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perdus à l'exception de la Torah (la loi) qui a été révélée à Moïse, Le Zabur (les psaumes)
révélés à David, le Injil (l'évangile) révélé à Jésus et bien sûr le Coran (les récitations), révélé
à Mahomet. Mahomet pense que chaque livre existait et qu'il a été révélé à chaque prophète
en temps voulu. C'est ce que les musulmans croient encore aujourd'hui.
Le jour du jugement.
C'est le jour où Dieu jugera le monde. Chacun verra ces actions, bonnes et mauvaises
déposées dans les plateaux d'une balance. Si la balance penche du côté des bonnes actions,
l'homme sera récompensé par un merveilleux paradis fait de jardins, d'arbres fruitiers, de
cours d'eau, paradis où le vin coulera en rivière et qui sera peuplé de vierges aux yeux noirs.
Si ce sont les mauvaises actions qui l'emportent, l'homme se retrouvera dans un enfer de feu.
Les décrets de Dieu. Tout est déterminé par un Dieu souverain. Il décide de tout même du
mal. C'est lui qui décide qui il veut guider dans le droit chemin et qui il veut égarer. Personne
ne peut contester le moindre de ses décrets.
4. Les courants de l’Islam
L'islam est divisé en de nombreux courants. Le premier schisme est né de la question de la
succession de Mahomet. Son successeur doit-il être démocratiquement élu ou faut-il prendre
quelqu'un de la famille de Mahomet ?
Les Sunnites, dont le nom signifie ceux qui suivent le Coran et la Sunna ( la ligne de conduite
du prophète Mahomet) ont opté pour la voie démocratique. Pour eux, ce sont les sources
écrites qui font autorité à savoir le Coran et les hadiths (les paroles et actes de Mahomet que
les musulmans considèrent comme un exemple à suivre). Le Sunnisme ne reconnaît que la
Charia qui contient les règles et modes de vie qui devraient régir tous les musulmans.
Les Chiites ( mot qui signifie un groupe de partisans) pensent que Ali, cousin et gendre de
Mahomet, ainsi que ses descendants, sont les seuls successeurs légitimes du prophète. Les
Chiites reconnaissent l'autorité de l'imam en tant qu'autorité religieuse, aujourd'hui ils sont
sous l'autorité spirituelle des ayatollahs. Ils pensent que la lumière divine était présente dans
chacun de leurs dirigeants, de Mahomet jusqu'à l'Ayatollah Khomeini, aujourd'hui décédé. Ils
constituent un mouvement de contestation, ils pratiquent le culte des martyrs et pensent que
leur héros, Hussein (le fils d'Ali) est mort pour eux et qu'il intercède pour eux. Pour un chiite,
la parole d'un ayatollah a force de loi.
Les Soufis (les mystiques) veulent un contact direct avec Dieu. Ils ne sont pas forcément
opposés à la loi, mais la loi seule ne leur suffit pas, ils ont besoin d'une dimension
supplémentaire. Il existe une multitude d'écoles soufis que l'on appelle des confréries, elles
enseignent la discipline par laquelle un disciple peut atteindre "l'union avec Dieu". Les soufis
affectionnent la poésie religieuse, la musique et même la danse. Ils ont une organisation
sociale précise. Le soufisme rend l'expérience religieuse directement accessible au commun
des mortels. Leur culte est rendu dans un langage compréhensible à tous. Leur but est, entre
autre, de parvenir à un état d'ivresse spirituelle.
L'islam populaire est un terme générique utilisé par les non-musulmans pour désigner les
musulmans, qui, dans le monde entier, s'adonnent à des pratiques issues du syncrétisme entre