Zeno Toffano I - Physique Quantique II – Argument EPR et Inégalités de Bell III – Conséquences et Interprétations de la Physque Quantique IV – Qubits et Information Quantique V - Applications: ordinateur quantique, cryptographie, jeux VI – « Quantum Interaction »: application en dehors de la Physique VII – Considérations sur l’intrication Pas de catastrophe ultraviolette ! Théorie du rayonnement du corps noir Max Planck 1900. Maximum hν = 2.85 kT effet photoélectrique Albert Einstein 1905 Franges d’Young Ondes de matière : Louis de Broglie • d’après « Pour la Science » avril 2001 Le but est : de décrire l’état d’un système quantique à un instant donné (on peut aussi se demander qu’est-ce qu’un état en mécanique quantique), c’est le Postulat de l’état quantique de prévoir le résultat d’une mesure d’une grandeur quantique et de sa probabilité (possibilité de calcul de valeurs moyennes), ce sont Postulats sur la mesure de décrire l’évolution dans le temps d’un système quantique, c’est le Postulat sur l’évolution Postulat sur létat quantique : A un instant t0 fixé, l’état d’un système physique est défini par ψ (t0 ) la donnée d’un vecteur d’état orthonormée ou « ket » (notation de Dirac) appartenant à l’espace des états E (espace de Hilbert). Paul A.M. Dirac Postulats de la mesure: de prévoir le résultat d’une mesure d’une grandeur quantique Toute Grandeur physique mesurable A est décrite par un opérateur  agissant dans E ; cet opérateur est une observable. observable La mesure d’une grandeur physique A ne peut donner comme résultat qu’une des valeurs propres de l’observable correspondante. Lorsque l’on mesure la grandeur physique A sur un système dans l’état Ψ > la probabilité d’obtenir comme résultat de la mesure la 2 valeur propre λn est P(λn ) = un ψ (module carré du produit scalaire) où un > est le vecteur propre Si la mesure de la grandeur physique A sur le système dans l’état Ψ > a donné le résultat λn , l’état du système immédiatement après la mesure est projeté sur un > (réduction réduction du paquet d’ondes) d’ondes Postulat III (évolution): de décrire l’évolution dans le temps du système quantique. L’évolution dans le temps d’un vecteur d’état Ψ(t)> est donnée par l’équation de Schrödinger : d ψ (t ) ih = Hˆ ψ ( t ) dt Où Ĥ est l’observable associée à l’énergie totale du système (opérateur Hamiltonien). Hamiltonien Deux observables qui ne commutent pas n’ont pas les mêmes vecteurs propres. D’après le postulats de la mesure et de la réduction du paquet d’ondes si on mesure A (la quantité physique décrite par l’observable A), on trouve, par exemple, la valeur propre ai et le système se trouve immédiatement après la mesure dans le vecteur propre |ai> correspondant. Si ensuite on mesure B, on obtient le résulat bj qui correspond maintenant au ket propre |bj> différent de |ai> . La mesure de B a fait perdre l’information sur A et, de même, une information sur A aurait fait perdre l’information sur B. Les observables A et B sont dites incompatibles : on ne peut pas les mesurer simultanément. Deux observables qui commutent possèdent une base de vecteurs propres communs. Si on mesure C, on trouve, par exemple, la valeur propre ck alors le système est dans le vecteur propre |ck> correspondant. Si ensuite on mesure D, on va obtenir une valeur propre dk relative au même ket que précédemment |dk>= |ck>. La mesure de D ne fait pas perdre l’information sur C et, de même, l’information sur C ne fait perdre l’information sur C. Les observables A et B sont dites compatibles : on peut les mesurer simultanément. Polarizers with parallel axes do not block the light Polarizers with crossed axes block the light V (B) (A) R1 R1 IΦ Φfa>=R2R1IΦ Φ o> E V V IΦ Φfb>=R1R2IΦ Φ0> IΦ Φia>=R1IΦ Φo> N IΦ Φ o> N R2 E R2 IΦ Φib>=R2IΦ Φ0> IΦ Φ o> E R1 effectue une rotation de 90° autour de l’axe V R2 effectue une rotation de 90° autour de l’axe E Opération