L e c t u r e s
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1 Selon l’auteur du module, les lectures obligatoires respectent le droit d’auteur et ne contreviennent
en aucun cas au copyright.
LECTURES OBLIGATOIRES
Lecture #1 Les caracteristiques generales et systematiques des animaux
Référence complète : Extrait de cours inédit de Laurence Rabotovao de l’Université
d’Antananarivo (Madagascar) Ecole Normale Supérieure
Résumé :
Ce document traite du plan d’organisation du corps des animaux selon les différentes
facettes à savoir asymétrique, radiaire et bilatérale. L’évolution y est aussi abordée à
travers certains éléments saillants tels que les feuillets (endoderme, mésoderme,
ectoderme), les cavités, la métamérisation, c’est-à-dire de la segmentation du corps,
la céphalisation.
Justification :
Cette lecture vous est proposée avec la forte conviction qu’il répondra à vos besoins
en termes d’informations sur la diversité animale, son évolution. Le style est simple. Il
propose différentes illustrations qui facilitent la compréhension de la lecture.
Lecture #2: Caractéristiques générales des animaux
Référence complète : Extrait de cours inédit de Laurence Rabotovao de l’Université
d’Antananarivo (Madagascar) Ecole Normale Supérieure
Résumé :
Cet extrait de cours traite des caractéristiques générales des Protozoaires et des
Métazoaires. Il contient beaucoup d’informations sur l’organisation et la systématique
animale ainsi que les relations phylogénétiques des groupes animaux. L’implication
de certaines disciplines scientifiques dans la connaissance de la zoologie y est
annoncée de manière diffuse
Justification :
La lecture de ce document vous plongera au cœur des caractéristiques générales
des animaux et des disciplines qui interviennent. Il vous servira comme point
d’encrage pour la recherche d’autres informations qui vous aideront à confirmer ou
infirmer l’hypothèse de recherche
Lecture #3
Référence complète: Extrait de cours de Laurence Rabotovao Université
d’Antananarivo (Madagascar)
Résumé :
Cet exrait de cours traite des caractéristiques physiologiques et écologiques des
animaux. Le fonctionnement des organes, le mode de vie ainsi que la reproduction
des groupes d’animaux y sont largement abordés. Les aspects anatomiques sont
aussi traitées dans ce document.
Justification :
Cette lecture contribuera en grande partie à clarifier davantage la notion de diversité
chez les animaux, car la diversification morphologique entraine dans la majorité des
cas, une diversification anatomique , physiologique et écologique.
L e c t u r e ( s ) # 1
L e c t u r e ( s ) # 1
Lecture pour l’unité 1-3 : LES CARACTERISTIQUES GENERALES ET SYSTEMATIQUES
DES ANIMAUX
(Extrait du cours de Mme RABOTOVAO Laurence ; inspiré du Précis de Biologie Animale)
PRECIS DE ZOOLOGIE : INVERTEBRES VERTEBRES ; titre : Reproduction, Biologie et
systématique PIERRE-P GRASSE, Membre de l’Institut Professeur MASSON
CARACTERISTIQUES GENERALES DES INVERTEBRES
L’ETAPE UNICELLULAIRE : LES PROTOZOAIRES
La première étape franchie par la vie après son apparition a été l’étape unicellulaire. Dans le cadre de
la cellule isolée, l’évolution s’est montrée créatrice. Les grands types des animaux unicellulaires sont :
- Les flagellés
- Les amibes
- Les radiolaires
- Les Foramminifères
- Les Hellozoaires
- Les Infusoires ciliés
Des représentants de ces divers classes devenant parasites ont donnés naissance à deux grands
groupes : Les sporozoaires et les Cnidosporidies
Les protozoaires ont acquis des organites particuliers liés à des fonctions spécialisées : locomotion,
contractilité, soutien, sensibilité, digestion, circulation des fluides, mais leur différenciation structurale
et fonctionnelle ne dépasse pas un niveau plus bas, aussi les protozoaires sont restés petits de taille et
sont limités dans leur fonction comme dans leur psychisme. La conquête du domaine aérien leur était
interdite.
L’ETAPE PLURICELLULAIRE : LES METAZOAIRES
La deuxième grande étape de l’évolution a été le passage de l’état unicellulaire à l’état pluricellulaire.
Grâce à ce dernier, l’animal échappe aux cause qui limitent la taille de la cellule : il peut grandir, car le
nombre de ses constituants, de ses moellons n’est plus limià un. La spécialisation portant sur des
groupes de cellules aboutit à des tissus puis à des ensembles fonctionnels ou organes. Elle permet
aussi à la matière vivante des variations architecturales, irréalisables dans l’état unicellulaire.
L’état pluricellulaire, du même coup, a conféré à la vie un pouvoir d’expansion illimiet a donné le
départ à la grande évolution du Règne animal.
Tous les Métazoaires suivent le même cycle reproducteur et, chez tous, les gamètes sont construits sur
le même plan, un fait qui atteste leur communauté d’origine.
