ANNONCES PAROISSIALES DE LA SEMAINE
Mardi 19 avril 9h00 Messe à l’ Oratoire Saint-Joseph
19h00 Messe Chrismale, Basilique St.Denis
(voir encadré)
Mercredi 20 avril 9h00 Messe à l’ Oratoire Saint-Joseph
Jeudi Saint 21 avril 17h30 à 18h30 Adoration du Saint Sacrement
Oratoire Saint Joseph
19h30 Célébration de la Cène
Eglise Saint-Michel-de-Gargan
Vendredi Saint 22 avril 15h00 Chemin de Croix, Eglise Notre Dame
19h30 Célébration de la Passion
Chapelle Saint-Joseph
Samedi Saint 23 avril 21h00 Veillée Pascale, chapelle Saint-Joseph
Dimanche 24 avril 10h00 Messe de Pâques, Eglise Notre Dame
Pour se confesser : voir le prêtre avant ou après la messe,
ou téléphoner à la paroisse pour rendez-vous
INTENTIONS DE PRIÈRE
CHAPELLE SAINT-JOSEPH : samedi 16 avril
Ceslawa RASSE Pierrette DENAIN Yvonne DESCOUX
Blanche TURBAN Annie LAINÉ Georgette LARDENOIS
EGLISE NOTRE DAME : dimanche 17 avril
Maria ASTORRI Roger VELLUZ René DEREZ
Jeannette LIÉDET Maria BAROFFIO Annie STÉFANIZZI
Yves DEREZ Sylvie DEREZ Marie PIANCENTI
Familles IASONI, ANELLI et MAESTRI Raphaël BORDEAU
Hilaire VISENTINI
IL EST RETOURNÉ VERS LE PÈRE
Marcel LAUTARD
Pour vous renseigner sur l’ensemble des rencontres proposées par la
Maison Diocésaine, rendez-vous sur le site internet :
http://saint-denis.catholique.fr/ rubrique Info Eglise
Tel : 01 43 30 21 37 Fax : 01 43 30 05 71
Jésus, roi des Juifs ?
I.N.R.I. En latin, Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, ce qui se traduit
par << Jésus, le Nazôréen, le roi des Juifs >>. Mystérieuses lettres
clouées au sommet de la croix du Crucifié, qui accusent et
condamnent pour un verdict sans appel. Ainsi donc, le simple fait
d’être << roi des Juifs >> a suffit pour condamner à mort un homme.
En quoi la royauté d’Israël devenait-elle soudain suspecte aux yeux
des Juifs ? Jésus aurait-il usurpé ce titre ? Que penser de la
controverse, deux mille ans après le procès ?
Les évangélistes s’accordent à dire que le crime dont Jésus était
accusé avait fait l’objet d’une épigraphe fixée sur la croix. Par ce
moyen, on informait le public du motif de la sentence afin de
dissuader les criminels potentiels. Bien qu’ils n’aient pas été
réalisés en ce sens, les mots du panneau ont servi à railler Jésus.
Pilate rédige le titre. Lors du procès, la question de l’identité
de Jésus est au cœur des débats.
<< Es-tu le roi des Juifs ? >>, demande le procurateur de Judée,
reprenant l’interrogatoire des grands prêtres. On connaît la
réponse : << C’est toi qui dis que je suis roi. >> Les accusateurs
voulaient forcer Pilate à assumer l’entière responsabilité de la
condamnation. Celui- là ne fut pas dupe, et loin de s’en laver les
mains, fit cette réponse devenue célèbre : << Quod scripsi,
scripsi >>, << J’ai écrit ce que j’ai écrit >>. Habile rebuffade qui voit
les adversaires de Jésus victimes de leurs manœuvres criminelles,
poussés à reconnaître la royauté de César dont on sait qu’elle était
honnie au plus haut point.
Plus d’une fois, Jésus a fustigé les grands de son temps sans
jamais revendiquer leur place. Mais son procès devient, dans ce
face-à-face avec un représentant de la puissance romaine, un
grand moment de vérité. Jésus marque son indépendance à l’égard
de tout peuple particulier et de tout pouvoir temporel.
Le titre de roi est faux s’il se réfère à un royaume du monde. << Roi
des Juifs >> reste un motif de condamnation politique que même