A) : vecteur (état) initial dirigé suivant l’axe E et on lui fait subir successivement l’action des opérateurs R1 puis R2 Opération B) : même vecteur initial en inversant les opérations R2 puis R1 Le résultat est différent ce qui signifie que les deux opérateurs R1 et R2 ne commutent pas, le commutateur [R1,R2] est différent de zéro. z y B +µAg −µAg • Résultat : on trouve deux faisceaux bien distincts correspondant à deux valeurs distinctes de moment magnétque +µ Ag et −µ Ag µ= 10-23J/Tesla. • Après l’expérience de Stern et Gerlach, l’hypothèse du spin fut formulée pour la première fois par Uhlenbeck et Goudsmit, élèves d’Ehrenfest. Après des objections, dues à une interprétation “classique”, le spin fut mis en musique par Pauli et simultanément obtenu sans coup férir par Dirac • Wolfgang Pauli • Permet de comprendre la mécanique quantique des systèmes à plusieurs particules. • La règle est simple (mais pas forcément bien intégrée dans la communauté des Physiciens !) • We can first consider any two states of vector spaces HA and HB These states form only a small subset of vectors. The most general state is of the form : • In general there will be a condition called "entangled" (intriqué intriqué) intriqué that is not of the form given before. A very simple example of enatngled state Il existe plusieurs interprétations de la mécanique quantique, car la fonction d'onde est un objet mathématique abstrait. Ni son origine, ni sa structure sous-jacente a été décrite dans les lois de la mécanique quantique. En particulier, les mécanismes de superposition, d’intrication (entanglement) et de mesure n'ont pas été élucidés. Par conséquent, ils sont aussi ouverts à l'interprétation. Principales interprétations (1) l'interprétation de Copenhague (Bohr) (2) l'interprétation de Broglie, Bohm (3) interprétation de Everett des univers multiples (4) interprétation informationnelle (Fuchs, Rovelli…) …. (n) 24 Observez la photo « ma femme; ma belle-mère ». Que voyez-vous ? En fait on “peut observer” deux images… Vous pensez, dans un sens “complexe”, que les deux personnes sont superposées sur l'image (c'est à dire, elles existent simultanément au même endroit et au même moment). Vous concevez la superposition à ce niveau intellectuel, mais pas au niveau de la vision (mesure par l’œil); parce que l’image se “ réduit” dans l'une ou l'autre personne. Superposition: Vous ne pouvez pas vraiment définir une combinaison linéaire (superposition) du type |ψ〉 = a |ma femme〉 + b |ma belle-mère〉 En mécanique quantique, l'opérateur de mesure est comme un prisme, il divise la fonction d'onde en ses composantes. Dans notre exemple, le "prisme" séparerait l'image en |ma femme〉 et |ma belle-mère〉 et la probabilité avec laquelle nous allons voir l’une ou l'autre est donnée par les relations faisant intervenir les coefficients (postulats) Prob. de “voir” |ma femme〉 = |a|2 : Prob. de “voir” |ma belle-mère〉 = |b|2. ( |a|2 + |b|2 = 1 ). ma femme ; ma bellebelle-mère 25 C'est un « état étrange » dans lequel deux particules (ou plus) sont si profondément liées qu‘elles partagent la même existence, même à des années-lumière de distance. En effet, la distance n'a pas de sens pour des particules intriquées. Si une mesure est faite sur l'une, l'état de l'autre est changé aussi instantanément pour être compatible avec la mesure de la première. Il n'existe pas d'équivalent de l‘intrication en mécanique classique. Einstein a appelé cette action-à-distance "fantasmagorique" (spooky). “I cannot seriously believe in [the quantum theory] because it cannot be reconciled with the idea that physics should represent a reality in time and space, free from spooky actions at a distance.” So wrote Einstein to Max Born in March 1947. 