Astrophysique spatiale

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Astrophysique
spatiale
Vue d’artiste du satellite Gaia (Agence Spatiale Européenne); Nébuleuse de la
Méduse autour de l’étoile EP Aqr (Herschel; ESA)
La mise en orbite d’observatoires spatiaux bénéficie largement aux recherches en
astrophysique. En effet, l’atmosphère terrestre est opaque à la plus grande partie du
rayonnement électromagnétique. Pour observer les astres dans les fenêtres gamma,
X, ultraviolettes et infrarouges, des télescopes doivent donc être placés au-dessus
de l’atmosphère. En outre, celle-ci est sujette à des mouvements turbulents qui
causent la scintillation des étoiles observée depuis le sol et limitent le pouvoir de
séparation angulaire.
L’astrophysique spatiale à l’ULB
Les recherches en astrophysique menées à l’Institut d’Astronomie et d’Astrophysique (IAA)
concernent l’évolution et la structure des étoiles simples ou binaires, et la dynamique
de notre Galaxie.
Au cours de leur évolution, les étoiles transmutent les éléments chimiques par des réactions
nucléaires. Les signatures de ces transmutations apparaissent à la surface des étoiles, qui
présentent dès lors des anomalies de composition chimique (par rapport à la référence
que constitue la composition chimique du système solaire). L’équipe de l’IAA a ainsi découvert des étoiles riches en carbone, fluor, plomb ou technétium, ce dernier étant un élément
chimique sans aucun isotope stable. Pour détecter ces éléments chimiques, il est souvent
nécessaire de recourir aux télescopes spatiaux, car les signatures de ces éléments ne sont
visibles que dans l’ultraviolet ou l’infrarouge.
Lors des stades avancés de leur évolution, les étoiles éjectent une grande partie de leur
matière dans le milieu interstellaire sous la forme d’un «vent» stellaire (voir l’image de la
Nébuleuse de la Méduse ci-dessus). Ce vent donne naissance aux poussières d’étoiles,
qui sont détectables par leur rayonnement infrarouge. L’IAA contribue à l’analyse des données recueillies par le satellite Herschel de l’Agence Spatiale Européenne, et ces données
permettent de préciser la minéralogie de ces grains de poussière, dont certains se retrouvent aujourd’hui au sein des météorites tombant sur la Terre.
La cartographie détaillée de notre Galaxie est un autre thème de recherches de l’IAA.
En 2013, l’Agence Spatiale Européenne lancera le satellite Gaia (illustré ci-dessus) qui
aura pour mission de recenser les positions et mouvements d’un milliard d’étoiles de
notre Galaxie. La précision sur les positions d’étoiles atteinte par ce satellite équivaut à
être en mesure de localiser la position d’une pièce d’un euro à la surface de la Lune. L’IAA
est impliqué (i) dans la préparation des logiciels utilisés par ce satellite pour découvrir tout
mouvement anormal d’une étoile, causé par exemple par la présence d’un compagnon
stellaire voire même planétaire ; (ii) dans les programmes de suivi au sol destinés à
caractériser la composition chimique des étoiles observées par Gaia, afin d’obtenir une
vision globale de l’évolution chimique et dynamique de notre Galaxie.
Les études
La filière à suivre pour mener ces recherches est le Master en sciences physiques (à
finalité approfondie) avec un travail de fin d’études et ensuite une thèse de doctorat en
sciences (physiques) réalisés à l’IAA. Quelques exemples de cours d’astrophysique
dispensés lors du Master en physique:
• Evolution des étoiles simples et binaires
• Astrophysique galactique
• Atmosphères stellaires
• Théorie de la nucléosynthèse
• Cosmochimie et planétologie
• Relativité générale
• Cosmologie
• Questions avancées d’astrophysique observationnelle
• Phénoménologie des particules et astroparticules
La diffusion de l’astronomie auprès du public
L’IAA participe activement au Cours Public d’Astronomie, donné actuellement sous
l’égide du Conseil de l’Education Permanente de l’ULB (CEPULB), mais initié par Adolphe
Quetelet en 1823 ! A l’issue du cours public (le mercredi à 19h, d’octobre à mars), les
participants sont invités à observer le ciel à la coupole astronomique du Campus du
Solbosch. Voir aussi le module d’astrophysique spatiale (http://www.astro.ulb.ac.be/
pmwiki/pub/CPA/Diapo/2008-2009/astro_spat_1.pdf).
