Beaulieu Geneva Age Management Center

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Magazine de la Clinique Générale-Beaulieu
n°16 | printemps 2015
>Dossier:
Beaulieu Geneva Age Management Center:
la Clinique Générale-Beaulieu à l’avant-garde.
EDITO
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2015: année charnière pour le
développement de la Clinique.
2015 s’annonce comme une année particulièrement
importante pour la Clinique Générale-Beaulieu. En effet,
après l’Unité ambulatoire (hôpital de jour), inaugurée
en novembre dernier, le tout nouveau Beaulieu Geneva
Age Management Center va ouvrir ses portes fin mars et
des consultations multidisciplinaires vont voir le jour, à
commencer par les nodules thyroïdiens dès ce printemps,
coïncidant avec la fin du chantier, long et complexe,
d’agrandissement et de modernisation de l’Institut de
radiologie.
Après de très (trop) longues années de rénovation, nous
allons enfin bénéficier d’un arrêt des chantiers (et des
nuisances qui les accompagnent) pour nous concentrer
sur le développement de nos objectifs majeurs.
Ainsi, le Beaulieu Geneva Age Management Center, auquel l’essentiel du présent numéro est consacré, va nous
apporter une diversification d’activités hors assurances
bienvenue dans un environnement difficile, empreint
d’une étatisation sournoise de la médecine (médecine
hautement spécialisée, SwissDRG, TarMed, planification
hospitalière, clause du besoin sur les cabinets médicaux,
etc.). De plus, ce nouveau centre permettra à la Clinique
d’augmenter sa notoriété et de soigner son image, tant
en Suisse qu’à l’étranger, aidée en cela par un solide partenariat avec L. Raphael.
La Clinique doit s’adapter à l’évolution de la médecine,
raison pour laquelle l’unité ambulatoire a vu le jour à
l’automne dernier. Ce tout nouvel hôpital de jour très
moderne a un bel avenir devant lui, compte tenu des tendances lourdes d’une médecine qui s’oriente vers moins
d’invasif, des séjours toujours plus courts et une augmentation massive de la chirurgie ambulatoire à terme.
Elana Melik nous a rejoints récemment. Responsable des
ventes et du marketing international, elle sera chargée
de développer notre activité à l’étranger. Vous découvrirez
son portrait dans ce numéro.
Enfin, nous abordons les grandes orientations pour 2015,
avec quelques points particulièrement importants que
nous allons traiter tout au long de cette année, notamment en matière de ressources humaines et de politique
santé.
J’espère que vous aurez du plaisir à découvrir ce numéro
de printemps et vous souhaite une très bonne lecture.
Philippe Cassegrain
Directeur
Sommaire
Le renforcement de l’équipe de radiologues, avec l’arrivée, en septembre dernier, de trois nouveaux médecins
spécialisés notamment dans la radiologie ORL, puis la
rénovation complète et l’agrandissement de l’Institut de
radiologie vont, à n’en pas douter, faciliter le développement et le prestige de la radiologie made in Beaulieu.
Edito p. 2
Deux hommes, une même vision p. 11
Une première en Europe
p. 3
Elana Melik: portrait p. 13
La médecine anti-âge p. 6
Consultation des nodules thyroïdiens p. 14
Une démarche unique p. 6
Infos brèves
p. 15
L’équipe médicale et paramédicale
p. 8
Les grandes orientations 2015 p. 16
L’équipe administrative p. 10
DOSSIER
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Beaulieu Geneva Age Management Center
Une femme de défis pour
une première en Europe.
Responsable Guest Relations, Hadas Benamran prend aujourd’hui
également la responsabilité du nouveau Centre. Une lourde
charge que la jeune femme envisage sans crainte et toujours avec
le sourire. Entretien.
Quels sont les défis que vous allez relever dans vos nouvelles fonctions?
Lorsque Monsieur Cassegrain m’a proposé ce poste, j’ai répondu,
comme souvent, «challenge accepted!». Plus sérieusement, les
défis sont de deux ordres: le développement du Centre bien sûr,
qui est ma première mission en tant que responsable. Il ne s’agit
pas ici de rénover un service existant, mais de créer une structure
viable de A à Z avec une médecine et un concept nouveaux. C’est
du jamais vu, surtout avec une équipe médicale de cette qualité.
Le second défi est d’augmenter le nombre de check-up que j’ai
tenu à regrouper au sein de cette même entité. Ils seront donc,
dès son ouverture fin mars, gérés par le Centre qui se positionnera
comme le seul et vrai Centre VIP de Genève.
Le Centre n’est pas encore ouvert et la demande est déjà importante. Malgré cela, il a besoin de se faire connaître pour se développer…
La stratégie de développement du Centre repose notamment sur
l’utilisation d’un réseau étendu de contacts influents comme des
missions diplomatiques, des apporteurs d’affaires, des sociétés
locales comme le Centre Nautique de Genève ou le Country Club
Geneva. Elle englobe également la mise en place d’actions promotionnelles ciblées comme de prochains voyages à Bakou et Moscou qui sont déjà planifiés et programmés.
A ce stade du développement du Centre, le marché local est-il
important?
Le canton de Genève constitue à lui seul la moitié de notre future
clientèle. Ambassades, hôtels cinq étoiles, centres sportifs, écoles
internationales et familles expatriées représentent un potentiel
très important. L’image et la réputation de la Clinique GénéraleBeaulieu sont un atout précieux dans notre démarche.
DOSSIER
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Beaulieu Geneva Age Management Center
Et à l’international, quelle stratégie avez-vous mis en place?
Psychologue?