27 C'est l'interaction spontanée entre un système quantique et son environnement. Cette interaction détruit la superposition quantique. Elle fournit une explication de l'apparition de la réduction de la fonction d’onde: les composantes de la fonction d'onde sont découplées du système cohérent, et acquièrent les phases de leur environnement immédiat. Toute interaction entre l'environnement et les particules fait perdre sa cohérence globale à l’état du système. La raison pour laquelle les ordinateurs quantiques ont encore un long chemin à parcourir audelà des expériences en laboratoire, c'est que la superposition et l‘intrication sont des états très fragiles. 28 Einstein, Podolsky and Rosen: Quantum mechanics is not complete. According to EPR, any satisfactory physical theory must be: (1) Correct (2) Complete “If, without in any way disturbing a system, we can predict with certainty (i.e., with probability equal to unity) the value of a physical quantity, then there exists an element of physical reality corresponding to this physical quantity.” “The most profound discovery of science.” H. P. Stapp, Nuovo Cimento 29B, 270 (1975). Long story: story ◦ The field of Bell inequality violations (Bell 1964) and entanglement has fascinated many scientists throughout the last decades. An interesting historical narrative is in “How the Hippies Saved Physics” by David Kaiser, Ed. W. W. Norton (Physics World 2012 Book of the Year ). Much debate ◦ classical and non-classical behavior ◦ entanglement ◦ local and non-local, contextual and noncontextual ◦ more than Quantum, non-local boxes… Experiments demonstrating Bell inequality violation ◦ 1969 Clauser: first experiment ◦ 1982 A. Aspect (Orsay France) on polarized photons: definitive proof ◦ Entanglement with Spins (NMR, Rydberg atoms…) ◦ Towards the realization of a Quantum Computer A new field: Quantum Information ◦ Entanglement is at the heart of this field because it is seen as a potential “resource” for computing (lower complexity) and coding (secure cryptography) A+ B+ __ A _ B B C _ C+ N(A+,C-) < N(B+,C-) + N(A+,B-) L'inégalité s'applique à des expériences avec des particules qui ont trois propriétés stables, A, B et C, dont chacune peut avoir les valeurs positive et négative. Ainsi, il y a 23 ou 8, classes possibles de particules, correspondant aux huit régions des diagrammes présentés ici. Si une particule possède les propriétés A+ et C-, alors elle doit être un membre soit de la classe A+B+C- soit de la classe A+B-C-. Par conséquent, si N(A+,C-) représente le nombre de telles particules, il doit être égal à la somme N(A+,C-) =N(A+,B+,C-) + N(A+,B-,C-). D'une manière similaire, on peut montrer que N(A+,B-)=N(A+,B-,C+) + N(A+,B-,C-), d'où il résulte que N(A+,B-) ≥ N(A+,B-,C-). Le même raisonnement conduit à la conclusion que N(B+,C-) ≥ N(A+,B+,C-). Ces trois relations peuvent être combinés pour obtenir une autre inégalité, qui affirme que le nombre de particules de type A+B- ne peut pas dépasser la somme des particules A+C- et B-C +. N(A+,C-)≤ N (A+,B-) + N(B+,C-). La même relation est vraie si tous les signes sont inversés pour donner l'inégalité N(A-,C+)≤ N (A-,B+) + N(B-,C+). Les deux dernières inégalités peuvent être ajoutés pour obtenir une relation entre toutes les particules individuelles pour lesquelles deux propriétés ont des valeurs opposées. N(A+,C-) +N(A-,C+) ≤ N (A-,B+)+ N(A+,B-)+ N(B+,C-)+ N(B-,C+) ClauserClauser-HorneHorne-ShimonyShimony-Holt (CHSH) (CHSH) inequality proposed experiment Bell-CHSH Inequality for separable identified sates A, a, B, b ∈ {− 1,1} ( A − a, A + a ) ∈ {(0,±2), (±2,0)} ( A −a ) B − ( A + a )b ∈ {− 2,2} − 2 ≤ AB − Ab − aB − ab ≤ 2 AB − Ab − aB − ab ≤ 2 BellBell-CHSH Inequality for Quantum Entangled states Singlet state (entangled) Etat sungulet (intriqué) : ψ− = Quantum Mechanical average: 1 ( 01 − 10 2 ) AB = ψ − Aˆ ⊗ Bˆ ψ − = − cos θ AB FQM = AB − Ab − aB − ab = − cos θ AB + cos θ Ab + cos θ aB + cos θ ab Operators for maximal BI violation : Aˆ = σ x aˆ = σ y Bˆ = (σ y − σ x ) / 2 bˆ = (σ y + σ x ) / 2 In this case QM violates the Bell inequality FQM = 2 2 > 2 !!! polarization of light α → α ,α Dichotomic degree of freedom: 2 orthogonal axis Quantum state of the photon polariqzation χ = cos α H + sin α V P ( H ) = cos 2 α Probabilities P(V ) = sin 2 α ⊥ S = E (α1 , β1 ) + E (α1 , β 2 ) + E (α 2 , β1 ) − E (α 2 , β 2 ) ≤ 2 E (α , β ) = C ( α , β ) + C (α ⊥ , β ⊥ ) − C (α ⊥ , β ) − C (α , β ⊥ ) C (α , β ) + C (α ⊥ , β ⊥ ) + C (α ⊥ , β ) + C (α , β ⊥ ) C(α ,β ) is the coincidence counting rate: Maximal violation for : β1 − α1 = π 8 , α 2 − β1 = π 8 , β2 − α 2 = π 8 ψ± φ± 1,2 = 1 (H 2 1,2 = 1 H ( 2 1 1 V H 2 2 ±V ±V 1 1 H V 2 ) 2 ) See: Quantum Computation and Quantum Information M. A. Nielsen and I. Chuang, Cambridge University Press 2000 z + , − Basis: ↑ , ↓ or ψ = e −iϕ 2 cos ϑ 2 or 0 , 1 0 + eiϕ 2 sin ϑ 2 0 ϑ 1 α 2 + β 2 = 1; α , β complex y ϕ x Bloch sphere Single qubit operations NOT ψ =α 0 + β 1 1 X 0 1 1 0 0 Y 0 −i i 0 0 Z 1 0 0 − 1 1 (0 +1 2 X 1 Y X i1 ) Z 0 1 1 0 X ? 1 (0 −1 2 ) IWEPNM 2007, Kirchberg 8:35 ϕ 1 0 iϕ 0 e 1 (0 +1 2 S 1 0 0 i T 1 1 1 1 − 1 2 0 ) 1 0 + eiϕ 1 ( 2 ϕ ) 0 1 iπ 4 0 e Hadamard H H 1 (0 +1 2 H H 1 0 0 1 1 (0 +1 2 X ) H X ) 0 0 1 1 0 IWEPNM 2007, Kirchberg Controlled NOT (CNOT) x CNOT 1 0 0 0 CNOT 00 → 00 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 CNOT 01 → 01 CNOT 10 → 11 CNOT 11 → 10 How to generate an entangled state 0 H H1 01 → 1 x 1 1 CNOT → ( 01 + 11 ) ( 01 + 10 ) = Ψ ( +) 2 2 CNOT IWEPNM 2007, Kirchberg 8:45 That quantum operators are unitary, presents another unusual consequence. One is that if you do not know the state of a quantum system (even if it is a single particle) then you cannot make an exact copy of it. This is known as the no-cloning theorem1. (You can, of course, prepare a particle in any desired state and make as many copies of it as you like.) The other is that unless a quantum system collapses, you cannot delete information in a quantum system. This is known as the no-deletion theorem2. These results are connected with the quantum phenomenon called entanglement. Quantum algorithms make very clever use of quantum superposition and quantum entanglement. ______________________ 1 Wootters, W. K., and Zurek, W. H., A single quantum cannot be cloned, Nature, Vol. 299, 28 October 1982, pp. 802-3, http://pm1.bu.edu/~tt/qcl/pdf/wootterw198276687665.pdf. 2Pati, A. K., and Braunstein, S. L., Impossibility of deleting an unknown quantum state, Nature, Vol. 404, 9 March 2000, pp. 164-5, http://www-users.cs.york.ac.uk/~schmuel/papers/pb00.pdf. 44 Règles du jeu ◦ Deux joueurs isolés ◦ Un joueur choisit les lignes, l’autre les colonnes ◦ Chacun peut placer 2 jetons ou 0 sur sa ligne ou colonne choisie ◦ Ils gagnent si la case commune à Alice et à Bob est couverte d’un seul jeton Physique classique : 88% de chances de gagner Physique quantique : 100% grâce à l’intrication ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ • Commutation dans une même ligne et une même colonne • Chaque observable est le produit tensoriel des deux observables de sa ligne / de sa colonne, à part pour la dernière colonne, ou elle est égale à l’opposé de leur produit tensoriel. • Base de vecteurs propres communs : la base de Bell Entanglement as a resource Quantum key distribution Teleportation Quantum repeaters Separate parties perform operations locally and communicate classically. Classical resources are realistic and local. Shared entanglement is an additional resource not available classically. Clock synchronization Quantum communication complexity Distributed computing For bigger tasks you don’t entangle more systems; instead you use more copies of a basic entangled resource. In a quantum computer the parts interact directly quantum mechanically. A classical simulation is realistic, but need not be local. The number of systems entangled increases with problem size. „Gentlemen