L’asbl Clés pour l’Univers infuse l’astronomie dans des lieux d’enfermement (hôpitaux,
prisons, maisons de repos).
Pour tout complément d’information :
Cours d’astrophysique : http://www.astro.ulb.ac.be/pmwiki/Teaching
Master en physique : http://depphys.ulb.ac.be/?page_id=13
Cours public d’astronomie, tout public : http://www.astro.ulb.ac.be/CPA
Clés pour l’univers asbl : http://www.astro.ulb.ac.be/CPLU
Institut d’Astronomie et d’Astrophysique : http://www.astro.ulb.ac.be
Campus Plaine – CP 226 - Boulevard du Triomphe - 1050 Bruxelles
Tel : 02 6502842 ou 02 6502834
E-mail : [email protected]
Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]
Repousser les frontières:
explorer l’espace pour
comprendre la Terre
- Comprendre la naissance de notre système solaire, d’un nuage de gaz et de poussière,
jusqu’aux planètes, lunes, astéroïdes et comètes tels que nous les observons
aujourd’hui.
- Comprendre les changements que notre Terre a vécus en 4.5 milliards d’années,
depuis une boule de magma inhabitable et sans cesse bombardée, jusqu’à ces
continents hospitaliers qui hébergent la vie.
- Comprendre comment cette vie a façonné, et transforme encore la surface terrestre.
- Comprendre l’impact des phénomènes géologiques naturels sur notre atmosphère
en l’observant depuis l’espace.
Observation satellite
Il y a quatre milliards d’années, les gaz émis par les volcans ont créé l’atmosphère primitive
de la Terre. Depuis lors ils n’ont cessé de contribuer à la régulation de sa composition
chimique. Par exemple, une injection massive de
gaz volcanique dans la stratosphère peut refroidir le
climat global de plusieurs degrés. A proximité du
volcan, les panaches de gaz provoquent des pluies
acides qui nuisent à l’agriculture et aux
écosystèmes. Les gaz volcaniques donnent aussi
des indications sur les conditions qui règnent à
l’intérieur du volcan. La mesure de leur composition
et de leur débit permet de prévoir les éruptions
dévastatrices.
Au Département des Sciences de la Terre et de
l’Environnement, nous développons des méthodes
pour mesurer un des principaux gaz volcanique, le dioxyde de soufre (SO 2) avec des images
satellites. Nous validons également ces méthodes par des mesures simultanées depuis le
sol. Les satellites permettent d’observer les émissions de SO2 à une échelle plus large, afin
d’en évaluer l’impact sur l’atmosphère. Notre laboratoire surveille également, au moyen
d’images satellites, la température de lacs de cratères en Indonésie et aux Philippines.
Exploration spatiale
De 1969 à 1972, les différentes missions Apollo ont
rapporté sur Terre quelques centaines de kilos de
roches provenant de la Lune. Leur étude, toujours en
cours, a permis de comprendre le couple TerreLune via la formation de la Lune suite a un impact avec
la Terre environ 50 millions d’années après la formation
du système solaire.
Depuis 1996, des petits robots (Pathfinder, 19961997 ; Spirit et Opportunity, 2003-présent ; Phoenix,
2008-2009) parcourent la surface martienne pour
nous rapporter des photos, et surtout analyser la
chimie des roches rencontrées afin de nous donner des indications sur la composition
chimique de la croûte martienne. Les données collectées sont disponibles pour la
communauté des Sciences de la Terre afin de pouvoir les interpréter en terme de
composition de la planète Mars.
