étant indispensable à leur reproduction.
Une zone géographique en extension
L’urgence à prévenir des dangers de cette maladie est
réelle. La leishmaniose canine sévit aujourd’hui dans tout
le Bassin Méditerranéen (voir carte N°1), une grande partie
de l’Afrique, le Moyen-Orient et dans le Sud de l’Europe
(Sud de la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, la
Suisse ou le sud de l’Allemagne).
En France, la maladie est en progression sur l’ensemble du
pays, avec une présence dans au moins 25 départements,
ce qui représente 20% du territoire national.
Actuellement, on note une dynamique d’extension active
(voir carte N°2) vers le Sud-Ouest (vallée du Lot), le Nord-
Ouest et le Nord (vallée du Rhône).
Des Pyrénées-Orientales au Gard en passant par les
départements de l’Hérault et de la Lozère, un nombre
croissant de nouveaux cas se font jour chaque année en
Languedoc-Roussillon, l’une des régions de France les
plus touchées par la leishmaniose. « La maladie se répand
désormais en dehors des zones traditionnelles comme le
Sud-Ouest. La cause principale de ce développement, au-
delà du réchauffement climatique, reste le transport. En
2014, en Finlande, plusieurs cas de leishmaniose ont été
détectés dans un chenil. La maladie avait été transmise par
un chien venu d’Espagne », explique le Pr Patrick Bourdeau,
responsable de l’unité dermatologique parasitologie-
mycologie au Centre national de recherche, à Nantes.
La leishmaniose canine :
une maladie mortelle
méconnue
Comment la leishmaniose
se transmet-elle ?
*Phlébotomus perniciosus femelle, un insecte de petite taille,
différent du moustique
© Prof. DR H. Mehlhorn, Heinrich Heine University Düsseldorf
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Tous les chiens infectés ne développent pas la maladie (1 chien malade pour 3 à
5 chiens infectés par le parasite). L’incubation de la maladie peut être
très longue, de plusieurs mois à plusieurs années.
Les animaux les plus sensibles déclenchent la maladie dans
les mois qui suivent l’infection par la piqûre du phlébotome.
D’autres resteront porteurs du parasite pendant plusieurs années et ne deviendront
cliniquement malades qu’en vieillissant ou à l’occasion de stress divers. « Les
premiers symptômes sont liés à un affaiblissement général, précise le Pr Bourdeau.
Autre signe clinique extérieur, des problèmes de peau (perte
de poils, des pellicules, des griffes trop longues, des ulcères…).
Seule une prise de sang permettra de savoir précisément de quoi souffre votre
chien ».
Traiter l’animal avec un insecticide à action répulsive (type
pipette ou collier antiparasitaire) sur les phlébotomes reste à
ce jour le seul moyen efficace pour protéger son animal de
l’infection leishmanienne.
Dans sa forme
classique,
les principaux
signes cliniques
sont :
Signes généraux :
abattement,
amaigrissement, perte
d’appétit ;
Signes cutanés :
perte de poils, grandes
pellicules, ulcères
cutanés ;
gonflement des
ganglions et de la rate ;
Troubles rénaux :
atteinte progressive
des reins et
insuffisance rénale
chronique ;
Autres signes
possibles :
atteinte de la truffe,
allongement anormal
des griffes, saignement
du nez, troubles
oculaires, nerveux,
locomoteurs et/ou
digestifs.
Il est particulièrement recommandé de protéger :
Tout chien non infecté, exposé dans les zones à risque ;
Tout chien infecté malade ou infecté cliniquement sain, afin de limiter son
rôle de source pour les phlébotomes ;
Pendant toute la période d’activité des phlébotomes.
Depuis 2011, Il existe également en Europe un vaccin contre la leishmaniose
canine, qui permet d’augmenter la résistance du chien à l’infection. La
vaccination doit permettre de réduire le risque de développer une infection
active et une maladie clinique, après un contact avec le parasite. La vaccination
doit s’utiliser en combinaison avec un insecticide actif contre les phlébotomes
(prévention globale).
