À lécoute des animaux
«Tout animal vivant doit rester libre, mais l’homme est responsable
de tout animal qu’il a apprivoisé ou qui a perdu la possibilité de vivre libre.»
Directeur - Rédacteur en chef : Pierre Challandes
Illustrations : Anouk Tank (sauf si précisé) Photos : Pierre Challandes (sauf si précisé)
Mise en page : Anouk Tank
Impression : Imprimerie Malibu Print
Journal ociel de l’Association du Parc d’accueil Pierre Challandes
Centre international de protection des animaux
Parc d’accueil Pierre Challandes
33, rte de Valavran 1293 Bellevue, GE - CH
Tél : +41 (0)22 774 38 08
Fax : +41 (0)22 774 30 70 - CCP : 12-5328-7
www.parc-challandes.ch
no 498
mai / juin / juillet 08
Le Tamarin Pinché
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photo : A. Tank
2A l’écoute des animaux
Le tamarin pinché est un singe, un
petit singe primitif d’Amérique du
sud. Les primates du Nouveau Monde
vivent tous en Amérique centrale et
en Amérique du Sud, dans les régions
équatoriales. Ils se répartissent en
deux familles : les cebidae , représenté
par les saïmiris, les sapajous et les
singes hurleurs, et les callithricidés.
Cette dernière famille comprend les
tamarins et les ouistitis, comme par
exemple les ouistitis à pinceaux blancs
que nous avons élevés pendant plus
de 25 ans et dont les deux derniers
descendants sont morts en 2007.
Les tamarins se diérencient des
ouistitis par leur dentition dont les
canines sont plus longues que les
incisives, alors que chez les ouistitis
elles sont quasiment de longueur
égale. Ils sont aussi un peu plus
grands, oh ! pas beaucoup; si le poids
des ouistitis varie de 150g (pour le
ouistiti pygmée) à 250g, celui des
tamarins varie de 250g à 500g. La
famille des ouistitis est formée par
environ huit espèces et celle des
tamarins en comprend environ une
quinzaine, facilement diérenciables
les unes des autres par leur pilosité.
Les forêts amazoniennes ne sont pas
des espaces uniformes, mais sont
traversées de chaînes de montagnes,
de forêts sèches, de terres désertiques
et de cours d’eau qui sont des
obstacles dicilement franchissables
pour les ouistitis et les tamarins.
On peut rencontrer sur le bord d’un
euve une espèce de tamarin et le
long de l’autre rive une autre espèce.
Ce sont ces diérents obstacles et les
transformations du milieu qui ont
permis la grande diversité des espèces
dans cette famille de primates, et
leur répartition discontinue. Le
tamarin noir, propre aux deux rives
de l’estuaire de l’Amazone est noir
marbré de jaune, le tamarin bicolore
est blanc sur l’avant du corps et brun-
noir sur l’autre moitié, avec un visage
et de grandes oreilles glabres. Le
tamarin empereur, au corps gris foncé
et à queue rouge, possède de longues
moustaches blanches, dignes de
l’empereur d’Autriche François-Joseph
I, retombant en courbe de chaque
côté du museau. Les quatre espèces
de tamarins lion, reconnaissables par
la magnique crinière de fourrure
soyeuse qui leurs entoure la tête, se
diérencient les unes des autres par
la couleur de leur fourrure et de leur
crinière. Quant au tamarin pinché, il
ne passe pas inaperçu et se diérencie
entre autre par sa volumineuse
coiure blanche, pareille à une boule
de coton, ce qui lui a valut son nom
en anglais, cotton-top tamarin. Les
allemands ont préféré le comparer au
pianiste Franz Liszt qui à la n de sa
vie portait une splendide chevelure
blanche qui retombait sur ses épaules
d’où son appellation dans la langue
de Goethe Liszt-Ae. Enn son
nom latin, scientique est saguinus
oedipus.
Les tamarins se rencontrent dans
le bassin moyen et supérieur de
l’Amazone, au Brésil et au sud de
la Colombie. Seul le tamarin pinché
fait exception et vit au nord de la
Colombie et au sud de Panama.
Il vit aussi bien dans les forêts
tropicales humides de plaine que de
montagne, jusqu’à 1’500 m d’altitude
en Colombie. Ce primate à la coiure
iroquoise vit sur les plus grosses
branches des arbres, à tous les
niveaux. Très habile, il court le long
des branches, bondissant allégrement
à travers les frondaisons. Il peut
eectuer des sauts de 3 mètres, se
rattrapant à l’aide de leurs gries, car
comme tous les autres tamarins et
ouistitis, ils n’ont pas d’ongles plats,
mais des gries à l’exception du pouce
des postérieurs qui possède un ongle.
Leur pouce n’est pas opposable aux
autres doigts.
Comme tous les représentants
des callithricidés, les tamarins
pinchés vivent en groupe familial
le plus souvent formé par le couple
reproducteur et leurs descendants.
Les enfants généralement ne se
reproduisent pas et les femelles, à
l’exception de la mère, ne produisent
pas d’ovulation. Par contre si une
des lles est placée hors du groupe
familial et exposée à des mâles
étrangers, elle perd instantanément
cette inhibition reproductrice et
s’accouple. Mais, si elle est portante
et veut rejoindre sa famille, sa mère
la chasse violemment hors du groupe.
La cour du mâle auprès de sa femelle
n’a rien de spectaculaire, l’invitation
à l’accouplement n’est ritualisée
que par des mouvements de langue,
ensuite le mâle s’accroche aux ancs
de la femelle. Il n’y a pas de période
saisonnière, mais il semblerait qu’en
captivité le pic des naissances ait lieu
en avril-mai. Les femelles mettent
bas pour la première fois à l’âge
d’environ 33 mois et généralement,
en liberté, les naissances ont lieu
en moyenne tous les huit mois. Les
tamarins, comme les ouistitis, après
cinq mois de gestation, accouchent
généralement de deux petits, parfois
trois, et plus rarement, un seul.
C’est toujours le père et les frères et
sœurs qui portent les bébés, la mère
ne les prenant que pour les allaiter.
Les nouveau-nés passent presque
inaperçus sur le dos de leur père,
leur fourrure étant identique à celle
des parents, sans la toue de poils
blancs sur la tête. On commence à
les remarquer lorsque, à 3 jours, ils
ouvrent les yeux, deux petites perles
noires qui brillent dans la fourrure du
«babytransporter» et qui, peu à peu,
se mettent à observer leur entourage.
Vers la cinquième semaine ils
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photo : A. Tank
3
A l’écoute des animaux
commencent à manger des aliments
solides donnés par un adulte. Vers la
sixième semaine les jeunes quitteront
progressivement le dos du père ou
des autres membres de la famille,
partageant la nourriture avec leurs
parents. Mais, jusqu’à environ deux
mois et demi, en cas de danger, ils
regagneront le dos d’un membre de
la famille, plus rapide et habile qu’eux
pour fuir. En n de journée, avant que
la nuit ne tombe, lorsque la famille se
regroupe dans une cavité d’un tronc
ou dans la fourche d’un grand arbre,
ils dormiront encore sur le dos de l’un
de leurs parents et cela jusqu’à l’âge
d’environ huit mois, période où leur
mère accouchera des frères et sœurs
suivants. Plus le groupe est important,
plus les chances de survie des petits
le sont. Une femelle qui n’a jamais
assisté une autre mise bas, aura de
la peine à s’occuper de ses premiers
petits; de même un mâle n’en ayant
jamais porté aura tendance au début
à vouloir se débarrasser de ce fardeau
encombrant.
C’est l’automne passé que nous avons
hébergé notre premier tamarin
pinché, qui provient du zoo de
Servion. Ce jeune mâle, né en 2005,
était mis à l’écart de son groupe
et avait eu la moitié de la queue
sectionnée. Comme il est inconcevable
que cette espèce de singe reste seule,
j’ai contacté le zoo de Eichberg qui
en possède une colonie, et qui a
oert au Parc une femelle née en
2006. Comme cette espèce est en
danger d’extinction et fait partie d’un
programme européen de sauvegarde,
il est nécessaire de former des couples
reproducteurs. Le mâle est arrivé
chez nous un jour avant la femelle
et s’est trouvé fort perdu dans son
nouvel habitat. Immédiatement il est
sorti de sa boîte de transport pour
aller se réfugier sur la plus haute
branche. De là-haut il nous observait,
trahissant ses émotions par moult
expressions faciales, ponctuées par
tout un répertoire de gazouillis.Ce
n’est que le lendemain matin qu’il a
daigné s’avancer un peu jusqu’au petit
morceau de banane que je lui tendais,
pour retourner aussi vite le grignoter
sur sa branche.
Lorsque la femelle est arrivée, il
a tout de suite perçu la présence
d’un membre de son espèce, sans
même la voir, alors qu’elle était
encore dans sa boîte de transport.