Météorites
L’étude des météorites nous offre un champ d’investigation infiniment plus vaste que celui
offert actuellement par l’exploration de la Lune et de Mars. Les météorites primitives
échantillonnent la ceinture d’astéroïdes, contenant des roches aussi vieilles que le
système solaire lui-même.
Leur étude permet de comprendre comment les différentes planètes se sont formées et
ont évolué. Certaines météorites lunaires viennent de la face cachée de la Lune, jamais
explorée par l’homme tandis que les météorites martiennes nous offrent une perspective
de la géologie de Mars que les robots ne peuvent pas encore donner. Chaque année, des
dizaines de météorites sont retrouvées, apportant chacune leur lot d’information sur notre
système solaire.
Au Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement, plusieurs spécimens
de météorites sont analysés au moyen de techniques pointues de spectrométrie de
masse, permettant ainsi d’étudier la formation de notre système solaire, des planètes
rocheuses et finalement, de la Terre.
Pour plus de renseignements
Bachelier et master en Sciences de la Terre
Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement
Faculté des Sciences
Campus du Solbosch
Bâtiment D, niveau 5
Contact :
Nadine Mattielli ([email protected]; 02/650.47.14)
Alain Bernard ([email protected]; 02/650.22.53)
http://www.ulb.ac.be/sciences/dste/
Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]
Gaia, au coeur d’une
mission spatiale
Copyright EADS Astrium
Même avec les télescopes les plus modernes, qu’ils soient au sol ou dans l’espace, aucune
étoile ne nous a jamais communiqué directement sa distance, sa composition chimique ou la
masse de son compagnon! Avant de pouvoir extraire un quelconque nouveau savoir des mesures obtenues avec ces instruments. il importe d’en maîtriser les défauts, accidentels ou inerrant
à la technique d’observation, afin de les modéliser pour ensuite en débarrasser les observations. Nettoyées de ceux-ci, ces mesures seront modélisées pour, in fine, fournir les données
directement exploitables par les scientifiques ‘en col blanc’. Avec Gaia, que l’on soit ingénieur ou
astrophysicien théorique, statisticien ou informaticien, tout le monde peut trouver à quoi appliquer son expertise.
Gaia à l’ULB
La mission Gaia de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) vise à observer durant 5 ans de l’ordre
du milliard d’étoiles. Son lancement est prévu pour le août 2013. Le satellite est doté d’instruments pouvant mesurer à la fois la position, l’éclat et le mouvement des objets, permettant ainsi
la modélisation de la dynamique de notre Galaxie avec une précision jamais égalée. Afin de
convertir les observations en résultats scientifiques, l’ESA a fait appel à la communauté pour
qu’elle fournisse les outils tant matériels que logiciels. La mission ne sera un succès que si
tous ces rouages tournent sans le moindre accroc. Qu’on construise un détecteur des raies
spectrales des étoiles ou qu’on écrive la routine qui lit les signaux perçus par ce détecteur pour
en sortir la longueur d’onde de ces mêmes raies, le scientifique en col blanc ne sera content
que si toute la chaîne est au point.
La responsabilité scientifique d’un important segment de cette chaîne incombe à un membre de
l’Institut d’Astronomie et d’Astrophysique de l’ULB. Il s’agit du segment de traitement des objets
autres que des étoiles isolées: objets du système solaire, étoiles multiples, avec d’éventuels
compagnons planétaires et objets étendus comme les galaxies. D’autres membres de l’Institut
ont hérité, eux, de la responsabilité logicielle de portions de ce segment: binaires à éclipses,
astrométriques ou résolues. Les effets de taches sur la surface de certaines étoiles sont également étudiés et pris en compte.
