COLLOQUE DU TRINÔME ACADEMIQUE DE MONTPELLIER Mercredi 16 mars 2016 COLLOQUE DU TRINÔME ACADEMIQUE DE MONTPELLIER Mercredi 16 mars 2016 Amphithéâtre de Canopé 1 allée de la citadelle 34 000 Montpellier « De la citoyenneté au civisme : quelles valeurs partagées par l'École et les Armées ? » Travail d’élève, collège Jules Romain (REP) - Nice PROGRAMME 08h30 : Accueil, formalités administratives. 09h00 : Ouverture du colloque Armande LE PELLEC MULLER Recteur de l’Académie de Montpellier, Chancelier des Universités. 09h30 : Présentation de l’action du trinôme académique et de la journée Danielle LE PRADO MADAULE Inspecteur d’académie - Inspecteur pédagogique régional Déléguée académique aux relations Education nationale Défense IHEDN (DAREDI) Général Pierre DOLO Président de l’association régional de l’IHEDN. 09h45 : « Le citoyen civil » Michel MIAILLE Professeur émérite de droit et de sciences politiques de l’Université de Montpellier I. 10h45 : Pause 11h00 : « Comment l’armée intègre-t-elle les valeurs de la République ? » Général Pierre GILLET (GBR) Commandant de la 6e Brigade légère blindée (6e BLB), Commandant de la place de Nîmes, Commandant de la base de défense (COM BDD) Nîmes-Orange-Laudun. 12h00 : « Armées, citoyenneté et civisme sous la Révolution et l'Empire » Walter BRUYERE-OSTELLS Maître de conférences HDR à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, laboratoire CHERPA, président de la commission Études et Travaux de l’Union-IHEDN. 13h00 : Repas 14h00 : « L’appropriation des valeurs de la République à la Légion étrangère » Colonel Éric NACHEZ Chef d'État-major du Commandement de la Légion étrangère, Adjoint au général commandant la Légion. 15h00 : « Transmettre les valeurs de la République. Accueillir, accompagner, former les personnels via la plate-forme Magistere » Claire DEVEZE Professeure agrégée d'histoire géographie au collège Montesquieu de Narbonne, référent laïcité pour les valeurs de la République. Formatrice de formateurs. 16h00 : Clôture Danielle LE PRADO-MADAULE IA-IPR d’histoire et géographie, (DAREDI), référent académique Mémoire et citoyenneté. Michel MIAILLE « Le citoyen civil » Né à Sète, Michel Miaille a commencé des études en sociologie et en droit à l'université de Montpellier avant d'aller enseigner pendant quatre ans à la faculté de droit d'Alger. Il rejoint l’université de Montpellier 1 en 1974 pour y enseigner le droit public et l'histoire des pensées. Il est nommé à la présidence du département de sciences politiques avant de créer le CERTE (Centre d'étude et de recherche sur lé théorie de l'État). Professeur émérite de droit et de sciences politiques de l'Université Montpellier 1, ancien directeur de l'UFR AES (Administration économique et sociale) (1990-1995). Il a été l’une des figures éminentes du mouvement « Critique du droit » qui prit forme en 1978 autour d’une association de juristes et d’universitaires, ainsi que d’une publication, la revue Procès. Cahiers d’analyse juridique et politique. M. Miaille a travaillé sur les rapports entre marxismes et droit, critique matérialiste et science juridique. Au croisement de la science politique et de l’épistémologie juridique, ses travaux ont jeté les bases d’un enseignement critique du droit dans les facultés et ont théorisé les limites qu’impose le discours de l’État de droit aux luttes sociales et politiques. En 1980, il crée le Centre d’Étude et de Recherche sur la Théorie de l’État. Il est l’un des membres fondateurs de l’Association des constitutionnalistes de France. Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur, officier dans l'Ordre des Palmes académiques et Grand-Croix de l'Ordre de la Fayette, ses responsabilités universitaires et associatives l’ont conduit à s'investir dans la vie culturelle, académique et sociale de notre département et bien au-delà. Vice-président national de la CIMADE de 1997 à 2004, il en fut le président régional pendant dix ans de 1997 à 2007. Il est aussi Président du conseil scientifique de l'Agora des Savoirs depuis plusieurs années. Président de la ligue de l'Enseignement de l'Hérault depuis plus de dix ans, il a notamment mis en place plusieurs projets visant à promouvoir la citoyenneté au travers des « passeports citoyens sur