La Clinique Générale-Beaulieu est déjà connue à l’international
mais, comme il s’agit d’un nouveau secteur, nous devons travailler
pour le vendre hors de nos frontières. Nous allons nous intéresser
cette année à la Russie, à l’Azerbaïdjan, au Kazakhstan, à Dubaï, à
Monaco et à la Chine qui présentent tous de forts potentiels de
développement. Nous irons à la rencontre des patients en compagnie de médecins. Ce domaine offre des perspectives nouvelles en
termes de marketing. Nous avons commencé un important travail
de fond avec les médecins du Centre au cours duquel, régulièrement, nous présentons la médecine anti-âge à un panel de prescripteurs potentiels à même de répercuter l’information. C’est ce
que j’appelle le marketing intelligent.
Oui, il est très important d’inclure cet aspect afin de comprendre
les besoins du patient et de l’accompagner, pendant et après le
programme. Nous travaillons avec une psychologue qui est impliquée dans le programme depuis près d’un an, au même titre que
le coach sportif. Elle sera chargée de la partie psychologique du
programme: prise en charge, gestion du stress, alphasphère (ndr:
pratique innovante visant à réduire le stress, à recharger l’organisme en énergie et à élargir le champ de perception) et suivi.
Et toujours avec la promesse d’un service impeccable…
Bien sûr, car la clientèle ne connaît pas encore le Centre et son
approche médicale de la gestion de l’âge. Le service se doit donc
d’être de tout premier ordre lorsqu’un patient nous fait confiance.
La qualité des trois médecins répondants apporte une caution de
poids au discours médical du Centre…
L’équipe médicale est constituée des Drs Filippo Ongaro, Nikolaos
Samaras et Dimitrios Samaras. Tous trois sont diplômés de l’American Board of Anti-Aging and Regenerative Medecine. Il n’existe
pas, en Europe, de Centre qui dispose de trois médecins bénéficiant d’un tel parcours et d’une telle notoriété internationale.
Nous avons avant tout une vision médicale du patient. Cette
équipe et les différents intervenants tels que coach sportif, psychologue, infirmière et laboratoire, sont un atout de poids par rapport à d’autres centres.
Que pouvez-vous dire sur le partenariat avec L. Raphael?
Pour le côté médical, nous avons la chance de bénéficier des infrastructures et du plateau technique de la Clinique. En revanche,
L. Raphael va nous permettre d’appliquer la devise «The Science of
Beauty» en proposant à nos patients toute une gamme de soins
individualisés, scientifiquement mis au point et très performants.
L. Raphael a une longueur d’avance en matière de cosmétiques,
avec des soins uniques pour le corps et le visage. C’est la raison
pour laquelle nous avons opté pour cette collaboration. Trois cabines L. Raphael accueilleront les patients et les soins seront toujours prodigués sur mesure. Il n’est pas question d’imposer quoi
que ce soit au patient, mais de le comprendre pour lui proposer le
programme et les soins les plus adaptés.
Concernant l’Hôtel Mandarin Oriental, s’agit-il seulement d’hébergement?
Pas seulement. La partie restauration est également très importante. Ainsi depuis près d’un an, nous travaillons avec le Mandarin
Oriental à concocter des menus sur mesure, préparés et testés en
collaboration très étroite avec les médecins et des chefs étoilés,
tant de notre côté que du leur. Si bien qu’aujourd’hui, la carte est
prête et chacun connaît son rôle. Cela concerne les repas, mais
aussi les mini-bars dans les chambres: sodas, alcool et chocolat par
exemple seront remplacés par de l’eau et des fruits. Cela dit, il est
évident que le patient reste libre de son choix quant à l’hébergement. Néanmoins, nous organiserons le petit-déjeuner et le dîner
au Mandarin Oriental.
Justement, comment se passe le suivi?
Nous sommes sans doute les seuls à commencer le suivi avant
l’arrivée du patient. C’est un aspect important qui positionne notre
Centre comme unique. Avant son arrivée, le patient va répondre
à un questionnaire médical très approfondi qui nous permettra
de cerner ses besoins en fonction des renseignements qu’il nous
aura fournis tels qu’antécédents médicaux et familiaux, rapports,
radios, résultats de prises de sang, etc., et donc de préparer son
check-up et son programme minuté et personnalisé.
DOSSIER
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Ce travail constitue un préalable au check-up…
Exactement. Le check-up permet d’approfondir la connaissance
que nous avons déjà du patient et de lui conseiller des examens
basés sur des besoins non résolus ou non surveillés. Et durant le
programme, au gré des examens réalisés, son dossier sera consulté, utilisé et complété par tous les intervenants sur une plateforme que nous avons créée spécialement. Ainsi, le patient aura un
accès à son dossier sur son smartphone où qu’il se trouvera dans
le monde. Et son médecin traitant aura une vision d’ensemble de
son état de santé.
Et après le départ du patient?
plate-forme qui servira d’interface à tout le monde. Cette forme
de suivi est très importante en cas de perte de motivation, par
exemple. Le patient sait qu’il pourra compter sur l’équipe, même
longtemps après son séjour au Centre.
La Clinique bénéficie de plusieurs certifications. Le Centre va-t-il
en bénéficier automatiquement?
La Clinique Générale-Beaulieu est la seule clinique privée de
Genève à être membre de l’association Swiss Leading Hospitals.
De plus, elle est certifiée ISO 9001, avec son complément 13485
pour la stérilisation. Le Centre en bénéficie automatiquement bien
sûr, ce qui constitue une chance immense.
Le suivi est conçu sur le long terme. Le patient repartira avec des
conseils et directives, et il continuera également d’être coaché au
moyen de messages envoyés à une fréquence régulière depuis la
Hadas Benamran: micro-portrait.