Avoir la responsabilité logicielle de certaines portions de la chaîne de traitement ne se
réduit heureusement pas à fournir 10 lignes de code qu’on écrit pour soi. La responsabilité logicielle est avant tout une responsabilité scientifique: la science qui se trouve dans le
code doit être sans faille, à jour et néanmoins adaptée à la nature des observations. Que
le code fasse 100, 1000 ou 10000 lignes, il doit être autonome et robuste. Il est donc
soumis à des contrôles de qualité à la hauteur de l’envergure internationale du projet. Y
participer, c’est donc se frotter à des aspects auxquels les études ni en physique ni en
informatique ne préparent réellement!
Les études
La filière à suivre pour mener ces recherches est le Master en sciences (physique, mathématique, statistique ou informatique) à finalité approfondie avec une thèse de doctorat
en sciences réalisée à l’IAA.
La diffusion de l’astronomie auprès du public
L’IAA participe activement au Cours Public d’Astronomie, donné actuellement sous l’égide
du Conseil de l’Education Permanente de l’ULB (CEPULB), mais initié par Adolphe
Quetelet en 1823 ! A l’issue du cours public (voir ci-dessous), les participants sont invités
à observer le ciel à la coupole astronomique du Campus du Solbosch.
Extra-muros, certains membres de l’IAA sont également impliqués dans la vulgarisation
de l’astronomie auprès du grand public via des stages organisés depuis 1975 par l’ASBL
Jeunesse & Science
Pour tout complément d’information :
• Gaia: http://www.rssd.esa.int/index.php?project=GAIA&page=index
• Institut d’Astronomie et d’Astrophysique : http://www.astro.ulb.ac.be
• Catalogue officiel des cours : http://banssbfr.ulb.ac.be/PROD_frFR/
bzscrse.p_prog_catalog
• Cours public d’astronomie, tout public : http://www.astro.ulb.ac.be/CPA
• Jeunesse et Science: http://www.jeunesse-et-science.be/
Campus Plaine CP 226 - Boulevard du Triomphe - 1050 Bruxelles
Tel : 02 6503571
E-mail : [email protected]
Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]
LA RECHERCHE SPATIALE
AU SERVICE DE CHIMIE
QUANTIQUE ET
PHOTOPHYSIQUE
Le service de Chimie Quantique et Photophysique contribue à la recherche
spatiale au travers d’études théoriques et en laboratoire des atomes et des
molécules présentes dans l’espace, et par l’analyse de données satellitaires
pour la surveillance de l’atmosphère terrestre.
Thématiques de recherche
Les activités du service de Chimie Quantique et Photophysique sont centrées sur l’étude d’atomes, de molécules et d’agrégats de petite taille, en phase gazeuse. Elles incluent des recherches fondamentales multidisciplinaires, alliant la spectroscopie expérimentale et théorique à la
modélisation du transfert radiatif dans les atmosphères. Ces travaux impliquent le développement de technologies de pointe au laboratoire et sont directement en liaison avec la télédétection dans le cadre de missions satellitaires. Ils apportent des informations essentielles sur la
composition des atmosphères planétaires et du milieu interstellaire.
Certaines de nos activités se concentrent sur l’analyse des mesures fournies par des instruments de spectroscopie optique montés à bord de plates formes spatiales, dans le but de
déterminer les distributions de concentrations des gaz présents à l’état de traces dans la basse
atmosphère. Ce volet d’études permet, par la modélisation de la radiation atmosphérique et de
son interaction avec l’environnement naturel, de contribuer à des thématiques environnementales
telles que «chimie troposphérique, qualité de l’air et changements climatiques» ainsi qu’à des
applications opérationnelles, dont la surveillance annuelle du trou d’ozone, l’identification et le
suivi de l’activité volcanique et des grands feux.
D’autres activités poursuivies sont basées sur des approches instrumentales en laboratoire,
dont des techniques spectroscopiques laser et par interféromètrie de Fourier, parfois combinées à des expansions supersoniques de gaz. Elles visent à caractériser les propriétés intrinsèques et les signatures spectrales de molécules et de petits agrégats observés dans les
atmosphères planétaires (la Terre, Vénus et Titan en particulier) et cométaires, ainsi que dans
le milieu interstellaire. Au-delà de leur caractère fondamental, ces travaux conduisent à la détermination de données de base à vocation qualitative et quantitative, rassemblées dans des
banques de données internationales et procurant des références indispensables aux études par télédétection spatiale.