la laïcité » à Montpellier ou encore des parcours sur l'histoire des migrations en Languedoc depuis deux millénaires. « La laïcité n’est pas une pensée molle qui accepterait tout» « Michel Miaille nous le rappelle : la laïcité est un principe constitutionnel devenu un principe consensuel, un totem de la République. Elle s’impose partout ou presque. La loi de 1905 ne s’applique pas en Alsace, à Saint-Pierre et Miquelon, à Mayotte, entre autres. Le « croire » a changé depuis 1905. Il s’est émietté dans des formules multiples, des interprétations individuelles de la spiritualité où la construction de l’estime de soi passe par le « croire ». L’état et l’école sont moins confrontés à des institutions qu’à des individus. L’Islam est depuis belle lurette la deuxième religion au sein de la nation. Cantonnée aux colonies dans les années 30, considérée comme dévolue à des populations migrantes dans les années 60, elle est mise aujourd’hui aux premières loges dans les débats, poussée par les extrémismes. Depuis 1905, la laïcité est restée une question, vive, vivante. […] » Monique Royer, Le café pédagogique, 28/10/2012 http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/primaire/elementaire/Pages/2012/MichelMiaille.aspx Le parcours intellectuel de Michel Miaille a fait l’objet d’un texte mis en ligne par Éric SORIANO, maître de conférences à l'Université Paul Valéry : « Entre l’esprit et la lettre… Michel Miaille, le professeur et le politique ». https://upvericsoriano.files.wordpress.com/2009/06/lesprit-et-la-lettre.pdf Bibliographie succincte Une introduction critique au droit, Paris, Maspero, 1976 (traduit en italien, espagnol, portugais, arabe et grec) L'État du droit Introduction à une critique du droit constitutionnel, Paris, Maspero, 1978 (traduit en espagnol, grec et arabe) L'administration dans son droit (coll.), 1985 L'État de droit, 1987 La laïcité. Problèmes d’hier, solutions d’aujourd’hui, Dalloz, 2016 (pour la 3ème édition) Il a contribué à des ouvrages collectifs et il a aussi bien sûr écrit de nombreux articles. Général de brigade Pierre GILLET « Comment l’armée intègre-t-elle les valeurs de la République ? » Général de brigade depuis août 2014, il a pris en même temps le commandement de la 6ème brigade légère blindée à Nîmes, ville qu'il connait bien pour y avoir commandé, entre 2006 et 2008, le 2ème régiment étranger d'infanterie (REI). De mars à septembre 2015, il était à la tête de la force Sangaris, en Centrafrique. . Le général de brigade Pierre GILLET est né le 15 août 1963 à Strasbourg. Admis à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en septembre 1985, il intègre la promotion « Cadets de la France libre ». A l’issue de ses trois années de scolarité, il rejoint l’école d’application de l’Infanterie (EAI) à Montpellier en septembre 1988. Il choisit de servir au 2 régiment étranger d’infanterie à Nîmes qu’il rejoint le 1 aout 1989. Après trois années de chef de section de combat, il sert en qualité d’officier adjoint avant de se voir confier le commandement de la compagnie d’éclairage et d’appui de 1994 à1996. En 1996, il rejoint l’école d’application de l’infanterie comme instructeur des jeunes lieutenants. En 2000, après avoir réussi le concours de l’école de guerre, il suit la scolarité de la 8 promotion du Collège Interarmées de Défense (CID). En 2001 il rejoint l’état-major du commandement de la légion étrangère comme chef du bureau études (relations de la légion avec l’extérieur et adaptation des directives et textes « armée de terre » au statut particulier « titre étranger »). De 2003 à 2006 il est affecté au bureau politique des ressources humaines de l’état-major de l’armée de Terre (EMAT), comme chef de section études et synthèse des politiques catégorielles (officiers, sous-officiers et militaires du rang). De 2006 à 2008, il commande le 2ème régiment étranger d’infanterie à Nîmes. De 2008 à 2009, il est affecté à Paris comme auditeur au Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) puis, à compter de juillet 2009, il rejoint l’Etat-Major des Armées (EMA) comme adjoint à la division des ressources humaines. En juillet 2011 il prend les fonctions de chef du J 5 et adjoint planification du Centre de Planification et de Conduite