Hadas Benamran est décidément une femme de défis. En 2000,
sans parler le français, elle arrive à Genève de son Israël natal
pour enseigner l’hébreu à l’Ecole juive et développer le club des
jeunes de la communauté juive (où elle rencontrera par ailleurs
son futur mari). Peu de temps après, elle est nommée responsable des événements. En 2002, elle relève le triple défi d’entamer
des études d’homéopathie et de nutrition, d’apprendre, en plus
du français, la terminologie médicale et de passer le diplôme de
praticienne de la santé afin d’obtenir son droit de pratique dans
le canton de Genève. Homéopathe et nutritionniste diplômée,
elle ouvre son cabinet en 2006. Mais Hadas Benamran a besoin
de travailler en équipe pour s’épanouir. Aussi lorsqu’en 2008, à la
recherche d’une nutritionniste homéopathe, L. Raphael Genève
lui propose de reprendre son activité, elle se lance dans ce nouveau défi. En six mois, elle en devient la directrice et développe
de manière spectaculaire la société établie à la rue du Rhône.
En 2013, elle intègre la Clinique Générale-Beaulieu en qualité de
responsable Guest Relations & VIP. Moins de deux ans plus tard,
elle prend également la casquette de Responsable du Beaulieu
Geneva Age Management Center.
DOSSIER
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Beaulieu Geneva Age Management Center
Qu’est-ce la médecine anti-âge?
La médecine anti-âge est une spécialité clinique innovante destinée à prolonger la vie en bonne santé. Elle est fondée sur l’application de technologies scientifiques et médicales de pointe
pour la prévention, et le cas échéant la détection précoce et le
traitement des dysfonctionnements et des maladies liés au
vieillissement. Pour cela, elle prend en considération les aspects
génomiques, moléculaires, métaboliques, nutritionnels, psychologiques et comportementaux de chaque individu afin d’élaborer des programmes de prise en charge globale et personnalisée.
Les quatre principes de la médecine anti-âge sont résumés de la
manière suivante:
•• Prédiction: mener des analyses génétiques et biologiques permet d’élaborer un profil de risque individuel.
•• Prévention: préserver la santé de manière proactive réduit les
risques de développer des maladies.
•• Personnalisation: respecter les différences individuelles sur les
plans biologique et psychologique.
•• Participation: impliquer le patient dans la prise en charge de
sa santé
Une démarche unique en Suisse
La prévention du vieillissement telle qu’elle est abordée au Beaulieu Geneva Age Management Center repose avant tout sur une
approche médicale. Il s’agit d’un programme conçu et supervisé
entièrement par des médecins spécialisés en médecine anti-âge,
unique en Suisse et probablement en Europe.
Ce programme comporte deux étapes.
Première étape: le check-up
Une évaluation médicale approfondie (clinique, biologique, génétique et imagerie médicale) permet de s’assurer de l’absence
de maladie et de dresser un profil de risque personnel de développement de maladies dans l’avenir. De plus, avec l’aide de collaborateurs spécialisés, un bilan approfondi de l’état nutritionnel
(clinique, calorimétrie indirecte, composition corporelle par bioimpédance), des niveaux de stress (techniques de biofeedback)
et des capacités physiques est réalisé. Ainsi, une image extrêmement complète au niveau médical mais aussi nutritionnel, physique et psychologique/stress est disponible avant de passer à la
seconde étape.
Seconde étape: l’intervention sur les processus du vieillissement
Le reste du séjour (3 à 8 jours selon les besoins) est consacré à
une intervention ciblée et personnalisée, guidée par les données
établies durant le check-up. Le centre ne fournit pas seulement
au patient des conseils «anti-âge»: il lui donne également la pos-
sibilité de vivre son programme «anti-âge» durant son séjour.
Ainsi, il pratiquera une activité physique adaptée à ses besoins
avec son coach personnel, il appendra à s’alimenter sous la surveillance de nos chefs, il pratiquera les techniques de gestion
du stress et suivra des séances de régénération sensorielle avec
nos psychologues en fonction de ses niveaux de stress. Ce programme lui permettra de vivre dans des conditions idéales pour
prévenir les effets du vieillissement. Au besoin, des apports nutritionnels/micronutritionnels, hormonaux et médicamenteux
viendront le compléter.
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Etabli sur mesure en fonction des besoins du patient, chaque
programme comprend donc les paramètres suivants:
•• des traitements médicaux,
•• une optimisation nutritionnelle et des compléments alimentaires,
•• la gestion du stress et le bien-être émotionnel,
•• un entraînement et une rééducation physique,
•• des soins de beauté pour la peau et le corps par L. Raphael,
•• des conseils à long terme sur la gestion de la santé.
Les objectifs
Centrés sur la gestion du vieillissement et la préservation de la
santé, les programmes de 5 à 10 jours ont pour objectifs:
•• d’identifier les prédispositions génétiques, biologiques et cliniques pour des maladies dégénératives chroniques et d’élaborer des programmes personnalisés de prévention,
•• de prévenir des maladies liées au vieillissement comme la maladie cardiovasculaire, le diabète, le syndrome métabolique et
certains types de cancer,
L. Raphael, partenaire
privilégié.
Partenaire du Beaulieu Geneva Age
Management Center et fort d’une longue
expérience, L. Raphael réunit le meilleur de
la science et de la technologie, grâce à une
ligne de traitements et de soins de la peau
combinant ingrédients brevetés et
technologies exclusives.
•• de prévenir et de traiter le surpoids et l’obésité,
•• de développer des protocoles de diagnostic de troubles endocrinologiques fonctionnels liés à l’âge (par ex. hypothyroïdie
infra-clinique, ménopause, andropause, etc.) et des traitements par des hormones bio-identiques,
•• de prévenir le déclin cognitif lié à l’âge et la maladie
d’Alzheimer,
•• de prévenir et de traiter les effets d’une vie sédentaire sur le
vieillissement par la prescription et le suivi de programmes
d’exercice et de rééducation,
•• de dépister et de traiter l’ostéopénie et l’ostéoporose,
•• d’évaluer et d’apprendre à gérer le stress psychologique et social, de prévenir l’angoisse et la dépression.