Les mesures visant à prévenir l’infection
du chien et limitant l’exposition aux piqûres sont :
Le traitement du chien avec un insecticide topique rémanent à action répulsive
sur les phlébotomes. Actuellement, seules les molécules de la famille des
pyréthroïdes (ex. perméthrine, deltaméthrine) présentent ces propriétés.
Par exemple, les colliers imprégnés de deltaméthrine (Scalibor ®) possèdent
une action répulsive contre les phlébotomes
à partir d’une semaine après la pose et pendant 5 mois;
Garder le chien à l’intérieur dès le crépuscule et la nuit, Durant la saison à risque ;
Réduire les micro-habitats propices aux phlébotomes, autour de la maison
et dans les lieux fréquentés par le chien ;
Toutes ces mesures permettent une baisse significative des populations de
phlébotomes pouvant contaminer les chiens.
Des symptômes méconnus Comment prévenir
cette maladie ?
Alors que la maladie chez le chien entraîne des milliers de décès chaque année en
France – on estime à 20% les euthanasies et 30% des chiens ne survivant
pas plus de 5 ans –, la prévention de la leishmaniose canine est essentielle
dans les zones à risque de piqûres par les phlébotomes, entre mars et novembre.
42% des propriétaires de chiens pensent que la leishmaniose est transmise par un
moustique. C’est faux, le moustique ne transmet pas la leishmaniose !
30% des chiens
ne survivent
pas plus de 5 ans
plus de la moitié
des propriétaires
de chiens pense
au vaccin comme
solution à la
prévention de cette
maladie
les colliers
imprégnés de
deltaméthrine
(Scalibor ®)
possèdent une action
répulsive contre les
phlébotomes
à partir d’une
semaine après
la pose et pendant
5 mois
Pour protéger les chiens efficacement contre la leishmaniose plusieurs solutions
existent :
- Les pipettes : pour une protection jusqu’à 4 semaines contre les piqures de
phlébotomes.
- Le collier Scalibor : pour une protection de 5 mois contre les piqures de
phlébotomes.
- Le vaccin : proposé chez le vétérinaire, il permet au système immunitaire du chien
de combattre la maladie. Il doit s’utiliser en combinaison avec un insecticide
répulsif contre les phlébotomes.
Scalibor est un
antiparasitaire externe
pour chiens qui réunit
dans un même produit
la deltaméthrine, un
puissant insecticide
et acaricide aux
propriétés répulsives
(antigorgement) et un
collier à la technologie
innovante.
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Mode d’action du collier Scalibor
Le collier Scalibor libère progressivement la deltaméthrine, molécule active, et
permet de couvrir grâce au film lipidique cutané l’ensemble du corps du chien.
Au sein d’une matrice PVC, la deltaméthrine (DTM) est fixée à un agent plastifiant,
le phosphate de triphényle (TPP). Ensemble, ils forment des complexes qui vont
être libérés de façon régulière et continue par les frottements avec la surface du
collier et migrer dans le film lipidique sur toute la surface de la peau (voir schéma
ci-dessous).
A la différence des colliers traditionnels, cette technologie originale et brevetée
permet d’appliquer la deltaméthrine directement et exclusivement sur la peau et
les poils de l’animal.
Il n’y a pas de relargage par évaporation, pas de perte de
matière active et donc pas d’odeur.
Pour une protection optimale, compte tenu du temps de diffusion sur l’animal, le
collier doit être posé une semaine avant l’introduction du chien en milieu infesté.