des Operations de l’EMA. Il est nommé au grade de général de brigade le 1er août 2014 et il prend le commandement de la 6 brigade légère blindée a Nîmes. Outre ses fonctions de délègue militaire départemental du Gard et de commandant d’armes de la place de Nîmes, il est nommé parallèlement commandant de la base de défense de Nïmes-Orange-Laudun. Au cours de sa carrière, le général GILLET a été engagé sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures : au Tchad (opération Epervier), en Arabie Saoudite et en Irak (1ère guerre du Golfe), à Djibouti (opération Iskoutir), à deux reprises à Sarajevo (FORPRONU 2 et brigade multinationale), à deux reprises en République centrafricaine (EFAO et opération Boali) et en République de Cote d’Ivoire (opération Licorne). Il a commandé l’opération SANGARIS en République centrafricaine de mars à septembre 2015. Marié et père de sept enfants, le général Pierre GILLET est officier de la Légion d’Honneur, officier de l’Ordre national du mérite, titulaire de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures avec étoilé de vermeil, et de la Croix de la valeur militaire avec étoilé de bronze. La 6e BLB La 6e brigade légère blindée est l’une des brigades interarmes de l’armée de Terre. Forte de plus de 5700 hommes, numérisée, équipée de matériels modernes et entraînée aux opérations amphibies, elle peut être engagée vite, fort et loin, comme sa devise le souligne. La 6e BLB a récemment été projetée dans le cadre de plusieurs opérations majeures, notamment au Mali et en Centrafrique. En 2014, la 6e BLB a commémoré ses 30 ans de présence à Nîmes. Elle y a été créée en 1984. Appelée 6e division légère blindée (division Daguet) à sa création, elle devient la 6e brigade légère blindée en 1999.Elle marque par son insigne tout à la fois sa filiation et son implantation à Nîmes. L’écu moderne sur fond rouge est celui de la 2e division blindée ; le gantelet symbolise la force blindée ; la palme évoque la ville de Nîmes. Un Nîmois à la tête de l’opération Sangaris C'est un Nîmois qui a pris la tête de l'opération Sangaris, en république Centrafricaine. Le 29 mars 2015, le général Gillet, commandant de la 6e Brigade légère blindée (BLB), a succédé au général Bellot des Minières, à l'occasion d'une cérémonie de transfert d'autorité, qui s'est tenue sur le camp de M'Poko, à Bangui. 1 700 soldats sur place La force Sangaris a fourni un appui opérationnel à la force onusienne lui permettant de monter en puissance. Le contrôle de différents postes de sécurité a ainsi été transmis à la Minusca. Malgré quelques poussées de violence, notamment dans Bangui, un palier sécuritaire a été atteint. "Aujourd'hui, 80 % des écoles accueillent à nouveau leurs élèves et les échanges commerciaux ont été rétablis sur les axes routiers. Ces résultats attestent d'un retour à une certaine normalité et d'une reprise de l'activité économique." Source : http://www.midilibre.fr/2015/04/16 Le ministère de la Défense estime que le bilan du général Gillet est positif: « sur le plan opérationnel, les objectifs visés par le plan de campagne stratégique ont été atteints durant ce mandat. Le général Pierre Gillet achève une mission de six mois marquée par la stabilisation de la situation sécuritaire dans le pays et l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA en avril 2015. » http://la-nouvelle-gazette.fr/ 25/09/2015 http://www.defense.gouv.fr/ Walter BRUYERE-OSTELLS « Armées, citoyenneté et civisme sous la Révolution et l'Empire » Maître de conférences, habilité à diriger des recherches (HDR) en Histoire contemporaine à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence (laboratoire CHERPA) et chercheur associé à la Sorbonne. Spécialisé dans le fait militaire, sa thèse, soutenue en 2005, était consacrée au rôle des anciens officiers de la Grande Armée dans les mouvements libéraux et nationaux du premier tiers du XIXe siècle. Walter Bruyère-Ostells a enseigné dans l’académie de Montpellier pendant une dizaine d’année, de 2000 à 2009, à Lunel, Sète, Saint-Clément-de-Rivière. Il a été un membre actif du Trinôme académique et, devenu auditeur de l’IHEDN, il assure aujourd’hui la direction des études à l’IHEDN-Provence, et préside la commission Etudes et Travaux