Par son approche scientifique, l’équipe des médecins spécialistes
du Beaulieu Geneva Age Management Center accompagne et
guide le patient. Son dossier médical complet sera intégré de façon cryptée et sécurisée à la plate-forme informatique du Centre
qui permettra de communiquer avec lui, même après son départ.
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Beaulieu Geneva Age Management Center
L’équipe médicale et paramédicale
Le Centre bénéficie de l’expertise scientifique et médicale de
trois médecins répondants, dont les consignes sont mises en
application par l’équipe paramédicale. Cette dernière comprend
une infirmière, Charlotta Langenskiöld, responsable de la prise
en charge des patients et du suivi, et des collaborateurs externes
qui interviennent régulièrement puisque leur travail fait partie
intégrante des programmes. C’est le cas du coach sportif, Sébas-
tien Grossini, qui veille à l’activité physique, avant et après le
programme, et de la psychologue, Yuliya Govyadovskaya, essentielle pour aider le patient à prendre conscience de tout ce qu’il
doit modifier dans son style de vie. Le Centre peut également
compter, en cas de nécessité ou si le programme le prévoit, sur
la collaboration de médecins spécialistes de la Clinique, tels que
cardiologues, gynécologues ou urologues.
Dr Filippo Ongaro
Parcours. Né le 30 juin 1970, Filippo Ongaro grandit entre Milan,
sa ville natale, Londres et Venise, dans une famille et un environnement culturel qui le poussent à dépasser sans cesse les schémas établis. Il obtient son diplôme de médecine et de chirurgie à l’université de Ferrare, et se spécialise dans la médecine
sportive. Puis il se rend à Cologne pour travailler à la Deutsche
Sporthochschule. En parallèle, il exerce en tant que médecin
des astronautes au European Astronaut Centre de l’Agence spatiale européenne, une expérience qui lui permet de maîtriser les
aspects liés à la nutrition, à la préparation physique et à la réadaptation des équipages, et d’apporter des améliorations substantielles aux programmes médicaux et de réadaptation des astronautes. Puis il part suivre une formation de médecin de vol en
Russie et de médecine anti-âge aux Etats-Unis, devenant ainsi le
premier Italien à être certifié par l’American Board of Anti-aging
and Regenerative Medicine, mais aussi l’un des pionniers européens de la prévention du vieillissement et des maladies qui lui
sont liées. Il crée l’ISMERIAN, Institut de médecine régénérative
et anti-âge, à Trévise, dont il est le directeur scientifique. L’Institut devient rapidement une référence pour les patients italiens
et européens, mais aussi pour les médecins à la recherche d’une
approche nouvelle, mais hautement scientifique, de la prévention des maladies chroniques liées à l’âge. Conférencier, professeur au Master of Space Physiology & Health au King’s College
de Londres et membre du Human Health & Performance Center
de la NASA, le Dr Ongaro est également journaliste et membre
de l’Association of Health Care Journalists/Center for Excellence
in Health Care Journalism de la Missouri School of Journalism.
Auteur de nombreux best-sellers, il collabore régulièrement à diverses publications et chaînes de télévision nationales. Membre
de l’Ordre des médecins de Trévise, il possède le droit de pratique
de la profession médicale dans le canton de Genève où il travaille
depuis 2014 comme médecin consultant à la Clinique GénéraleBeaulieu.
Philosophie. Estimant que les résultats publiés de la recherche
sont rarement utilisés dans la médecine pratique, le Dr Ongaro a
très tôt choisi de s’orienter vers l’application clinique. Au contact
des avancées de la médecine, il a développé l’idée selon laquelle
il convient de transformer en profondeur la médecine proposée
tous les jours aux patients des cliniques et des hôpitaux. En effet,
dans la plupart des cas, cette médecine se préoccupe peu de prévention et tend à intervenir trop tard, lorsque la maladie a pris le
pas sur la santé physique et mentale de la personne.
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Dr Dimitrios Samaras
Parcours. Le Dr Dimitrios Samaras fait ses études à la Faculté de
médecine d’Athènes de 1996 à 2002. Son diplôme de médecin
en poche, il se rend en France pendant six mois où il commence
sa carrière en qualité d’interne. Intéressé depuis toujours par le
vieillissement, et séduit par le haut niveau du cursus en Suisse,
il arrive à Genève en octobre 2003 et entame une année de psychogériatrie, avant d’exercer deux ans de médecine interne en
gériatrie. Puis il se rend dans le Jura, y accomplit deux ans de médecine interne, et revient à Genève pour une année de médecine
interne ambulatoire. Il exerce ensuite aux HUG, en qualité de
chef de clinique, au service de gériatrie (2009-2011), puis, titulaire
d’un diplôme français de nutrition, au service de nutrition (20112012). Spécialiste FMH en médecine interne et bénéficiant d’une
formation approfondie en gériatrie, il est certifié par l’American
Board of Anti-aging and Regenerative Medecine (Etats-Unis) en
2013, tout comme les Drs Nikolas Samaras, son frère, et Filippo
Ongaro, ses confrères du Beaulieu Geneva Age Management
Center. Janvier 2013, il est agréé par la Clinique Générale-Beau-
lieu où il ouvre son cabinet. Son projet, qu’il souhaite mener à
bien avec son frère, est de travailler sur une prise en charge globale, des bilans de santé approfondis et un suivi efficace, afin de
promouvoir un vieillissement réussi. Les grands esprits se rencontrent puisque leur projet coïncide avec celui de la Clinique:
des discussions se sont en effet engagées deux ans plus tôt entre
le Dr Raphael Gumener, président du Conseil médical de la Clinique, et le Dr Filippo Ongaro en Italie, qui aboutiront à l’ouverture du Centre fin mars 2015. Mais le Dr Samaras, comme tous
ses confrères et collègues, considère que, loin d’être un aboutissement, cette inauguration marque le véritable début du projet.
