De la citoyenneté au civisme : quelles valeurs partagées par l`École

COLLOQUE DU TRINÔME
ACADEMIQUE DE MONTPELLIER
Mercredi 16 mars 2016
COLLOQUE DU TRINÔME
ACADEMIQUE DE MONTPELLIER
Mercredi 16 mars 2016
Amphithéâtre de Canopé
1 allée de la citadelle
34 000 Montpellier
« De la citoyenneté au civisme : quelles valeurs
partagées par l'École et les Armées ? »
Travail d’élève, collège Jules Romain (REP) - Nice
PROGRAMME
08h30 : Accueil, formalités administratives.
09h00 : Ouverture du colloque
Armande LE PELLEC MULLER
Recteur de l’Académie de Montpellier, Chancelier des Universités.
09h30 : Présentation de l’action du trinôme académique et de la journée
Danielle LE PRADO MADAULE
Inspecteur d’académie - Inspecteur pédagogique régional
Déléguée académique aux relations Education nationale Défense IHEDN (DAREDI)
Général Pierre DOLO
Président de l’association régional de l’IHEDN.
09h45 : « Le citoyen civil »
Michel MIAILLE
Professeur émérite de droit et de sciences politiques de l’Université de Montpellier I.
10h45 : Pause
11h00 : « Comment l’armée intègre-t-elle les valeurs de la République ? »
Général Pierre GILLET (GBR)
Commandant de la 6e Brigade légère blindée (6e BLB), Commandant de la place de Nîmes,
Commandant de la base de défense (COM BDD) Nîmes-Orange-Laudun.
12h00 : « Armées, citoyenneté et civisme sous la Révolution et l'Empire »
Walter BRUYERE-OSTELLS
Maître de conférences HDR à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, laboratoire
CHERPA, président de la commission Études et Travaux de l’Union-IHEDN.
13h00 : Repas
14h00 : « L’appropriation des valeurs de la République à la Légion
étrangère »
Colonel Éric NACHEZ
Chef d'État-major du Commandement de la Légion étrangère, Adjoint au général
commandant la Légion.
15h00 : « Transmettre les valeurs de la République. Accueillir,
accompagner, former les personnels via la plate-forme Magistere »
Claire DEVEZE
Professeure agrégée d'histoire géographie au collège Montesquieu de Narbonne, férent
laïcité pour les valeurs de la République. Formatrice de formateurs.
16h00 : Clôture
Danielle LE PRADO-MADAULE
IA-IPR d’histoire et géographie, (DAREDI), référent académique Mémoire et citoyenneté.
Michel MIAILLE
« Le citoyen civil »
à Sète, Michel Miaille a commencé des études en sociologie et en droit
à l'université de Montpellier avant d'aller enseigner pendant quatre ans à la
faculté de droit d'Alger. Il rejoint l’université de Montpellier 1 en 1974 pour y
enseigner le droit public et l'histoire des pensées. Il est nommé à la
présidence du département de sciences politiques avant de créer le CERTE
(Centre d'étude et de recherche sur lé théorie de l'État).
Professeur émérite de droit et de sciences politiques de l'Université Montpellier 1, ancien directeur
de l'UFR AES (Administration économique et sociale) (1990-1995). Il a été l’une des figures
éminentes du mouvement « Critique du droit » qui prit forme en 1978 autour d’une association de
juristes et d’universitaires, ainsi que d’une publication, la revue Procès. Cahiers d’analyse
juridique et politique. M. Miaille a travaillé sur les rapports entre marxismes et droit, critique
matérialiste et science juridique. Au croisement de la science politique et de l’épistémologie
juridique, ses travaux ont jeté les bases d’un enseignement critique du droit dans les facultés et
ont théorisé les limites qu’impose le discours de l’État de droit aux luttes sociales et politiques. En
1980, il crée le Centre d’Étude et de Recherche sur la Théorie de l’État. Il est l’un des membres
fondateurs de l’Association des constitutionnalistes de France.
Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur, officier dans l'Ordre des Palmes
académiques et Grand-Croix de l'Ordre de la Fayette, ses responsabilités universitaires et
associatives l’ont conduit à s'investir dans la vie culturelle, académique et sociale de notre
département et bien au-delà. Vice-président national de la CIMADE de 1997 à 2004, il en fut le
président régional pendant dix ans de 1997 à 2007. Il est aussi Président du conseil scientifique
de l'Agora des Savoirs depuis plusieurs années.
Président de la ligue de l'Enseignement de l'Hérault depuis plus de dix ans, il a notamment mis en
place plusieurs projets visant à promouvoir la citoyenneté au travers des « passeports citoyens
sur la laïcité » à Montpellier ou encore des parcours sur l'histoire des migrations en Languedoc
depuis deux millénaires.
