Comment les réactions lentes éliminent-elles les micro-organismes ?
II. Des réactions immunitaires lentes.
1) Le déclenchement des réponses immunitaires lentes.
Correction des questions 1 et 3 du livre pages 90 et 91
1. D’après les résultats d’analyse sanguine, on observe une augmentation du nombre
de lymphocytes chez le sujet atteint d’une angine bactérienne (7,5 x 10
9
/L) par
rapport au sujet en bonne santé (1,5 à 5 x 10
9
/L). Ces lymphocytes se concentrent
dans les ganglions lymphatiques ce qui provoque leur gonflement.
3. La souris inoculée avec l’antigène X produit des lymphocytes qui ne reconnaissent
que l’antigène X, celle inoculée avec l’antigène Y produit des lymphocytes qui ne
reconnaissent que l’antigène Y et celle avec les antigènes X et Y produit des
lymphocytes qui reconnaissent les deux types d’antigènes. Un lymphocyte donné ne
reconnaît qu’un antigène donné : la reconnaissance est donc spécifique.
Le contact lymphocytes – antigène bactérien, avant la multiplication des lymphocytes,
permet une sélection des lymphocytes efficaces contre le micro-organisme
responsable de l’infection. Seuls les lymphocytes capables de reconnaître
spécifiquement l’antigène se multiplient rendant ainsi la réaction immunitaire plus
efficace.
La surface des microorganismes est recouverte d’antigènes.
Un antigène est une molécule étrangère à l’organisme, pouvant déclencher une
réponse immunitaire lente.
Des lymphocytes reconnaissent spécifiquement un antigène ce qui entraîne leur
multiplication rapide dans certains organes, particulièrement les ganglions
lymphatiques.
Deux types de leucocytes : phagocytes et lymphocytes.