émeute, et que les… émeutes (ou la révolte) ont débuté ensuite, au soir du samedi 6 décembre 2008
après la mort vers 21h, d’Aléxandros Grigorópoulos sous les yeux de son ami Romanós. À l’époque,
tous les deux avaient alors tout juste 15 ans.
En décembre 2014, de nombreuses manifestations ont rassemblé d’abord dans le calme, plusieurs
milliers de personnes à Athènes et un peu partout ailleurs en Grèce, sous des banderoles proclamant
“La flamme de décembre 2008 n’est pas morte”, “Lutte contre la politique antisociale et la répression”.
Ensuite, des incidents comme ont dit dans le langage journalistique habituel, ont éclaté pour l’essentiel
initiés par les forces de la police lors des rassemblements, à Thessalonique, à Patras, à Mytilène et
évidemment à Athènes, où certains bâtiments ont été occupés.
La police contre les handicapés. Athènes, le 3 décembre 2014.
La députée SYRIZA María Bólari a vu, samedi 6 décembre, un policier incendier une benne à ordures
au centre-ville d’Athènes et d’autres policiers insulter les “citoyens”, passants comme manifestants. Et
à Thessalonique au même moment, des policiers brisaient les vitres du bâtiment de la Centrale
ouvrière intersyndicale pour y projeter des grenades chimiques sur les manifestants qui s’y étaient
enfermés. Même attitude à Athènes, lorsque les forces des MAT sont descendues dans la station du
métro située sous la Place Omónia, dans une véritable chasse à l’homme inondant la station de leur
gaz… si familier.
La politique de la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds monétaire
international), est un génocide économique lent et la “gouvernance” Samaras se concrétise alors par la
propagande, la terreur ; porteuses de mort, de népotisme et de corruption. Avant même les scènes de
guerre d’Athènes et de Thessalonique de ce week-end, la police avait été envoyée la semaine dernière
pour… stopper des handicapés dans leur marche vers le ministère des Finances. “Dans l’indignité nous
mourrons” criaient-ils dénonçant la suppression de leurs allocations et pour certains d’entre eux, leur…
expulsion du système de Santé publique (?).