Philosophie. Le Dr Dimitrios Samaras souhaite exercer une pratique qui corresponde à sa conception du rôle du médecin: accompagner le patient vers une optimisation de sa santé (et pas
seulement la guérison d’une maladie). Cela implique d’élaborer
un programme qui évite au patient d’avoir des problèmes de santé, bien sûr, mais aussi et surtout de chercher le «déclic», l’inspiration qui va le motiver à faire des choix qui le mèneront vers une
bonne santé. Car c’est le patient qui détermine la manière dont il
veut vieillir. Avant la transformation physique, il s’agit avant tout
d’une transformation mentale.
Dr Nikolaos Samaras
Parcours. Après sa scolarité à Athènes, le Dr Nikolaos Samaras
se fixe trois critères pour choisir sa future spécialité: elle devra
être intéressante, innovante et créative. A 18 ans, il part pour
Strasbourg où, durant onze ans, il fait ses études de médecine
et une partie de sa spécialité, la gérontologie. Il rentre en Grèce
accomplir son service militaire puis pose ses valises à Genève en
2006 où il termine sa formation en médecine interne. Il s’oriente
vers la gériatrie, une spécialité qui lui permet de comprendre le
vieillissement de l’organisme et comment il peut s’effectuer sans
rupture, c’est-à-dire sans maladie. Jusqu’en 2010, il est à Genève
et à Lausanne, passant de la gériatrie à la gériatrie communautaire, de la consultation ambulatoire à la médecine interne hospitalière. Puis il est nommé chef de clinique au service de gériatrie des HUG, avec son frère Dimitrios. Là, il se spécialise dans les
troubles de la mémoire, au contact de personnes âgées dont il
analyse l’influence du parcours et de l’état psychologique sur la
santé. En étroite collaboration avec des psychiatres, il apprend
donc à considérer la vie du patient comme un film et non comme
une photo. Spécialiste FMH en médecine interne et en gériatrie, il obtient son diplôme en médecine anti-âge de l’American
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Beaulieu Geneva Age Management Center
Board of Anti-Aging and Regenerative Medecine, aux Etats-Unis
en 2013. La même année, il est agréé par la Clinique GénéraleBeaulieu et y ouvre son cabinet avec son frère Dimitrios, avec le
projet de mettre en place notamment un check-up très complet
dans le cadre de la médecine anti-âge. Ils rencontrent le Dr Filippo
Ongaro qui a observé, en tant que médecin pour l’Agence Spatiale Européenne, les effets du vieillissement accéléré chez les astronautes et s’associent avec lui pour fonder le Beaulieu Geneva
Age Management Center.
Philosophie. Pour le Dr Nikolaos Samaras, le vieillissement entraîne des pathologies que l’on peut combattre. Encore faut-il
savoir jusqu’à quel point l’on peut accepter par exemple la dégé-
nérescence cellulaire comme un mécanisme physiologique normal. Il s’intéresse au processus même du vieillissement et approfondit ses connaissances des mécanismes physiopathologiques
sous-jacents afin de découvrir les secrets d’un vieillissement
réussi ou du moins d’optimiser le vieillissement. Ce qui l’amène
à s’interroger sur l’aspect philosophique de la vie. Car la gériatrie
s’intéresse aussi au parcours d’une personne, à son attitude visà-vis de la vie. La prévention du vieillissement lui offre un champ
d’investigation perpétuel qui lui permet d’améliorer sans cesse
sa compréhension du vieillissement dans le but de proposer des
traitements réussis. Et pour le Dr Nikolaos Samaras, un traitement réussi est pareil à un gant dans lequel on se sent bien.
L’équipe administrative
Outre la Responsable, Hadas Benamran, la Responsable du développement, Elana Melik, et les trois médecins, l’équipe administrative du Centre se compose de Chérine Hadaya, assistante
administrative, de Samia Attia et de Laurent Sgrazzutti, respec-
tivement arabophone et bilingue anglais-français, chargés de la
réception, de l’accompagnement des patients, de leurs transferts
et du suivi administratif de leurs dossiers médicaux.
L’équipe du Centre
Entretien
Deux hommes,
une même vision...
Philippe Cassegrain et le Docteur Raphaël Gumener ont tous
deux œuvré à la création du Beaulieu Geneva Age Management
Center. A l’origine, l’idée n’allait pas de soi pour un établissement de soins traditionnel et orienté vers la chirurgie comme
la Clinique Générale-Beaulieu. Entretien avec deux hommes qui
avancent…
Quelle est la grande idée qui a présidé à la création de ce Centre?
Dr R. Gumener: On assiste aujourd’hui à l’émergence d’une nouvelle approche de la médecine que l’on appelle médecine antiâge. La grande idée est que l’on va de plus en plus agir pour vieillir
dans de meilleures conditions, c’est-à-dire se baser notamment
sur les génomes pour vivre plus longtemps et améliorer sa qualité de vie. Nous sommes en présence d’un volet de la médecine
véritablement nouveau qui englobe de multiples paramètres et
qui tend à être plutôt prédictif que réactif. De plus, avec la Clinique Générale-Beaulieu, nous avons la grande chance de disposer d’un excellent plateau technique et d’une infrastructure très
complète sur le plan médical, avec toutes les spécialités, tout cela
appuyé par un conseil d’administration très ouvert en matière de
nouveautés. Grâce à cela, nous avons pu réunir tout ce que la médecine anti-âge exige pour mettre sur pied ce nouveau Centre.
Le terme de «médecine anti-âge» est-il d’ailleurs tout à fait
juste?
Dr R. Gumener: Vous avez raison, le terme anglais de «age management» est plus exact. En français, il faudrait parler de «gestion
de la santé» ou «gestion du vieillissement».
