UPMC – LP1 - UE103 – Optique géométrique – Interrogations - 14/12/2009 1/15
Université Pierre et Marie Curie – LP1 - UE 103 - Année 2009-2010
Optique géométrique, Reza.Samadi@obspm.fr
Interrogation n°1A
1) [1.5 pts] On considère le rayon issu de A et se propageant dans la direction AI. Tracer
le rayon réfracté dans le cas où n2>n1. Faire de même dans le cas où n2<n1.
2) [0.5 pts] L’angle i=π/3. Que vaut le sinus de l’angle r de réfraction ?
3) [1.5 pts] A quelle condition y a-t-il réflexion totale ? Expliquer et justifier. Donner la
valeur de l’angle associé.
4) [1.5 pts] A quelle condition définit-on un angle limite ? Expliquer et justifier. Donner la
valeur de cette angle.
5) [Bonus 1 pts] Montrer que pour un certain angle i, le rayon réfléchi est orthogonal au
rayon réfracté ? Que vaut cet angle particulier ?
Solution :
1)
n1 n2 (>n1)
A
I
r
i
n1 n2 (<n1)
A
I
r
i
2) n1 sin(i) = n2 sin(r) implique sin(r) = (n1/n2) sin(π/3) = (n1/n2) √3/2
3) Il y’a réflexion totale lorsque n2<n1. En effet, n2<n1 implique r>i. Lorsqu’on fait croître i
de 0 à π/2, r va atteindre π/2 pour une valeur i=α inférieure à π/2 et telle que (n1/n2) sin(α) =
sin(π/2)= 1. Lorsque sin(i)> n2/n1, cad lorsque i> α avec sin(α) = n2/n1, il n’y a plus de
rayon réfracté et toute l’énergie est propagée par le rayon réfléchi.
4) On définit un angle limite lorsque n2>n1. En effet, n2>n1 implique r<i . quelque soit la
valeur de i. L’angle i peut varier de [-π/2, π/2] et dans cet intervalle, puisque n2>n1, il existe
toujours un angle r tel que (n1/n2) sin(i) =sin(r). Lorsque i=π/2, l’angle r atteint une valeur
maximale rl tel que sin(rl) = n1/n2. Cet angle rl est nommé angle limite de réfraction.
5) Le rayon réfléchi et le rayon réfracté sont orthogonaux lorsque i+r =π /2. Dans ces
conditions la relation de Snell-Descartes implique : n1 sin(i) = n2 sin(r) = n2 sin(π /2-i) = n2
cos(i). Soit pour l’angle i tel que tan(i) = n2/n1.
Interrogation n°1B
1) [3 pts] On considère un dioptre composé de deux couches d’épaisseurs a (voir figure
gauche). La première couche est en silice (verre d’indice n~1.5) et la suivante en cristal (verre
d’indice n~1.7). Un rayon se propage dans l’air et rencontre au point A les couches de verre
avec un angle d’incidence i. Tracer la propagation de ce rayon à l’intérieur et à la sortie du