Enfin, nous poursuivons également des activités de nature théorique visant à calculer sur
ordinateur des propriétés d’atomes et de molécules en relation avec divers phénomènes
atmosphériques et astrophysiques. Citons, en particulier, l’étude de processus de transfert d’électrons qui jouent un rôle crucial dans la chimie d’atmosphères planétaires telles
que la Terre, Mars et Vénus ainsi que des comètes, via l’interaction avec le vent solaire et
provoquant probablement les émissions observées récemment par CHANDRA dans le
domaine spectral des rayons X.
Ces diverses recherches sont poursuivies dans le cadre de missions spatiales, dont ACE,
CASSINI-HUYGENS, CHANDRA, IASI, MARS-EXPRESS, ROSAT, VENUS-EXPRESS, XMMNEWTON.
Cursus universitaire
Les recherches sont accessibles à des étudiants disposant d’un Master scientifique, plus
particulièrement dans une des orientations suivantes :
- Master en Sciences Chimiques
- Master en Sciences Physiques
- Master en bioingénieur : sciences et technologies de l’environnement
- Master en ingénieur civil physicien
Liens internet pertinents à l’ULB
http://www.ulb.ac.be/cpm
http://scqp.ulb.ac.be/specat
Où nous trouver sur le Campus du Solbosch?
Chimie Quantique et Photophysique
Université libre de Bruxelles CP160/09
Michel Godefroid [email protected]
Michel Herman [email protected]
(et C. Clerbaux, P.F. Coheur, J. Liévin,
N. Vaeck et J. Vander Auwera)
Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]
Observation de la Terre
(ANAGEO/ULB)
Dès 1850, Félix Tourmachon, surnommé NADAR, observe Paris à bord d’une montgolfière.
La télédétection est née. Mais c’est seulement depuis les années ’60 que des satellites
nous permettent d’observer les nuages et depuis 1972, la surface de la terre de plus ou
moins près.
Les images produites par les satellites d’observation de la Terre nous permettent avec un détail
variable de reconnaître et d’analyser des objets ou phénomènes terrestres. En effet, à bord de
ces satellites des capteurs dits passifs enregistrent la réflexion du soleil dans les longueurs d’onde
du visible à l’infrarouge thermique.
Le groupe de recherche Analyse Géospatiale de l’IGEAT utilise ces images pour cartographier
l’utilisation du sol (bâti, routes, forêts, champs, …), suivre son évolution (croissance urbaine, …)
et la modéliser. Nous utilisons principalement des images à haute résolution (taille d’un pixel
entre 10 m et 100m capteurs : SPOT, LANDSAT TM, ASTER,…) et très haute résolution (taille
d’un pixel inférieur à 10m, capteurs : Quickbird, Ikonos, GeoEye,…).
Image LANDSAT ETM+ de Bruxelles (résolution spatiale de 30m, en infrarouge fausses couleurs :
la végétation est en rouge et la ville en bleu) et Image Quickbird (résolution spatiale de 2.4m).
L’arrivée de nouveau capteurs, fournissant des images de plus en plus détaillées tant du point de
vue des longueurs d’onde que de la résolution spatiale, pousse à mettre au point de nouvelles
méthodes d’interprétation pour cartographier l’utilisation du sol : les différents types de bâtiments,
de végétation, les routes, les champs et prairies, les lacs, ...
Présentons quelques projets de recherche en cours dans notre groupe de recherche.
L’épidémiologie
En Europe méditerranéenne, le virus de
la maladie de la langue bleue affectant
les moutons est transmis par des
moucherons piqueurs du genre
Culicoïdes. La distribution spatiale de la
maladie de la langue bleue est
notamment liée au mode de vie des
moucherons qui la transmettent. C’est
pourquoi, d’une part on piège et compte
les moucherons dans les fermes
localisées sur carte, et d’autre part on
cartographie l’habitat de ces moucherons
(zones humides) à partir d’images satellitaire. La modélisation des relations entre les
zones humides et la présence et l’abondance de ces moucherons appuiera la lutte contre la
maladie de la langue bleue.