Les études ont montré que le relargage continu et progressif de la deltaméthrine
par le collier Scalibor à des concentrations efficaces durait jusqu’à 6 mois : 5 mois
pour les phlébotomes et 6 mois pour les tiques et les moustiques. Efficacité de SCALIBOR
Les études de laboratoire
ont montré, pendant toute la
durée d’utilisation du collier,
un effet antigorgement de
plus de 90% contre le vecteur
de la leishmaniose canine
dans le Bassin méditerranéen
(Phlebotomus perniciosus). Il
a montré sa rapidité d’action
contre les phlébotomes, avec
90% de protection dès la
première semaine et près de
100% dès la seconde après la
pose du collier.
Efficacité ciblée sur les tiques
du chien. La deltaméthrine est
active contre tous les stades de
développement des tiques :
les larves, les nymphes et
les adultes. Même en cas
d’infestations massives et
répétées, le collier Scalibor a
montré son efficacité contre
les tiques. Les infestations
reproduites dans les essais
étaient importantes (25 à
50 tiques) et répétées (10
infestations successives).
La leishmaniose humaine,
une réalité ignorée
30% des
propriétaires de
chiens connaissant
la maladie pensent
qu’elle se transmet à
l’homme
Beaucoup de
gens sont aujourd’hui
des porteurs sains,
sans le savoir.
La leishmaniose est une maladie également transmissible à l’homme. Selon
l’enquête Bio’Sat pour MSD Santé Animale, seulement 30%* des propriétaires
de chiens connaissant la maladie pensent qu’elle se transmet à l’homme (soit
seulement 13%* de l’ensemble des propriétaires). « Pourtant, il existe deux formes
de maladies chez l’homme : la leishmaniose tégumentaire (cutanée ou muqueuse)
et la leishmaniose viscérale, la forme la plus grave pour l’homme, qui peut mettre
plusieurs mois avant de se déclarer », explique le Pr Pierre Marty, spécialiste en
Parasitologie Mycologie au Centre Hospitalier Universitaire de Nice. « Comme
pour le chien, le parasite est transmis à l’homme par le phlébotome et reste à l’état
latent plusieurs années avant de se développer. Transmise par voie vectorielle
(phlébotome), la maladie peut également être mortelle pour l’homme. Une simple
prise de sang permet de détecter la maladie. Le patient atteint de cette maladie
devra subir un traitement par perfusion lors d’une hospitalisation de deux jours ».
En France, on recense 30 à 40 cas de leishmaniose humaine par an.
3 questions à Pr Pierre MARTY,
praticien hospitalier en parasitologie et mycologie à Nice
Est-ce que la piqûre du phlébotome peut-être dangereuse
pour l’homme ?
Oui. Mais chaque personne qui se fait piquer ne développe pas forcément la
maladie. Beaucoup de gens sont aujourd’hui des porteurs sains, sans le savoir.
La leishmaniose se développe souvent chez des personnes dont les défenses
immunitaires sont faibles. Au siècle dernier, elle touchait essentiellement les enfants.
Puis, dans les années 1980, elle a impacté les malades du sida mais l’arrivée de la
trithérapie a permis d’y mettre un terme. Aujourd’hui, sont à risque les patients
ayant un traitement pour des maladies inflammatoires. Mais globalement, le risque
de transmission en France est faible.
Quels sont les symptômes chez l’homme ?
Les personnes malades sont rapidement fatiguées. Elles ont très souvent de la
fièvre et la rate qui se dilate.
Peut-on en mourir ?
Oui. C’est une maladie grave. Mais aujourd’hui, on la diagnostique très vite, ce
qui permet de l’enrayer rapidement, notamment parce qu’elle intervient sur l’état
général d’un individu de façon progressive. On dénombre en France, chaque année,
entre 30 et 40 cas humains.
On dénombre
en France,
chaque année,
entre 30 et 40 cas
humains
Le SCALIBOR
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Service de presse MSD SANTE ANIMALE : Quai de la Presse
Cristel Petit-Pical & Caroline Depas
04.66.67.04.91
Dossier de presse Septembre 2015
Prévention canine
Crédit photo : Damien Guillaume© - Réf. 123011
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