La Tunisie et le Fonds Monétaire International (FMI)
I- Présentation:
Le Fonds Monétaire International (FMI), dont le siège se trouve à
Washington, a été crée le 22 juillet 1944 lors de la Conférence de Bretton
Woods (Etats-Unis d’Amérique). Il compte actuellement 187 Etats membres.
Son rôle consiste notamment à encourager la coopération monétaire
internationale, faciliter l'expansion et l'accroissement du commerce mondial,
promouvoir la stabilité des échanges, aider à établir un système multilatéral de
paiements et mettre temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses
ressources générales à la disposition des États membres qui font face à des
difficultés de balance des paiements…
L’actuel Directeur Général du FMI est Mme Christine Lagarde, de
nationalité française.
II- La Coopération entre la Tunisie et le FMI :
La Tunisie a adhéré au FMI le 14 avril 1958. Le Groupe dont fait partie la
Tunisie au Conseil d’administration du Fonds se compose aussi de l’Algérie,
Maroc, Ghana, Iran, Afghanistan et Pakistan. Il détient 2.42% des parts du
capital du FMI. Le pays assurant le poste d’administrateur est l’Iran et son
suppléant est le Maroc.
La coopération avec le FMI a été axée ces dernières années sur la revue
annuelle de l’économie tunisienne à travers les missions périodiques
d’évaluation et de consultation et l’examen de la gestion macro-économique du
pays.
La Tunisie compte parmi les pays qui ont adhéré volontairement aux deux
initiatives lancées conjointement par le FMI et la Banque Mondiale (BM) en
1999 et 2000, à savoir l’Initiative en matière de normes et codes et le
Programme d’évaluation du secteur financier. Dans le cadre de ces deux
initiatives, le FMI et la BM ont examiné dans quelle mesure les pays membres
observent les normes et codes de bonnes pratiques économiques et financières
internationalement reconnues et procédé à un examen exhaustif du système
financier de ces pays.
En mai 2016, le Fonds a approuvé un accord élargi de 48 mois avec la
Tunisie au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) portant sur un montant
équivalent à environ 2,9 milliards de dollars, à l’appui du programme de
réformes économiques et financières du pays. Ce programme a pour objectif de
promouvoir une croissance économique plus vigoureuse et mieux partagée en
consolidant la stabilité macroéconomique.
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