Tarn-et-Garonne - Chambre régionale d`agriculture Midi

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BULLETIN DE SANTE
DU VEGETAL
MIDI-PYRENEES
Viticulture - N°6
20 mai 2014
Édition Tarn-et-Garonne
Malgré une baisse significative de la pression, le temps perturbé
annoncé pour cette semaine incite à la prudence.
Toujours pas de symptômes observés à ce jour mais les conditions
restent favorables au développement du champignon.
MILDIOU
OÏDIUM
Annexe : Note nationale Xylella fastidiosa
M ÉTÉO
Prévisions du 21 au 26 mai 2014
Mer 21
Températures
14
Jeu 22
24
11
22
Ven 23
Sam 24
Dim 25
Lun
26
9
10
9
10
20
22
20
21
Tendances
S TADES
Action pilotée par le Ministère
chargé de l'agriculture, avec
l’appui financier de l’Office
national de l'eau et des milieux
aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions
diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Secteurs
Abouriou
Merlot
Brulhois
17
St Sardos
-
Quercy
Syrah
Cab. F.
Cab. S.
Tannat
Gamay
Cot
17
-
17
17
17
-
-
17
17
17
-
17
-
-
17
17
17
Rappel des stades :
15 : boutons floraux agglomérés
17
Chardon
Sauv.
17
17
17 : boutons floraux séparés
19 : début de floraison
Le retour de conditions météo de saison a permis une reprise active de la croissance végétative.
Mais la hausse des températures ne compense pas la fraîcheur des nuits de la semaine écoulée
et la floraison peine à s'engager.
Directeur de publication :
Jean-Louis CAZAUBON
Président de la Chambre Régionale
d'Agriculture de Midi-Pyrénées
BP 22107 – 31321 CASTANET TOLOSAN Cx
Tel 05.61.75.26.00 – Fax 05.61.73.16.66
Dépôt légal : à parution
ISSN en cours
PHÉNOLOGIQUES
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – VITICULTURE
Édition Tarn-et-Garonne N° 6 DU 20 MAI 2014 – Page 1/4
M ILDIOU
• Éléments de biologie
Où chercher les foyers primaires ? : Les toutes premières taches sont généralement visibles sur la
végétation basse, à proximité du sol. Elles présentent une forme caractéristique en tache d'huile. Les
conidies qui vont ensuite se former à la face inférieure de la feuille contaminée assurent par la suite les
contaminations secondaires.
L'apparition des premiers foyers est un phénomène épars, difficilement détectable et non simultané
sur l'ensemble des parcelles. L'observation doit donc être la plus soignée et la plus large possible
La durée d'incubation entre les premières contaminations et l'expression des symptômes est en
moyenne de 7 à 10 jours en conditions optimales, mais peut atteindre une vingtaine de jours pour
des températures fraîches.
Comment valider un foyer primaire ? Au printemps, d'autres décolorations de la feuille peuvent être
confondues avec des taches d'huile de mildiou (phytotoxicité désherbant, oïdium, thrips …). En cas de
doute, un test de sporulation permet de confirmer l'origine de la tache. Pour cela, mettez la feuille
« tachée » dans un sac plastique avec un coton imbibé d'eau. Après quelques heures (Ex : une nuit à
20°C), l'apparition d'un feutrage blanc à la face inférieure de la feuille confirme qu'il s'agit d'un
symptôme de mildiou.
Symptôme de mildiou sur feuille :
face supérieure = tache d'huile, face inférieure = feutrage blanc
• Situation au vignoble
La première tache isolée de mildiou a été détectée sur le vignoble du Brulhois (diagnostic confirmé
par l'apparition d'un feutrage blanc à la face inférieure de la feuille).
A ce jour, on ne note aucune évolution sur les témoins non traités du réseau de surveillance.
• Données de la modélisation
✗
Potentiel Système :
Calcul à partir de données radar : Auty, Beaupuy, Labarthe, Larrazet, Mas Grenier,
Monclar, Puylaroque, St Loup ; et de stations météo fixes : Asatffort, St Laurent, Moissac, Montagudet
Comme prévu, la pression exercée par le mildiou a baissé et est devenue faible sur tous les secteurs,
à l'exception de celui de Labarthe.