beam me aboard“ Captain Kirk classical channel qubit 1 ψ =α ↑ +β ↓ Alice ψ =α ↑ +β ↓ Bob Quantum channel qubit 2 qubit 3 source of entangled EPR pairs ψ EPR = ( 1 ↑ 2 ↓3 − ↓ 2 ↑3 2 ) IWEPNM 2007, Kirchberg 8:55 Experiments performed by Bennet, DeMartini, Zeilinger, Weinfurter et al. Jian-Wei Pan et al. Phys. Rev. Lett. 80, 3892 (1998) D. Boschi et al., Phys. Rev. Lett. 80, 1121 (1998) IWEPNM 2007, Kirchberg P. Grangier LCF Orsay Quantum computing Classical Input QUANTUM WORLD Classical Output R. P. Feynman, F. L. Vernon, Jr., and R. W. Hellwart, J. Appl. Phys. 28, 28 49 (1957). IWEPNM 2007, Kirchberg In 1996, Lov Grover gave a quantum algorithm for searching an N-item list for a single “marked item,” using only ~ N steps. Classically, of course, ~N steps are needed Marked item It is a simple task to build the product of two large prime numbers p und q. Calculating n = p x q is easy. But: 137703491 ==7919 137703491 ? x 17389 is extremely demanding and requires log(n)α steps with arbitrary large α superpolynomial Factoring a 400 digit number would take 1010 years with today's fastest computers P. Shor(1994): Shor(1994): Quantum computer requires only O[(ln O[(ln n)3] steps A quantum computer based on the current fastest clock rates would factor a 400 digit number in only about 3 years. IWEPNM 2007, Kirchberg 9:05 Implementing the Shor Algorithm on a Nuclear Spin Quantumcomputer L. M. K. Vandersypen et al., Nature 414, 414 883 (2001) We need two quantum registers R1(3 qubit) und R2(4 qubit), which contain x and f(x): |R1>|R2>=|x,f(x)> = |n3,n2,n1>|m4,m3,m2,m1> Superposition: 7 1 ψ = ∑ x,7 x mod 15 8 x=0 { ψ = 1 0,1 + 1,7 + 2,4 + 3,13 + 4,1 + 5,7 + 6,4 + 7,13 8 } ENS LKB - J.M. Raimond Quantum Interaction is an emerging discipline in artificial intelligence combining mathematics, physics, cognitive and computer sciences. Quantum interaction uses insights, techniques, and models developed in quantum physics and applies them in new areas of informatics. •Over the last years, the Quantum Interaction (QI) field has provided a debating ground on applications of Quantum Mechanical formalisms to a variety of areas outside of the natural sphere of activity of Quantum Physics such as Information Retrieval in Computer Science, Decision Making in a variety of social science fields (such as Economics and Psychology) and Biology and other fields of inquiry (like Linguistics). Keith van Rijsbergen is considered the initiator of the QI field with the book “Geometrical Information Retrieval” in 2004. The foundational issues on Quantum Physics form an integral part of the intellectual exchange delivered at the QI conferences. One of the objectives is to get new insights in Quantum Theory from other areas where similar structures are encountered. •QI asks several questions, for instance: how do we interpret 'Entanglement'. What are the role of Operators and Quantization? Can we use other Probabilistic structures? Conferences • Quantum Interaction, 2012. Paris, France. (org. A. Lambert, F. Dubois) • Quantum Interaction, 2013. Leicester, UK. • Quantum Interaction 2014. Filzbach, Switzerland. Nous avons utilisé l’algorithme HAL (Hypersapce Analogue to Language) qui donne une représentation sous forme de matrice des co-occurrences représentant des « interactions latentes » entre mots dans un document. Des premiers résultats sur les corrélations entre deux mots avec des modèles inspirés des tests de Bell en Physique Quantique montrent une mesure de pertinence qui s’apparente à l’intrication quantique. Dans notre modèle les requêtes représentent des opérateurs (observables quantiques) agissant sur un espace vectoriel. A chaque type de requête sera associé un opérateur différent. “Contextual Query Using Bell Tests” Quantum Interaction, 2013. Leicester, UK The CHSH (Clauser, Horne, Shimony, Holt)-Bell parameter SBell form is proposed for tests with two binary outcomes, +1 or −1, adapted to query answers (YES/NO), can be defined as follows: , , , , where , , and are tests and , stands for the expectation value of the outcome of mutual tests and . can never exceed 4. Classical, local, separable: separable lies between 0 and 2. We could write , . Quantum: Quantum The case 2 ! ! 