« La laïcité n’est pas une pensée molle qui accepterait tout»
« Michel Miaille nous le rappelle : la laïcité est un principe constitutionnel devenu un principe
consensuel, un totem de la République. Elle s’impose partout ou presque. La loi de 1905 ne
s’applique pas en Alsace, à Saint-Pierre et Miquelon, à Mayotte, entre autres. Le « croire » a
changé depuis 1905. Il s’est émietté dans des formules multiples, des interprétations individuelles
de la spiritualité où la construction de l’estime de soi passe par le « croire ». L’état et l’école sont
moins confrontés à des institutions qu’à des individus. L’Islam est depuis belle lurette la deuxième
religion au sein de la nation. Cantonnée aux colonies dans les années 30, considérée comme
dévolue à des populations migrantes dans les années 60, elle est mise aujourd’hui aux premières
loges dans les débats, poussée par les extrémismes. Depuis 1905, la laïcité est restée une
question, vive, vivante. […] » Monique Royer, Le café pédagogique, 28/10/2012
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primaire/elementaire/Pages/2012/MichelMiaille.aspx
Le parcours intellectuel de Michel Miaille a fait l’objet d’un texte mis en ligne par Éric SORIANO,
maître de conférences à l'Université Paul Valéry :
« Entre l’esprit et la lettre… Michel Miaille, le professeur et le politique ».
https://upvericsoriano.files.wordpress.com/2009/06/lesprit-et-la-lettre.pdf
Bibliographie succincte
Une introduction critique au droit, Paris, Maspero, 1976 (traduit en
italien, espagnol, portugais, arabe et grec)
L'État du droit Introduction à une critique du droit constitutionnel, Paris,
Maspero, 1978 (traduit en espagnol, grec et arabe)
L'administration dans son droit (coll.), 1985
L'État de droit, 1987
La laïcité. Problèmes d’hier, solutions d’aujourd’hui, Dalloz, 2016 (pour
la 3ème édition)
Il a contribué à des ouvrages collectifs et il a aussi bien sûr écrit de nombreux articles.
Général de brigade Pierre GILLET
« Comment l’armée intègre-t-elle les valeurs de la République ? »
Général de brigade depuis août 2014, il a pris en même temps le
commandement de la 6ème brigade légère blindée à Nîmes, ville qu'il
connait bien pour y avoir commandé, entre 2006 et 2008, le 2ème régiment
étranger d'infanterie (REI).
De mars à septembre 2015, il était à la tête de la force Sangaris, en
Centrafrique.
.
Le général de brigade Pierre GILLET est le 15 août 1963 à Strasbourg. Admis à l’Ecole
spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en septembre 1985, il intègre la promotion « Cadets de
la France libre ». A l’issue de ses trois années de scolarité, il rejoint l’école d’application de
l’Infanterie (EAI) à Montpellier en septembre 1988. Il choisit de servir au 2 régiment étranger
d’infanterie à Nîmes qu’il rejoint le 1 aout 1989.
Après trois années de chef de section de combat, il sert en qualité d’officier adjoint avant de se
voir confier le commandement de la compagnie d’éclairage et d’appui de 1994 à1996. En 1996, il
rejoint l’école d’application de l’infanterie comme instructeur des jeunes lieutenants.
En 2000, après avoir réussi le concours de l’école de guerre, il suit la scolarité de la 8 promotion
du Collège Interarmées de Défense (CID). En 2001 il rejoint l’état-major du commandement de la
légion étrangère comme chef du bureau études (relations de la légion avec l’extérieur et
adaptation des directives et textes « armée de terre » au statut particulier « titre étranger »). De
2003 à 2006 il est affecté au bureau politique des ressources humaines de l’état-major de l’are
de Terre (EMAT), comme chef de section études et synthèse des politiques catégorielles
(officiers, sous-officiers et militaires du rang). De 2006 à 2008, il commande le 2ème régiment
étranger d’infanterie à Nîmes.
De 2008 à 2009, il est affecté à Paris comme auditeur au Centre des Hautes Etudes Militaires
(CHEM) puis, à compter de juillet 2009, il rejoint l’Etat-Major des Armées (EMA) comme adjoint à
la division des ressources humaines. En juillet 2011 il prend les fonctions de chef du J 5 et adjoint
planification du Centre de Planification et de Conduite des Operations de l’EMA.
Il est nommé au grade de général de brigade le 1er août 2014 et il prend le commandement de la
6 brigade légère blindée a Nîmes. Outre ses fonctions de délègue militaire départemental du Gard
et de commandant d’armes de la place de Nîmes, il est nommé parallèlement commandant de la
base de défense de Nïmes-Orange-Laudun.
Au cours de sa carrière, le général GILLET a été engagé sur plusieurs théâtres d’opérations
extérieures : au Tchad (opération Epervier), en Arabie Saoudite et en Irak (1ère guerre du Golfe), à
Djibouti (opération Iskoutir), à deux reprises à Sarajevo (FORPRONU 2 et brigade multinationale),
à deux reprises en République centrafricaine (EFAO et opération Boali) et en République de Cote
d’Ivoire (opération Licorne). Il a commandé l’opération SANGARIS en République centrafricaine
de mars à septembre 2015.
Marié et père de sept enfants, le général Pierre GILLET est officier de la Légion d’Honneur, officier
de l’Ordre national du mérite, titulaire de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures
avec étoilé de vermeil, et de la Croix de la valeur militaire avec étoilé de bronze.
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