La semaine dernière, des contaminations de masse se sont produites le 12 mai, mais seulement sur
le secteur de Moissac.
Les prochains jours s’annoncent perturbés. Suivant la hauteur réelle de pluie, la pression devrait
rester stable ou ré-augmenter :
• sur les vignobles du Brulhois et de St Sardos, une pluie de 30 mm en une seule fois serait
nécessaire pour engendrer des contaminations de masse,
• sur le Quercy, des cumuls de 15 à 25 mm seraient suffisants pour engendrer des
contaminations de masse.
Le modèle prévoit une sortie des taches :
– autour du 20 mai pour les contaminations modélisées le 2 mai,
– autour du 27 mai pour celles du 10 mai,
– et autour du 29 mai pour celles du 12 mai.
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – VITICULTURE Édition Tarn-et-Garonne N° 6 DU 20 MAI 2014 – Page 2/4
Évaluation du risque : La semaine s'annonce perturbée. Même si le modèle indique des cumuls de
pluies nécessaires à de nouvelles contaminations de plus de 25 mm sur plusieurs secteurs, il est
possible que ce seuil soit atteint voire dépassé localement par les précipitations orageuses prévues.
Soyez donc vigilants à l'annonce des prochains épisodes pluvieux.
O ÏDIUM
• Éléments de biologie
La durée d'incubation entre la contamination et la sporulation est fonction de la température. En
conditions printanières, cette durée peut varier de 3 semaines à 1 mois.
• Situation au vignoble : Aucun symptôme n'a été détecté à ce jour.
Évaluation du risque : La période de sensibilité maximale qui débute à la pré-floraison (stade 17) est
en cours en toutes situations. A partir de ce stade, un risque de contamination existe jusqu'à la
fermeture de la grappe.
B LACK - ROT
• Situation au vignoble : Toujours aucun symptôme n'a été détecté.
Évaluation du risque : Au printemps, la durée d'incubation peut être rallongée jusqu'à 20-30 jours, ce qui
peut expliquer la faible expression de la maladie dont les contaminations seraient encore en incubation.
L'alternance de périodes pluvieuses et de températures douces reste favorable aux contaminations
notamment en présence d'inoculum (parcelles à historique).
V ERS
DE LA GRAPPE
• Situation au vignoble : Aucun glomérule n'a été observé cette semaine.
• Données de la modélisation
Les périodes de vol et de ponte sont terminées. Les larves de stade intermédiaires (L3-L4)
apparaissent. Les glomérules devraient donc être visibles. Le modèle n'indique pas encore de début
de nymphose, le démarrage du prochain vol n'est donc pas encore d'actualité.
Données au 19 mai
Zone Tarn-et-Garonne
% adultes
% œufs
% L1
% L2
Astaffort
100 %
100 %
89 %
57 %
7%
Montagudet
100 %
100 %
68 %
21 %
0,8 %
% L3
Évaluation du risque : Surveillez l'apparition des glomérules pour procéder à vos contrôles de fin de
G1. La pression est faible.
C ICADELLE
VERTE
• Éléments de biologie
La cicadelle verte hiverne hors des parcelles de vignes et regagne le
vignoble au printemps. Les femelles vont alors pondre à l'intérieur des
feuilles de vignes pour donner les larves de première génération. 5 stades
larvaires vont se succéder avant de donner les adultes de première
génération, généralement en juin. 2 à 3 générations supplémentaires vont
alors s'enchaîner jusqu'à l'automne.
Adulte de cicadelle verte
Photo IFV
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – VITICULTURE Édition Tarn-et-Garonne N° 6 DU 20 MAI 2014 – Page 3/4
Les larves se situent sur la face inférieure des feuilles. Elles peuvent
être blanches, roses ou vertes, se déplacent « en crabe » de manière
rapide. Le premier stade mesure à peine 1 mm pour atteindre 3 mm au
cinquième stade. Les ébauches des ailes apparaissent dès le
quatrième stade.
Les symptômes causés sont appelés des grillures. Il s'agit de
rougissement sur cépages rouges et de jaunissement sur cépages
blancs délimités par les nervures. Ces rougissements/jaunissements
partent du bord de la feuille et progressent vers le centre. Par la suite,
les parties colorées peuvent se dessécher.
