Comme le démontrent les opérations des Forces canadiennes (FC) effectuées au
cours
des 12
dernières années
et plus, les conditions
dans lesquelles
sont exécutées
les
tâches
militaires sont
souvent exigeantes
sur les plans
physique
ainsi que psycho-
logique, et parfois extrêmement
dangereuses.
Les
blessures
attribuables aux opéra-
tions ou aux accidents militaires, les maladies naturelles et même
l’affaiblissement
associé au service militaire sont courants. Lorsque ces troubles surviennent, les
militaires canadiens,
hommes
et femmes, doivent être
assurés
que le gouvernement
du
Canada
leur fournira les
services nécessaires
pour qu’ils retrouvent un niveau
optimal de santé et qu’ils puissent retourner à leurs occupations normales, que les
besoins de leurs familles seront comblés au cours de la période de convalescence
(qui peut être
longue
et difficile), et qu’ils
recevront
l’aide dont ils ont
besoin
pour se
bâtir une
nouvelle
vie s’ils ne
peuvent
pas
reprendre
leur
service
militaire.
En 1998 le
Comité permanent
de la
Défense
nationale et
des Anciens combattants
a
précisé, dans son rapport sur la qualité de la vie dans les FC, que le pays a un
engagement
moral envers le personnel militaire en
reconnaissance
des sacrifices
qu’il fait et des services qu’il rend. Cet engagement repose sur cinq principes
concrets, dont un
concerne
spécialement les militaires
malades
ou blessés.
Les
anciens
combattants et les
personnes blessées
au
service
du
Canada
doivent
recevoir
les
égards,
les soins et une rémunération appropriée.
Pour ces raisons, je suis heureux de vous présenter un cadre global qui permet de
structurer les
programmes
et les
services
offerts au personnel malade et blessé des
FC
et à leurs familles en un
système
de soins intégré qui garantit qu’ils reçoivent les
soins
et le soutien qu’il leur faut au
cours des étapes successives
de
récupération,
de
réadaptation
et de réintégration.
On a déjà dit que la façon dont une
société
ou une institution traite
ses membres
les
plus
vulnérables
est le reflet de sa qualité. Dans le monde militaire, nul n’est plus
vulnérable
qu’un
malade
ou un
blessé. Pour
ces
personnes,
l’obligation et la respon-
sabilité de prendre soin des nôtres reposent particulièrement sur le leadership des
FC, du MDN et
d’ACC. J’assume
totalement ma part de cette obligation et de cette
responsabilité, et ce, de mon plein gré.
Le Chef d’état-major de la Défense,
W.J.
Natynczyk
Prendre soin des
nôtres
1
RÉCUPÉRATION
RÉAD
APTA
TION RÉINTÉGRATION