Cours de Base de Données avec SQL
Bac 2 UACC
2
Ass Doudou MANDE
Concepteur de Systèmes d’Information
Salaire : (1200, 1000, 5000)
Degré de la table : 4
1.2. Les contraintes d’intégrité
Les contraintes d’intégrité permettent d’assurer la cohérence des données dans
une base. Un bon SGBD assure la gestion de toutes ces contraintes.
Les contraintes d’intégrité sont :
La contrainte de domaine : C’est la restriction de l’ensemble de valeurs possibles
d’un attribut.
La contrainte de clé : Elle définit un sous-ensemble minimal des colonnes tel que
la table ne puisse contenir deux lignes ayant les mêmes valeurs pour ces colonnes.
Contrainte obligatoire : Précise qu’un attribut on plusieurs attributs doivent toujours
avoir une valeur. C'est-à-dire valeur nulle non autorisée.
Contrainte d’intégrité référentielle (CIR) : Une contrainte d’intégrité référentielle ou
d’inclusion est une contrainte qui lie deux colonnes ou deux ensembles de
colonnes de deux tables différentes.
Cette contrainte est déterminée par la présence d’une clé étrangère.
Lors de l’existence d’une contrainte d’intégrité référentielle, il y a présence
d’une clé étrangère.
Soit les deux relations suivantes :
R1 (A, B,) et R2 (D, E, F, A)
Dans la relation R2, l’attribut A étant une clé primaire dans la R1 alors, il sera
appelé clé étrangère dans la relation R2. Et, il y a existence d’une
contrainte d’intégrité référentielle à partir de l’attribut A de R1 et A de R2.
On dira que la relation R2 fait référence à la relation R1.
1.3. Les Règles de transformation du SCD en SLDR
Les systèmes de gestion de bases de données relationnelles organisent les données
en tables (à la manière d'un tableur). Il est simple, facile à comprendre et fidèle à un cadre
mathématique (l'algèbre relationnelle). Le concept mathématique sous-jacent est celui de
relation de la théorie des ensembles, qui se définit comme un sous-ensemble du produit cartésien
de plusieurs domaines.
Une fois le MCD élaboré, le travail du concepteur de bases de données consiste à
faire le choix du type de la base de données cible et à traduire ce modèle en un modèle plus
proche du SGBD à utiliser: le MLD (modèle logique de données). Dans le MLD relationnel, l'unique
type d'objet existant est la table.
Les règles de transformation sont les suivantes:
a. Toutes les entités du MCD deviennent des tables en MLDR et leurs propriétés
deviennent des champs de la table, cette dernière admettra comme clé primaire,
l'identifiant de l'entité.
b. Pour une relation hiérarchique, l'identifiant de l'entité mère sera placé dans la table
issue de l'entité fille comme clé étrangère.
c. Pour une relation non hiérarchique, cette relation devient une table et admettra
comme champs, les propriétés de la relation s'il y en a et comme clé primaire, la
clé composée des identifiants des entités qu'elle lie.
d. Le nom de l’entité devient le nom de la table
e. Le symbole # précède le champ utilisé comme clé étrangère
Ces règles ne sont pas toujours toutes appliquées lors de la transformation d'un MCD
en MLDR. La deuxième et la troisième règle seront appliquées seulement si le MCD contient une
relation hiérarchique ou non hiérarchique.