de l’Union-IHEDN. Outre le Premier Empire et les courants politiques en France au XIXe siècle, ses travaux portent également sur les pratiques de guerre, le mercenariat, le volontariat armé, les conflits de basse intensité, Al-Qaïda, ou encore les rapports armées/nation. Il tient régulièrement une tribune depuis 2013 dans The Huffington Post Bibliographie succincte Dans l’ombre de Bob Denard, Paris, Nouveau Monde éditions, 2014. Pratiques militaires et globalisation XIXe-XXIe siècles, Paris, Bernard Giovavangeli éditeur, 2014 (codirection avec F. Dumasy). Leipzig, la revanche de l’Europe des souverains sur Napoléon (1813), Paris, Tallandier, 2013. Napoléon, Paris, Eyrolles, 2012. Histoire des mercenaires (de 1789 à nos jours), Paris, Tallandier, 2011. Souvenirs militaires du colonel Girard, Paris, Editions du Grenadier, 2011. La Grande Armée de la Liberté, Paris, Tallandier, 2009. Napoléon III et le second Empire, Paris, Vuibert, 2004. Campagnes du second Empire, Paris, Bernard Giovanangeli éditeur, 2010, comme coauteur (Prix La Plume et l'Épée 2011 de l'Armée de Terre). Rédaction d'articles pour L'Express-Grand format, la Revue des Amis du Musée Murat et le magazine Napoléon Ier Ainsi qu’un ouvrage pour le jeune public : Ton pays la France, La Martinière Jeunesse, 2010. On peut consulter et télécharger avec intérêt le compte-rendu qu’Annie Crépin, historienne de l’armée de la Nation et de la conscription, a fait de La Grande Armée de la Liberté de Walter Bruyère-Ostells dans les Annales historiques de la Révolution française, en avril-juin 2010 : http://ahrf.revues.org/11833 Colonel Éric NACHEZ « L’appropriation des valeurs de la République à la Légion étrangère » Le Colonel Eric Nachez est actuellement chef d'État-major du Commandement de la Légion étrangère et, à ce titre, l’adjoint du général commandant la Légion (COMLE) à Aubagne, le général de division Jean Maurin, un Sétois. Éric Nachez a effectué sa scolarité au sein des lycées militaires de Saint-Cyr et de La Flèche. C’est donc tout naturellement qu’il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1986. Il rejoint ensuite l’École d’application du génie d’Angers. En 1990, il choisit de servir au 6e régiment étranger de génie, il y commande la 1re section de la 2e compagnie. Deux mois plus tard, alors que les troupes de Saddam Hussein ont envahit le Koweït, le 6e REG part pour l’Arabie Saoudite. Les sept mois passés dans le désert constituent pour le lieutenant Nachez une étape initiatique. Il y fait l’expérience d'un affrontement entre forces symétriques. Les engagements auxquels il participera ensuite (Cambodge, Balkans…) furent une opposition entre forces asymétriques. Le colonel Éric Nachez a été chef de corps du 1er Régiment étranger de génie (1er REG) à Laudun, où il avait pris son commandement en juillet 2009. Le Commandement de la Légion étrangère (COMLE) a été créé en 1984. Stationné à Aubagne, le COMLE emploie 47 hommes dont 23 officiers. Il s'appuie pour son action sur le personnel du 1er Régiment étranger. Les missions du COMLE sont : - Gestion des effectifs et administration du personnel Formation et instruction Protection et sécurité du personnel servant à titre étranger Moral, patrimoine, traditions et action sociale Claire DEVEZE « Transmettre les valeurs de la République. Accueillir, accompagner, former les personnels via la plate-forme Magistère » Agrégée d’histoire-géographie, professeure au collège Montesquieu de Narbonne, Claire Devèze est également formatrice de formateurs de l’éducation nationale. Claire Devèze est née à Pézenas. Elle a rapidement choisi d’enseigner à l’étranger et a été professeure d’histoire-géographie en Roumanie, en Pologne, en Afrique du sud, aux ÉtatsUnis. Elle a également enseigné en Suède. Elle y a été directrice du développement à l’Institut Français de Stockholm. Au niveau académique, elle est formatrice référente laïcité pour les valeurs de la République et est chargée de mettre en place la plate-forme M@gistère. C'est un dispositif de formation qui s'adresse aux enseignants du premier degré et second degré, utilisant des supports numériques lors de sessions de formation à distance interactives et de sessions en présence. Les modalités de formation peuvent