Le Beaulieu Geneva Age Management Center, qui ouvre ses
portes fin mars, n’a donc rien à voir avec un centre de remise en
forme, dans l’esprit d’un spa, par exemple…
Dr R. Gumener: L’idée principale réside vraiment dans l’approche
médicale, à commencer par le bilan de santé du patient. Je précise que ce bilan n’est pas seulement une photographie de la
santé de cette personne au moment où elle le fait mais il tient
compte également de son évolution. Complet, le check-up permet de déterminer la manière dont nous pouvons intervenir
dans cette évolution. A partir de là, nous construirons ce que
nous appelons les piliers de la santé, à savoir la gestion de l’âge,
bien sûr, mais aussi la nutrition, le physique, la gestion du stress,
et même les loisirs. En bref, tout ce qui contribue à la qualité de la
vie. Ce qui n’empêche nullement que nous proposions des soins
de beauté, par exemple sous forme de massages, afin de procurer au patient un mieux-être immédiat.
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Beaulieu Geneva Age Management Center
Dans le même esprit, et pour que les choses soient tout à fait
claires, le Centre n’aura rien à voir avec une clinique de chirurgie
plastique…
D R. Gumener: Pas du tout. Même s’il pourrait y avoir une demande et que la chirurgie plastique pourrait faire partie d’un
programme, c’est la part médicale, c’est-à-dire le bilan de santé,
le traitement, le conseil et l’apprentissage des gens à mieux vivre
que nous souhaitons pratiquer. L’idée est que pour être beau il
faut être bien, c’est-à-dire qu’il faut d’abord s’occuper de la santé.
r
Combien de temps peut durer un programme?
Dr R. Gumener: Les programmes de base durent cinq jours. Cela
dit, la durée est modulable en fonction de la demande ou des besoins. L’intérêt de cette médecine est qu’elle s’adapte au patient.
Le suivi est également très important. Nous avons mis en place à
cet effet des moyens technologiques nous permettant de garder
le contact avec le patient afin de continuer à l’aider à avancer
tout au long de sa vie.
Au fond, le centre est-il un lieu où l’on peut changer sa vie?
Dr R. Gumener: C’est tout à fait l’idée qui va diriger son activité.
Une fois le bilan de santé réalisé, nous essaierons d’enseigner
au patient comment vivre mieux et longtemps. Il est clair qu’il
devra être motivé, mais nous lui fournirons un conseil personnalisé pour lui permettre d’adapter son mode de vie dans tous
ses aspects.
Dans quelle mesure la Clinique est-elle partie prenante dans ce
nouveau Centre?
Ph. Cassegrain: Le Centre fera partie intégrante de la Clinique
Générale-Beaulieu qui a procédé aux investissements et à l’engagement des équipes. Elle se porte caution, ne serait-ce qu’en
y apposant son nom, et cela même si l’activité y sera nouvelle
et très différente de notre métier traditionnel. Mais il est clair
qu’en terme de communication et de commercialisation, c’est le
Centre qui sera mis en avant. Il est également intéressant de souligner les synergies inévitables entre les spécialistes du Centre et
ceux de la Clinique, auxquels nous pourrons faire appel.
Comment le Centre va-t-il se placer en termes de concurrence
en Suisse?
Dr R. Gumener: Nous sommes en train de créer une unité sans
équivalent en Suisse exclusivement dédiée à cette médecine
avec une équipe médicale constituée de trois médecins qui sont
certifiés par l’American Board of Anti-Aging and Regenerative
Medicine. Cette formation n’existe pas en Europe et très peu de
médecins en Suisse peuvent s’en prévaloir. Il était essentiel pour
nous de réunir les bonnes personnes pour mener ce projet à bien.
Quelles sont les synergies qui ont été à l’œuvre dans la création
de ce Centre?
Dr R. Gumener: La première synergie concerne le lien entre l’aspect physique dans sa globalité et la santé. L. Raphael, qui est
notre partenaire dans cette aventure, a créé sept principes de
beauté appelés «fondamentaux» et développé scientifiquement
des lignes de produits que nous souhaitons proposer au Centre.
Ph. Cassegrain: La seconde concerne l’hébergement. Nous souhaitons proposer aux personnes qui suivent les programmes du
Centre les meilleures conditions durant leur séjour. C’est pourquoi nous avons un partenariat avec le Mandarin Oriental qui
compte parmi les meilleurs hôtels cinq étoiles de Genève. Cela
étant, si la personne le souhaite, elle pourra bien sûr dormir à la
Clinique dans une suite qui sera mise à sa disposition.
Le Centre est-il amené à grandir?
Ph. Cassegrain: Tel qu’il est conçu, il peut accueillir six à huit patients par semaine toute l’année. Chacun faisant l’objet d’un travail individuel approfondi et d’un suivi poussé, l’idée est d’assurer
une prise en charge individuelle et personnalisée. Il n’y aura donc
pas d’effet de masse.
Le Beaulieu Geneva Age Management Center s’inscrit dans une
stratégie de diversification de la Clinique…
Ph. Cassegrain: Absolument, en dehors des considérations purement médicales, il représente un fort potentiel, appuyé par la
crédibilité d’une maison comme la nôtre et des médecins qui en
font la réputation. J’ajoute que le domaine de la gestion de l’âge
est intéressant car il se place hors assurances. En outre, nous
allons déployer un programme marketing international très
actif, reposant notamment sur des synergies fortes avec notre
partenaire L. Raphael, déjà bien implanté dans des pays qui nous
intéressent comme la Russie ou le Kazakhstan. L’implantation
sur ces marchés aura naturellement des répercussions sur la
Clinique Générale-Beaulieu. Je profite pour remercier le Docteur
Gumener qui effectue ce travail de fond depuis plusieurs années
et qui a su en réunir tous les acteurs principaux: L. Raphael et les
médecins - les Drs Dimitrios et Nikolaos Samaras, spécialistes en
médecine interne, gériatrie et nutrition, et le Dr Filipo Ongaro, qui
a été actif notamment dans la médecine de l’espace, discipline
adéquate pour étudier le vieillissement. Je remercie également
le Conseil d’administration qui a adopté l’idée et a permis les
investissements nécessaires à la création du Centre.