1e stade larvaire de cicadelle verte
Photo IFV
• Situation au vignoble
Les populations larvaires sont présentes mais les effectifs sont encore faibles dans la majorité des
situations. A l'exception de quelques parcelles pour lesquelles les comptages montrent la présence de
populations plus importantes mais restant en-dessous du seuil de nuisibilité.
Évaluation du risque : Le seuil de nuisibilité est rarement atteint en première génération. Dans les
parcelles où des dégâts significatifs auraient été observés les années antérieures, la surveillance doit
se porter sur les populations de deuxième génération qui seront observables courant juin.
Seuil de nuisibilité : 100 larves de cicadelle pour 100 feuilles (printemps)
C ICADELLE
DE LA FLAVESCENCE DORÉE
• Situation au vignoble
Depuis les dernières semaines, les suivis en parcelles se sont multipliés afin de préciser les périodes
d'éclosion en différents points du vignoble régional.
La cage d'émergence a permis d’identifier les toutes premières éclosions autour du 3-4 mai. Puis les
émergences se sont intensifiées autour du 10-11 mai.
Constat confirmé par les observations réalisées en parcelles, avec l'identification de larves de premier
stade sur pampres entre le 14 et le 16 mai en différents sites de la région (à l'exception de la zone
Madiran où les premières larves L1 ont été détectées dès le 5 mai).
Les toutes premières L1-L2 ont également été observées en Aveyron le 16 mai.
Évaluation du risque : La période des éclosions a débuté. Un prochain message réglementaire
annexé au BSV fera le point sur les modalités de gestion de la maladie.
Le prochain BSV Vigne Tarn-et-Garonne paraîtra le mardi 27 mai 2014
REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISÉE SEULEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ (REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE)
Ce bulletin de santé du végétal a été préparé par l'animateur filière viticulture de la Chambre Régionale d'Agriculture Midi-Pyrénées et
élaboré sur la base des observations réalisées par la Chambre d'Agriculture du Tarn-et-Garonne, le Syndicat de Défense du
Chasselas de Moissac AOC et les agriculteurs observateurs.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut
pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA Midi-Pyrénées dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par
les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront
réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – VITICULTURE Édition Tarn-et-Garonne N° 6 DU 20 MAI 2014 – Page 4/4
Note nationale BSV
Rédaction DGAL-ANSES
Xylella fastidiosa est une bactérie nuisible sur de nombreux végétaux. Ce pathogène est connu comme
agent de la maladie de Pierce qui a fortement touché les vignobles californiens dans les années 1990. Il
est également responsable de la chlorose variégée des citrus au Brésil à la fin des années 1980.
Les dépérissements provoqués par la maladie peuvent avoir des répercussions économiques de grande
ampleur. Par ailleurs, il s'agit d'une maladie fortement épidémique, transmises potentiellement par de
nombreux vecteurs.
Statut réglementaire
Xylella fastidiosa est un organisme nuisible réglementé de quarantaine en Europe. Cette bactérie est listée
dans l’arrêté du 24 mai 2006 modifié comme organisme nuisible dont l’introduction et la dissémination sont
interdites. Suite au foyer identifié en Italie, une décision de la Commission (2014/87/UE) a été adoptée afin
de renforcer la surveillance du pathogène en Europe. Au titre de l’arrêté du 31 juillet 2000 modifié, il s’agit
également d’un organisme de lutte obligatoire de façon permanente sur tout le territoire français.
Situation en Europe
En octobre 2013, 2 foyers ont été détectés dans la région de Lecce (Pouilles) et déclarés par les autorités
italiennes. La bactérie a provoqué des dessèchements sur feuilles et des symptômes de déclin rapide sur
oliviers, lauriers roses, amandiers et chênes.
1/13
Les autorités italiennes ont immédiatement pris des mesures d'éradication et de confinement sur une zone
de 23 000 ha :
- arrachage et destruction des végétaux atteints ;
- traitements insecticides contre les insectes vecteurs ;
- traitements herbicides ;
- surveillance intensive ;
- aucune circulation de végétaux ou de partie des végétaux y compris les fruits à l'extérieur de la
zone.
