en proclamant au monde : « Voici l’Agneau de Dieu » (Jn 1, 29).
« Digne est l’Agneau immolé de recevoir
l’honneur, la gloire et la louange ! » (Ap 5, 12).
Ici, Jésus est l’Agneau pascal, infiniment digne de recevoir notre adoration incessante.
Il est la divine victime immolée pour notre salut,
continuant de s’immoler dans la sainte Eucharistie.
Il est l’Agneau de l’Apocalypse
qui donne la vie au monde par le Très Saint-Sacrement :
c’est « le banquet pascal dans lequel le Christ est mangé, l'âme est comblée de grâce,
et le gage de la gloire future nous est donné » (Vatican II, SC 47).
Dans ce mystère eucharistique, Jésus s’exclame :
« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 25).
Par notre adoration eucharistique, nous témoignons
de sa résurrection et nous disons au monde :
« Il est ressuscité. Il est apparu à Simon ! » (Lc 24, 34).
« Ma force et mon courage sont dans le Seigneur » (Is 12, 2).
Prière au Saint-Sacrement
Jésus, raffermis notre foi en ta présence réelle au Saint-Sacrement,
mystère de notre foi, pour qu’à l’exemple de tes disciples
qui t’ont reconnu « à la fraction du pain » (Lc 24, 35),
nous parvenions à te reconnaître dans l’Eucharistie
de façon intime et personnelle, avec cette foi profonde et vive
qui mène à « la preuve des réalités qu’on ne voit pas » (Hb 11, 1).
Qu’elle nous permette de ressentir la douceur de ton amour
« qui surpasse toute science » (Ph 3, 8).
Par le Cœur immaculé de Marie, nous te prions de transformer notre paroisse
et toutes les paroisses de monde en communautés de foi,
répondant à ton appel de t’aimer jour et nuit au Très Saint-Sacrement.
C’est là où tu nous demandes de « prier sans cesse » (1 Th 5, 17),
car là se trouve ta demeure, toi, le Sauveur ressuscité.
Là tu nous aides, par la puissance de ta résurrection, à participer à tes souffrances
afin de participer également à la gloire de ta résurrection.
Sur chaque grain du rosaire, rends plus intime notre union avec toi
jusqu’à ce que notre prière proclame d’un seul cœur :
« TOUT CE QUE JE VEUX, C’EST CONNAÎTRE LE CHRIST JÉSUS » (Ph 3,10).
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