revêtir différentes formes : analyse de séquences pédagogiques, vidéos, classes virtuelles, préparation collective de séquence, exercices d'auto-évaluation, etc. Les ressources proposées sont adaptables en cycle trois et quatre comme aux classes de lycée et permettent de clarifier les notions de liberté d'expression, de laïcité, et plus généralement les valeurs républicaines de liberté, d'égalité en particulier fille garçon. Un hommage à Milan Ratislav Stéfanik à Narbonne et à Paulhan Une journée consacrée au héros franco-slovaque Milan Ratislav Stéfanik : présentation du travail concernant cet aviateur de la Grande Guerre, cofondateur de la Tchécoslovaquie, au collège Montesquieu de Narbonne et hommage sur la place de Paulhan en présence du représentant de l'ambassade de Slovaquie, Roman Oroszi. Une délégation officielle de Paulhan, composée de Claude Valéro, maire, Raymond Arnaud, adjoint, Joël Diaz, président de l'Association Paulhanaise autour de Stéfanik et Jacky Prades, secrétaire, s'est rendue à Narbonne, à l'invitation de Claire Devèze, professeure d'histoire géographie au collège Montesquieu. Cette visite solennelle marquait l'aboutissement de 2 ans de travail pour une classe de 3e Européenne sur le thème, initié par le Conseil général de l'Aude, du centenaire de la Grande Guerre : « Avoir 14 ans en Europe ». Dans ce cadre, le travail dirigé par Mme Devèze, native de Paulhan, a concerné la mémoire du héros slovaque Milan Ratislav Stéfanik, dont une statue dite « de l'aviateur » se trouve sur la place éponyme de Paulhan. Article complet sur Midilibre.fr http://www.midilibre.fr/2014/06/22/journee-franco-slovaque-de-narbonne-a-paulhan,1012392.php Le Trinôme académique Education nationale – Défense – IHEDN Les missions du trinôme académique • • • Donner aux personnels et aux élèves de l’Education nationale un accès à l’information et à la formation en matière de Défense. Favoriser le développement d’un esprit de défense qui repose sur le concept de «défense globale » et l’idée que la sécurité nationale passe par le rapprochement entre les acteurs civils et militaires de la société. Participer à l’apprentissage de la citoyenneté en favorisant l’adhésion aux valeurs partagées de la République, grâce à l’action conjuguée des professionnels de l’Education nationale et de la Défense. Trois principes fondateurs • • • Une logique de « défense globale » : militaire, civile, économique et culturelle. Une action académique. Une participation active des associations régionales IHEDN. Un champ et des modalités d’actions définis « Le trinôme académique est l’instance où s’élabore une politique cohérente de formation et d’animation en direction de l’enseignement. Cette politique doit fournir à des publics diversifiés une information de qualité, en distinguant actions de sensibilisation et approfondissements, afin que la totalité des enseignants soit apte à enseigner la culture de défense et de sécurité, mais aussi de mettre en place des personnes ressources. Ces actions doivent prendre en compte l’évolution rapide de la défense européenne, et répondre aux questions que l’actualité ne manque pas de poser ». 4ème convention Education Nationale - Défense (31 janvier 2007) et son application (BO du 13 septembre 2007) Un volet de l’éducation à la citoyenneté « Un apprentissage intégré tout au long des parcours scolaires » « Une activité de socialisation, de formation aux règles de la vie en société » « En lien avec les domaines des droits, du travail de la mémoire et de la solidarité ». Note de service n°2004-205 concernant « L’éducation à la citoyenneté », du 12 novembre 2004 Une déclinaison inter-académique de la politique nationale : - former à l’esprit et à la culture de défense, - participer à l’éducation à la citoyenneté - faciliter l’accès des jeunes à l’information et à l’orientation pour renforcer la préparation à la vie professionnelle. Un cadre d’action pour renforcer les liens entre les communautés enseignante et militaire ainsi qu’avec les associations régionales IHEDN. - en formation initiale - en formation continue - en facilitant la participation des personnels à la réserve opérationnelle. Pour s’informer : la page « défense » du portail académique : http://www.ac-montpellier.fr/pid32188/education-defense.html L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES DE DEFENSE NATIONALE (IHEDN) Hier, l’histoire … En 1948, l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) succède au Collège des hautes études de défense nationale, fondé par l’amiral Castex en 1936. Cet institut de niveau gouvernemental a pour vocation de former de hauts fonctionnaires, civils et militaires, à la préparation et à la conduite de la guerre, dans une vision dépassant le seul cadre militaire. L’IHEDN voit ensuite ses missions évoluer à l’aune dont la défense de la France est pensée. À partir de la Ve République, l’Institut devient le lieu d’explication d’une défense devenue globale et permanente. La priorité n’est plus de former des spécialistes, mais d’initier aux questions de défense des cadres de l’État et du secteur privé. Accomplissement d’une démarche menée sous l’égide du concept de défense globale, l’IHEDN est placé sous la tutelle du Premier ministre en 1979. Il devient le foyer du rayonnement de l’esprit de défense. En 1997, l’Institut des hautes études de défense nationale devient établissement public administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Ainsi, au fil des années, l’Institut s’est adapté à la nature de la guerre et aux exigences que celle-ci impose à la Nation dans un environnement qui s’internationalise. À la session nationale s’ajoutent des sessions régionales (1954), des sessions internationales (1980), des cycles d’Intelligence économique (1995), des séminaires jeunes (1996), des séminaires ciblés et des activités de soutien à la recherche en matière de défense (1998). Il est l’un des précurseurs du Collège européen de sécurité et de défense (2004). … aujourd’hui, un Institut rénové… En 008, l’ambition française de continuer à vivre libre et en paix dans un monde de puissances relatives en pleine restructuration, conduit à la définition du concept de sécurité nationale. L’objectif de cette stratégie est d’apporter des réponses à l’ensemble des risques et menaces susceptibles de porter atteinte à la vie de la Nation. L’Institut, dont la nécessité est au demeurant renforcée par cette nouvelle donne, s’en trouve naturellement affecté. Il se réorganise en un pôle "défense-affaires étrangères" voulu par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2008, se diversifie et s’ouvre au national et à l’international. Ses champs de compétences sont recentrés sur les questions de défense, de politique étrangère, d’armement et d’économie de défense. Au mois de janvier 2010, l’Institut fusionne avec le Centre des hautes études de l’armement (CHEAr), contribue aux formations organisées par le ministère des Affaires étrangères (MAE) et se rapproche de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Conforté dans son identité, le nouvel IHEDN est un lieu de formation, de réflexion et de débats de haut niveau sur les questions stratégiques, ouvert sur le monde et ancré dans l’espace européen. … à la mission élargie… Aux questions de défense, de politique étrangère, d’armement et d’économie de défense. À ce titre, l’Institut réunit des responsables de haut niveau appartenant à la fonction publique civile et militaire ainsi qu’aux différents secteurs d’activité de la Nation, des États membres de l’Union européenne ou d’autres États, en vue d’approfondir en commun leur connaissance des questions de défense, de politique étrangère, d’armement et d’économie de défense. En outre, il contribue à promouvoir et à diffuser toutes connaissances utiles sur ses trois champs disciplinaires. À cette fin, il coopère avec les autres organismes chargés de la diffusion des savoirs en matière de défense et de politique étrangère, notamment les universités et les centres de recherches. Des formations nombreuses et adaptées Depuis plus de soixante-quinze ans, par la diversité de ses formations et de ses auditeurs, civils et militaires, français et étrangers, l’IHEDN est un lieu de diffusion des savoirs, de sensibilisation et de rayonnement. Selon leurs champs de compétences, ses formations se déclinent en sessions nationales "Politique de défense" et "Armement et économie de défense", en sessions régionales, en cours européens et en sessions