Etat des connaissances concernant la situation en Italie.
Le séquençage de la bactérie a été réalisé. Il s'agirait d'une souche éloignée des sous-espèces fastidiosa
et multiplex (voir ci-dessous). La vigne et les agrumes ne seraient pas des hôtes potentiels de cette
souche. La bactérie a pu être isolée en culture, ce qui devrait permettre la réalisation de tests de
pathogénicité.
Le vecteur identifié comme responsable de la transmission de la bactérie en Italie est le cercope Phileanus
spumarius (cercope des prés ou cicadelle écumeuse).
La France est-elle menacée ?
La découverte de la bactérie en Italie montre que son introduction a été possible en Europe.
Une potentielle circulation de végétaux infectés vers la France est possible.
L'Anses considère que X. fastidiosa (avis sur saisine n° 2012-SA-0121 du 22 juillet 2012) "constitue une
menace réelle pour de nombreuses filières de production".
Dans ces conditions, il est nécessaire de savoir reconnaître les symptômes provoqués par
la bactérie sur les différentes espèces cibles, et de signaler aux Services régionaux en
charge de la protection des végétaux ou à l'OVS régional tout symptôme suspect.
Cette vigilance est particulièrement recommandée aux détenteurs de végétaux originaires
des Pouilles, région italienne où ont été découverts les deux foyers de Xylella fastidiosa.
2/13
Connaître la bactérie, reconnaître les symptômes
La bactérie
X. fastidiosa est une bactérie du xylème de la famille des Xanthomonadaceae. C’est la seule espèce du
genre Xylella. 4 sous-espèces sont généralement reconnues par la communauté scientifique :
X. f. subsp. fastidiosa : pathogène pour la vigne, l’amandier et le caféier
X. f. subsp. multiplex : pathogène pour l’amandier et autres Prunus spp. ainsi que sur plusieurs espèces de
feuillus et autres essences ornementales
X. f. subsp. pauca : pathogène sur les agrumes dont principalement l’oranger. Pathogène également sur
caféier
X. f. subsp. sandyi : pathogène sur laurier rose
Cependant, les travaux récents suggèrent que la spécificité d’hôte des sous-espèces ne serait pas si
tranchée. Par exemple, le caféier et l’amandier hébergent ainsi plusieurs sous-espèces pathogènes de
X.f..
Les différentes pathologies
Les pathologies induites par X. fastidiosa portent différentes dénominations selon les plantes affectées :
maladie de Pierce sur vigne (Pierce’s disease), Almond Leaf Schorch (ALS) sur amandier, Chlorose
Panachée des Citrus (CVC Citrus Variegated Chlorosis) sur orangers, Phony Peach Disease (PDD) sur
pêcher, Oleander Leaf Schorch (OLS) sur laurier rose, etc…
Plantes hôtes
La bactérie compte parmi ses hôtes plus de 200 espèces végétales (50 familles botaniques différentes),
dont de nombreuses plantes hôtes ne développant pas de symptômes, mais pouvant jouer potentiellement
le rôle de porteur sain. Voir la liste des plantes hôtes en annexe ci-jointe.
Répartition mondiale
X. fastidiosa est présente dans les Amériques, de l’Argentine à l’Ontario au Canada. En Asie, la bactérie
est présente sur l’île de Taïwan uniquement. En Europe, un foyer d’environ 8 000 ha sur olivier, laurier rose
et amandier a été déclaré en octobre 2013 dans le sud de l’Italie.
Répartition de la bactérie dans les organes
La bactérie est présente à la fois dans les organes aériens (feuilles, rameaux, fruits) et dans les racines.
Elle a également été décrite dans les semences d’oranger. Les plus fortes concentrations bactériennes
sont trouvées dans les pétioles et la nervure centrale des feuilles.
La concentration bactérienne dans les tissus évolue également en fonction des saisons et des conditions
climatiques. Les plus fortes concentrations sont observées en juin-juillet sur vigne en Californie.