Estimation de la population
Si la population est bien connue dans nos
pays développés, il n’en est pas de même
partout dans le monde. Dans les pays
peu développés et en particulier en
Afrique, on ne sait pas très bien combien
il y a de personnes, ni où elles vivent.
C’est ainsi qu’à l’échelle d’une ville, on
peut utiliser une cartographie des
bâtiments dérivées d’une image
satellitaire à très haute résolution en la
combinant à une enquête démographique
auprès des ménages pour estimer la
population.
Cursus universitaire permettant de réaliser ce genre de recherches
Master en science géographique
Master en bio-ingénieur (option sciences et technologie de l’environnement à finalité
spécialisée).
Coordonnées du service
IGEAT/ANAGEO
Eléonore Wolff
Université libre de Bruxelles – Campus de la plaine (Bâtiment S-Accès 5)
Boulevard du Triomphe – CP246
1050 Ixelles
Teléphone : 02/650.50.76
Site IGEAT : http://www.ulb.ac.be/igeat
Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]
Télescopes spatiaux
du futur
Description de la recherche
Hubble (1990) (Source : NASA)
L’astronomie a été révolutionnée par le télescope spatial Hubble qui a pu échapper aux
contraintes liées à l’atmosphère terrestre. Le vide de l’espace permet non seulement
d’observer avec une plus grande netteté, mais donne aussi accès à des longueurs d’onde
de la lumière qui sont bloquées par l’atmosphère terrestre, comme une partie de l’infrarouge.
Pour pouvoir étudier des planètes en dehors du système solaire, connaître les débuts de
l’Univers et observer la Terre
avec plus de précision, il
faudra construire des
télescopes de plus en plus
grands. Le télescope
Herschel, mis en orbite
récemment par l’Agence
Spatiale Européenne, est
maintenant le plus grand
télescope dans l’espace, avec
un miroir primaire de 3.5 m de
diamètre, ce qui est déjà très
proche de la taille maximale
qui peut être lancée par les
fusées actuelles.
Prototype de miroir segmenté ultra-léger développé à l’ULB : Dans cette approche, le miroir total est composé d’un
ensemble de petits miroirs ou segments. Pour garantir des performances optimales, proches de celles d’un miroir
classique, il faut contrôler en temps réel la position et la forme de chaque segment
Vue arrière des segments et de leur réseau d’électrodes en or; celles-ci sont reliées à l’électronique de
contrôle par des connecteurs flexibles
Le diamètre des futurs télescopes atteindra plusieurs dizaines de mètres ; ils devront être
pliés pendant le lancement et déployés pour atteindre leur forme finale avec une précision
de l’ordre de 10 nm (0.00001 mm) une fois qu’ils seront en orbite. Dans ce but, des
solutions comme les miroirs segmentés ou les réflecteurs constitués par des
membranes très minces (tendues par gonflage par exemple) sont envisagées. Mais pour
maintenir leur forme avec la précision voulue malgré les erreurs de production et de
déploiement et les perturbations causées par les changements thermiques et
gravitationnels, il faudra mesurer ces déviations et les corriger activement. Ces
télescopes deviendront donc robotisés.
Cursus Universitaire
Ce type de recherche s’adresse principalement à des ingénieurs ayant suivi une spécialité
à orientation mécanique ou mécatronique.
Lien
De plus amples informations sur ce projet et sur d’autres systèmes robotiques peuvent
être trouvées sur le site internet du laboratoire :
http://www.ulb.ac.be/scmero
Contact
Renaud Bastaits ([email protected])
Service des Constructions Mécaniques et Robotique
Université Libre de Bruxelles
50, Av. F.D. Roosevelt, CP 165/42
1050 Bruxelles
Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]
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