TP5 : Etude de circuits en régime transitoire MPSI1 2016-2017
III) ETUDE DU CIRCUIT RLC SERIE EN REGIME TRANSITOIRE
Manipulation 2
Réaliser le montage correspondant à un circuit RLC série alimenté par le GBF délivrant le même signal carré
positif que dans la manipulation 1, avec comme résistance R des boites AOIP x10, x100 et x 1000, comme
inductance L une bobine de 500 spires et comme capacité C = 0,01 F. Brancher l’oscilloscope de façon à
mesurer simultanément la tension ve aux bornes du GBF et la tension uC aux bornes du condensateur, et
choisir une fréquence adaptée à l’étude du système.
Appeler le professeur pour valider le montage
Faire varier la valeur de la résistance R, observer les trois régimes possibles et représenter les différentes
allures observées pour la tension uC.
Evaluer ainsi la résistance critique. En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine, ainsi que
l’incertitude sur cette mesure.
Se placer à une valeur de résistance R légèrement inférieure à la résistance critique (de manière à observer
2 ou 3 oscillations).
Evaluer alors la pseudo-période T du signal obtenu. En déduire une nouvelle valeur de l’inductance L de la
bobine, ainsi que l’incertitude sur cette mesure.
Baisser encore la valeur de la résistance R (de manière à observer environ 5 oscillations).
Evaluer alors le décrément logarithmique
. En déduire une nouvelle valeur de l’inductance L de la
bobine, ainsi que l’incertitude sur cette mesure. Conclure sur ces différentes évaluations de L.
À SAVOIR
1. Quel type de signal (délivré par le GBF) peut-on utiliser pour visualiser les charges et décharges de circuits RC ou RL en
régime transitoire ? Comment choisir la fréquence du signal ? Que se passe-t-il si elle est trop élevée ? trop faible ?
2. Comment brancher l’oscilloscope afin de visualiser simultanément la tension aux bornes du générateur et celle aux
bornes de la résistance dans un circuit RL série ? dans un circuit RLC série ?
3. Savoir évaluer sur un oscillogramme la constante de temps
d’un circuit RC ou RL.
4. Quelle différence (chiffrée) existe-t-il entre une bobine ou un condensateur réels et une inductance ou une capacité
purs ?
5. Proposer une méthode permettant d’évaluer la résistance critique d’un circuit RLC série. Dans un circuit RLC série
réalisé à l’aide d’une bobine réelle, d’une résistance R et d’un condensateur réel, et alimenté par un GBF classique,
que faut-il prendre en compte quant à la résistance totale Rtot du circuit ? quand peut-on simplifier cette expression ?
En est-il de même dans le cas d’un circuit RL ?
6. Savoir mesurer sur un oscillogramme la pseudo-période T et le décrément logarithmique
pour un circuit RLC série en
régime pseudo-périodique.
7. En mode bicourbe, savoir régler la synchronisation de l’oscilloscope ; savoir choisir entre les modes CHOP et ALTERN.
Lors du branchement d’un oscilloscope dans un circuit, toujours vérifier que vous ne créez pas de court-circuit entre
sa masse et celle d’un autre appareil (souvent le BF).
(Si on veut observer simultanément la tension aux bornes des 2 constituants, il se pose un problème de masse, qui
pourra être résolu par l’utilisation d’une sonde différentielle, d’un transformateur d’isolement ou d’un BF non relié à la
terre, ou en jouant sur les fonctions inversion et addition de l’oscilloscope).
Lorsqu’on visualise 2 signaux dont un provient du BF, il est préférable de synchroniser sur ce dernier, car son amplitude
est à peu près constante lorsque la fréquence varie.
Dans l’étude des circuits réels, ne pas oublier de vérifier s’il faut tenir compte ou pas de la résistance interne Rg du
générateur et de la résistance interne r de l’éventuelle bobine.