2 2 achieved with bipartite quantum entangled states. 2 2 is called the Tsirelson’s bound and is a limit for Quantum systems. NoNo-signalling. signalling The case between 2 2 and 4 is called the “nosignalling” region. The maximum value 4 can be attained with logical probabilistic constructions often named non-local PR boxes. No-signalling NON-LOCALITY ENTANGLEMENT (QM) ??? Post-quantum theories Why is quantum non-locality limited ? Non-local box of Popescu and Rohrlich (PR-box) Popescu & Rohrlich, Found. Phys. 1994 Barrett et al. PRA 2005 y ∈ {0,1} x ∈ {0,1} a ⊕ b = xy b ∈ {0,1} a ∈ {0,1} 1. Non-signalling 2. Maximally Non-local (more NL than QM 2√2) CHSH 4 CHSH = C00 + C01 + C10 – C11 Somme de Bell S = |C00 + C10|+ |C01 – C11| S = |C00 + C10|+ |C11 – C01| S = |C00 + C01|+ |C11 – C10| S = |C11 + C10|+ |C01 – C00| Résultat pour x.y S=4 S=2 S=2 S=2 Résultat pour a ⊕ b S=2 S=2 S=2 S=2 Why does the PR-box not exist in Nature ? entanglement can be witnessed by macroscopic observables. entanglement can persist in the thermodynamic limit at arbitrarily high temperatures. Given that macroscopic entanglement exists, an important technological question is how easy this entanglement would be to extract and use. Heisenberg, Heisenberg 1956: “La science de la nature ne décrit ni n’explique simplement la nature; elle est une partie du rapport entre la nature et nous-mêmes; elle décrit la nature en tant qu’exposée à notre méthode d’interrogation”. quelle espèce de philosophie? Spéculative: Formuler en langage ordinaire une image (métaphysique) du monde qui rende raison de nos pratiques ordinaires et de la forme de nos théories scientifiques. Critique: (Une libre généralisation de la définition de Wittgenstein) ‘La philosophie des sciences est une lutte contre la fascination que d’anciens modes de théorisation exercent sur nous’ Par exemple • Le « mystère » des corrélations EPR est lié à une fascination pour le mode classique de théorisation. Connecter les phénomènes spatiotemporels par le biais de processus eux-mêmes spatio-temporels. • Une part du « mystère » du chat de Schrödinger est lié à une fascination pour le langage et/ou le mode de théorisation classiques. Le mot “état” et le mode de théorisation probabiliste. Les termes de la relation cognitive devraient et pourraient être redéfinis en termes d’information Wheeler (1988) a été le premier à formuler le programme consistant à dériver le formalisme quantique à partir de principes informationnels. Josza : ”Placer la notion d’information à un niveau primaire et fondamental dans la formulation de la physique quantique” Rovelli, Fuchs, Zeilinger… ”Il existe une quantité maximale d’information pertinente qui peut être extraite d’un système.” ”Le contenu d’information d’un système quantique est fini” ”Il est toujours possible d’acquérir de l’information nouvelle sur un système.” Enoncer qu’il y a des propositions mutuellement complémentaires; et que le contenu total d’information du système est invariant sous un changement de l’ensemble des propositions mutuellement complémentaires. Ouvrages techniques Quantum Computation and Quantum Information: by Michael A. Nielsen, Isaac L. Chuang, Ed. Cambridge 2000 Quantum Mechanics for Scientists and Engineers by David A. B. Miller, Ed. Cambridge 2008 Ouvrages de réflexion et historiques The Non-Local Universe: The New Physics and Matters of the Mind, by Robert Nadeau and and Menas Kafatos 2001 How the Hippies Saved Physics: Science, Counterculture, and the Quantum Revival by David Kaiser 2012 Bien sûr énormément d’autres…