Transmission et dispersion – Insectes vecteurs
La contamination des plantes et la dispersion de la maladie se fait principalement via des insectes vecteurs
piqueurs-suceurs se nourrissant de la sève brute du xylème. Il s’agit principalement des cicadelles
(Cicadellidae) et des cercopes (Cercopidae) et dans une moindre mesure des cigales (Cicadidae). En fait,
tout insecte piqueur-suceur se nourrissant de sève brute (xylème) est à considérer comme potentiellement
vecteur de cette bactérie.
3/13
Le cercope des prés (Phileanus
spumarius) est présent en
Amérique du Nord et est
également largement répandu en
Europe. Aux USA, ce cercope est
l’un des vecteurs de la bactérie X.
fastidiosa.
Cercope des prés (Phileanus spumarius)
(Photo : Fred CHEVAILLOT – Source : INPN MNHN)
Genêt colonisé par des larves de Philaenus spumarius entourées de leur mousse.
(Photo: Berger Harald- source : Wikipédia)
Les outils de tailles, ou autres outils provoquant des blessures sont également à l’origine de la dispersion
de la maladie de plante à plante, bien que ce mode de transmission n’ait pas été décrit comme très
efficace.
Les blessures du système racinaire peuvent être à l’origine de phénomène d’autogreffes et engendrer la
transmission de la bactérie de plante à plante.
La multiplication, l’exportation et la plantation de plants contaminés représentent un risque important de
dissémination.
Moyens de lutte
Il n’existe pas de moyen de lutte curative contre cette bactérie phytopathogène, si ce n’est l’arrachage et la
destruction des plantes contaminées et le contrôle des insectes vecteurs.
Les différents types de symptômes
•
•
•
•
•
•
les brûlures foliaires (laurier rose) et dans les stades plus avancés, le desséchement des rameaux
(répartition aléatoire dans le houppier), suivi de la mort du sujet dans les cas les plus graves (olivier,
amandier, chêne, orme, platane sycomore, ...)
les chloroses foliaires (sur caféier, oranger) : sur oranger, l’infection entraine également la
production de fruits de petite taille
les défauts de lignification (aoûtement) et la persistance des pétioles après la chute des feuilles
pour la vigne
le nanisme sur luzerne accompagné d’une coloration bleue-verte des feuilles
le port tombant et la réduction des entrenœuds chez le pêcher
chez la vigne sont également observés des jaunissements et des rougissements des feuilles.
Confusions possibles
Les brûlures foliaires peuvent aisément être confondues avec des symptômes dus aux stress hydriques ou
à la sénescence naturelle des feuilles.
Les chloroses du limbe peuvent être difficiles à distinguer de symptômes similaires provoqués par
certaines carences nutritionnelles en oligo-éléments.
4/13
Sur vignes, des desséchements sectoriels ou marginaux du limbe sont proches des symptômes causés par
la bactérie Xylophilus ampelinus agent causal de la nécrose bactérienne présente dans certains vignobles
français.
Principaux symptômes
Sur olivier
Brûlures foliaires sur olivier (Olea europaea), région des Pouilles, Italie
(Photo : Donato Boscia, Istituto di Virologia Vegetale del CNR, UOS, Bari (IT) - Franco Nigro, Dipartimento
di Scienze del Suolo, della Pianta e degli Alimenti, Università degli Studi di Bari (IT) - Antonio Guario, Plant
Protection Service, Regione Puglia (IT) Source : www.eppo.org)
Brûlures foliaires sur olivier (Olea europaea), région des Pouilles, Italie
(Photo : Donato Boscia, Istituto di Virologia Vegetale del CNR, UOS, Bari (IT) - Franco Nigro, Dipartimento
di Scienze del Suolo, della Pianta e degli Alimenti, Università degli Studi di Bari (IT) - Antonio Guario, Plant
Protection Service, Regione Puglia (IT) Source : www.eppo.org)
Brûlures foliaires sur olivier (Olea europaea), région des Pouilles, Italie
(Photo : Donato Boscia, Istituto di Virologia Vegetale del CNR, UOS, Bari (IT) - Franco Nigro, Dipartimento