internationales. L’Institut organise également des séminaires ciblés qui s’adressent à des publics diversifiés, parlementaires, élus locaux, magistrats, préfets, jeunes de 20 à 30 ans, étudiants des universités et grandes écoles… ainsi que des formations thématiques comme l’Intelligence économique ou la gestion civilo-militaire des crises extérieures. Chaque année, l’ensemble des actions de formation, de sensibilisation et autres activités de rayonnement de l’Institut concerne environ 10 000 auditeurs et participants. Plus d’informations sur : http://www.ihedn.fr/ L’ASSOCIATION REGIONALE DES AUDITEURS DE L’IHEDN LANGUEDOC-ROUSILLON ( AR 12) Les associations régionales (AR), regroupent les auditeurs des sessions régionales de l’IHEDN ainsi que des auditeurs des sessions nationales et des cadres résidants en province. L’engagement des auditeurs se poursuit au delà des sessions régionales et affiche trois objectifs : maintenir et renforcer les liens entre les auditeurs de l’IHEDN; développer l’esprit de défense dans la nation; contribuer à la réflexion sur la défense nationale et apporter son concours à l’Institut pour l’accomplissement de sa tâche. L’AR 12 est l’une des 39 associations régionales des auditeurs de l’IHEDN. Chacune de ces associations regroupe des personnes ayant suivi l’un des cycles de formation de l’IHEDN (sessions nationales, en région, séminaires jeunes, centre de hautes études de l’armement, etc.). Les associations régionales sont fédérées, au niveau national, au sein de l’Union des associations de l’IHEDN (Union-IHEDN). L’AR 12 comprend 160 auditeurs qui sont domiciliés dans l’un des 5 départements de la Région Languedoc-Roussillon (48, 30, 34 11, 66). Deux de ses membres sont implantés à l’étranger. Comme les autres associations régionales, l’AR 12 est composée d’hommes et de femmes exerçant -ou ayant exercé- des responsabilités importantes dans le monde de l’entreprise, de l’administration ou de la défense. S’agissant de l’AR 12, les métiers les plus représentés sont ceux de l’enseignement et de la formation. La spécificité de cette composition est une certaine surreprésentation de compétences en biotechnologies et dans le domaine des professions médicales, ce qui reflète bien les particularités d’une région où les universités et la recherche sont fortement implantées. Certaines activités de l’association s’exercent en réseau avec d’autres structures ayant un intérêt pour la défense et la sécurité. L’exemple type est celui du « Trinôme académique » (Rectorat-AR 12 IHEDN-Délégué militaire départemental) qui génère des formations en matière de défense destinées notamment aux enseignants (visites, colloque annuel, documentation). Par ailleurs l’AR 12 organise (ou co-organise avec d’autres associations) chaque année un cycle de conférences sur des questions relatives à la défense, et met en place des visites destinées à ses membres sur des sites en rapport avec l’actualité des problèmes de défense et de sécurité. S’agissant d’une association régionale répartie sur un large territoire, d’autres activités sont décentralisées autour de pôles situés à Nîmes, Montpellier, dans l’Aude et les Pyrénées orientales. Tel est le cas des différents groupes de travail qui, chaque année, étudient un sujet proposé par l’IHEDN (ou qu’ils déterminent eux-mêmes). Les rapports issus de ces travaux sont présentés par leur rapporteur à l’occasion d’un forum se déroulant annuellement à Paris dans l’enceinte de l’Ecole Militaire. Le principe éprouvé des sessions de formation de l’IHEDN est, tout en provoquant un croisement de compétences extrêmement diverses, de créer entre les auditeurs une capacité exceptionnelle de dialogue se traduisant le plus souvent par une réelle amitié .Les associations régionales- et l’AR 12 en particulier - ont pour vocation de prolonger ces liens amicaux tout en permettant à leurs membres de conforter leur intérêt pour les questions de défense et d’élever leur niveau d’information et de réflexion sur ces sujets Contact : Dominique Sallé Chargé de mission auprès de la Déléguée académique aux Relations Éducation nationale, Défense nationale, IHEDN Auditeur de l’IHEDN (187ème session régionale) – Commandant de Réserve Citoyenne militaire [email protected]