Dr R. Gumener: A mon tour de remercier et de féliciter Monsieur
Cassegrain pour sa vision et son ouverture vers une discipline qui
sort du profil très chirurgical de la Clinique Générale-Beaulieu. Je
suis très fier de ce que nous avons accompli ensemble jusqu’ici.
DOSSIER
13
Portrait
Elana Melik, Responsable des ventes
et du marketing international.
Parcours. Elana Melik a une double-casquette: Responsable
des ventes et du marketing international de la Clinique Générale-Beaulieu et du Beaulieu Geneva Age Management Center.
Arménienne d’origine née en Russie, elle se destine à des études
de médecine mais souhaite d’abord apprendre le français. Après
son baccalauréat, passé en Russie en 1999, elle atterrit à Angers,
en France, en imaginant y séjourner un an. Elle y restera presque
sept ans et obtiendra un Master en Management international
pour la promotion des produits de luxe (2005) et un Master en
Management du tourisme (2006). Depuis, Elana Melik mène
une carrière orientée vers l’international. Après ses études, elle
se rend à Londres et travaille, de 2007 à 2009, pour une agence
chargée de promouvoir la Grande-Bretagne auprès de la clientèle
russe. Toujours à Londres, et jusqu’en 2011, elle est Responsable
des ventes et du marketing du Tour Operator International Russian London. Puis elle atterrit à Genève pour prendre la direction
du marketing du Groupe International AIC Travel où elle s’occupe
également du marché russe qu’elle connaît bien. En juillet 2012,
elle est nommée Responsable du marché russe et CEI à l’Hôtel
5 étoiles Mandarin Oriental où, en un an, elle augmente le chiffre
d’affaires du marché CEI. Parallèlement, la Clinique GénéraleBeaulieu signe avec l’Hôtel un contrat concernant le Beaulieu
Geneva Age Management Center. Très tôt impliquée dans les
pourparlers, Elana Melik se sent inspirée par ce projet. Très au
fait du dossier, elle est engagée, fin 2014, à la Clinique GénéraleBeaulieu. Elle accepte d’autant plus ce nouveau défi que, si les
interlocuteurs ont changé, le niveau de prestations ne diffère pas
d’un hôtel de première catégorie.
Force et talent. Quand il s’agit d’implantation, la plupart des
marchés ne font confiance qu’à certaines personnes au niveau
local. La force d’Elana Melik est de ne travailler qu’avec ces personnes. Son talent est d’animer son réseau, de l’informer et de
le stimuler, notamment en connaissant parfaitement ses partenaires.
Cahier des charges. Mener à bien la promotion de la Clinique,
grâce notamment à une stratégie d’identification des besoins,
d’études de marché et de veille concurrentielle. Assurer la pro-
motion des soins destinés aux patients, avec un accent particulier sur des check-up très personnalisés.
Challenges. Développer la notoriété et les parts de marché de la
Clinique au local comme à l’international, surtout sur le marché
russe où les chiffres sont en baisse du fait de la crise, créer et
développer la notoriété du Centre, mais aussi et surtout amener
les collaborateurs à travailler dans une direction.
NOUVEAUTÉ
14
Une consultation
multidisciplinaire
des nodules
thyroïdiens
Spécialiste FMH en Endocrinologie récemment installé au 22,
che­min de Beau-Soleil, le Dr Patrick Meyer souhaite appliquer à
la Clinique Générale-Beaulieu un modèle qu’il a mis en place aux
HUG: une consultation multidisciplinaire des nodules thyroïdiens,
impliquant endocrinologue, radiologue et cytopathologue.
Des nodules thyroïdiens, plus fréquents qu’on croit. Les nodules
thyroïdiens, davantage présents chez les femmes que chez les
hommes, sont fréquents mais détectés souvent par hasard, à
l’occasion d’examens radiologiques réalisés pour d’autres raisons. Et les médecins traitants demandent souvent leur avis aux
endocrinologues. Les nodules, qui touchent 30 à 40% de la population, sont pour la plupart bénins, mais 5% sont des cancers. En
présence d’un nodule, il y a une procédure à suivre - échographie,
prise de sang, éventuellement ponction et interprétation de son
résultat - avant de proposer au patient deux attitudes possibles:
surveillance ou opération.
Un concept intéressant pour les médecins comme pour les patients. La prise en charge s’effectue souvent par étapes qui nécessitent plusieurs déplacements de la part du patient. L’attente
avant les résultats représente pour lui un facteur de stress. En
2009, aux HUG, le Dr Meyer a regroupé toutes ces étapes en une
seule consultation: l’endocrinologue réalise l’échographie et la
ponction, et un cytopathologue analyse les cellules sur le champ
afin de poser un diagnostic immédiat. Si bien qu’en une heure, le
patient est investigué et dispose du résultat, avec l’attitude adéquate à adopter. A noter toutefois
que cette consultation est réservée
aux patients chez qui il y a indication à ponctionner le nodule, notamment en fonction de sa taille,
et qui a fait préalablement l’objet
d’un minimum d’investigations.
Stress raccourci pour le patient. Si une analyse d’une heure ne permet pas toujours d’obtenir des résultats définitifs, la démarche
présente cependant deux avantages: l’analyse cytopathologique
immédiate indique au médecin s’il a ponctionné suffisamment
de cellules et s’il doit, le cas échéant, réaliser une nouvelle ponction sans faire revenir le patient; le médecin dispose rapidement
d’une tendance et peut proposer une attitude au patient. Résultat: le patient évite le stress de l’attente.