Il s’est mis à émettre diérents
sons aigus et, lorsque la femelle est
sortie de sa boîte de transport, elle
l’a immédiatement rejoint sur sa
branche, échangeant une nouvelle
gamme de siements et gazouillis.
Les zoologues ont inventorié chez
le tamarin pinché une quarantaine
de sons ou combinaison de sons.
Depuis le couple s’est formé et a pris
possession de son habitat, la femelle
marquant toutes les branches par
le biais de secrétions glandulaires
et de dépôt d’urine en frottant
son postérieur contre celles-ci. Les
tamarins pinchés ne rongent pas les
troncs avec leurs incisives comme le
font les ouistitis, qui creusent le tronc
avec les incisives telle une gouge de
menuisier.
En peu de temps ils sont devenus très
familiers, et chaque matin la femelle,
puis le mâle, viennent chercher dans
ma main les vers de farine que je
leur tend. Les tamarins comme les
ouistitis sont frugivores-insectivores-
exsudativores. C’est-à-dire qu’en
liberté, ils consomment toute une
variété de fruits et noix, des insectes,
de petits vertébrés et sucent la sève
de certains arbres. Au Parc leur
nourriture consiste en vers de farine,
grillons, parfois des morceaux de
poulet ou des souriceaux nouveau-
nés, qui complètent un mélange de
fruits (bananes, mangues, papayes,
pommes, raisin…) mélangés avec de
la bouillie pour bébé, à laquelle des
vitamines sont ajoutées. Comme à
cette saison je ne les laisse pas encore
sortir dans leur parc extérieur, une
lampe à rayons ultraviolet remplace
le soleil qui nous fait rudement défaut
cette année.
Ces petits singes très vifs sont
spectaculaires dans leur robe soyeuse
et colorée. Dos brun, croupe et arrière
des cuisses roux, alors que la queue,
marron-rouge sur le premier tiers,
devient brun foncé, presque noire sur
les deux tiers suivants. Le reste du
corps, ventre et membres, est blanc,
tout comme leur coie. Cette crinière
ébouriée digne d’Einstein augmente
le volume de la tête dont la face
noire, dépourvue de poils, est des plus
expressive.
Espérons qu’ils aient de la
descendance an de lutter un
tout petit peu contre le risque de
disparition. En eet son eectif dans
la nature est de 2 à 3000 individus
et il risque de disparaître, comme
d’ailleurs la plupart des singes
des forêts tropicales, en raison
de la destruction de leur habitat.
Simplement en Colombie 5’000
km2 de forêt sont détruites chaque
année !
Actuellement plus de la moitié des 150
espèces simiennes de notre planète
sont menacée d’extinction. C’est le
cas de certaines espèce comme par
exemple le gorille des montagnes,
l’orang-outan ou le tamarin-lion
doré, dont il ne reste qu’une centaine
d’exemplaires. A l’origine de leur
déclin l’homme est omniprésent :
destruction de l’habitat, chasse,
capture pour l’exportation ou
le commerce local. Mais c’est
spécialement la destruction de leur
habitat qui est la cause principale de
leur disparition. La grande majorité
des singes vivent dans les forêts
tropicales où la déforestation se
propage toujours plus vite. Notre
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4A l’écoute des animaux
démographie augmente partout
et il faut toujours plus de terres
cultivables pour nourrir l’espèce
humaine, de bois pour fabriquer
le charbon, d’électricité d’où
construction d’imposants barrages
hydroélectriques qui noient de
grandes régions. Ce sont des surfaces
immenses de forêts qui chaque année
disparaissent, plus de 15 millions
d’hectares par an, soit la moitié de la
surface de l’Italie ou de la Belgique,
et cela ne risque que de s’empirer
dans les années à venir, surtout si le
biocarburant se développe. Celui-ci
au début était représenté comme une
énergie propre, mais les principaux
risques n’étaient initialement pas pris
en compte. Il ne faudrait pas que la
production de biocarburants se fasse
au prix d’une déforestation massive
comme au Brésil, ce qui, au contraire
de l’eet recherché, augmenterait
les émissions de gaz à eet de serre.
De plus, les espaces cultivés pour
le biocarburant privent les pays de
sols pour l’agriculture alimentaire et
ceux-ci, devenant plus rares et par
conséquent plus chers, font monter
les prix des céréales ou du maïs
alimentaires.
Si la destruction se poursuit à
ce rythme, la plupart des forêts
d’Amérique centrale, d’Amérique du
Sud, d’Afrique et d’Asie risquent de
disparaître d’ici quelques décennies.