di Scienze del Suolo, della Pianta e degli Alimenti, Università degli Studi di Bari (IT) - Antonio Guario, Plant
Protection Service, Regione Puglia (IT) Source : www.eppo.org)
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Sur vigne
Défaut d’aoûtement sur vigne (Vitis vinifera)
(Photo : Pr Sforza USDA/EBCL – Phytoma)
Maladie de Pierce sur vigne (Vitis vinifera) – Pétioles persisitants et défaut d’aoûtement
(Photo : J. Clark & A.H. Purcell, University of California, Berkeley USA - Source : www.eppo.org)
Maladie de Pierce sur vigne (Vitis vinifera) - Symptômes sur cépage. Chardonnay (sous stress hydrique)
(Photo : A.H. Purcell University of California, Berkeley USA - Source : www.eppo.org)
Maladie de Pierce sur vigne (Vitis vinifera) - Symptômes sur cépage. Chardonnay
(Photo: J. Clark - University of California, Berkeley USA – Source : www.eppo.org)
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Desséchement sectoriel du limbe sur vigne (Vitis vinifera)
(Photo : Pr Sforza USDA/EBCL –Source :Phytoma)
Sur amandier
Brûlure foliaires sur amandier (Prunus dulcis)
(Photo : University de Berkeley – source : www.cnr.berkeley.edu)
Brûlure foliaires sur amandier (Prunus dulcis)
(Photo : Université de Californie, RiverSide USA – Souce: biocontrol.ucr.edu)
7/13
Sur pêcher
Pêcher (Prunus persica) : le rameau de gauche est sain. Le rameau de droite présente des symptômes de
Phony Peach Disease. Noter les internoeuds très courts.
(Photo : University de Berkeley – source : www.cnr.berkeley.edu)
Phony Peach Disease : le pêcher de gauche est contaminé, celui de droite est sain.
(Source : www.aces.edu)
Sur chêne
Brûlures foliaires sur chêne américain (Quercus sp.)
(Photo : Nancy Gregory, University of Delaware, Bugwood.org)
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Chêne rouge (Quercus rubra) présentant des brûlures foliaires ainsi que des rameaux entièrement
desséchés avec répartition aléatoire.
(Photo : John Hartman Université du Kentucky USA – Source : http://www.forestryimages.org)
Sur aulne
Brûlure foliaires sur aulne (Ulnus sp.)
(Photo : University de Berkeley – source : www.cnr.berkeley.edu)
Sur Platane sycamore
Brûlures foliaires sur platane sycamore (Platanus occidentalis)
(Photo : John Hartman Université du Kentucky USA – Source : http://www.forestryimages.org)
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Brûlures foliaires sur Platane sycomore (Platanus occidentalis)
(Photo: Edward L. Barnard – Source: http://www.forestryimages.org)
Sur Ginkgo biloba
Brûlures foliaires sur ginkgo (Ginkgo biloba)
(Photo: Elizabeth Bush - Source : www.forestryimages.org)
Sur laurier rose
Brûlures foliaires sur laurier rose (Nerium oleander)
(Photo : Michael J. Plagens – Source : Wikipédia)
Sur caféier
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Chlorose et tâches nécrotiques sur caféier (Coffea sp.)
(Photo : Bruno Legendre LSV Anges)
Chlorose et desséchement marginal des feuilles sur caféier (Coffea sp.)
(Photo : Bruno Legendre LSV Angers)
Sur oranger et autres rutacées
Chlorose panachée des agrumes (CVC) sur oranger (Citrus sinensis)
(Photo : M. Scortichini, Istituto Sperimentale per la Frutticoltura, Rome Italie - Source : www.eppo.org)
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(Citrus sp.) : les fruits et feuilles de gauche sont contaminés. Les fruits sont de petite taille et les feuilles
présentent des chloroses.
(Photo : Alexendrer Purcell – Source : http://www.invasive.org)
Chloroses foliaires sur oranger (Citrus sinensis)
(Photo : Joao Roberto Spotti Lopes)
Nanisme de la luzerne
Plant sain à gauche – plant contaminé à droite (Medicago sativa)
(Photo : Joao Roberto Spotti Lopes)
12/13
Sur prunier
Brûlures foliaires sur prunier (Prunus domestica)
(Photo : Joao Roberto Spotti Lopes)
13/13
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