Une consultation multidisciplinaire… A la Clinique GénéraleBeaulieu, radiologie, endocrinologie et cytopathologie seront
regroupées en une seule étape. Ainsi le Dr Meyer travaillera-t-il
en direct avec l’équipe de radiologues, et en particulier avec les
Dresses Natalia Dfouni et Karen Masterson Poyet, dont la thyroïde
est l’une des spécialités, mais aussi avec un laboratoire de cytopathologie, sur une base pour l’instant bimensuelle. Les étapes,
résultats et propositions d’orientation thérapeutique seront synthétisés dans un rapport qui sera envoyé au médecin traitant.
Quand? Le début des consultations, attendues par de nombreux
médecins et endocrinologues qui connaissent le travail des
Drs Meyer et Dfouni, est prévu pour ce printemps.
Première conférence de la Clinique à l’ONU
Spécialiste FMH en neurochirurgie, le Dr Frédéric Schils a donné, le 26 février dernier, une conférence bilingue sur le thème
«Pathologies du dos: de la prévention aux derniers développements». Cette présentation, une première pour la Clinique,
s’adressait aux collaborateurs de l’Organisation des Nations
Unies et de ses organisations spécialisées. Organisée par le service médical ONUG, la conférence a rencontré
un grand succès puisqu’elle a attiré quelque 100
personnes et intéresse déjà d’autres services médicaux de l’organisation, comme celui du Haut
CONFÉRENCE
Commissariat aux Réfugiés.
Pathologies du dos
De la prévention aux
derniers développements
Jeudi 26 février 2015
à 12h30
Palais des Nations, Salle IV
Présentation orale en français
Diapositives en anglais
Questions et réponses dans les deux langues
Dr. Frédéric Schils, Neuro Chirurgien FMH
Avec la collaboration de la Clinique Générale Beaulieu
Organisée par le Service Médical de l’ONUG
Hommage à un médecin
apprécié de tous
Le 6 janvier dernier décédait subitement d’un accident cardiaque le
Dr Jean-Dominique Demottaz, spécialiste FMH en chirurgie orthopédique.
Fidèle de la Clinique depuis plus de 30 ans, il y a introduit l’arthroscopie du
genou au début des années 1980. Son geste chirurgical délicat et précis,
sa rigueur et son sourire, son écoute et sa générosité ont marqué tous ses
confrères et collègues. L’orthopédie genevoise perd l’un de ses piliers ainsi
qu’un praticien respecté et apprécié. La Clinique Générale-Beaulieu assure
sa famille et ses proches de sa profonde sympathie.
INFOS BRÈVES
15
2015: les grandes orientations.
Nouveautés
Organisation & Finances
Tout d’abord, l’année sera essentiellement consacrée à développer ce qui n’était encore en grande partie que des projets l’an
passé: l’ouverture, en avril, du Centre de gestion du vieillissement
baptisé Beaulieu Geneva Age Management Center, le développement, au sein de l’Institut de radiologie, des activités liées à
l’arrivée, en septembre dernier, de trois médecins radiologues, et
l’accroissement de notre nouvelle Unité ambulatoire (hôpital de
jour), lancée en novembre 2014.
Le reporting financier sera développé pour nous aider à mieux
piloter l’évolution des projets mentionnés en particulier et la
Clinique en général, à tous les niveaux: médecins, spécialités,
provenance géographique des patients, garants, etc. Nous continuerons à surveiller nos charges pour assurer une utilisation efficiente des ressources à disposition.
Bonne nouvelle: à l’exception d’installations techniques qui
seront invisibles pour le patient et le visiteur, 2015 ne connaîtra
aucun chantier de transformation ou d’extension. C’est une vraie
nouveauté car cela faisait plus de 10 ans que la Clinique était en
chantier. Elle est aujourd’hui presque entièrement rénovée.
Ressources humaines
Nous sommes toujours très attentifs à ce domaine qui contribue
au succès de la Clinique. Ainsi, après avoir mené l’an dernier une
enquête de satisfaction auprès des collaborateurs et leur avoir
fait part des résultats, nous allons cette année entreprendre les
actions qui s’imposent. Nous y reviendrons dans le courant de
l’année.
Politique santé
Du côté des assurances, nous allons préparer et entamer les négociations tarifaires dans le but de signer de nouvelles conventions qui devront entrer en vigueur en janvier 2016.
Qualité
Dans le cadre du maintien de nos programmes ISO 9001 et
13485, un système de signalisation d’événements indésirables va
être mis en place.
Nous allons enfin poursuivre le déploiement du dossier patient
informatisé (DPI) dans l’ensemble de la Clinique.
Philippe Cassegrain, Directeur
Inauguration de l’Institut de radiologie nouvelle formule
L’Institut de radiologie a été rénové et s’est agrandi. Le chantier s’est déroulé en deux
phases, la première ayant pris fin le 1er septembre 2014 avec l’installation de la nouvelle
IRM et du Cone Beam au niveau -1, la seconde fin février dernier avec la rénovation
proprement dite des deux niveaux. Par cette réalisation, qui sera inaugurée le 30 avril
2015, le renforcement de l’équipe médicale et l’élargissement du plateau technique, la
Clinique se dote d’infrastructures répondant aux exigences actuelles et de nouvelles
compétences, notamment en neuroradiologie et ORL (regroupées sous le nom de CINO
- Centre d’imagerie neurologique et ORL).
Ligne éditoriale
Philippe Cassegrain
Nicolas Brunschwig
Raphaël Gumener, Patrick Meyer, Filippo Ongaro,
Dimitrios Samaras et Nikolaos Samaras, M. Philippe
Cassegrain
Conception, direction artistique et graphisme
Twist SA
Crédits photos
Alan Humerose, Jean-Daniel Meyer
Rédaction
Pierre Giamarchi
Tirage: 2500 exemplaires
Contact: [email protected]
rt i
f ied Syst e
85
IS O
90
01
34
Ce
Contributeurs
Mmes Hadas Benamran, Bénédicte Carraz, Françoise
Dimier et Elana Melik, Drs Jean-Claude Bonvin,
m
impressum
MANAGEMENT
16
- IS O
1
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