Une fois détruites, les forêts
tropicales ne repoussent pas. La Terre
est malade de l’Homme, cet apprenti
sorcier, qui s’y propage comme un
virus, et je ne vois pas de médicament
contre ce mal ! Quel avenir auront les
espèces animales que nous essayons
de sauver si leurs descendants n’ont
plus aucun espace, aucun espoir de
pouvoir repeupler leurs territoires ?
Si une grande partie de la diversité
du monde animal et végétal risque
de disparaître, l’Homme lui-même
court à une autodestruction… Mais
pour le moment protons des instants
de bonheur que nous apporte la vie
animale et végétale et essayons de les
prolonger.
Bellevue, le 20 avril 2008
P. Challandes
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photo : S. Dupanloup
photo : S. Dupanloup
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A l’écoute des animaux
l’entrée de son parc. De là-haut elle
invective chacun de mes passages.
un blaireau
Le 8 avril une caisse de transport
contenant un blaireau femelle a été
déposée devant la porte d’entrée.
Environ une semaine auparavant
j’avais reçu un appel téléphonique
me demandant si je pouvais ac-
cueillir un jeune blaireau femelle qui
devait être euthanasiée s’il ne trou-
vait un refuge. Pensant à un bébé,
j’avais répondu armativement.
Une semaine plus tard, un nouvel
appel téléphonique m’informait que
le blaireau arriverait le lendemain.
En eet le jour suivant, en arrivant à
6h30, je trouvai devant la porte une
boîte de transport qui s’agita à mon
arrivée. Je soulevai le sac de jute
Hiboux grand duc
Le couple de hiboux grands ducs que
«les Aigles du Léman» a placé chez
nous couve. Ou plutôt la femelle
couve; le mâle se contentant de
défendre farouchement toute ap-
proche du nid, cavité dans le sol que
le mâle a grattée pour y attirer la
femelle an qu’elle vienne y déposer
ses œufs. Je ne sais combien il y en
a , pour le moment. Je ne veux ni
déranger la femelle qui ne quitte pas
son nid, ni aronter le mâle. Celui-
ci, dès que l’on franchit la porte de
leur parc, se gone, claque du bec de
façon menaçante, prêt à nous
«voler dans les plumes», toutes
serres en avant! Le mâle ne couve
pas. Il protège le nid et ravitaille
aussi sa compagne, lui apportant les
succulents rats, campagnols dodus
ou poussins…. que je mets à leur
disposition. Je reçois cette nourriture
déjà morte et congelée.
Généralement les grands ducs
pondent 1 à 4 œufs blancs, plus gros
qu’un œuf de poule. Pendant les
semaines qui précèdent la ponte le
mâle propose diérents emplace-
ments pour la ponte en grattant le
sol pour obtenir une cuvette peu
profonde. Aucun matériau ne garnit
le nid. Il émet aussi des gloussements
et des hululements saccadés pour
présenter l’emplacement à sa «du-
chesse». L’incubation dure environ
35 jours. Après l’éclosion, la femelle
couve encore sa progéniture durant
deux semaines, et ne quittera le
nid qu’après environ un mois. C’est
le mâle qui apporte la nourriture
au nid et la femelle qui la distribue
aux poussins par petits morceaux.
Peu à peu, dès la troisième semaine,
ceux-ci se mettent à manger seuls les
petits morceaux de viande déposés à
proximité de leur bec. A cinq semai-
nes les jeunes commencent de se ba-
lader autour du nid. A deux mois ils
font leurs premiers vols et quittent
le nid, mais ils ne s’éloigneront dé-
nitivement de leurs parents qu’en
automne. Ils ne se reproduiront qu’à
l’âge de deux ou trois ans.
Dans le couloir derrière les cages
des pumas, panthère et lynx, une
autre femelle hibou grand duc couve
aussi. Mais je suis sceptique concer-
nant la fécondation de la femelle
car ce couple, que j’ai récupéré du
zoo de Montfaucon, n’a jamais eu
de descendance ni là-bas, ni chez
nous, les œufs étant stériles. Par
contre, pour nous, le passage dans le
couloir devient périlleux, car si nous
avons le malheur de ralentir devant
l’abri dans lequel la femelle couve, le
mâle posté un peu plus loin passe à
l’attaque, nous tapant violemment
le crane en passant. Il ne plante pas
ses serres, mais le coup est violent et
surprenant !
Buses de Harris
Depuis le 30 mars la femelle buse de
Harris couve deux œufs, cela pour
la troisième année. Elle s’est installé
dans le panier placé dans le saule à
nouvelles du parc et de l’association
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