LES DIPLOBLASTIQUES
Juste au-dessus des protozoaires, le groupement systématique, Diploblastique, réunit trois
Embranchements assurément différents, mais possédant en communs quelques importants caractères
anatomiques notamment la constitution à partir de deux feuillets embryonnaires : l’ectoderme et
l’endoderme : Les Spongiaires, les Cnidaires, les Cténaires.
Un certain nombre de faits parlent en faveur du rapprochement de ces trois groupes : par exemple
l’état rudimentaire de leur système nerveux et l’absence d’un troisième feuillet, qui les laisse dans
l’état diblastique signe de caractères primitives et d’origine très ancien et vraisemblable. La
dissociation mécanique du corps d’éponges ou d’hydraires, suivie de la constitution de l’individu,
atteste la similitude des potentialités physiologiques et morphologiques conservées par les cellules
constitutives dans les uns comme dans les autres ;
Les Spongiaires
Les Spongiaires ne sont plus considérés comme le passage des Protozoaires aux animaux
pluricellulaires. Même s’ils présentent des cellules flagellées à collerette ou choanocytes (apparenté
aux Choanoflagellés qui présente une mitose différente des Protozoaires).
Les Spongiaires ont un cycle de reproduction du type Métazoaire : ils élaborent des œufs et des
spermatozoïdes typiques. La Fécondation indirecte qu’ils pratiquent ne sont pas des agrégats de
Protozoaires et pas davantage une république de cellules archaïques. Leurs cellules se sont fortement
différentiées : cellules de revêtement ou pynacocytes, cellules contractiles du type myoépithélial,
cellules mobiles (amibocytes,archéocytes), cellules à collerette, cellules sexuelles, scléroblases
producteurs de spicules calcaires ou siliceux, spongioblastes sécréteurs de fibres de spongines et enfin
des cellules nerveuses. L’existence de ces dernres longuement contestée, parait aujourd’hui, certaine.
Il existe même plusieurs catégories de neurones, qui ébauchent un réseau plus ou moins imparfait dans
le tissu de l’éponge. On est loin de la conception simpliste que se faisait des Spongiaire. Mais ces
pluricellulaires se sont montrés incapables d’élaborer des organes bien définis. Ils sont restés à l’état
de feuillets, diversement plissés et agencés. L’existence chez quelques uns d’un squelette de forme
bien définie n’infirme point cette conception.
Les Cnidaires
Chez les cnidaires, le feuillet externe forme le revêtement tégumentaire et l’interne délimite la cavi
digestive. Entre les deux s’intercale une gelée (mésogelée), plus ou moins peuplée de cellules
migratrices. La différenciation cellulaire n’est guère plus avancée que celle des Spongiaires. Le
système nerveux ne se condense pas pour former des centres spécialisés, sauf chez quelques uns. Il
forme des réseaux à la face interne des couches superficielles et à la face externe de la couche
profonde. Toutefois, un progrès est marqué par la différenciation des organes sensoriels définis
(organes tactiles, chimiorécepteurs, statoréacteurs, visuels rudimentaires), de rubans musculaires et
dans quelques uns d’amorce de glandes digestifs et d’organes respiratoires (chez les siphonophores) ;
en outre les Cnidaires sont caractérisés par une cellule spécialisée : le cnidoblaste qui sert d’appareils
venimeux intervenant dans la défense et la capture de proie.
Les Cnidaires ont toujours connus une grande prospériqui se poursuit aujourd’hui même et ce sont
différenciés dans des voies divergentes, surtout en conquérant des formations squelettiques ou cornées.
Les Cténaires
Les Cténaires sont les proches parents des Cnidaires, mais s’en séparent par leur symétrie bilatérale
fondamentale et aussi par la présence de deux tentacules symétriques plus ou moins ramifiées, sur
lesquelles se localisent des cellules particulières :colloblastes utilisées à la capture des proies.
Les animaux ont monttrès tôt une tendance à différencier une région antérieure jouant un double
rôle d’informateur, grâce aux récepteurs sensoriels qui se localisent sur elle et de préhenseur
d’aliments grâce à l’ouverture buccale. La céphalisation quasiment nulle chez les Spongiaires, se
manifeste quelques peu chez certains polypes de Cnidaires, mais ceux-ci n’individualisent jamais une
région comparable à une tête. Sans doute car leur système nerveux ne dépasse pas le stade de plexus
sous-épithélial diffus.
LES TRIPLOBLASTIQUES ACOELOMATES
Au cours de l’ontogenèse, un troisième feuillet, le soblaste, qui s’est insinentre l’ectoderme et
l’endoderme, se substituant à la méso gelée des Cnidaires. La différenciation céphalique a été
concomitante de cette acquisition.
Les animaux triploblastiques, selon la destinée de leur mésoderme se séparent en deux vastes
ensembles bien délimités : les Acoelomates et les Coelomates.
Dans les premiers, le mésoderme ne s’organise jamais en vésicule close ; en générale, il donne un tissu
diffus inter viscéral, le parenchyme, et participe à l’édification d’organes voire d’appareil.
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